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 Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ?

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AuteurMessage
Stan

Stan


Date d'inscription : 30/08/2010
Localisation : Québec, Canada

Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ? Empty
MessageSujet: Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ?   Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ? Icon_minitimeLun Fév 17 2014, 12:19

Citation :

Pourquoi les chrétiens sont-ils
contre l'euthanasie des mineurs ?

Aymeric Christensen
Pourquoi les chrétiens sont-ils contre l'euthanasie des mineurs ? 49826_euthanasie-mineurs-manifestation-belgique_440x260

La Belgique est devenue jeudi 13 février le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie pour les mineurs. Cette loi, qui devrait entrer rapidement en vigueur, a suscité une vive opposition de la part de croyants, notamment catholiques, dans le pays. Une journée de jeûne et de prière a ainsi été organisée afin de tenter de « réveiller les consciences » avant le vote final du texte. Mais au nom de quels arguments les chrétiens ont-ils combattu cet élargissement de la loi sur l'euthanasie déjà existante en Belgique depuis 2002 ? Voici les principaux exprimés.

1. Un projet voté dans la précipitation ?

Pour beaucoup d'opposants à la loi, c'est d'abord la rapidité des débats qui auront précédé le vote qui pose problème. Ainsi, dans un communiqué, la communauté Sant'Egidio a rappelé sa préoccupation face aux conditions dans lesquelles étaient voté le texte, rappelant notamment que « de nombreux pédiatres estiment qu’il n’y pas de besoin d’élargir la loi aux mineurs », ou encore que « la proposition de loi n’offre pas de protection juridique et a été bâclée ». Le mouvement souligne par ailleurs que « le contrôle des euthanasies pratiquées, prévu par la loi existante, n’est qu’une formalité et n’est pas réellement effectué », ce qui tendrait à créer le doute sur les « conditions strictes » dans lesquelles l'élargissement de la législation pourrait être appliqué.

2. Un mineur a-t-il la maturité nécessaire pour une telle décision ?

Avancée notamment par des pédiatres, dans une lettre ouverte cosignée par 160 professionnel, cette objection de la maturité des patients est soulignée par le professeur Stefaan Van Gool, de la KU Leuven (l'université catholique néerlandophone de Louvain) : « Un jeune peut penser en adulte après ses 18 ans. On le voit aussi dans d'autres domaines, comme dans l'octroi d'une assurance voiture. Même dans les dossiers judiciaires, l'impulsivité d'un mineur est utilisée pour adoucir la peine. Mais pour l'euthanasie, cette impulsivité ne serait pas un problème. »

L'évêque de Malines-Bruxelles a lui-même repris l'argument lors de la veillée organisée contre le projet de loi le jeudi 6 février : « On juge les adolescents juridiquement incapables de poser des actes importants sur les plans économiques et affectifs et tout à coup, ils deviennent capables de décider qu'on les fasse mourir. »

3. Une vision « dogmatique » du progrès ?


Contestant les fondements mêmes de l'avancée que constituerait la loi, le prêtre et blogueur Eric de Beukelaer développe, en réponse à un éditorial du journal Le Soir : « Une nouvelle sacralisation apparaît : celle du “progrès”. (...) Il y aurait un sens à l’histoire allant du conservatisme (= pas bien) au progrès (= bien). Ceci lui permet de pointer ce qui va dans le sens du “progrès” (= bien), et quels combats politiques constituent un “retour en arrière” (= pas bien). Contradiction étonnante d’un libre-examen enfantant, ce qu’il convient d’appeler “un dogme du progrès”. Progrès qui va dans un seul sens – celui défendu par son auteur, bien entendu. »

4. Le projet ne figurait pas dans les programmes électoraux


Cet argument a notamment été exprimé par deux politologues, Caroline Van Wynsberghe et Régis Dandoy, dans La Libre Belgique : les sénateurs à l'origine de la loi, pas plus d'ailleurs que les parlementaires qui l'ont votée (à l'exception de ceux de l'Open VLD – parti des libéraux et démocrates flamands – qui en évoquait brièvement la possibilité), n'avaient pas fait figurer ce projet dans leurs programmes. « Le programme électoral, écrivent-ils, c’est ce long document de plusieurs centaines de pages que peu d’électeurs lisent mais qui remplit une fonction importante : celui de lier l’élu(e) aux promesses électorales faites dans son programme. (...) Le programme électoral est ainsi une des pierres angulaires de la démocratie : il empêche la personne élue de faire tout et n’importe quoi au lendemain de l’élection. »

5. Avec cette loi, un nouveau tabou saute...


C'est l'une des questions soulevées, de notre côté de la frontière, par Jean-Pierre Denis, le directeur de la rédaction de La Vie, dans son éditorial de cette semaine : « Il n’a fallu que 12 ans entre la légalisation de l’euthanasie et cette nouvelle étape. Certains travaillent déjà à la suite. Une fois que le tabou de la mort a été vaincu, l’euthanasie légale devient, si j’ose dire, une maladie naturellement contagieuse. De situation limite en cas particulier, elle étend son emprise. Cette fois, c’est le tabou de la protection des mineurs qui saute. On jurait il n’y a pas si longtemps qu’il ne serait jamais violé. Pour l’instant, les souffrances psychiques sont exclues du champ de la loi. Cette fragile barrière, comment tiendra-t-elle ? (…) On ne voit donc plus très bien ce qui empêchera d’autoriser à terme l’euthanasie des enfants mal formés, des handicapés « inconscients », mineurs ou majeurs, ou de personnes atteintes de démence sénile, sous couvert de volontés anticipées. »

6. Démission de la société face à la souffrance


C'est le point de vue défendu par Hilde Kieboom, responsable de la communauté de Sant’Egidio au Benelux, dans une tribune à La Libre Belgique : « Il est à craindre que la société se déresponsabilise toujours plus vis-à-vis de ceux qui souffrent. Car la société ne dit dès lors plus au malade : "Nous allons te soutenir du mieux que nous pouvons avec tous les moyens dont nous disposons et le plus longtemps possible." Mais elle lui demande plutôt : "Réfléchis-bien! Veux-tu vraiment vivre ainsi ?" De la sorte, le désir de vivre et de s’opposer à un éventuel souhait de mourir est subtilement sapé chez le malade et son entourage. Ne s’agit-il pas là d’une réelle perversion, pour une société qui d’autre part investit tant dans la prévention du suicide ? »

7. Un risque de pression sur les enfants et les plus faibles

« Le soin des malades coûte beaucoup à la société : en moyens financiers, en temps et en énergie. », souligne encore Hilde Kieboom, ce qui risque d'entraîner une forme de pression contre laquelle les mineurs ne seront pas armés : « L’autorisation parentale, nécessaire pour les mineurs, nous est présentée comme un verrou juridique et un droit de veto. Dans la pratique, c’est plutôt le contraire qui risque d’arriver : des parents qui commencent à espérer que leur enfant malade ne vivra plus trop longtemps, des enfants qui se sentent une charge pour leurs parents, et qui, dès lors, se sentent incités à faire mettre fin à leur vie. »

Autant de raisons qui ont pu structurer l'opposition des croyants à la loi, alors même que la société belge y était, selon les sondages, majoritairement favorable.

Source : http://www.lavie.fr/debats/chretiensendebats/pourquoi-les-chretiens-sont-ils-contre-l-euthanasie-des-mineurs-14-02-2014-49891_431.php?fb_action_ids=10202527646623975&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=[194217754122028]&action_type_map=[%22og.likes%22]&action_ref_map=[]

Stan

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"Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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