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L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?)
4 participants
Auteur
Message
Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Mar Nov 12 2013, 15:30
L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?)
Dans le vidéoclip ci-dessous, une analyse qui ne vole pas haut (selon moi), à propos de la crise des vocations sacerdotales; la solution à cette crise, selon le journaliste, serait "cosmétique" (permettons aux prêtres de porter des chemises de couleurs); permettons-leur de se marier; et augmentons leurs salaires et hop! les vocations reviendront...
Je pense, pour ma part, que la pénurie des prêtre vient d'une crise de la foi cette foi qu'il faut prendre en considération et qu'il faudrait stimuler; et puis il y a aussi un refroidissement de la charité cette charité qu'il faudrait rallumer au feu de la charité du Christ...
La poésie de Thérèse de Lisieux, dans le clip suivant, ne sera peut-être pas accueilli par toutes les sensibilités, mais elle me semble nous dire au moins quelque chose de la foi et de l'amour exemplaire qui habitaient le coeur de cette grande Sainte.
Stan
_________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
marie-rose
Date d'inscription : 19/03/2011 Localisation : bouches du rhone
Sujet: Re: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Mer Nov 13 2013, 03:10
Citation :
(permettons aux prêtres de porter des chemises de couleurs); permettons-leur de se marier; et augmentons leurs salaires et hop! les vocations reviendront...
BEN VOYONS!! Encore un nouveau tour de passe passe de satan! Il en perd pas une celui là!!! Il nous sort sa dernière carte! marions les prêtres!!! donnons leur un salaire! Et puis quoi encore?! Après ça, il faudra faire des quêtes pour nourrir leur famille? Accepter qu'ils divorcent et se remarient?! S'il n' y a pas assez de prêtres, c'est qu'il n' y a plus de foyers chrétiens!
Highlander
Date d'inscription : 31/08/2011 Localisation : Les Hautes terres d'Austrasie
Sujet: Re: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Mer Nov 13 2013, 04:24
marie-rose a écrit:
Citation :
(permettons aux prêtres de porter des chemises de couleurs); permettons-leur de se marier; et augmentons leurs salaires et hop! les vocations reviendront...
BEN VOYONS!! Encore un nouveau tour de passe passe de satan! Il en perd pas une celui là!!! Il nous sort sa dernière carte! marions les prêtres!!! donnons leur un salaire! Et puis quoi encore?! Après ça, il faudra faire des quêtes pour nourrir leur famille? Accepter qu'ils divorcent et se remarient?! S'il n' y a pas assez de prêtres, c'est qu'il n' y a plus de foyers chrétiens!
A toute fin utile, je rappelle que les prêtres, évêques cardinaux et même papes étaient mariés jusqu'au XIIe siècle. Il n'y a donc là rien de scandaleux, à laisser les prêtres se marier. Les pasteurs protestants le sont et gagnent du terrain, là où nous le perdons.
Ceci dit, le manque de vocation ne vient pas seulement du fait qu'ils n'ont pas le droit de se marier, mais d'une déchristianisation rampante depuis le siècle des lumières, avec le couronnement de cette dernière par la séparation de l'église et de l'Etat, qui n'est pas en vigueur chez moi en Austrasie (Alsace-Moselle), mais où cette loi inique et scélérate s'applique tout de même. Bref. Peut-être que les vocations reviendront, lorsque la France aura été islamisée. Mais là, il sera trop tard, et Dieu n'y sera pour rien. Ça fait des décennies qu'il nous prévient, notamment par le général de Gaulle...
L'intégration : un danger pour les Blancs, une arnaque pour les autres La façon dont de Gaulle a mené la décolonisation ne peut se comprendre sans que soit éclaircie son idée de la France : une nation blanche et chrétienne d'abord, une et indivisible ensuite. " Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France ; ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu'il est, c'est presque banal de le dire, s'il n'était pas d'abord un pays catholique." (Discours de Rome, le 27 juin 1959)
" Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs. " (David Schoenbrun, Les trois vies de Charles de Gaulle, Ed Julliard,1965)
Au député UNR Dronne, ancien héros de la libération de Paris : " Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ? " (Cité dans Le petit de Gaulle illustré. Ed Le Crapouillot, 1967, et par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)
Le général était un véritable visionnaire, doublé d'une stature internationale. Nous n'avons plus que des politicards, dont le seul objectif est d'être réélus et grassement payés avec nos impôts...
_________________ Les fausses opinions ressemblent à la fausse monnaie, qui est frappée d'abord par de grands coupables et dépensée ensuite par d'honnêtes gens, qui perpétuent le crime sans savoir ce qu'ils font. Joseph de Maistre
BENEDICTE
Date d'inscription : 17/04/2011
Sujet: Re: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Mer Nov 13 2013, 06:34
a highlander les pasteurs protestants n'ont pas le sacrement de l'ordre...... vous dites ,ils gagnent du terrain ??
vous lisez et comprenez peut etre l'allemand , voici un petit livret d'un pasteur allemand....ce livret vous donnera une meilleure reponse ,que si je la formulais moi meme
malheureusement ,il n'existe pas en francais......
LE MANQUE DE PRETRE EST DU AU MANQUE DE FOI , AU MANQUE DE FAMILLES VRAIMENT CATHOLIQUE..... pendant que les petits musulmans apprennent assidument le coran.......les petits chretiens restent majoritairement dans l'ignorance de la FOI CHRETIENNE....
marie-rose
Date d'inscription : 19/03/2011 Localisation : bouches du rhone
Sujet: Re: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Mer Nov 13 2013, 08:43
Citation :
"Qu'est-ce que le prêtre ? Un homme qui tient la place de Dieu, un homme qui est revêtu de tous les pouvoirs de Dieu. "Allez, dit notre Seigneur au prêtre, comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Toute puissance m'a été donnée au ciel et sur la terre. Allez donc, instruisez toutes les nations. Celui qui vous écoute, m'écoute ; celui qui, vous méprise me méprise". Lorsque le prêtre remet les péchés, il ne dit pas : "Dieu vous pardonne." Il dit : "Je vous absous."
Le Curé d’Ars
Saint Bernard assure que toutes les grâces nous viennent par Marie ; on peut dire aussi qu’elles nous viennent toutes par le prêtre : oui, tous les bonheurs, toutes les grâces, tous les dons célestes.
Si nous n’avions pas le sacrement de l’Ordre, nous n’aurions pas Notre-Seigneur : qui est-ce qui l’a mis là, dans ce tabernacle ? C’est le prêtre. Qui est-ce qui a reçu votre âme à son entrée dans la vie ? Le prêtre. Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage ? Le prêtre. Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme, pour la dernière fois, dans le sang de Jésus-Christ ? Le prêtre. Et si cette âme vient à mourir, qui la ressuscitera ? Qui lui rendra le calme et la paix ? Encore le prêtre. Vous ne pouvez pas vous rappeler un seul bienfait de Dieu, sans rencontrer, à côté de ce souvenir, l’image du prêtre.
Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! Le prêtre ne se comprendra bien que dans le ciel. Si on le comprenait sur terre, on mourrait, non de frayeur, mais d'amour. A quoi servirait une maison remplie d'or, si vous n'aviez personne pour vous en ouvrir la porte ?
Le prêtre n’est pas prêtre pour lui. Il n’est pas pour lui, il est pour vous. La belle mission des prêtres, c'est d'être l'âme et le soutien de la religion. Après Dieu, le prêtre, c'est tout !... Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre, hélas, que deviendra-t-elle ? Voyez les pays où il n'y a pas de prêtres, on y adore les bêtes, les plantes !"
highlander a écrit:
Les pasteurs protestants le sont et gagnent du terrain, là où nous le perdons.
Il n' y a aucune comparaison,rien ne vaut le prêtre,même le plus pécheur donne ce que les pasteurs ne nous donneront jamais car ces derniers ne possèdent pas comme dit Bénédicte, le Sacrement de l'Ordre
Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: Re: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Mer Nov 13 2013, 20:23
La chronique du Père Guillou
Le Père Guillou répond, dans le vidéoclip ci-dessous, aux réflexions du journaliste Jean-Michel Aphatie, (dans le premier vidéoclip de ce fil) à propos de la pénurie de prêtres en France :
Stan
_________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
BENEDICTE
Date d'inscription : 17/04/2011
Sujet: Re: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Jeu Nov 14 2013, 01:35
BIEN DIT EN PEU DE MOTS...
Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
Sujet: Re: L'Église française manque de prêtres : on sait pourquoi ! (?) Jeu Nov 14 2013, 16:23
Citation :
Prêtre et heureux !
La petite sortie de Jean-Michel APATHIE sur le manque de prêtres est une belle occasion de parler d’un sujet qui, même pour les catholiques pratiquants, est source d’interrogations et d’incompréhensions. Oui, nos évêques, les prêtres et beaucoup de fidèles sont préoccupés par cette question des vocations. Mais des propos aussi courts peuvent-ils aider à la compréhension d’un sujet bien plus profond ? Je voudrai dire une chose simple, au risque de surprendre :l’Église en France ne manque pas d’abord de prêtres ; elle manque de chrétiens ! Pourquoi voudrions-nous plus de prêtres alors que les chrétiens sont les premiers à déserter les églises et la pratique dominicale ? Sera-t-il vraiment utile de multiplier les messes dominicales ? Est-ce que marier les prêtres et augmenter leur salaire ramènera, spontanément et sans effort, des flots de chrétiens à la pratique de la foi ? Je posais un jour la question à un ami athée : « si j’étais marié, te poserais-tu la question de la foi différemment ? » Sa réponse fut négative évidemment … C’est d’abord de croyants que l’on manque, et non de prêtres. Les saints nous l’ont toujours dit : les communautés chrétiennes ont les prêtres qu’ils ont envie d’avoir…
Malheureusement, appeler les prêtres à se marier et vouloir les enrichir revient simplement à leur demander d’abandonner le Christ … et c’est peut-être cela qui me touche le plus ! Pourquoi, sans me demander ce que je vis, sans s’intéresser à ce que je vis, aux désirs profonds de mon cœur, me demanderait-on d’abandonner celui par qui je suis profondément consacré à Dieu et à son service ?
Déjà, Jésus, dans l’évangile, avait prévenu que le célibat serait source d’incompréhensions et de scandale et qu’il serait incompris. Pourtant lui-même l’a vécu et a appelé ses disciples à faire de même :
« Ce n’est pas tout le monde qui peut comprendre cette parole, mais ceux à qui Dieu l’a révélée. (…) Il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du Royaume des cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » (Mt 19, 11-12).
Pourrait-on donc leur en vouloir de ne pas comprendre ? L’amour et la consécration du cœur à quelqu’un seront toujours un mystère pour celui qui est extérieur à cet amour : que ce soit l’amour humain ou l’amour divin.
Pour l’habit et pour la paie, là aussi Jésus « dit à ses disciples :
« C’est pourquoi, je vous le dis : Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie au sujet de la nourriture, ni pour votre corps au sujet des vêtements. La vie vaut plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. » (Lc 12, 22-23) … Et encore, Jésus leur prescrivit : « ne prenez pas de tunique de rechange » (Mc 6, 9).
Alors oui, je n’ai qu’un habit, mon col romain, noir qui plus est ; et je ne m’en inquiète pas davantage. C’est ma joie de l’enfiler chaque matin en me disant que je revêts la tenue du serviteur. Tant d’hommes et de femmes revêtent leur blouse pour se mettre au service de leurs frères. C’est ma tenue de service ! Mes filleuls me voient vivre avec ; ils s’amusent de cette languette blanche si caractéristique de leur parrain ; et c’est ma joie ! Ils sont comme tant d’hommes et de femmes qui aiment nous reconnaître. Pas dans une mondanité mal placée, mais parce que cet habit, lui aussi, est signe de notre consécration. Un prêtre habillé n’importe comment ou habillé avec des marques de luxe se coupe nécessairement de gens qui n’oseront plus l’approcher. L’habit du prêtre, sobre et sombre, dit sa disponibilité à être rejoint d’abord pour ce qu’il est, et non pas pour sa réussite sociale.
Au fond, dans cette question de l’habit et de notre paie, c’est bien l’évangile qui se laisse à nouveau questionner par le monde : Jésus appelle ses disciples à vivre de ce que l’on appelle les « conseils évangéliques » de chasteté (ce qui dans la vie du prêtre se traduit par la continence), de pauvreté et d’obéissance. Et c’est là, peut-être, le clivage le plus profond. L’engagement à vivre ces conseils évangéliques est une réponse que le Christ a toujours donnée à son Église pour les maux de notre temps. Face à une humanité en mal de désirs charnels, d’avoir et de pouvoir, ces trois conseils évangéliques questionnent encore, la preuve.
Veut-on nous marier vraiment ou nous propose-t-on d’entrer dans cette frénésie sentimentale et sexuelle qui fait que l’on change de partenaire toutes les semaines ? Serait-ce bien là la joie véritable de la vie conjugale ? Nous propose-t-on d’avoir un salaire plus « décent » ou d’entrer dans cette frénésie de la consommation qui fractionne, chaque jour un peu le clivage toujours plus scandaleux entre pauvres et riches ? La sobriété de notre habit, que l’on veut sans cesse réformer, est le signe de notre obéissance (et je mets de la couleur tous les jours : à la messe !). Au fond, donc, à quoi cela servirait-il si ce n’est à faire du prêtre un homme comme tout le monde … ?
À travers les siècles, la tentation n’aura jamais diminué de vouloir faire du prêtre quelqu’un de transparent … L’Église ne sera jamais un club ou une association qui avancera au gré des vents. Le prêtre ne sera jamais un homme comme tout le monde, puisque par sa volonté de vivre des conseils évangéliques, il rappelle à notre société qu’elle n’est pas uniquement faite pour le sexe, le pouvoir et l’argent.
La présence du prêtre au monde rappelle aux hommes qui veulent bien les écouter qu’ils sont appelés sur un chemin de plus grande liberté alors que ce monde tend à l’enchaîner dans des pulsions jamais assouvies totalement : on en voudra toujours plus ! Nos engagements, nos « vœux » si l’on préfère, manifestent la liberté suprême de l’homme qui peut s’engager et se donner à Dieu.
Il en va du rapport de l’homme aux biens (pauvreté), à autrui (la chasteté), et à son destin (l’obéissance) : l’homme est une liberté à même de ne pas se laisser emprisonner. Et c’est ce témoignage que nous voulons donner au monde, y compris à travers d’inévitables combats. Oui, les choses ne sont parfois pas simples à vivre au quotidien. Mais la joie qui découle de notre fidélité renouvelée et fortifiée, y compris par le pardon du Seigneur, vaut bien toutes les richesses du monde, croyez-moi ! Ma famille et mes amis ne cessent de le constater : je suis un prêtre heureux ; qu’on se le dise !
L’idéal que nous voulons donner en exemple au monde est un idéal difficile à atteindre et à vivre, oui. Mais la prise en compte du vécu, de nos histoires sacerdotales, quelles qu’elles soient, et de ses souffrances, de ses blessures et de ses difficultés aussi, ne sera jamais une raison suffisante pour considérer que cet idéal est inaccessible. Si le Christ nous a laissé cet appel vibrant dans l’évangile à ne pas vivre comme le monde, c’est pour que notre vie témoigne d’un peu plus que nous-mêmes. Nous essayons à travers cela, bien humblement certes, de montrer le chemin vers Dieu. Nous ne sommes pas les seuls ; mais nous y participons.
C’est la conception de l’Église qui est en jeu : n’est-elle qu’une institution parmi tant d’autres, jouant le même le jeu des lobbyings et du pouvoir ou demeure-t-elle capable, par son mode de vie et par l’Évangile où elle puisera jusqu’à la fin des temps, du courage nécessaire pour contredire le monde qui a tant besoin de se décentre de lui-même et de relever la tête ? Jésus a prévenu ses disciples : « vous n’êtes pas du monde » (cf. Jn 17, 16). Vouloir nous faire du monde, vouloir nous faire vivre comme le monde, c’est au fond, nous éloigner encore un peu plus de l’évangile … Et c’est cela, vous le comprendrez, qui me gêne le plus.