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Libres propos d’un catholique, sur la crise des migrants (Vidéo - Arnaud Dumouch - Intéressant)
2 participants
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Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: Libres propos d’un catholique, sur la crise des migrants (Vidéo - Arnaud Dumouch - Intéressant) Ven Sep 11 2015, 11:08
Citation :
Libres propos d’un catholique, sur la crise des migrants
Ajoutée le 11 sept. 2015 La double position de l’Eglise développée dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique au n° 2241 1° La partie éthique qui concerne la voix de l’Eglise et que reprend, comme il le doit à sa fonction, le pape François :
« 2241 Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent. »
2° La partie politique qui concerne l’autorité de César, donc du pouvoir profane :
« 2241 Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont ils ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. »
L’Europe, malade de l’hyper-mémoire des crimes d’il y a 80 ans semble incapable, malgré les nombreux signes de 2015 (attentats), d’appliquer ce deuxième aspect. Si les hommes politiques ne se reprennent pas, c’est la construction européenne dans sa totalité que les peuples balayeront par leur vote. Légitimement effrayés par le danger sur leur identité et leur paix chèrement acquise, ils partiront avec violence dans le sens inverse des idéaux de 1968.
« Le peuple qui ne se souvient pas de son histoire, se condamne à la revivre ». Pour connaître toute l’histoire, il faudrait écouter en audio le livre de Flavius Josèphe « La guerre des Juifs et des Romains »
Stan
_________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
territoire en héritage
Date d'inscription : 15/09/2010
Sujet: Re: Libres propos d’un catholique, sur la crise des migrants (Vidéo - Arnaud Dumouch - Intéressant) Sam Sep 12 2015, 16:39
Voici un point de vue qui défend le libre examen des conditions d'admission de migrants, phénomène actuel consécutif de persécutions réelles ou de problèmes économiques ou de volontés terroristes d'infiltrer l'espace européen :
Accueil des migrants : priorité aux minorités religieuses !
... signataires
Les Français et les Européens assistent, impuissants, à l’arrivée de centaines de milliers de « migrants », pour la plupart musulmans, sur des terres culturellementet historiquement chrétiennes. Cette immigration massive ne peut pas manquer d'entraîner des conséquences graves, à toutes sortes de niveaux: financier, identitaire, sécuritaire...
Les « réfugiés », fuyant le chaos provoqué par l’islamisme radical, ne sont pas distingués des « immigrants » économiques, ni même des terroristes de l’État islamique, qui s’infiltrent dans les flux de migrants. Les Français sont sidérés par le laxisme des autorités face à cette crise migratoire sans précédent. Nous n’avons jamais perçu un tel fossé entre la pensée unique relayée par les médias et la réalité de l’opinion des Français!
Il n’est pas question de nier la réalité de la guerre dans de nombreuses régions, qui poussent des populations à se déplacer. Mais le peuple français a le droit d’être consulté sur qui il accepte d’accueillir. Et l’accueil doit aller en priorité aux populations les plus en danger chez elles, qui n’ont réellement pas d’autre choix que de quitter leur pays. C’est le cas des minorités chrétiennes et yezidis, persécutés et massacrées par l’État islamique en raison de leur appartenance à une race ou à une religion, qui doivent donc être accueillies en priorité. Elles sont, au contraire, archi-minoritaires parmi les dizaines de milliers de "migrants" que l'Union européenne nous impose d'accueillir, sans que ni le peuple français, ni même le parlement n'aient été consultés. C'est d'autant plus paradoxal que, ce faisant, la France viole ses engagements et sa mission séculaire de protection des minorités chrétiennes d'Orient.
Plusieurs maires ont déjà déclaré qu’ils accueilleraient en priorité des chrétiens. Plutôt que de les sermonner comme le fit récemment le Premier ministre, nous pensons que ces maires doivent être soutenus.
Nous demandons donc solennellement au gouvernement :
1) De consulter le peuple français sur cette très grave crise migratoire;
2) De n'accueillir que les véritables réfugiés et de stopper instantanément le terrifiant appel d'air à l'immigration en général
3) De prendre les mesures nécessaires pour traquer au sein des "migrants" les terroristes envoyés par l'Etat islamique
4) De réserver en priorité l'accueil français aux minorités persécutées par les fanatiques, notamment les minorités chrétiennes et yézidies.
5) De se rapprocher diplomatiquement des pays musulmans afin qu’on puisse y reconduire les migrants musulmans.
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Crise migratoire : justice et charité sont indissociables
Dans un communiqué en date du 10 septembre 2015, Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, aborde la question de la crise migratoire sous le prisme de la justice et de la charité, deux vertus indissociables.
1. L’appel du Pape François :
Après la prière de l’Angélus du dimanche 6 septembre, le Pape François a évoqué le drame « des dizaines de milliers de réfugiés fuyant la mort, à cause de la guerre et de la faim, et qui sont en marche vers une espérance de vie » ; et il a appelé les paroisses, les communautés religieuses, les monastères et les sanctuaires de toute l’Europe « à manifester l’aspect concret de l’Evangile et à accueillir une famille de réfugiés ». Il a demandé à ses frères évêques d’Europe, que dans leurs diocèses « ils soutiennent son appel, rappelant que la miséricorde est le deuxième nom de l’amour : ‘Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’ » (Mt 25,40).
Je sais la générosité des fidèles de mon diocèse et je veux remercier ici les familles, souvent dans le cadre de leurs paroisses, qui accueillent déjà des réfugiés en provenance d’Irak et de Syrie et manifestent ainsi une vraie solidarité concrète envers les chrétiens d’Orient persécutés pour leur foi.
Grâce à l’annonce faite par le gouvernement français, il y a un peu plus d’un an, d’ouvrir toutes grandes les portes de notre pays à ces chrétiens et autres minorités religieuses, expulsés par l’Etat Islamique de leurs villes de Mossoul et de la plaine de Ninive, sous menace de conversion à l’Islam ou de mort, ils se sont conformés aux règles administratives en vigueur en déposant leurs demandes de visa auprès des consulats de France. Force est de constater que les visas sont délivrés par Paris au compte-gouttes et qu’il s’agit, pour les plus chanceux d’entre eux, d’un parcours du combattant des plus éprouvants. Comme j’ai pu le constater en visitant ces réfugiés à Erbil, en octobre dernier, les moyens en personnels mis à la disposition des Consulats pour traiter ces dossiers manquent souvent cruellement, malgré la très bonne volonté des consuls et de leurs collaborateurs. Beaucoup de ceux qui répondent aux critères retenus – déplacement de Mossoul et de la plaine de Ninive l’an dernier et attestation d’une famille d’accueil en France – se découragent et prennent le chemin de l’exil vers le Liban, la Jordanie ou la Turquie… Aussi, qu’en est-il aujourd’hui du généreux effet d’annonce qui avait suscité tant d’espoir ?
Tout en partageant la compassion causée par ces files de migrants jetées sur les mers et les routes, on ne peut s’empêcher de comparer le traitement concret qui est réservé aux réfugiés de Mossoul et de la plaine de Ninive, avec la volonté d’accueil universel affichée aujourd’hui à l’endroit des migrants qui forcent, souvent malgré eux, le passage !
Dans son appel du 6 septembre, le Pape François se situe dans le registre du précepte évangélique de la charité, en se référant explicitement à la parabole du Jugement dernier : « J’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire … j’étais un étranger et vous m’avez accueilli » (Mt 25). On reconnaît ici ce que la tradition de l’Eglise appelle les œuvres corporelles de miséricorde. Jésus n’a pas l’intention ici de promouvoir un programme politique qui s’imposerait tel quel aux Etats, mais exhorte les fidèles à l’exercice de la charité dans une situation concrète. Comme l’écrivait le Pape Benoît XVI dans son encyclique Dieu est amour : « La charité chrétienne est avant tout simplement la réponse à ce qui, dans une situation déterminée, constitue la nécessité immédiate » (n. 31). C’est que l’appel du Pape François ne saurait se réduire à une incantation in abstracto : « l’Evangile nous appelle, affirme-t-il, nous demande d’être ‘proches’ des plus petits et des laissés-pour-compte. De leur donner une espérance concrète. Leur dire « courage, patience !... » ne suffit pas » (Angelus du 6 septembre).
On notera en effet qu’ici, le Pape ne s’adresse pas aux Etats et se garde bien de préconiser des solutions politiques au problème des migrants, comme il l’avait fait par contre en interpellant avec vivacité la Communauté internationale pour venir au secours des chrétiens et autres minorités religieuses d’Orient persécutés. Il évite de poser un jugement sur des gouvernements pris de cours par l’ampleur soudaine du problème.
Le Pape demande aux paroisses catholiques d’Europe d’accueillir une famille de réfugiés « fuyant la mort, à cause de la guerre ou de la faim ». Dans un discours circonstancié, il ne parle pas des « migrants » en général mais des « réfugiés ». Certes il ne précise pas comment discerner s’il s’agit effectivement de réfugiés, même si son propos le suggère. Il ne dit rien non plus sur le caractère temporaire qui s’impose à un accueil concret qui nécessitera, en lien avec des organismes ad hoc, une inscription dans la durée : papiers administratifs, logement, apprentissage de la langue, travail, ce qui s’avère un nouveau parcours du combattant des plus difficiles.
De même, l’accueil des étrangers, en particulier ceux qui ne sont pas chrétiens, ne nous dispense pas, sans prosélytisme et dans le respect de la liberté, de leur partager le trésor de la foi (cf. Règle de Saint Benoît à propos de l’hospitalité ; Instruction du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, Erga migrantes Caritas Christi, du 3 mai 2004, nn. 59-68).
Nous ne pouvons donc pas rester insensibles à l’appel du Saint-Père et nous continuerons à accueillir les réfugiés d’Irak et de Syrie, en lien avec l’association chaldéenne de Pau. L’Oeuvre d’Orient, se tient à la disposition des diocèses, des paroisses et des familles qui souhaitent répondre positivement à l’appel du Pape pour accueillir une famille de réfugiés (contact@oeuvre-orient.fr)
2. Pour aller plus loin
Il n’est pas interdit pour autant d’aller plus avant dans la réflexion et de se poser la question politique, non plus seulement de la charité, mais de la justice, en évitant de se laisser submerger par une vague d’émotion, suscitée par des images savamment diffusées par les médias au nom d’un moralisme culpabilisateur et manquant passablement de recul. D’aucuns ont souligné la différence de traitement qui a été faite entre la photo, il est vrai insupportable, du petit Aylan, qui a défrayé bien légitimement la chronique, et celle des 21 coptes égyptiens décapités par l’Etat Islamique en haine de la foi ! On ne gouverne pas avec des émotions, qui conduisent tout droit au risque du despotisme, qu’il soit celui des idées – la « pensée unique », qui peut être source de culpabilisation – ou qu’il soit celui des décisions précipitées et irréfléchies.
L’accueil exprimé par l’Allemagne, à grands renforts de campagnes médiatiques, pour généreux qu’il soit, pourrait cacher des intentions moins altruistes qu’il n’y paraît : l’Economie-locomotive de l’Europe n’a-t-elle pas un besoin urgent de main d’œuvre pour faire fonctionner ses usines et ses entreprises, en raison du cruel déficit démographique ? Cet accueil largement relayé, pour donner un espoir légitime à tant de migrants en situation de détresse, pourrait avoir pour effet pervers d’encourager de nouveaux migrants à prendre des risques disproportionnés, en se jetant corps et âmes entre les mains de passeurs sans scrupules, qui exploitent cette vague migratoire à des fins mercantiles et parfois même de conquête idéologique inavouable.
En corollaire de l’appel à la charité concrète faite par le Pape François, il me semble que de graves questions d’ordre politique s’imposent, pour que la vague d’émotion et l’authentique générosité suscitées par ce drame ne manquent pas d’un éclairage nécessaire.
1. Les Etats occidentaux ne devraient-ils pas reconnaître, dans un beau geste de repentance, leurs erreurs de ces dernières années, en intervenant dans plusieurs pays et en y provoquant plus ou moins directement le chaos qui règne aujourd’hui dans ces pays (Irak, Libye, Syrie…) ?
N’est-il est pas permis de douter de l’entière générosité des motifs avancés alors pour justifier ces interventions désastreuses : faire avancer la cause de la démocratie et des droits de l’homme, certes en s’attaquant à des Régimes forts, mais pour défendre des intérêts économiques, stratégiques, géopolitiques occidentaux, dans une région où les richesses pétrolières sont convoitées…
2. Quels moyens sont mis en place pour lutter efficacement contre les passeurs ?
3. Quelles résolutions de la Communauté internationale, quelle voie diplomatique sont mises en œuvre pour permettre aux migrants de demeurer chez eux ?
Dans son message du 12 octobre 2012 pour la journée mondiale des migrants de 2013, le pape émérite Benoît XVI soulignait en effet qu'"avant même le droit d'émigrer, il faut réaffirmer le droit de ne pas émigrer, c'est-à-dire d'être en condition de demeurer sur sa propre terre, répétant avec le Bienheureux Jean-Paul II que le droit primordial de l'homme est de vivre dans sa patrie". C'est donc à juste titre que la déclaration du Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France du 7 septembre 2015 souligne "l'importance de se préoccuper des causes de ces migrations. La communauté internationale, l'Europe, les gouvernements, ne peuvent ignorer la situation politique et économique des pays d'origine ou encore le rôle des filières qui exploitent la misère humaine".
4. Quelle solution concrète pour secourir les chrétiens d’Orient et autre minorités religieuses, et nourrir leur espérance de recouvrer leurs maisons et leurs terres, injustement confisquées ?
Une bonne part de la réponse à ces questions passe par la volonté de stopper l’avancée de l’Etat Islamique et de détruire cette organisation. Ce qui supposerait une coalition associant les Pays occidentaux et les pays arabes, la Russie et l’Iran, et qui ne semble pas pouvoir faire l’économie d’une opération terrestre.
5. Enfin quelle politique mettre en œuvre en Europe pour répondre à cette vague migratoire sans précédent et qui ne saurait être déconnectée de la résolution des questions ci-dessus ?
La Doctrine Sociale de l’Eglise ne dénie pas aux Etats la légitimité à réguler les flux migratoires au nom du Bien commun d’une nation, tout en réaffirmant le principe absolu du respect dû à la dignité de toute personne humaine ?
C'est ainsi que le Catéchisme de l'Eglise catholique affirme que "les nations mieux pourvues sont tenues d'accueillir autant que faire se peut l'étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu'il ne peut trouver dans son pays d'origine" mais rappelle que "les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont ils ont la charge subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l'égard du pays d'adoption" tout en précisant qu'en tout état de cause, "l'immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d'accueil, d'obéir à ses lois et de contribuer à ses charges" (CEC n° 2241).
Régulation des flux migratoires et accueil des réfugiés, justice et charité, ne sont pas inconciliables. Ils sont même inséparables.
Quelle grande voix portera ces questions cruciales sans lesquelles on ne parviendra pas à endiguer les drames humanitaires et civilisationnels qui se préparent ?
+ Marc Aillet Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron 10 septembre 2015
En plus de cette situation complexe et dramatique où se mélangent de vrais problèmes humains directs et de sombres manipulations ignobles et cachées en vue de la destruction des racines chrétiennes européennes on voit apparaître la volonté et sa "mise en oeuvre" d'imposer par la force l'impossibilité de la liberté d'exercer un discernement sur les conditions ou le contexte d'accueil et d'obliger l'accueil selon les vues des pouvoirs de dictatures en place oeuvrant idéologiquement pour accélérer et augmenter une gouvernance mondiale : plus de spécificités nationales ou religieuses mais le melting-pot si cher à la franc-maçonnerie, régnante en France, entre autres ... Cela aussi est à considérer ...
territoire en héritage
Date d'inscription : 15/09/2010
Sujet: Re: Libres propos d’un catholique, sur la crise des migrants (Vidéo - Arnaud Dumouch - Intéressant) Lun Sep 14 2015, 08:07
Réfugiés : le pape fustige "un système socio-économique mauvais"
François a aussi reconnu que les mouvements migratoires posaient des problèmes de sécurité pour les pays européens, évoquant "un risque d'infiltration".
La crise des réfugiés en Europe n'est que "la pointe de l'iceberg" et il faut s'attaquer "à ses causes", a déclaré le pape François dans un entretien diffusé lundi, s'en prenant à "un système socio-économique mauvais et injuste". "Nous voyons ces réfugiés, ces pauvres gens qui fuient la guerre et la faim, mais c'est la pointe de l'iceberg. En dessous, il y a la cause: un système socio-économique mauvais et injuste", a estimé le pape dans une interview accordée le 8 septembre à la radio catholique portugaise Renascença.
"Là où la cause est la faim, il faut créer des sources de travail et des investissements. Là où la cause est la guerre, il faut oeuvrer pour la paix", a précisé Jorge Bergoglio, rappelant qu'il est lui-même "fils d'émigrés" italiens en Argentine. Le pape François a toutefois reconnu que les mouvements migratoires posaient des problèmes de sécurité pour les pays européens, évoquant "un risque d'infiltration". "Aujourd'hui, les conditions de sécurité territoriale ne sont plus les mêmes qu'autrefois. Nous avons une guérilla terroriste extrêmement cruelle à 400 km de la Sicile", a-t-il expliqué en faisant allusion à la situation en Libye, où se sont implantés des groupes armés, notamment l'organisation Etat islamique (EI).
Le 6 septembre, le pape François avait appelé toutes les communautés catholiques d'Europe à accueillir chacune une famille de réfugiés, précisant qu'il commencerait par les deux paroisses du Vatican. "Ces deux familles ont déjà été désignées", a-t-il indiqué à la radio Renascença, sans préciser leur origine, et s'est félicité des "nombreuses réactions" à son initiative.
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Sujet: Re: Libres propos d’un catholique, sur la crise des migrants (Vidéo - Arnaud Dumouch - Intéressant)
Libres propos d’un catholique, sur la crise des migrants (Vidéo - Arnaud Dumouch - Intéressant)