LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
| Sujet: Dis-moi, Maître, es-tu le Messie du Seigneur ? Mer Juin 21 2017, 10:07 | |
| Maria Valtorta, tome 2, extrait du chapitre 83 "Jésus parle à Nicodème" pages 473 à 476. «Es-tu le Messie du Seigneur ? l'Attendu ? la Parole du Père, incarnée pour instruire et racheter Israël selon le Pacte ?»
«Est-ce toi qui pose la question, ou d'autres t'envoient-ils pour la poser ?»
«De moi, de moi, Seigneur. J'ai un tourment, ici. Au-dedans de moi. Je subis une bourrasque. Vents opposés et voix qui se contrarient. Pourquoi n'ai-je pas en moi, homme mûr, cette certitude paisible que possède celui-ci, presque analphabète et tout jeune, qui lui met ce sourire sur le visage, cette lumière dans les yeux, ce soleil dans le cœur ? Comment crois-tu, Jean, pour être si tranquille ? O fils, apprends-moi ton secret, le secret qui te permet de savoir, voir et reconnaître le Messie en Jésus le Nazaréen !»
Jean devient rouge comme une fraise, puis il baisse la tête comme pour s'excuser de dire une chose si grande, et il répond simplement :
«C'est en aimant.»
«En aimant ! Et toi, Simon, homme probe et au seuil de la vieillesse, toi qui es instruit et tellement éprouvé que tu es poussé à craindre partout la fourberie ?»
«En méditant.» «En aimant ! En méditant !»
«Moi aussi, j'aime et je médite et je n'ai pas encore acquis la certitude !»
Jésus l'interrompt en disant : «Moi, je vais te dire le vrai secret. Ceux-ci ont su renaître, avec un esprit nouveau, libre de toute chaîne, vierge de toute idée. Et c'est ainsi qu'ils ont compris Dieu. Si quelqu'un ne renaît pas, il ne peut voir le royaume de Dieu, ni croire en son Roi.»
«Comment quelqu'un peut-il renaître s'il est déjà adulte ? Une fois sorti du sein maternel, l'homme ne peut jamais plus y rentrer. Tu fais peut-être allusion à la réincarnation à laquelle croient beaucoup de païens ? Mais, non. Tu ne peux pas supposer cela. Et puis, ce ne serait pas rentrer dans le sein, mais reprendre une chair hors du temps. Par conséquent il ne s'agit pas de renaître maintenant. Comment ? Comment ?»
«Il n'y a qu'une seule existence pour la chair sur la terre et une seule vie éternelle de l'esprit au-delà. Maintenant, je rie parle pas de la chair et du sang. Je parle de l'esprit immortel qui, par l'intermédiaire de deux choses, renaît à la vie : par l'eau et par l'Esprit. Mais la plus grande, c'est l'Esprit sans lequel l'eau n'est qu'un symbole. Qui s'est lavé avec l'eau doit se purifier ensuite avec l'Esprit et avec Lui s'allumer et resplendir, s'il veut vivre dans le sein de Dieu ici et dans l'Eternel Royaume. Car ce qui est engendré par la chair, est, et reste chair, et meurt après l'avoir servie dans ses désirs et ses péchés. Mais, ce qui est engendré par l'Esprit est esprit, et vit en revenant à l'Esprit qui l'a engendré, après l'avoir fait monter à l'âge parfait. Le Royaume des Cieux ne sera habité que par des êtres parvenus à l'âge parfait de l'esprit. Ne t'étonne donc pas si je dis :
"..Il faut que vous naissiez de nouveau ".
Ceux-ci ont su renaître. Le jeune a tué la chair et fait renaître l'esprit, en plaçant son moi sur le bûcher de l'amour. Tout a été brûlé de ce qui était matière. Des cendres surgit sa nouvelle fleur spirituelle, hélianthe merveilleux qui sait se tourner vers le Soleil Eternel. Le vieux a mis la hache d'une honnête méditation aux pieds de sa vieille pensée, et a déraciné le vieil arbre en laissant seulement le bourgeon de la bonne volonté, d'où il a fait naître sa nouvelle pensée. Maintenant, il aime Dieu avec un esprit nouveau et il Le voit. Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N'importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent et, sur sa direction, vous pouvez vous baser pour diriger la manoeuvre. Mais, vous ne pouvez dire d'où il vient, ni appeler celui qu'il vous faut. L'Esprit aussi appelle, Il arrive en appelant et Il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Le fils connaît la voix du père et il connaît la voix de l'Esprit, l'esprit qui a été engendré par Lui.»
«Comment cela peut-il se faire?»
«Toi, maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu'on sait et de ce qu'on a vu. Or donc, je parle et je témoigne ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter les choses que tu n'as pas vues, si tu n'acceptes pas le témoignage que je t'apporte ? Comment pourras-tu croire à l'Esprit, si tu ne crois pas à la Parole Incarnée ? Je suis descendu pour remonter et emporter avec Moi ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l'Homme. Et un seul montera au Ciel avec le pouvoir d'ouvrir le Ciel : Moi, Fils de l'Homme. Rappelle-toi Moïse. Il éleva un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux, que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris, et quiconque croira en Moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en Moi, auront cette heureuse vie.
Ne baisse pas le front, Nicodème. Je suis venu pour sauver, non pas pour perdre. Dieu n'a pas envoyé son Fils Unique dans le monde pour que ceux qui l'habitent soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. Dans le monde, j'ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l'hirondelle qui rapidement vole au dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ?
Non. Elle n'apporte sur les tristes chemins de la terre qu'une virgule d'azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour faire élever leurs regards au-dessus de la boue et faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de Moi. Je viens pour vous emmener avec Moi. Venez !... Celui qui croit au Fils Unique n'est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : "Celui-ci m'aime". Mais, celui qui ne croit pas, il est inutile qu'il fasse des oeuvres saintes. Il est déjà jugé car il n'a pas cru au nom du Fils Unique de Dieu. Quel est mon Nom, Nicodème ? »
«Jésus.»
«Non. Sauveur. Je suis le Salut. Celui qui ne me croit pas, refuse son salut, il est déjà jugé par la Justice Eternelle. Et voici ce jugement : "La Lumière t'avait été envoyée, à toi, et au monde, pour être pour vous le salut, mais toi et les autres hommes, avez préféré les ténèbres à la lumière, parce que vous préfériez les oeuvres mauvaises auxquelles vous étiez habitués, aux bonnes oeuvres que Lui vous indiquait auxquelles il fallait s'y attacher pour devenir saints".
Vous avez haï la Lumière parce que les malfaiteurs aiment les ténèbres pour commettre leurs crimes, et vous avez fui la Lumière pour qu'elle ne vous révèle pas vos plaies cachées. Ce n'est pas spécialement à toi que je m'adresse, Nicodème. Mais c'est là la vérité. Et la punition sera en proportion de la condamnation, pour l'individu et pour la collectivité.
Quant à ceux qui m'aiment et mettent en pratique les vérités que j'enseigne, en naissant donc une seconde fois par une naissance plus réelle, je dis qu'ils ne craignent pas la lumière mais au contraire qu'ils s'en approchent, car cette lumière augmente celle par laquelle ils ont été primitivement éclairés. C'est une gloire réciproque qui rend Dieu heureux en ses fils et à leur tour heureux eux aussi en leur Père.
Non, les fils de la Lumière ne craignent pas d'être illuminés. Mais, au contraire, en leur coeur et par leurs oeuvres, ils disent :
"Non pas moi : mais Lui le Père, Lui le Fils, Lui l'Esprit ont accompli le bien en moi. A eux gloire dans l'éternité ".
Et du Ciel l'éternel chant des Trois qui s'aiment répond dans leur parfaite Unité :
«A toi, bénédiction pour l'éternité, vrai fils de notre volonté».
Jean, rappelle-toi ces paroles pour quand ce sera l'heure de les écrire. Nicodème, es-tu convaincu ?»
«Maître... oui. Quand pourrai-je te parler encore ? » «Lazare saura où te conduire. J'irai chez lui avant de m'éloigner d'ici.»
«Je m'en vais, Maître. Bénis ton serviteur.»
«Que ma paix soit avec toi.»
Nicodème sort avec Jean.
Jésus se tourne vers Simon :
«Vois-tu l'oeuvre de la puissance des Ténèbres ? Comme une araignée, elle tend son piège, englue et emprisonne celui qui ne sait pas mourir pour renaître papillon, assez fort pour déchirer la toile ténébreuse et passer outre, emportant en souvenir de sa victoire des lambeaux de la toile tout éclairés sur ses ailes d'or, comme des oriflammes et des étendards pris à l'ennemi.
Mourir pour vivre. Mourir pour vous donner la force de mourir. Viens Simon te reposer, et que Dieu soit avec toi.»
Tout prend fin. _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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marie-rose
Date d'inscription : 19/03/2011 Localisation : bouches du rhone
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