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 La question des filles servantes d’autel !

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Céline.
Admin
Céline.


Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Canada

La question des filles servantes d’autel !  Empty
MessageSujet: La question des filles servantes d’autel !    La question des filles servantes d’autel !  Icon_minitimeJeu Juil 28 2011, 01:31

La question des filles servantes d’autel !

Pour bien saisir la pensée de l’Eglise au sujet de la liturgie, il convient de lire les instructions dans sa totalité et ne pas omettre, comme certains, les notes. Or, dans le cas des servants d’autel, nous voyons qu’il est clairement dit, au n°47 des nouvelles normes liturgiques de 2004, que « les filles ou les femmes peuvent être admises à ce service de l’autel, au jugement de l’évêque diocésain ; dans ce cas, il faut suivre les normes établies à ce sujet (note 122) ». Que disent ces normes auxquelles fait référence la note 122 du document et que l’on prend généralement soin d’omettre ? Elle donne des instructions pratiques en six points :
« 1) Après avoir entendu l’avis de la Conférence des Évêques, il revient à chaque Evêque de prendre une décision, s’il le juge bon, sur la base d'un jugement prudentiel sur ce qu’il convient de faire pour un développement harmonieux de la vie religieuse dans son propre diocèse. (cela signifie que si l'Évêque ne dit rien ou estime qu’il n’a rien à dire à ce sujet, les filles ou les femmes ne sont pas autorisées à servir à l’autel dans son diocèse).

2) Chaque Evêque est appelé à prendre une décision personnelle, s’il l’estime nécessaire. L’autorisation donnée à ce sujet par quelques Evêques ne peut nullement être invoquée comme imposant une obligation aux autres Evêques.

3) Les fonctions liturgiques, dont le service de l’autel, sont exercées en vertu d’une députation temporaire, selon le jugement de l'Évêque, sans qu’il s’agisse d’un droit à les exercer de la part des laïcs, qu’ils soient hommes ou femmes.

4) Lorsque l’Evêque, pour des raisons particulières, autorise l’accès des femmes au service de l’autel, cela devra être clairement expliqué aux fidèles, en faisant référence au can. 230 § 2 du code de droit canon de 1983, qui trouve déjà une large application dans le fait que les femmes remplissent souvent la fonction de lecteur dans la liturgie, et peuvent être appelées à distribuer la sainte communion, comme ministres extraordinaires de l’Eucharistie, ainsi qu’à exercer d'autres fonctions, comme il est prévu au can. 230 § 3.

5) Tout en respectant la décision que, pour des raisons déterminées selon les conditions locales, certains Évêques ont adoptée, le Saint-Siège rappelle qu’il sera toujours très opportun de suivre la noble tradition du service de l’autel confié à de jeunes garçons, qui a eu pour effet depuis un temps immémorial le développement des futures vocations sacerdotales. Ainsi, l'autorisation de l'Évêque ne peut, en aucun cas, exclure du service de l'autel les hommes, ou, en particulier les jeunes garçons. L’obligation de continuer à favoriser l’existence de ces groupes d’enfants de choeur demeurera donc toujours.

6) L’autorisation éventuelle de l’Evêque ne peut pas obliger les prêtres du diocèse à faire appel aux femmes ou aux filles pour le service de l’autel ».

Ce dernier point signifie bien qu’une éventuelle autorisation de l’Evêque doit toujours laisser aux prêtres la liberté de ne pas faire appel à des femmes ou des filles pour le service de l’autel.

La liturgie de l’Eglise est une richesse à recevoir et non à construire : elle n’est ni un lieu ni un moment de bricolages ou d’expérimentations, comme l’ont courageusement rappelé plusieurs évêques qui ont rappelé ce que dit Vatican II : « Personne, pas même le prêtre, ne peut, de son propre chef, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie » (Constitution Sacrosanctum Concilium (constitution sur la sainte liturgie du concile Vatican II) , n° 22 § 3). Modifier la liturgie selon le bon plaisir du célébrant ou d’une équipe liturgique est toujours un abus grave qui conduit les fidèles à être privés du trésor que veut leur confier l’Eglise.

Au lieu de modifier sans cesse la liturgie, essayons de comprendre le sens divin que le Saint-Esprit a voulu donner à la liturgie. A ce moment là, on constatera les fruits nombreux et positifs de la réforme liturgique. Respecter ce que la Tradition de l’Eglise a établi à propos du service de l'autel, c’est se prémunir de tomber dans des situations équivoques ou inextricables en ce qui concerne l’ordination des femmes au sujet desquelles il a été précisé : « l’ordination sacerdotale des femmes ne saurait être acceptée, pour des raisons tout à fait fondamentales. Ces raisons sont notamment: l’exemple rapporté par la Sainte Ecriture du Christ qui a choisi ses apôtres uniquement parmi les hommes ; la pratique constante de l’Eglise qui a imité le Christ en ne choisissant que des hommes et a soutenu que l’exclusion des femmes du sacerdoce est en accord avec le plan de Dieu sur l’Eglise ». Par ailleurs, le fait que la très sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère de l’Eglise, n’ait reçu ni la mission spécifique des apôtres ni le sacerdoce ministériel montre clairement que la non-admission des femmes à l'ordination sacerdotale ne peut pas signifier qu’elles auraient une dignité moindre ni qu’elles seraient l’objet d’une discrimination ; mais c’est l’observance fidèle d’une disposition qu'il faut attribuer à la Sagesse du Seigneur de l'univers. Car c’est à la sainteté des fidèles que se trouve totalement ordonnée la structure hiérarchique de l'Eglise. Voilà pourquoi, rappelle la Déclaration Inter Insigniores , « le seul charisme supérieur, qui peut et doit être désiré, c'est la charité » (I Corinthiens 12, 13). Les plus grands dans le Royaume des Cieux, ce ne sont pas les ministres, mais les saints. Et le Pape conclut ainsi dans la lettre au § 4 : « C’est pourquoi, afin qu’il ne subisse aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l’Eglise, je désire, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (Evangile de saint Luc 22, 32), que l’Eglise n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Eglise ». Il faut donc que les fidèles baptisés ne cherchent pas à exercer un pouvoir mais à se sanctifier en aimant Dieu de tout leur coeur, de toute leur âme et de toutes leurs forces, également en respectant les commandements de Dieu et les dont la toute-puissance et la gloire sont manifestés à travers le culte liturgique.

Allant à l’encontre des voeux exprimés par quelques évêques français, la Commission théologique internationale vient d’exclure (en 2002) la possibilité de l’ordination diaconale des femmes. Après cinq années d’études, cette Commission a précisé que les diaconesses dont on trouve mention dans l’église primitive n'étaient pas des diacres féminins, au sens où souhaitent l’entendre les actuels promoteurs d'un ministère sacerdotal et diaconal asexué au sein de l’Eglise. Par le rite d’institution, les « diaconesses » exerçaient des fonctions bien distinctes de celles des « diacres ordonnés ».

En ces temps d’errements qui sont les notre, conserver l’unité [1] du sacrement de l’Ordre en manifestant la distinction entre le ministère des évêques et des prêtres et celui des diacres, est une nécessité pour l’Eglise ainsi que pour le rôle des laïcs.

Ceci dit, il est possible de faire participer les filles au service de l’autel en leur faisant porter une cape blanche. Elles auront alors comme rôle de faire tout ce qui ne concerne pas le service de l’autel : donner à l’accueil un livre ou une feuille, faire la quête, porter pendant la procession des offrandes une fleur ou un lumignon etc… C’est donc un rôle complémentaire qu’il y a entre les servants d’autels homme et femme comme il y avait du temps du Christ une complémentarité entre les disciples du Christ et les saintes femmes qui suivaient le Christ.


Auteur : François LUGAN

Copyright : Association « Apostolat Sainte Thérèse », site Internet http://apostolattherese.free.fr

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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