Selon une dépêche du 19 avril de l’agence de presse italienne Ansa, le pape François aurait décidé de ne pas accorder l’indemnité prévue de 25 000 € par an pour chacun des cinq cardinaux de la commission de vigilance de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), dite
«la banque du Vatican ». Interrogé par l’agence I.Media sur cette annulation d’indemnité pour les cinq cardinaux, le Saint-Siège n’a pas confirmé l’information.
Les trois organes de l’IOR Traditionnellement financée par le denier de Saint-Pierre, l’IOR est gérée par trois organes :
- une commission de cardinaux de vigilance (pour contrôler ce qui relève directement du pape) ;
- un conseil de surveillance (semblable à un conseil d’administration composé de banquiers internationaux)
- et une direction générale (pour diriger et gérer le fonctionnement de l’institution).
Actuellement, les cinq cardinaux de la commission de vigilance sont : Attilio Nicora (président de l’Autorité pour l’information financière du Vatican), le Français Jean-Louis Tauran, l’Indien Telesphore Toppo, le Brésilien Odilo Pedro Scherer et l’Italien Domenico Calcagno. Il faut aussi ajouter le président de cette commission des cardinaux : le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État du Saint-Siège.
Pas de « prime de conclave » Déjà le 18 avril, le Saint-Siège avait officiellement annoncé la décision du pape de ne pas attribuer aux 4 000 employés du Vatican la
« prime du conclave », traditionnellement offerte après l’élection d’un nouveau pontife. Ce choix avait été justifié par une
« situation économique générale difficile ». Une semaine auparavant, le pape François s’était rendu à la Secrétairerie d’État pour remercier les employés.
« Je sais que ces jours-ci, vous avez travaillé plus que d’habitude, leur avait-il dit.
Et cela ne se paye pas, car vous avez travaillé avec le cœur, et cela se paye uniquement par un 'merci beaucoup', prononcé avec cœur ».
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