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@ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne)
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Joannes Maria
Lily-Anne
6 participants
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Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
Sujet: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Jeu Fév 15 2018, 11:34
Chers amis et membres de ce forum ainsi que les invités.
Vendredi dernier, un ami m'a offert un cadeau du Ciel : "Premiers pas avec Luisa Piccaretta".
Comme nous n'étions pas loin du début de carême, j'ai compris que ce cadeau n'était pas anodin et depuis ce Mercredi des Cendres, j'en ai reçu la certitude.
Dieu explique ses plans avec une telle clarté que je me demande pourquoi cela soit si peu connu. Découvrir une telle lumière mise sous le boisseau et en plus pour notre temps, m'a vivement interpellée.
Dieu nous invite à la faire connaître à nos frères et à ouvrir la porte.
Je vous en supplie, ne passez pas à côté. C'est la grâce des grâces.
Luisa Piccarreta (1865-1947) est cette âme privilégiée à qui Jésus viendra, tous les jours pendant une grande partie de sa vie, enseigner les plus sublimes mystères concernant Dieu et sa Divine Volonté, enseignements qu'elle mettra soigneusement par écrit. Ces écrits, rédigés par obéissance à son archevêque et aux prêtres qu'on lui assigna comme confesseurs, forment une oeuvre en 36 volumes portant sur une période de 40 ans. Le Seigneur vient y préparer la transformation des cœurs et des esprits afin que s'accomplissent les promesses faites dans la prière du Notre Père : «Que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. »
Cet ouvrage a été rédigé afin de présenter de façon pratique ces enseignements d'une grande richesse et dont la diffusion a été jusqu'à aujourd'hui très restreinte. « Dans ma Clairvoyance, Je vois que ces écrits seront pour mon Eglise comme un nouveau soleil qui se lèvera en elle. Attirés par sa lumière éblouissante, les créatures s'y laisseront transformer et deviendront spiritualisées et divinisées; l'Eglise en sera renouvelée et la face de la terre transformée. »
Jésus à Luisa Piccarreta, le 10 février 1924
Bonne et sainte découverte & méditation pour ceux qui entendront l'appel
L-A
_________________
Joannes Maria
Date d'inscription : 15/09/2010
Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Jeu Fév 15 2018, 23:31
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : en Brocéliandie
Sujet: Luisa Picaretta Ven Fév 16 2018, 06:56
Bonjour @ tous , Oui Lily-Anne , c'est un trésor ... Le premier livre de Luisa Picaretta que j'ai trouvé par hasard ? est Les 24 heures de la Passion .C'est une merveille ..Et je le médite tous les ans du jeudi Saint 17h au Vendredi Saint 17h.. J'ai aussi deux livres de Marcel LA Flamme .. Bonne journée Fleur
_________________ O Jésus Roi d'Amour j'ai confiance en Votre Miséricordieuse Bonté
LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Ven Fév 16 2018, 12:14
EXTRAIT BIOGRAPHIQUE
La Servante de Dieu Luisa Piccarreta est née à Corato (Bari) en Italie, le 23 avril 1865. Elle y mourra en odeur de sainteté le 4 mars 1947. Sa famille était l'une de ces famille patriarcales que l'on trouve encore aujourd'hui dans les Pouilles. Des gens qui aiment vivre à l'air des champs. Ses parents, Vito Nicola et Rosa Tarantino, eurent cinq filles : Maria, Rachele, Filomena, Luisa et Angela. Les trois aînées se marièrent. Angela, que l'on appelait "la petite Angela" resta célibataire et vécut aux côtés de sa sœur, Luisa, jusqu'à sa mort.
Luisa naquit le dimanche in Albis et fut baptisée le jour même. Son père — quelques heures après sa naissance — l'enveloppa dans une couverture et l'emmena à la paroisse pour y recevoir son Baptême.
Nicola Piccarreta travaillait comme métayer dans une ferme qui appartenait à la famille Mastrorilli. Cette ferme se trouvait dans une petite localité des Murge, Torre Disperata, à 27 kilomètres de Corato. Ceux qui connaissent l'endroit peuvent apprécier la solennité du silence qui règne sur ces collines ensoleillées, dépouillées et pierreuses. Luisa y passa toute son enfance et son adolescence. Le grand bon vieux mûrier au tronc percé dans lequel elle aimait se cacher pour prier loin des regards indiscrets, existe encore. C'est dans ce lieu solitaire et ensoleillé que commença pour Luisa cette grande aventure divine qui la conduira sur les sentiers de la souffrance et de la sainteté. C'est d'ailleurs là qu'elle subira les assauts du démon; des souffrances indicibles dont son corps ne saura être épargné. Pour se libérer de ses peines, Luisa se réfugiait sans cesse dans la prière, s'adressant en particulier à la Très Sainte Vierge dont la seule présence constituait pour elle une grande consolation.
La Divine Providence conduisait la jeune fille sur des sentiers d'un tel mystère qu'il ne pouvait y avoir de joie plus grande que Dieu et la Grâce de Dieu. Un jour, en effet, le Seigneur lui dit : "J'ai remué la terre entière, regardant une par une toutes les créatures. Je voulais choisir la plus petite d'entre elles, et c'est toi que j'ai trouvée, toi, la plus petite d'entre toutes. Tu me plaisais alors je t'ai choisie; puis je t'ai placée sous la protection de mes anges, non pas pour qu'ils te fassent grandir, mais pour qu'ils veillent sur toi, toi si petite; ma volonté était faite et je pouvais poursuivre mon oeuvre. Ceci n'est pas pour que tu te sentes plus grande, bien au contraire; ma volonté te fera encore plus petite et tu resteras la petite fille de la Volonté Divine" (cf. Volume XII, 23 mars 1921).
A l'âge de neuf ans, Luisa reçût l'Eucharistie pour la première fois, puis sa Confirmation. Dès lors, elle apprit à rester en prière des heures entières au pied du Saint Sacrement. A onze ans, elle fut Fille de Marie - alors en pleine floraison - à l'église Saint-Joseph, puis Tertiaire Dominicaine, sous le nom de Sœur Madeleine. Elle fut l'une des premières à s'inscrire au Troisième Ordre, dont son curé de paroisse était le fondateur. Sa dévotion pour la Mère de Dieu développera en elle une profonde spiritualité mariale, prélude de ce qu'un jour elle aurait écrit sur la Vierge Marie.
La voix de Jésus accompagnait Luisa dans son cheminement: elle se détacha d'elle-même, de tout et de tous les autres. Vers l'âge de dix-huit ans, du balcon de chez elle, via Nazario Sauro, elle eut une vision: Jésus, souffrant sous le poids de sa croix était là, sous ses yeux. Il la regardait et lui disait: "Ame! Aide-moi!". Cette apparition suscita en elle le désir insatiable de souffrir pour Jésus et pour le salut des âmes. Commencèrent alors pour elle ces souffrances physiques qui, ajoutées aux souffrances spirituelles et morales, allèrent jusqu'à l'héroïsme.
Sa famille, voyant tous ces phénomènes, la crut malade et fit appel à la science médicale. Mais tous les médecins interpellés à son chevet ne surent résoudre son cas, un cas aussi unique que singulier. A leur grande stupeur, Luisa, pourtant bien vivante, souffrait de rigidité cadavérique, et aucune cure au monde n'arrivait à la soulager de ses terribles souffrances. Ayant tout essayé sur le plan médical, il ne restait plus qu'un seul espoir : les prêtres. Ainsi fit-on appel à un prêtre augustin, le P. Cosma Loiodice, de retour chez lui après la condamnation des fameuses «lois siccardiennes»; et, à la stupeur générale, il suffit d'un signe de croix du père sur le pauvre corps de l'infirme pour que cette dernière retrouvât tous ses moyens. Du coup Luisa fut convaincue que tous les prêtres étaient des saints. Or, un jour le Seigneur lui dit : "non pas parce que ce sont des saints, mais parce qu'ils sont la continuité de mon sacerdoce dans le monde, tu dois te soumettre à leur autorité sacerdotale; ne les contrarie jamais, bons ou mauvais qu'ils soient". (cf. Vol. I). Luisa se soumettra à eux toute sa vie. Et elle en souffrira. Ce besoin quotidien d'avoir recours à eux pour redevenir normale était source de grande mortification pour elle. Au début, c'est d'ailleurs des prêtres eux-mêmes qu'elles subira toutes les incompréhensions et toutes les souffrances les plus humiliantes. Pour eux, Luisa était une jeune fille exaltée, une pauvre folle qui voulait attirer l'attention des autres sur elle. Il leur arrivait parfois de la laisser dans cet état pendant plus de vingt jours. Puis Luisa finit par accepter son rôle de victime et sa vie prit un nouveau tournant : le matin, elle se réveillait le corps raide et immobile. Recroquevillée au fond de son lit, personne n'arrivait à l'allonger. Impossible de relever ses bras, ni de bouger sa tête ou ses jambes. Comme nous le disions, il lui fallait la présence d'un prêtre qui, en la bénissant d'un signe de croix, aurait éliminé la rigidité de son corps. Sans cela elle ne pouvait retourner à ses occupations (travail de dentelle). Cas unique : ses confesseurs n'étaient pas ses directeurs spirituels. Une tâche que Notre Seigneur gardait pour Lui. Jésus préférait s'adresser à elle directement. Il l'éduquait, corrigeait ses fautes, et s'il le fallait, n'hésitait pas à lui faire des reproches, la portant peut à peu au plus haut sommet de la perfection. Luisa, sagement, fut instruite et préparée, pendant de longues années, à recevoir le don de la Volonté Divine.
Après avoir su ce qui se passait à Corato, l'Archevêque de l'époque, Mgr Giuseppe Bianchi Dottula (22 décembre 1848-22 septembre 1892), consulta plusieurs prêtres et décida de prendre sur lui la responsabilité de cette affaire. Après mûres réflexions, il délégua un confesseur personnel en la personne de Don Michele De Benedictis, un excellent prêtre auquel la jeune fille ouvrira son âme en profondeur. Don Michele, un homme avisé, imposa des limites à ses souffrances. Luisa ne devait rien faire sans son consentement. Il lui ordonna de manger au moins une fois par jour, tout en sachant parfaitement qu'elle aurait immédiatement tout rejeté. Luisa ne devait vivre que du Divin Vouloir. Dès lors elle reçut l'autorisation de garder son lit pour toujours, victime d'expiation. Nous sommes en 1888. Luisa restera clouée sur son lit de souffrance jusqu'à sa mort, survenue cinquante neuf ans plus tard. Si Luisa acceptait jusqu'ici son état de victime, elle ne pouvait cependant garder son lit toute la journée. Il lui fallait obéir aux règles de l'obéissance. A partir du 1er janvier 1899, Luisa ne quittera plus son lit.
En 1898, le nouvel Archevêque du lieu, Mgr Tommaso De Stefano (24 mars 1898- 13 mai 1906) décida de nommer un nouveau confesseur en la personne de Don Gennaro Di Gennaro. Celui-ci restera vingt-quatre ans à son service. Le nouveau confesseur, percevant les merveilles que produisait le Seigneur sur cette âme, ordonna à Luisa de mettre par écrit tout ce que la Grâce de Dieu opérait en elle. Toutes les raisons avancées par la Servante du Seigneur pour échapper à de telles obligations furent vaines : même ses capacités littéraires, très modestes, ne suffirent pas à la dispenser de faire ce qu'on lui demandait.
Don Gennaro Di Gennaro, qui avait les idées claires, ne céda pas. Il était pourtant parfaitement au courant que la pauvre fille n'avait fréquenté que l'école primaire. Ainsi, le 28 février 1899, Luisa commença son journal, un énorme recueil de trente-six volumes ! Le dernier chapitre fut achevé le 28 décembre 1939, date à laquelle elle reçut l'ordre de ne plus écrire.
A la mort de son confesseur, le 10 septembre 1922, arriva un chanoine, Don Francesco De Benedictis, qui mourut le 30 janvier 1926, au bout de quatre ans de service. L'Archevêque, Monseigneur Giuseppe Leo (17 janvier 1920-20 janvier 1939) délégua un autre confesseur, Don Benedetto Calvi, un jeune prêtre ordinaire qui assista Luisa jusqu'à sa mort. Il partagea avec elle toutes les souffrances et toutes les incompréhensions qui l'affligèrent durant les dernières années de sa vie.
Au début du siècle passé, la visite du Bienheureux Annibale Maria Di Francia dans les Pouilles fut une bénédiction pour nos populations. Venu chercher à Trani une nouvelle maison pour les hommes et les femmes de sa toute jeune Congrégation, il avait entendu parler de Luisa Piccarreta et avait décidé d'aller lui rendre visite. Les deux grandes âmes devinrent inséparables. Mais il ne fut pas le seul à la fréquenter. D'autres prêtres venaient la voir : le Père Gennaro Braccali, Jésuite, le Père Eustachio Montemurro, mort en odeur de sainteté, et Don Ferdinando Cento, Nonce Apostolique et Cardinal de Notre Sainte Mère l'Eglise. Le Bienheureux Annibale devint son confesseur extraordinaire et le réviseur officiel de ses écrits, examinés et soumis au fur et à mesure à l'approbation des autorités ecclésiastiques.
Vers 1926, le Bienheureux Annibale ordonna à Luisa d'écrire un cahier de mémoires sur son enfance et son adolescence. Lui-même publia divers écrits de Luisa, dont le célèbre ouvrage L'Horloge de la Passion qui connut quatre éditions. Le 7 octobre 1928, à Corato, le couvent des sœurs de la Congrégation du Divin Zèle était achevé et Luisa, pour répondre au vœu du Bienheureux Annibale, y fut transférée. Le Bienheureux Annibale était déjà mort en odeur de sainteté à Messine.
En 1938, la vie de Luisa Piccarreta subit un bouleversement total : Rome la désavouait publiquement et ses écrits furent mis à l'index. A la publication de la condamnation du Saint-Office, Luisa se soumit à l'autorité de l'Eglise.
De Rome, les autorités ecclésiastiques envoyèrent un prêtre lui réclamer tous ses écrits. Elle les lui remit immédiatement, et très gentiment. Ses écrits finirent dans les Archives secrètes du Saint-Office.
Le 7 octobre 1938, sur ordre de ses supérieurs, Luisa dut quitter le couvent et se trouver un nouveau logis. Elle passa les neuf dernières années de sa vie dans un appartement de la via Maddalena, bien connu des personnes âgées de Corato qui assistèrent à la sortie de sa dépouille, le 8 mars 1947.
Luisa connut une existence modeste. Elle occupait un appartement en location avec sa sœur Angelina et plusieurs autres femmes pieuses. Mais ce qu'elle possédait ne suffisait pas à payer son loyer. Alors elle faisait de la dentelle. Et ce qu'elle gagnait, en travaillant avec acharnement, lui permettait de subvenir aux besoins de sa sœur, dans la mesure où elle-même n'avait besoin ni de vêtements ni de chaussures. Sa nourriture se limitait à quelques grammes d'aliments que lui servait son assistante, Rosaria Bucci. Luisa ne demandait jamais rien. Elle ne désirait jamais rien, d'autant que son estomac rejetait immédiatement tout ce qu'elle mangeait. Mais son aspect n'était pas celui d'une mourante. Ce qui ne veut pas dire non plus qu'elle respirait la santé. Non plus. Mais elle n'était jamais inerte. Ses forces s'épuisaient dans la souffrance, le travail; et pour ceux qui la connaissaient, sa vie était considérée comme un miracle permanent.
Son détachement de tout ce qu'elle aurait pu gagner en dehors de son travail était admirable. Elle refusait l'argent et les offrandes que les autres voulaient lui donner. Au moment de la publication de ses ouvrages, alors que le Bienheureux Annibale était venu un jour lui remettre l'argent relatif à ses droits d'auteur, elle répondit: "Je n'y ai pas droit, car ce qui est écrit là n'est pas à moi" (cf. "Préface" du livre L'Horloge de la Passion, Messine, 1926). Lorsqu'une âme charitable s'avisait de lui envoyer de l'argent, elle le lui renvoyait immédiatement.
L'appartement de Luisa ressemblait à un monastère. Sa porte était fermée au regard des curieux. Seules quelques personnes, animées de la même spiritualité, et les jeunes filles venant prendre des cours de dentelle, l'entouraient. De ce cénacle sortirent de nombreuses vocations religieuses. Mais cette œuvre de formation n'était pas uniquement réservée aux filles. Il y avait aussi des garçons qui entrèrent dans les ordres et furent orientés vers le sacerdoce. Sa journée commençait vers cinq heures, l'heure à laquelle arrivait le prêtre pour la bénir et célébrer la messe, celle-ci était présidée par son confesseur ou par un de ses délégués : un privilège accordé par Léon XIII et confirmé par Saint Pie X en 1907. Après la messe, Luisa restait deux heures en prière. Vers huit heures, elle commençait son travail qui durait jusqu'à midi; à l'issue d'un repas frugal, elle se retirait dans sa chambre pour se recueillir. Dans l'après-midi - au bout de quelques heures de travail - elle récitait son chapelet. Le soir, vers 20h, Luisa prenait son journal et se mettait à écrire jusqu'à minuit. Elle se réveillait au petit matin, le corps immobile, bloqué, toute recroquevillée dans son lit, la tête penchée vers la droite. Et il fallait attendre l'intervention du prêtre pour pouvoir l'asseoir dans son lit et qu'elle puisse reprendre sa routine.
Luisa mourut à l'âge de 81 ans, 10 mois et 9 jours, le 4 mars 1947, au bout de quinze jours de maladie, la seule et unique maladie que l'on ait réussi à diagnostiquer : une pneumonie. Elle mourut au petit matin, à l'heure même où le prêtre, en la bénissant, l'aurait libéré de son état. L'Archevêque du lieu était alors Mgr Francesco Petronelli (25 mai 1939-16 juin 1947). Luisa garda sa position assise. L'allonger était absolument impossible et - phénomène extraordinaire - son corps ne souffrait plus de rigidité.
A l'annonce de sa mort, toute la population, tel un torrent en pleine crue, se déversa chez elle et il fallut faire appel aux forces de l'ordre pour contenir la foule qui, jour et nuit, venait la voir. Luisa était chère à leurs cœurs. "Luisa la sainte est morte!" s'écriait-on. Et tout le monde se précipitait. Ainsi, les autorités publiques et sanitaires acceptèrent d'exposer sa dépouille pendant quatre jours de suite, sans qu'il n'y ait aucun signe de corruption du corps. Luisa n'avait pas l'air morte. Elle était assise dans son lit, vêtue de blanc; on aurait dit qu'elle dormait car, comme nous le disions, son corps avait perdu toute rigidité. En effet, bouger sa tête, lever ses bras, plier ses mains et tous ses doigts, ne demandait aucun effort. On pouvait même soulever ses paupières et observer ses yeux; des yeux tout à fait brillants, absolument pas voilés. Pour tout le monde, Luisa était encore vivante, plongée dans un sommeil profond. Un conseil de médecins, convoqué pour la circonstance, prit le temps de bien examiner sa dépouille avant d'en conclure que Luisa était vraiment morte et qu'il ne s'agissait pas d'une mort apparente comme tout le monde croyait.
Luisa disait toujours qu'elle était "née à l'envers", il est donc juste que sa mort fut "à l'envers" par rapport aux autres. Elle restera donc assise, sa position habituelle, position qu'elle gardera jusqu'au cimetière. Installée dans un cercueil aux parois de verre construit spécialement pour elle, tout le monde pouvait la voir, telle une reine assise sur son trône, toute de blanc vêtue, le Fiat posé sur sa poitrine. Plus de quarante prêtres, le Chapitre et le Clergé local, participèrent au cortège funèbre; les sœurs, à tour de rôle, la portaient sur leurs épaules, se créant un passage dans la foule immense : les rues étaient bondées. C'était incroyable. Il y avait des gens partout, sur les toits, aux balcons, et le cortège avait du mal à passer. Les obsèques de la petite fille de la Divine Volonté furent célébrées par le Chapitre au grand complet en l'Eglise Mère. Toute la population de Corato accompagna le corps jusqu'au cimetière.
Tous voulaient ramener chez eux un petit souvenir, des fleurs. Au bout de quelques années, sa dépouille fut transférée en l'église Sainte-Marie-la-Grecque. En 1994, jour de la fête du Christ-Roi, Son excellence Monseigneur Carmelo Cassati, en présence d'une foule nombreuse de fidèles et de personnalités étrangères réunies en l'Eglise Mère, ouvrit officiellement le procès de béatification de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta.
_________________ †Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Sam Fév 17 2018, 11:27
Fleur, Joannes Maria et Lucjos pour votre participation. Je continue ma méditation avec cet enseignement de Dieu à Luisa Piccarreta. J'ai l'impression de vivre dans un autre monde, un retour à l'Eden ??? ... C'est d'une beauté et d'une paix inconnues que je découvre avec délectation. Comment se fait-il qu'un tel trésor ne soit pas enseigné dans nos paroisses et même au catéchisme (avec une pédagogie adaptée aux petits)
LUISA PICCARRETA laïque, servante de Dieu 1865-1947
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Sam Fév 17 2018, 19:07
J'ai souvent entendu parlé de Luisa Picaretta, par la responsable du groupe de prière charismatique auquel je participais. Je me rappelle qu'il nous a été dit que, selon Padre Pio, cette mystique était d'une grande importance pour l'avenir (je possède quelques livres des messages qu'elle a reçu du Seigneur... des messages qu'il me reste encore à lire, parce que Internet m'accapare beaucoup pour le moment). Quoi qu'il en soit, il faut dire, en attendant que l'Église la proclame un jour "Bienheureuse", que ses funérailles semblent avoir été grandioses, à en juger du moins par ce que nous en montre la vidéo ci-dessous :
Stan
_________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
André Dominique
Date d'inscription : 15/09/2010 Age : 62 Localisation : Alsace
Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Sam Fév 17 2018, 19:47
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Prophéties de Luisa Piccarreta (1865-1947), stigmatisée italienne.
«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12 14 AOÛT 1917. SAINTETÉ
«Pour qui vit dans la Divine Volonté, les vertus sont d’ordre divin. Dans le cas contraire, elles sont d’ordre humain, sujettes à l’estime de soi, à la vanité et aux passions. Oh ! combien d’âmes faisant de bonnes actions et recevant les sacrements pleurent parce que, n’étant pas investies de la Divine Volonté, elles ne produisent pas de fruits ! Oh ! si tous comprenaient ce qu’est la vraie sainteté, comme tout changerait !
[20] Beaucoup sont sur une fausse voie de sainteté. Beaucoup la mettent dans les pratiques pieuses — et malheur à qui voudrait les faire changer. Ces âmes se leurrent. Si leur volonté n’est pas unie à celle de JÉSUS et transformée en lui, alors, avec toutes leurs pieuses pratiques, leur sainteté est fausse. Avec une grande facilité, elles passent des pratiques pieuses aux défauts, aux diversions, à la discorde, etc. Oh ! comme est disgracieuse cette fausse sainteté ! D’autres âmes mettent leur sainteté à se rendre souvent à l’église et à assister à tous les offices, mais leur volonté est loin de celle de JÉSUS ; ces âmes se préoccupent peu de leurs propres devoirs. Si elles sont empêchées d’aller à l’église, elles sont fâchées et leur sainteté s’évapore. Elles se plaignent, désobéissent et sont encombrantes dans leur famille. Oh ! quelle fausse sainteté ! D’autres âmes mettent leur sainteté à se confesser souvent, à se faire diriger spirituellement dans les menus détails et à se faire des scrupules sur tout. Elles ne se font cependant aucun scrupule que leur volonté ne soit pas fondue avec celle de JÉSUS. Malheur à qui les contredit ! Elles sont comme des ballons gonflés qui, quand un petit trou leur est fait, se dégonflent. Ainsi, sous la contradiction, leur sainteté s’évapore. Elles se plaignent d’être facilement tristes. Elles vivent toujours dans le doute et aiment avoir un directeur spirituel juste pour elles, pour les aviser en toutes choses, les réconcilier et les consoler ; néanmoins, elles demeurent toujours agitées. Pauvre sainteté que celle-là, comme elle est falsifiée ! [...] Par contre, le «ballon» de la fausse sainteté est sujet à des inconstances continuelles. L’âme semble voler à une certaine hauteur, tant et si bien que plusieurs personnes, y compris des directeurs spirituels, sont en admiration devant elle. Mais ils sont bientôt désillusionnés parce que, pour dégonfler le ballon, il suffit d’une humiliation ou d’une préférence du directeur pour une autre personne. L’âme croit qu’on la vole, se croyant la plus en besoin. Pendant qu’elle se fait des scrupules pour des bagatelles, elle en vient à désobéir. La jalousie est la vermine de cette âme ; cette jalousie évente son ballon qui se dégonfle et tombe par terre. Et si on examine la prétendue sainteté qui était dans ce ballon, on trouve l’amour-propre, les ressentiments et les passions camouflés sous l’aspect du bien. On peut voir que cette âme était le jouet du démon. Seulement Jésus connaît tous les maux de cette fausse sainteté, de cette vie de dévotions sans fondement, basée sur la fausse piété»
«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12 20 JUIN 1918. JÉSUS JOUE LE RÔLE DE PRÊTRE POUR CEUX QUI VIVENT DANS SA VOLONTÉ.
[21] «Chez les âmes qui font ma Volonté et vivent en elle, mon Amour ne rencontre pas d’obstacle. Je les aime et les préfère tant que je m’occupe directement de tout ce qui les concerne. Je leur procure des grâces inattendues. Et je suis jaloux si quelqu’un d’autre fait quelque chose pour elles ; je veux tout faire moi- même».
«J’atteins une telle jalousie d’amour que, à l’instar du prêtre à qui je donne le pouvoir de me consacrer dans l’hostie sacramentelle, je m’accorde le privilège de consacrer moi-même ces âmes qui font leurs actions dans ma Volonté en laissant tomber leur volonté humaine pour permettre à la Divine Volonté de prendre toute la place. Ce que fait le prêtre pour l’hostie, je le fais pour ces âmes, non seulement une fois, mais chaque fois qu’elles répètent leurs actes dans ma Volonté. Elles m’attirent comme de puissants aimants et je les consacre comme des hosties privilégiées, répétant sur elles les mots de la consécration». «Je fais cela avec justice parce que les âmes qui vivent dans ma Volonté se sacrifient davantage que les âmes qui reçoivent la communion mais ne vivent pas dans ma Volonté. Les âmes qui vivent dans ma Volonté se vident d’elles-mêmes pour me donner toute la place en elles. Elles me donnent l’entière direction et, si nécessaire, elles sont prêtes à souffrir toute peine pour vivre dans ma Volonté». «Aussi, mon Amour ne peut attendre que le prêtre juge convenable de me donner à elles par le moyen de l’hostie sacramentelle. Je fais tout moi-même. Oh! que de fois je me donne en communion avant que le prêtre trouve que c’est le temps de me donner à ces âmes ! S’il n’en était pas ainsi, mon Amour resterait comme enchaîné par les sacrements. Non, non, je suis libre ! J’ai les sacrements dans mon Cœur ; j’en suis le propriétaire et je peux les exercer quand je veux.» Pendant qu’il disait cela, il semblait chercher partout pour voir s’il ne trouverait pas une âme vivant dans sa Volonté afin de la consacrer. Que c’était beau de voir mon aimable JÉSUS voyageant en hâte pour accomplir l’office de prêtre et de l’entendre répéter les paroles de la consécration sur les âmes qui font sa Volonté et y vivent ! Oh! comme elles sont belles ces âmes bénies qui reçoivent ainsi la consécration de JÉSUS !»
_________________ "J'écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu'aux mains."
André Dominique
Date d'inscription : 15/09/2010 Age : 62 Localisation : Alsace
Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Sam Fév 17 2018, 20:19
Lily-Anne a écrit:
Fleur, Joannes Maria et Lucjos pour votre participation. Je continue ma méditation avec cet enseignement de Dieu à Luisa Piccarreta. J'ai l'impression de vivre dans un autre monde, un retour à l'Eden ??? ... C'est d'une beauté et d'une paix inconnues que je découvre avec délectation. Comment se fait-il qu'un tel trésor ne soit pas enseigné dans nos paroisses et même au catéchisme (avec une pédagogie adaptée aux petits)
LUISA PICCARRETA laïque, servante de Dieu 1865-1947
Ce Dimanche je posterai ma nouvelle introduction et méditation à la SOIRÉE PRIERE-LOUANGE« QUE TON RÈGNE VIENNE » n°15 du 19/02/2018
Venant de découvrir Luisa Piccarreta ... j'y rajoute une Parole de Jésus CHRIST prophétisée par Elle à nous ... que vous découvrirez demain.
Chère Lily-Anne, j'espère que vous y puiserez la Lumière du SEIGNEUR ... avec mon post précédent, cela ira de soi !
Que le SEIGNEUR nous bénisse tous de Son AMOUR JALOUX. Amen
André Dominique
_________________ "J'écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu'aux mains."
Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne) Lun Fév 19 2018, 12:48
Bonjour @ tous,
Merci à Stan pour la vidéo et à André-Dominique pour ses commentaires.
Je continue pas à pas cette voie Royale. Je suis comblée.
Je suis émerveillée par cette petite femme du fin fond de son lit qui a reçu cet enseignement Divin d'une telle Sagesse et d'une telle Lumière ! C'est vraiment le Retour en Eden.
Je n'ai pas assez de mots pour décrire ma joie et ma reconnaissance.
L-A
_________________
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Sujet: Re: @ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne)
@ tous les membres, info importante ... (Lily-Anne)