Un contre-argument à l'affirmation : "Je peux avorter, c'est mon corps ! "

Stan

Le couple qui a demandé la permission à avorter :

Un mari et une épouse fidèles allèrent voir un prêtre et ancien, connu pour ses conseils spirituels, pour lui demander avis. Le problème était que la femme prenait des médicaments puissants pour une maladie, et pendant son traitement, elle est devenue enceinte. Le médecin lui a demandé d'avoir un avortement parce que sinon, l'enfant serait né handicapé. Le prêtre leur dit : "Pourquoi êtes-vous venu à moi ? Pour vous donner la permission de tuer ? Avez-vous d'autres enfants ?"

"Oui", répondirent-ils. "Nous avons un jeune garçon".

"Est-il en bonne santé", demanda l'Ancien. "Oui" dirent-ils.

"Si à Dieu ne plaise, votre enfant souffre d'une hémiplégie ou qu'il soit frappé par un véhicule et mis dans un état végétatif, seriez-vous prêt à le tuer ?"

"Bien sûr que non !"

"Alors pourquoi voulez-vous tuer celui qui n'est pas encore né ? Parce que nous ne l'avez pas encore vu, vous n'aimez pas l'enfant, et cela n'a aucune importance ? Mais c'est également votre enfant. La science n'est pas infaillible, les médecins non plus. Le vrai médecin est le Dieu Créateur. Ayez confiance en Lui. Je crois que l'enfant ne naîtra pas handicapé, comme disent les médecins. Mais même si cela se produit, glorifiez Dieu et considérez qu'il est votre croix, que vous devriez supporter sans plainte, et il créditera votre compte dans le ciel quand vous y irez. Et vous direz au Seigneur "Seigneur, pour l'amour des mots de vos lèvres, nous avons gardé les chemins difficiles" (Psaume 16 : 4). Je ne veux pas éviter cette croix, sinon un chemin plus difficile nous attend. Ayons le courage, prions notre Seigneur. Je prierai aussi et je crois que votre enfant naîtra en bonne santé. Allez avec la bénédiction du Seigneur".

En effet, après quelques mois, une petite fille mignonne et en bonne santé est née. Avec des larmes, les parents informèrent l'Ancien, en disant : "Nous vous remercions pour votre soutien et vos prières. Le Seigneur Dieu vit !".


Un avortement injustifié

"Une fois", dit le Père, "une mère et sa fille sont venues au confessionnal. Elles ont commencé à mentionner les raisons pour lesquelles la fille avait un avortement. J'écoutais tandis que la colère commençait à me dominer. J'ai essayé de les convaincre qu'elles ne pouvaient pas avoir fait quelque chose de plus terrible que ce qu'elles avaient déjà fait. Qu'elles avaient choisi la pire des solutions qui auraient déjà été choisies. Et qu'elles avaient commis un assassinat !

Elles ne furent pas convaincues. A un certain moment, la mère a commencé à me dire qu'elles avaient agi correctement en raison de leur position sociale et leurs relations avec les personnes d'un certain statut social, qui ne permettaient pas à sa fille de donner naissance à un enfant illégitime. Lorsque je l'ai vu redevenir plus humble, j'enlevai mon étole et leur dit :"Partez vite, parce que si je continue, je vais placer une telle pénitence sur vous, que vous allez sauter au plafond ! Une telle pénitence que personne ne sera en mesure de desserrer ! Elles se levèrent très surprises et se sont enfuies !"


La femme repentante ayant eue un IVG

Une fois qu'une étudiante universitaire est allée avouer qu'elle avait subi un avortement dans la période au cours de laquelle elle avait été engagée, lorsqu'elle entra dans le confessionnal, elle le dit au père Epiphanios plutôt froidement et sans sentir son poids. Il lui dit alors strictement, sans tourner au tour du pot :

" Vous êtes une meurtrière, vous avez tué vos propres entrailles !"

Elle fut stupéfaite et a commencé à sangloter. Lorsque l'Aîné a vu son repentir et qu'elle réalisa vraiment consciemment son crime, il a lu la prière du pardon pour elle et lui a dit avec amour :

"Lève-toi, ma fille, et va avec la bénédiction du Christ, et avec confiance que Dieu vous pardonne et délivre ton âme du poids du péché". .


L'avortement en cas de viol et de préservation de l'honneur

Après que les Turcs entrèrent dans Chypre, des viols eurent lieu, et l'Eglise Chypriote permit les avortements dans ces circonstances. Quelqu'un demanda à l'Aîné si cela était correct ou non. Et il répondit :

"Non ! Ce n'est pas correct. Si la femme violée était mondaine, alors la question ne se pose pas, car elle ne se demandera pas ce que l'Eglise en pense de toute façon. Si cependant, la jeune fille est fidèle, elle va garder le fruit de son viol, et quand elle apparaîtra devant Dieu, elle lui dira : "Seigneur, pour l'amour des mots de vos lèvres, nous avons suivi les chemins difficiles (pS. 16 : 4)." Cet enfant était ma disgrâce, mon martyr, ma croix. Je l'ai gardé et n'ai pas transgressé votre volonté. "Pensez à ce qu'un jour une telle femme se tiendra debout devant le trône de Dieu !"

On dit alors à l'Ancien : "Qu'est-ce qui est supérieur ? La vie ou l'honneur ? Nous pensons que c'est l'honneur, car si une fille peut éviter la moquerie publique de la naissance d'un enfant illégitime, il sera bon pour elle de procéder à un avortement."

l'Ancien répondit : " Il y a, cependant, une grande différence que vous ne prenez pas en considération : vous ne devez pas pour garder votre honneur, emporter la vie de l'enfant, qui est la vie de quelqu'un d'autre que vous, il est l'embryon conçu. Vie et honneur peuvent être comparées, mais seulement quand ils coïncident dans la même personne."

Tiré du livre : La Vie et les Enseignements de Elder Epiphanios Theodoropoulos