violaine
Date d'inscription : 06/09/2010 Localisation : FRANCE
| Sujet: La France invente "camarade " au féminin Mar Fév 21 2012, 15:26 | |
| La France invente "camarade" au féminin : plus de mademoiselle, de nom de jeune fille ou d'épouseToutes les femmes au même gabarit? Ca donne ça en Chine :et ça ailleurs :Un pas de géant supplémentaire vient d'être fait par le gouvernement Fillon : "mademoiselle", "nom d'épouse" et "nom de jeune fille" vont disparaître des formulaires administratifs et donc de la vie de la Cité.Mesdames, l’État l'a décidé pour vous : vous ne porterez plus le nom de votre mari, "le nom du Père" de vos enfants. Vous serez connue uniquement sous votre nom de jeune fille, votre mariage n'ayant plus aucun impact sur la vie de la Cité et sur la société : "Le terme "mademoiselle", ainsi que le "nom de jeune fille" ou le "nom d'épouse", devraient disparaître des formulaires administratifs, selon une nouvelle circulaire des services du Premier ministre, datée d'aujourd'hui.
Rappelant que "par le passé, plusieurs circulaires ont appelé les administrations à éviter l'emploi de toute précision ou appellation de cette nature", le document souligne que "ces préconisations méritent aujourd'hui d'être réaffirmées et prolongées pour tenir compte des évolutions de la législation".
Les formulaires déjà imprimés pourront toutefois être utilisés "jusqu'à épuisement des stocks", est-il encore précisé".
Le bienheureux Jean-Paul II a écrit sur la dignité de la femme et sur les faux combats que les sirènes d'aujourd'hui initient pour mener les femmes à leur perte : "De nos jours, la question des « droits de la femme » a pris une portée nouvelle dans le vaste contexte des droits de la personne humaine. Eclairant ce programme constamment déclaré et rappelé de diverses manières, le message biblique et évangélique sauvegarde la vérité sur l’« unité » des « deux », c’est-à-dire sur la dignité et la vocation qui résultent de la différence et de l’originalité personnelles spécifiques de l’homme et de la femme. C’est pourquoi même la juste opposition de la femme face à ce qu’expriment les paroles bibliques « lui dominera sur toi » (Gn 3, 16) ne peut sous aucun prétexte conduire à « masculiniser » les femmes. La femme ne peut - au nom de sa libération de la « domination » de l’homme - tendre à s’approprier les caractéristiques masculines, au détriment de sa propre « originalité » féminine. Il existe une crainte fondée qu’en agissant ainsi la femme ne « s’épanouira » pas mais pourrait au contraire déformer et perdre ce qui constitue sa richesse essentielle. Il s’agit d’une richesse énorme.
Dans la description biblique, l’exclamation du premier homme à la vue de la femme créée est une exclamation d’admiration et d’enchantement, qui a traversé toute l’histoire de l’homme sur la terre. Les ressources personnelles de la féminité ne sont certes pas moindres que celles de la masculinité, mais elles sont seulement différentes. La femme - comme l’homme aussi, du reste - doit donc envisager son épanouissement personnel, sa dignité et sa vocation, en fonction de ces ressources, selon la richesse de la féminité qu’elle a reçue le jour de la création et dont elle hérite comme une expression de l’« image et ressemblance de Dieu » qui lui est particulière" (Mulieris dignitatem, 15 août 1988; Lourdes).
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