Le pape François durcit le ton contre les pédophiles.

Le procès de l’ex-ambassadeur du Vatican en République Dominicaine pour pédophilie a démarré il y a quelques jours. Pour la première fois de son histoire, le Vatican juge un haut prélat. Un symbole de la politique de tolérance zéro menée par le pape François.

Le premier procès au Vatican d'un ancien prélat poursuivi pour abus sexuels sur mineurs s'est brièvement ouvert samedi 11 juillet au tribunal du Saint-Siège, en l'absence de l'accusé, hospitalisé en soins intensifs.

L'ancien nonce de Saint-Domingue, le Polonais Jozef Wesolowski, est accusé de détention et de recel "en quantité importante" de photos pédopornographiques, téléchargées sur Internet au Saint-Siège. Il est aussi accusé de corruption sexuelle d'adolescents de 13 à 16 ans à Saint-Domingue.

Ce procès pour pédophilie illustre la ligne sévère qui s'affermit au Vatican pour faire face à ce fléau, même si les associations de victimes lui reprochent de ne pas aller assez loin. Le pape François semble décidé à s’attaquer aux abus sexuels sur mineurs commis par des membres du clergé.

Il a instauré au cours des derniers mois plusieurs mesures : le durcissement du code pénal du Vatican pour sanctionner ces crimes, la prévention des abus ou encore l’accompagnement des victimes. Nos correspondants en Italie ont d’ailleurs recueilli le témoignage de l’une d’entre elles.

Par Natalia MENDOZA

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