Dans la foulée des attentats de Paris, l’UQAM publie un guide pour démystifier
et détecter l’extrémisme violent. «La communauté et l’entourage ont un rôle central,
car ils mènent autant à la radicalisation qu’à la déradicalisation», rappelle
Jocelyn J. Bélanger, professeur au Département de psychologie de l’UQAM
et auteur principal de la trousse de renseignements sur l’extrémisme violent (TREV), publiée jeudi.
Déboulonner les mythes entourant l’extrémisme, comprendre ce phénomène
afin de pouvoir le détecter et donc prévenir les violences, voici l’objectif
de ce petit guide d’une vingtaine de pages.
Le guide est disponible gratuitement en français et en anglais
sur le site trev.uqam.ca.ENCADRÉ3 Signes de l’extrémisme violent:
-Tenir un discours stéréotypé et plein de clichés sans y apporter de nuances
-Intégrer dans son réseau de nouveaux groupes, qui deviennent comme une seconde famille
-Donner toute la place à l’idéologie ou la cause qui nous passionne
3 mythes sur l’extrémisme:
-Ce n’est pas une maladie mentale
-Il n’y a pas de profil type
-La radicalisation ne mène pas forcément à la violence
3 façons d’intervenir:
-Rejeter le discours de la personne radicalisée sans la rejeter elle-même
-L’exposer à un discours alternatif et nuancé
-Lui donner les moyens de trouver un autre sens à sa vie
3 choses qui transforment une idéologie
en un extrémisme violent:
-Une injustice sociale basée sur la religion ou l’ethnie
-Un «coupable» responsable de cette injustice (groupe d'individus ou pays)
-Une solution violente pour éradiquer le coupable et donc l’injustice
Source :
http://www.tvanouvelles.ca/2015/11/19/un-guide-pour-comprendre-et-prevenir-lextremisme-violent