Céline. Admin
Date d'inscription : 29/08/2010 Localisation : Canada
| Sujet: L’homme et son prochain. / Alan Ames Mar Juin 14 2011, 03:56 | |
| Dans «Messages à Carver Alan Ames», sont relatés divers entretiens de Dieu avec l’auteur. Voici un extrait concernant la conception erronée du chemin avec Dieu. Les hommes s’isolent de plus en plus les uns des autres. Au lieu de se rapprocher de Dieu, beaucoup ne rencontrent plus qu’eux-mêmes ou leurs proches parents et amis. Tout le reste compte peu. Question: Comment cela s’est-il produit si tous ont été créés égaux par Dieu et pour aimer? R. C’est arrivé parce que beaucoup ferment leur cœur aux autres et à Dieu. C’est la façon dont beaucoup utilisent le libre arbitre qui leur a été donné par Dieu, le libre arbitre qui était censé permettre à l’humanité de parvenir librement à la gloire de Dieu. Q. Dieu alors devrait certainement leur ôter leur liberté? R. Dieu ne le fera pas, car il veut que l’amour grandisse librement dans l’homme et non de manière contraignante. Ce que fait Dieu, c’est de montrer aux hommes, à travers son Fils Jésus, comment ils doivent vivre, comment les hommes, aussi dur que cela puisse être, doivent aimer leurs voisins. Dieu leur montre, à travers son Fils, comment ils doivent partager et s’aider mutuellement, comment vivre dans la bonté et la douceur et comment ils doivent être. Q. Peu écoutent, semble-t-il, pourquoi cela? R. Imaginez que tous les hommes soient placés en face d’une énorme montagne de nourriture. Qu’ils souffrent tous de la faim, n’ayant pas mangé depuis longtemps. Il y a au milieu d’eux des gens plus forts que les autres et des personnes si affaiblies qu’elles ne peuvent plus bouger. On ouvre les portes qui donnent accès à la montagne de nourriture et les plus vigoureux se précipitent en laissant les plus faibles derrière eux. Les forts mangent leur content, puis font des réserves pour le cas où la faim reviendrait. Quand les faibles se traînent vers la nourriture, il n’en reste plus assez pour les nourrir tous. Les faibles crient aux forts de rapporter la nourriture qu’ils emportent, mais ceux-ci refusent de peur d’en avoir besoin plus tard. Un grand nombre des faibles meurt. Puis une voix se fait entendre du ciel: «Il y en a assez pour tous, pourquoi ne partagez-vous pas? — Nous en aurons besoin pour manger demain, ou nous mourrons. — Les demains se répéteront, quels seront ceux alors qui mourront de faim?, réplique la voix. A la longue les forts s’affaibliront et ce sera à votre tour de mourir de faim. Pensez-vous que les forts de demain viendront à votre aide quand vous serez les faibles?» Certains des forts apportent de la nourriture aux faibles et leur viennent en aide, d’autres décident de ne rien faire. Je vous ai donné le choix d’aider ou de ne pas aider, reprend la voix. Ceux qui se sont repentis et qui ont partagé leur nourriture seront nourris pour toujours du pain vivant descendu du ciel. Ceux qui n’ont rien fait, recevront ce qu’ils ont donné, rien.» Ceux qui n’ont rien donné, qui ont tout gardé pour eux en ne considérant que leurs besoins, n’ont pensé qu’à leur propre faim parce qu’ils ne s’ouvrent pas à l’amour. En ouvrant leur cœur, ils auraient vu que chaque personne est précieuse, que les besoins des autres valent les leurs et que c’est en donnant et en partageant que l’on trouve sa récompense. Les forts le sont pour pouvoir aider les faibles, les faibles le sont pour que les forts puissent apprendre d’eux la compassion, la bonté et l’amour. C’est en donnant qu’on apprend. Q. Qu’en est-il de ceux qui n’écoutent pas Dieu? De ceux qui n’écoutent que la voix de leur orgueil? R. Ces enfants sont pour Dieu aussi précieux que ceux qui mènent une vie de bien. Jésus est venu sauver ceux-là aussi bien que les bons. Jésus est venu sauver les pécheurs, quelle que soit la quantité de leurs péchés. Jésus est venu pour ramener tout le monde à la Maison du ciel, tous ceux qui veulent bien se repentir et aimer Dieu. Il est venu pour tous ceux qui tourneront le dos au péché et accepteront la vérité. Q. N’est-ce pas injuste pour ceux qui ont passé leur vie dans l’amour de Dieu et à son service? Cela ne veut-il pas dire: Eh bien, vous pouvez pécher autant que vous voulez, pourvu que vous vous repentiez avant de mourir? R. Ceux qui ont vécu toute leur vie dans l’amour de Dieu et en le servant accepteront volontiers que leurs frères reviennent dans ses bras, car c’est ce que Jésus a enseigné, il a enseigné le pardon. Certains pourtant, qui n’auraient pas bien compris les paroles de Jésus, pourraient se sentir traités injustement. Cela montre qu’ils ne sont pas pleinement venus à Dieu, qu’ils dressent encore la barrière de leur orgueil en se disant: «J’ai été bon. J’ai obéi à la Parole de Dieu et je mérite de recevoir plus qu’eux.» N’est-ce pas de l’avidité que de ne pas vouloir que d’autres soient pardonnés et de refuser de partager avec eux l’amour de Dieu? Bien sûr, vous devez mener de bonnes et saintes vies, bien sûr vous devez obéir à la Parole de Jésus et bien sûr vous en serez récompensés au ciel. Souvenez-vous toutefois que Dieu a assez pour tous et que plus vous donnez en son nom ici-bas, plus vous recevrez au ciel. Dieu récompense ceux qui font son travail — avec largesse — et Dieu glorifie ses vrais serviteurs à leur arrivée au ciel. Il aime et accueille également au ciel ceux qui se repentent sincèrement et qui l’aiment. Ces paroles ne sont pas pour ceux qui se disent: «Je pèche maintenant, je me repentirai plus tard», car cela n’est pas du véritable repentir. C’est juste une excuse de leur part pour continuer à pécher. Il se peut que ce plus tard n’arrive pas et qu’ils meurent avant d’avoir commencé à «se repentir». Il sera alors trop tard. Le vrai repentir commence au moment où vous prenez conscience que vous offensez Dieu, que vous péchez. Et une fois que vous le savez, vous devenez responsable de vos actes. Une fois que vous savez que vous péchez, il faut vous arrêter. Il faut vous repentir et mener une vie de bien. Q: Qu’en est-il des gens qui pèchent sans savoir qu’ils pèchent? R: Il faut le leur dire et leur montrer la vérité. Cela veut dire aussi que ceux qui ont formé les autres à pécher, en avançant une raison convaincante, devront en répondre pour ceux qu’ils ont induits en erreur. Mais tous ont une vérité intérieure, mise là par Dieu, et qui leur dit: «C’est mal de tuer. C’est mal de voler. C’est mal de mentir», et tant d’autres choses. Quand les gens négligent cette voix intérieure, ils commencent à s’inquiéter, ils se sentent mal à l’aise et gênés. C’est signe pour eux qu’il faut qu’ils arrêtent de faire ce qu’ils font. Tous les gens ont cette voix en eux, certains l’ignorent simplement. S’ils pèchent quand même, ils sont responsables de leurs actes. Q. Mais ces sentiments intérieurs n’empêchent pas les gens primitifs de tuer ou de pécher? R. Il y a des bons et des mauvais chez les gens primitifs comme chez les gens instruits. Si on regarde les différentes tribus de par le monde, beaucoup vivent en paix, dans l’harmonie et l’amour. Elles obéissent au don intérieur qui provient de Dieu. D’autres tuent, mutilent, haïssent et font tant d’autres choses mauvaises. Pourquoi? Pour les mêmes raisons que celles de l’homme civilisé — cupidité, jalousie, colère. Ainsi ceux-là pèchent-ils parce qu’ils n’écoutent pas la voix intérieure que Dieu leur a donnée. Q. Si Jésus est le chemin du ciel et que les non-chrétiens ne le connaissent pas, comment peuvent-ils atteindre le ciel? R. Premièrement, tout chrétien a le devoir de leur faire connaître Jésus en leur apportant son amour, ses paroles et ses dons. C’est une responsabilité que les chrétiens ne doivent pas négliger, car ainsi ils peuvent recevoir des grâces de Dieu. Secondement, ce n’est pas leur faute si ces gens meurent en ne connaissant pas Jésus, et le Père aimant qui est au ciel en tient compte. Cela ne veut pas dire qu’ils peuvent parvenir au ciel sans Jésus. Cela veut dire que le Père, dans sa miséricorde, leur accorde une grâce qui les rend aptes à accepter Jésus com-me Seigneur ou à le refuser. Tout chrétien a le devoir de donner aux autres la chance de connaître, accepter et aimer Jésus avant de mourir. Ceux-là à leur tour deviennent de vivants enfants de Dieu qui vaincront le mal dans leur vie et qui diffuseront l’amour de Jésus chez les autres. Q. Et ceux qui, à travers le monde, voient en Jésus l’homme seulement et non pas Dieu? R. C’est le Mauvais qui éloigne ces enfants malavisés de la vérité de Dieu. Ces enfants abusés doivent nécessairement étudier la Sainte Ecriture et voir ce qu’elle enseigne en vérité. Ces enfants malavisés doivent se souvenir qu’il n’y a personne d’autre à travers les temps qui ait dit: «Je mourrai et dans trois jours je ressusciterai,» et qui l’ait réalisé. Combien de fois Jésus n’a-t-il pas montré qu’il est le Seigneur? Voilà ce que ces enfants malavisés doivent comprendre. Ils doivent se demander pourquoi ont été si nombreux ceux qui ont voulu donner leur vie pour Jésus. Ces enfants malavisés doivent se dire qu’à leur mort ils se trouveront en face de Jésus au ciel et qu’il sera trop tard pour dire alors: «Je crois.» Leurs dieux ne seront pas là pour les aider, leurs dieux, c’est-à-dire l’argent, ceux qui lisent dans la boule de cristal, les réalités cosmiques, les maîtres de la terre, les maîtres spirituels et les maîtres du Mauvais. Ce sera le face-à-face de la personne avec Jésus. Qui les sauvera alors? Quelle importance auront les puissances psychiques? Quand le Seigneur les jugera et qu’ils verront la vérité, ils découvriront qu’elle est là, qu’ils le croient ou non. Dieu le Père, 4 avril 1995
_________________ Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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