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| Sauvons Papi et Mamie! | |
| | Auteur | Message |
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Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Sauvons Papi et Mamie! Ven Mai 11 2012, 11:29 | |
| Sauvons Papi et Mamie!
Un nouveau Site vient de voir le jour sur Internet; il a pour Titre "Sauvons Papi et Mamie"!, ainsi que l'annonce le vidéoclip ci-dessous! Ce site a été créé à cause de la perspective d'une loi qui s'annonce et qui légalisera l'euthanasie en France.
Personnellement, je suis opposé à une telle loi, alors que je sais, par le témoignage d'une amie qui avait fait hospitaliser sa mère âgée de 94, que le médecin, qui la soignait, avait décidé assez prestement de lui faire donner de la morphine plutôt que de la soigner, afin d'adoucir sa fin de vie. Si ce n'était pas déjà là une sorte d'euthanasie déguisée, je ne sais pas ce que c'était! (Enfin, je laisse le bénéfice du doute à ce médecin à propos de ses intentions; peut-être était-il fatigué?)
Mais cette amie en question, et sa mère qui était lucide, ayant refusé la solution expéditive du médecin, il fallu bien soigner la mère qui se remit finalement de son épreuve de santé, et put retourner chez-elle, où elle vécut encore deux ans, avec une bonne qualité de vie.
Je dis donc, moi aussi : "Non à l'euthanasie"!
Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
Dernière édition par Stan le Ven Mai 11 2012, 12:39, édité 1 fois | |
| | | Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Re: Sauvons Papi et Mamie! Ven Mai 11 2012, 12:02 | |
| En considérant ce que je viens d'écrire dans mon précédent message à propos des soins à donner à une femme âgée qui était lucide, il m'est facile d'imaginer la décision rapide qu'aurait pris le même médecin qui soigna la mère de l'amie dont je parle ci-dessus, s'il avait eu à soigner aussi la dame dont le cas est relaté dans l'article ci-joint: - Citation :
Dans le coma mais consciente, son mari avait déjà choisi le cercueil Angèle Lieby a vécu une expérience incroyable qu’elle raconte dans un livre publié cette semaine. Les médecins la croyaient dans le coma. Ses proches la pensaient perdue. Elle était inerte mais pleinement consciente.
Florence Deguen | Publié le 24.03.2012, 14h43 Envoyer Paris, jeudi. Atteinte d’un syndrome extrêmement rare, Angèle Lieby, 59 ans, a été considérée comme morte pendant près de deux semaines. En réalité, son corps était entièrement paralysé mais elle était pleinement consciente. Paris, jeudi. Atteinte d’un syndrome extrêmement rare, Angèle Lieby, 59 ans, a été considérée comme morte pendant près de deux semaines. En réalité, son corps était entièrement paralysé mais elle était pleinement consciente. | (LP/Philippe de Poulpiquet.)
Quand elle a repris conscience, elle a d’abord cru qu’elle était ensevelie sous des décombres. Que les urgences s’étaient écroulées après un séisme. Et puis il y a eu des pas, des voix, des bips… Et Angèle Lieby a réalisé l’impensable : l’hôpital où elle avait été admise pour une violente migraine était intact. Mais elle… y était considérée comme morte. Un corps inerte, intubé, relié à des machines, dans lequel son esprit conscient et tétanisé a vécu enfermée pendant deux interminables semaines, trompant médecins et encéphalogrammes. Tout entendre et ne pas pouvoir hurler, c’est l’enfer que cette Strasbourgeoise de 59 ans a voulu raconter, trois ans après ce terrible 13 juillet 2009, dans « Une larme m’a sauvée »*. Et la larme n’est pas loin dans les yeux clairs de cette grande femme pimpante, ancienne ouvrière dans une usine fabriquant des chariots de supermarché, quand elle explique le pourquoi du livre sorti jeudi.
« C’est un peu une thérapie… Mais c’est surtout un cri du cœur : tant qu’on n’est pas mort, on est vivant! »
Considérer quelqu’un comme vivant, même lorsqu’il semble plongé dans un coma irréversible, c’est ne pas lui enfoncer sans ménagement des instruments métalliques dans la gorge. Ne pas le retourner comme un paquet de viande. Ne pas lâcher, au pied de son lit, « elle va bientôt clamser ». Angèle n’a rien oublié. Surtout pas ce moment où, pour montrer aux externes « comment on voit qu’une personne est vivante ou morte », un médecin lui a tordu le téton en concluant « vous voyez, pas de réaction » alors qu’elle ressentait une douleur insupportable.
Raymond, son mari, policier à la retraite, reste dévasté à son chevet. Elle reconnaît son souffle, qu’il a court depuis que le médecin lui a dit : « Il va falloir la débrancher. Plus rien ne fonctionne à part le cœur. » Lui essaye de mettre de la musique, pour la maintenir en vie. « Au début, je fredonnais à l’intérieur, et puis c’est devenu un cauchemar ça aussi, admet Angèle. Les mêmes chansons en boucle, tout le temps… » Raymond finira par aller choisir le cercueil, en chêne clair capitonné de satin blanc. Les obsèques sont fixées au 20 juillet. Puis il se ravise face au chagrin de leur fille Cathy et de leurs deux petites-filles… « J’étais perdu, avoue-t-il. Je la voyais morte, mais je ne pouvais pas accepter qu’on la tue. »
Angèle, mortifiée, se dit qu’elle a bien fait de demander à être incinérée. Au moins, elle ne serait pas enterrée vivante. « Et puis j’ai réalisé que j’avais autorisé le don d’organes, et là, ça a été la panique. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’arrachent le cœur sans anesthésie. Je sanglotais, et ils ne voyaient rien. » Et puis le 25 juillet, douze jours après le trou noir, c’est son anniversaire de mariage. Raymond et Cathy sont là, à la supplier de ne pas les quitter. A sa propre stupéfaction, une larme jaillit sur la joue d’Angèle. « J’ai entendu ma fille crier, appeler les infirmières. On lui a répondu mais non, c’est du collyre… Mais je pleurais vraiment, et la tristesse s’est transformée en euphorie! » Le soir même, Angèle bougeait un doigt. Le lendemain, un orteil. Et s’il lui a fallu encore quatre mois pour respirer sans tubes, tout l’hôpital a assisté, perplexe, à une résurrection digne de ce nom. « Je ne sais pas d’où je reviens », sourit aujourd’hui Angèle en regardant son Raymond, auprès duquel elle savoure aujourd’hui, quasi rétablie, ce rab de vie. « Je n’ai pas fait ce livre pour critiquer l’euthanasie… Franchement moi-même je voulais qu’on me débranche… Mais si ça peut donner de l’espoir à ceux qui croient leur proche parti, si on peut respecter davantage les gens dans le coma, alors je pourrai mourir tranquille quand mon heure viendra! »
Le Parisien
Source : http://www.leparisien.fr/societe/emmuree-vivante-dans-son-corps-24-03-2012-1921866.php Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
Dernière édition par Stan le Ven Mai 11 2012, 13:18, édité 1 fois | |
| | | Céline. Admin
Date d'inscription : 29/08/2010 Localisation : Canada
| Sujet: Re: Sauvons Papi et Mamie! Ven Mai 11 2012, 12:48 | |
| _________________ Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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