Il y a des degrés dans la “ prière de Jésus “. Elle s’approfondit et se dilate selon que nous découvrons dans le nom un contenu nouveau.
Elle doit débuter comme adoration et sentiment de présence.
Puis cette présence est éprouvée comme celle d’un sauveur (car tel est le sens du mot Jésus).
L’invocation du nom est un mystère de salut en tant qu’il apporte une délivrance.
Prononçant le nom, nous recevons déjà ce dont nous avons besoin. Nous le recevons dès maintenant en Jésus qui est, non seulement le donateur mais le don ; non seulement le purificateur, mais toute pureté ; non seulement le nourricier des affamés et celui qui désaltère les assoiffés, mais aussi la nourriture et le breuvage.
Il est la substance de toutes les bonnes choses…
Son Nom rend la paix à ceux qui sont tentés ; au lieu de discuter avec la tentation, au lieu de considérer la tempête qui fait rage, pourquoi ne pas regarder Jésus seul et aller vers Lui en marchant sur les flots, prenant refuge dans son nom ?
Que l’homme tenté se recueille doucement et prononce le nom sans anxiété, sans fièvre, et que de ce nom il emplisse son coeur. Un moine de l’Eglise d’Orient“La Prière de Jésus” Edition de Chevetogne
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