Les limites humaines du pardon

J'ai trouvé ce texte qui correspond bien à ce que je traverse actuellement. Je le pose sur le forum car peut-être cela vous aidera aussi ?

L-A

Les limites humaines du pardon
Enfin, même si le pardon coule et que j’ai pardonné, je n’ai pas à le dire à l’autre d’une façon suffisante, comme si j’étais au-dessus de lui : Je te pardonne. Je n’ai pas forcément non plus à le rencontrer ou à continuer de le voir. Il peut rester dans mon cœur une blessure qui se cicatrisera peu à peu si, chaque jour, je prends un grand bain d’Amour en Dieu : Qu’est-ce tout cela devant son Amour infini ? Et je peux me sentir encore trop fragile pour bien réagir devant la personne en question. Le temps et l’Amour de Dieu feront leur œuvre. Il est des situations qu’il vaut mieux arrêter ou quitter plutôt que de les subir dans la haine: il s’agit là, humblement, de reconnaître mes limites.

Pour voir la totalité de ce texte, je vous mets le lien :

http://www.feuetlumiere.org/vivre-avec-lui/profondeurs-de-letre/japprends-a-pardonner.html

Le pardon consommé et accordé à la personne blessante est une première délivrance pour la personne blessée,
mais ne retire rien de la souffrance crée !

Oui, à la première étape du pardon, il faut dire : " je te pardonne, je ne te souhaite aucun mal, je prie pour toi mais je ne désire pas te voir !"
Par ces paroles, nous empêchons la haine de croitre, et nous nous évitons des souffrances supplémentaires.

citation :
« J’ai essayé de comprendre »
Car l’autre n’est pas responsable de mon passé. La psychologie ici va largement contribuer au pardon : au lieu de voir un « méchant », un « mauvais », un ceci ou cela, je vais percevoir des mécanismes psychologiques à l’œuvre et je vais comprendre que j’y ai ma part, sans en rajouter. Je vais profiter de ces circonstances pour travailler sur moi-même et sur mes réactions."

Comme tu le dis Lily, Dieu fait son oeuvre avec le temps..... notre perception change et nous mène à la deuxième étape.

Citation :
Loi d’Amour ou loi du serpent
Si dans un premier temps j’ai une réaction de jugement et de rejet, mais que par ailleurs je me rends compte que dans tout cela, j’ai ma part et que, de toute façon, il ne s’agit que d’un grand gâchis, percevant l’Amour de Dieu pour toutes ses créatures, je vais comprendre au lieu de juger : Stop, cela suffit, je ne veux plus être celui qui juge les autres. Et je profite de tous les événements douloureux de ma vie pour m’approfondir, renaître (1), devenir vraiment l’enfant de Dieu que je suis, et rechoisir librement l’amour du Père plutôt que la pédagogie du serpent.

Cette étape est délivrance totale, nous refusons totalement la surrenchère haineuse et nous permet de continuer de vivre en amenuisant la souffrance.
Le passé est derrière moi, j'avance au large !