Méditations Bibliques de Normandt, prêtre du Québec

290. Jésus qui vit et règne



« La Sagesse est, un effluve de la puissance de Dieu, une émanation toute pure de la gloire du Tout-Puissant ; aussi rien de souillé ne s’introduit en elle. Car elle est un reflet de la Lumière Éternelle, un miroir sans tache de l’activité de Dieu, une image de Sa bonté (Sg 7, 25-26).

La Sagesse est, en effet, plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations, comparée à la lumière, elle l’emporte ; car celle-ci fait place à la nuit, mais contre la Sagesse le mal ne prévaut pas (Sg 7, 29-30). Je suis devenu amoureux de sa beauté (Sg 8, 2). Catéchisme de l’Église Catholique, numéro 2500 »

Demandons la sagesse à Dieu. Le Père envoie son Fils nous donner sa vie par le Saint-Esprit dans le but de nous garder toujours plus unis à son Alliance d’Amour Éternel. Aimons la sagesse de Dieu. Comme une rosée sur nous et qui nous abreuve, recueillons la sagesse de Dieu.

Que Marie et Joseph nous apprennent à contempler la sagesse de Dieu dans le Fils, de sa naissance, jusqu’à son retour glorieux à la droite du Père. Puissions-nous rejoindre, après notre existence, Jésus qui vit et règne éternellement. Voulons-nous demeurer dans l’Amour total, définitif, éternel, en Dieu ?

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Livre : Aimons Dieu, Normand Thomas

291. L’assurance divine



Paul nous dit :
« Si nous avons une telle confiance en Dieu par le Christ, ce n’est pas à cause d’une capacité personnelle que nous pourrions nous attribuer : notre capacité vient de Dieu. » 2e lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 3, versets 4 à 5

En bref, la confiance en Dieu nous vient de Dieu.

C’est tout de même heureux que tout ce que nous pouvons imaginer de réel et de bien nous vienne de Dieu. C’est la meilleure assurance que nous possédons, l’assurance divine. Et elle ne coûte rien.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

292. La base de la foi



Ah ! L’humilité :
« Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilité, et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur. » Ben Sirac le Sage, chapitre 3, verset 17

Accomplir toute chose dans l’humilité… dans l’humilité que Dieu nous offre. C’est la base de la foi, de son éveil à son accomplissement. Pour habiter l’humilité, nous sommes invités à développer l’observation.

Être à l’écoute de soi permet de développer l’écoute de l’autre, des autres. Savoir observer Jésus dans notre cœur, savoir observer Jésus en chaque personne, c’est révéler Jésus dans leur cœur.

Nous décentrer de notre nombril et nous tourner vers notre cœur, pour l’ouvrir humblement à celui qui peut le guérir, Jésus, pour ensuite nous reconnecter sur la réalité des personnes est une voie ouverte vers la sainteté.
La guérison du cœur se trouve dans l’humilité. Humilité devant les autres, devant nous-mêmes et devant notre Créateur. Ben Sirac continue :
« Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur. » Ben Sirac le Sage, chapitre 3, verset 18

S’abaisser, ce n’est pas crouler sous les autres, ce n’est pas nous laisser abattre sèchement, c’est reconnaitre que les êtres humains sont des merveilles de Dieu, en commençant par nous-mêmes. Dieu est le maître de ces merveilles.

Quand nous nous approchons de Dieu, nous reconnaissons que nous sommes très petits. Notre cœur d’enfant s’émerveille de qui nous sommes devant le Créateur, devant la Création et devant les créatures de Dieu. Nous avons la grâce d’observer la beauté de l’être humain et nous remettons ses difficultés à Jésus.

Tout de Dieu nous dépasse. Le reconnaitre, c’est placer les autres là où ils sont, dans le Cœur de Dieu. Devenons nous-mêmes amis de Dieu. Devenons ce que Dieu nous donne.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

293. Élevé en Dieu



Jésus nous dit :
« Quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » Luc, chapitre 14, verset 11

Qui s’élève dans la volonté et la sagesse de Dieu s’abaisse devant la splendeur de la présence de Dieu dans son prochain. Il entre en relation avec Dieu et il découvre Jésus dans la vie et le cœur des autres. Jésus nous élève dans sa Lumière pour que nous voyions clair dans notre vie et avec le souhait que cette Lumière jaillisse, s’abaisse sur les autres.

S’élever et s’abaisser, si c’est dans la volonté de Dieu, c’est exactement la même réalité. S’abaisser devant Dieu, c’est être élevé en Dieu. Être élevé en Dieu, c’est s’abaisser devant Dieu.

Nous nous abaissons devant Dieu pour reconnaitre sa Royauté dans notre vie. Jésus est Seigneur de notre existence et nous le reconnaissons comme tel. Notre abaissement devant Jésus est un témoignage de l’humilité recueilli de Dieu, un témoignage de foi recueilli de Dieu pour les autres.

Nous affirmons par tout notre être qu’il n’y a personne de supérieur à Jésus.

Puis, nous sommes élevés en Jésus puisque son Amour nous soulève et nous conduit dans la réalité et dans la vérité.

S’abaisser devant Jésus et être élevés en Jésus permet à l’humilité de devenir notre sœur.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

294. De retour en Dieu



« Pendant sa vie, il a fait des prodiges ; après sa mort, des œuvres merveilleuses. » Ben Sirac le Sage, chapitre 48, verset 14

Le Siracide voit en Élie la présence de Dieu. Il fait l’éloge d’Élie, mais plus encore, il fait l’éloge de Dieu qui demeure dans l’âme d’Élie. Il voit Dieu en Élie.

Le Siracide voit tellement Dieu dans la vie d’Élie qu’il en vient à la conclusion qu’Élie, dans le royaume de Dieu, continuera d’influencer positivement la foi, même après sa mort.

Le bien que nous réalisons dans le monde, par la grâce de Dieu, ira bien au-delà de notre vie sur terre, lorsque nous serons entrés au Royaume. Les grâces reçues de Dieu, que nous avons partagé sur notre route continueront, même lorsque nous serons de retour dans le Cœur de Dieu.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

295. L’Amour infini



Il y a des éléments de la vie qui deviennent grands. La vie, elle-même, est une grâce dont il est nécessaire de prendre conscience. Nous ne voyons pas la vie, elle est discrète, mais la vie est beaucoup plus importante, beaucoup plus appréciable que ce qu’elle semble être.

La joie est une réalité que nous ne voyons pas, sauf lorsqu’elle est manifestée à travers l’émotion d’une personne. La joie est grâce et elle nous laisse beaucoup plus que sa simple présence.

La paix est une grâce prisée, parce qu’elle laisse en nous un sentiment de réconfort céleste.

L’Amour est le propre de toutes ces grâces et le propre de Dieu. Dieu nous invite à vivre de son Amour, à partager ses grâces entre nous. Nous découvrons qu’il y a de petits gestes et paroles simples qui provoquent beaucoup de bien :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits ! » Matthieu, chapitre 11, verset 25

Là où le Corps et le Sang de Dieu Jésus se rend présent dans de petits éléments de la vie de tous les jours, nous recevons infiniment plus que nous pouvons espérer. Nous recevons tout de la Trinité. Recevons l’Eucharistie et laissons-la nous émerveiller de l’intérieur.

Que Marie et Joseph, qui ont su remettre la petitesse de Jésus au monde, nous apprennent à regarder ce qui est petit et humble, afin de découvrir Dieu dans son Amour infini.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

296. Retrouver sa dignité



Jésus nous dit :
« Si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. » Matthieu, chapitre 5, verset 41

Il est simple de donner de l’argent à une personne qui le demande. Il est plus difficile d’essayer de comprendre pourquoi elle n’a plus d’argent et comment l’aider à rechercher par elle-même, à redevenir elle-même et à l’aider à retourner dans le monde, et travailler, si possible.

C’est cela faire le deuxième mille. Ne pas laisser la personne dans cet état, mais l’aider à retrouver sa dignité est une manière d’appliquer ce que Jésus nous demande.

Imaginons un groupe organisé de dix personnes qui vivent dans une ville de cinq mille personnes. Et que chaque personne de ce groupe offre ce qu’il peut à un pauvre choisi dans la rue. Ce sera beaucoup plus facile d’aider à plusieurs que seul :
Un, va lui offrir des bottes.
Une, une couverture.
Un, de la nourriture.
Une, de l’eau.
Un, des légumes ou fruits en trop de son jardin.
Une, son expertise en réadaptation.
Un, juste un peu de temps pour l’écouter une fois par semaine.
Une, priera pour lui.

Et tous les autres services simples, faciles d’applications et qui aideront le prochain.

Qu’est-ce que nous pouvons réaliser selon vous et comment pouvons-nous le réaliser ?

Faire mille pas de plus avec une personne, c’est aussi lui permettre de découvrir la présence de Jésus dans sa vie, au cœur de qui elle est, par les bonnes œuvres qu’elle fait, par l’amour qu’elle partage, par la paix qu’elle dégage, qui sont tous des dons de Dieu. Et de l’inviter à ne pas vivre ses beautés de la foi qu’elle a, seule, mais unie à Jésus pour qu’elle puisse partager, elle aussi ce « mille » de plus.

Nous sommes invités à pratiquer et partager l’Amour de tout notre cœur et de toute notre âme. Jésus nous invite à le propager dans nos familles et dans la société.

Et pour nous, faire mille pas de plus, c’est laisser Jésus nous aimer, le garder avec nous, et nous organiser pour ne pas le laisser filer et surtout, nous convertir pour ne pas nous éloigner de lui.

Que Jésus devienne toujours de plus en plus visible dans notre vie, dans nos relations, dans le monde.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

297. La clef du salut



Dans ce prochain passage, nous découvrons la véritable nature de Jésus :
« Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. » Psaume 145, versets 8 à 9

Jésus aime être compatissant envers tous. Il nous invite à suivre son exemple. « Il égare les pas des méchants », dans le sens qu’il leur rappelle la vérité et leur présente des exemples simples, concrets, de la vie de tous les jours, pour venir en aide au prochain. « Redresser les accablés, soutenir la veuve et l’orphelin », guérir, ainsi de suite.

Or, dès que nous accueillons librement l’Amour de Dieu et que nous œuvrons à le garder en nous pour ensuite le partager aux personnes, nous avons la condition gagnante pour devenir saints. C’est la clef de notre salut.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

298. Vivre d’Amour



Nous sommes fraternels par ce qui nous unit : « Le premier fondement de la fraternité, c’est la révélation faite par Jésus que Dieu est Père. » Dictionnaire de la vie spirituelle, p. 448, éd. Cerf, Paris, 1983.

« Dieu est Père ». Si nous l’acceptons comme notre Père, nous sommes de sa famille. Nous sommes du même Père.

Demandons à Jésus de nous apprendre à libérer son Amour pour notre prochain, à être humain les uns pour les autres, puisque nous avons le même Père qui est dans les cieux. Il nous offre sa grâce, à tous sans exception, son Amour.

Quelle chance avons-nous de savoir que Dieu est Père pour nous ! Continuons à promouvoir une civilisation de l’amour dans un monde qui cherche l’Amour de Dieu.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

299. Notre place en Dieu



Demandons à Jésus tout ce qui est bon pour nous, lorsque nous sommes deux ou trois dans la prière.

Jésus nous dit :
« Si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » Matthieu, chapitre 18, 19 à 20

Lorsque Jésus est avec nous, nous devenons inspirés pour aider notre prochain, nous devenons de plus en plus chrétiens pour notre famille terrestre.

Allons vers les autres et enseignons-leur qu’ils sont appelés à se précipiter dans l’Amour de Dieu. Que toutes les personnes autour de nous découvrent que l’Amour de Dieu est aussi pour elles. Dieu aime tout le monde sans distinction. Assurons-nous aussi de conserver notre place en Dieu.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

A Dimanche 21 Mai23 Ascension
Jn 17, 1-11a 1P 4, 13-16 Ac 1, 12-14

Rien n’est plus simple que ce que Jésus nous dit aujourd’hui : « De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » « Faites des disciples. » Trouvons des moyens simples pour que des personnes se convertissent et deviennent croyantes en Jésus-Christ. Jésus nous demande seulement ça.

Ce qui est plus difficile est de nous convertir et de trouver les moyens pour que des personnes adhèrent progressivement à Jésus. Aujourd’hui n’est pas différent qu’au moment où Jésus a donné sa mission aux Apôtres. Le monde dans lequel nous sommes n’est pas différent non plus. Il a toujours la même soif, le même désir de trouver un sens à leur vie, de découvrir le véritable Amour. La réelle conversion est de recevoir l’Amour de Dieu et le laisser être dans notre vie.

L’Amour, les valeurs et le sens de la vie se trouvent en Dieu et nulle part ailleurs.

Jésus est ressuscité et les preuves ont été nombreuses de sa présence. Il s’est présenté à Marie-Madeleine, aux Apôtres, aux disciples d’Emmaüs, à saint Paul, entre autres, peut-être même à quelques-uns de nous. Jésus a voulu que nous sachions que la vie continue éternellement.

Après nous avoir invités à faire des disciples et à conduire le monde au Baptême, Jésus nous demande de leur offrir toutes les valeurs que l’Église enseigne. Il nous dit : « Apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. » Les commandements sont basés sur les valeurs de Dieu.

Les observer nous assure des grâces et de la miséricorde de Dieu. Tous les commandements sont des recommandations pour demeurer en Dieu, dans son Amour.

Les valeurs sont aussi tout le bien que nous réalisons autour de nous. Nos gestes et nos paroles adaptés à la volonté de Dieu rayonnent et attirent les personnes vers le Royaume de Dieu. Seul l’Esprit Saint peut, en nous et par nous, offrir ce que Dieu demande, transmettre les valeurs et l’amour que le monde a tant besoin, maintenant, et à chaque instant.



Nous sommes invités à enseigner les bases de notre foi. Pour ce faire, voulons approfondir les réalités de la foi, chaque jour, afin d’acquérir de l’expérience.

Ensuite, nous pouvons transmettre mieux ce que nous avons reçus. Reste que sainte Thérèse d’Avila a dit que la foi se vit avec le gros bon sens. Le gros bon sens, c’est justement demeurer nous-mêmes et porter ce que nous avons, ce que nous vivons de meilleur aux autres.

Puis Jésus termine sa phrase avec assurance et pour nous rassurer, après son Ascension, de sa présence continue avec nous. Il nous dit : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » Est-ce que nous nous rendons compte que Jésus est avec nous en ce moment?

Est-ce que nous lui demandons régulièrement ce qu’il veut pour moi, pour nous, pour les autres à chaque jour, chaque matin?

Demandons à Jésus de transformer notre vie chaque jour, prions Jésus d’augmenter notre foi, prions Jésus pour que notre vie plonge dans les valeurs du Baptême, le Baptême qui est la porte ouverte sur le Royaume de Dieu, dans l’éternité.

Remercions Jésus de nous garder dans la grâce du Baptême, de faire de nous des saintes et des saints en ce moment et pour l’éternité.

301. Au Cœur de Dieu



Il y a tout un peuple de croyants qui prient pour que d’autres personnes ressentent la présence de Dieu. Toutes les personnes qui prient et qui vont à la messe régulièrement, sont celles qui tiennent les familles à bout de bras, qui les présentent continuellement à Dieu, non pas pour que Dieu soit plus près d’elles, il l’est déjà près d’elles, mais pour que ces personnes découvrent davantage que Dieu les Aime.

Paul le relève dans son message :
« Nous prions pour vous à tout moment afin que notre Dieu vous trouve dignes de l’appel qu’il vous a adressé ; par sa puissance, qu’il vous donne d’accomplir tout le bien que vous désirez, et qu’il rende active votre foi. » 2e lettre de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 1, verset 11

La « foi active », c’est « d’accomplir tout le bien que nous désirons ».
Continuons de prier pour toutes les personnes que nous portons dans notre cœur et les autres que nous oublions trop facilement.

Prions, afin qu’ayant le désir de faire le bien, que ces personnes découvrent le chemin qui mène au Cœur de Dieu. Le Cœur de Dieu, tout rayonnant, attire toutes les âmes, sans différence et avec une préférence pour tous.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

302. Nous aimer nous-mêmes



Jésus nous dit :
« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux. » Matthieu, chapitre 5, versets 44 à 45

Ce n’est pas simple, comme commandement. Si nous y pensons un peu, la base de ce que Jésus nous dit, c’est l’Amour. Si nous déployons des efforts pour aimer notre prochain, non seulement nous faisons ce que Dieu nous commande, mais nous améliorons nos rapports avec les autres. Aimer nos ennemis nous apprend à nous aimer nous-mêmes, avec l’Amour de Dieu.
Même si nous sommes persécutés, l’amour que nous offrons passe dans la vie des personnes. Quoique ce ne soit pas nécessaire, la personne qui nous persécute sera peut-être celle qui nous aidera à devenir saints.

Souvent, la personne qui persécute est une personne qui est déçue de ne pas être heureuse. Elle nous démontre ce qui ne va pas en elle.

C’est l’occasion rêvée pour nous de prier pour cette personne et surtout, de remettre à Jésus la ou les raisons pour lesquelles elle nous persécute. Nous sommes alors en mission avec Jésus.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

303. Aimer de l’Amour



Jésus invite à être :
« parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Matthieu, chapitre 5, verset 48
C’est-à-dire d’aimer avec l’Amour reçu de Dieu. Seul l’Amour de Dieu, accepté dans notre vie, peut aimer notre prochain comme Dieu le veut. Un supplément ? Aimer nos ennemis.

Nous avons besoin de Jésus pour cela, puisqu’il n’est pas toujours facile d’accueillir ceux qui nous persécutent. Cependant, c’est la voie ultime pour être enfants du Père.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

304. Alliance avec Dieu



« Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? » Matthieu, chapitre 5, verset 46

Jésus nous demande de nous dégager de notre cercle personnel, non pas les renier, pour aller vers les autres. Jésus est venu pour tous. Mais il va aussi reconnaitre que nous avons des limites et des manquements, pourvu que nous ayons l’audace de lui faire confiance.

Demandons à Jésus de venir nous aider à aimer davantage. Acceptons de ne pas être parfaits et accueillons dans notre vie celui qui est la perfection. Que Jésus nous guide vers le cœur des autres, lui qui est rempli d’Amour, afin que nous participions à faire connaitre Jésus dans le monde.

Demandons à Joseph de nous apprendre à vivre près de Jésus pour demeurer avec lui dans l’éternité. Commençons notre Alliance avec Dieu dès maintenant.

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Livre : Laissons-nous Aimer, Normand Thomas

305. Un choix



« La vie et la mort sont proposées aux hommes, l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix. » Ben Sirac le Sage, chapitre 15, verset 17

Selon le choix de chaque personne, la vie leur est proposée par Dieu et la mort demeure un choix personnel… « selon leur choix ». Ce n’est pas le choix de Dieu. La mort n’est pas un choix de Dieu. Il ne nous offre pas ce choix.

Ce choix pour la mort n’est rien d’autre que le refus de l’Amour de Dieu, le refus de nous laisser aimer de Dieu, le refus de l’accueillir et de partager cet immense Amour que tout le monde attend. Le refus de recevoir l’Amour de Jésus conduit au mal et finalement, à la mort.

Pourtant, il est beaucoup plus simple de partager ce que nous recevons. Le buffet n’est pas là seulement pour nous. Recevons l’Amour de Dieu et laissons son Amour passer de notre cœur au cœur des autres.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

306. Dieu ne permet pas



Cette phrase, qui fait sourire, nous permet de méditer et de l’approfondir :
« Dieu n’a commandé à personne d’être impie, il n’a permis à personne de pécher. » Ben Sirac le Sage, chapitre 15, verset 20

Dieu ne commande rien qui est destructeur pour nous et pour notre prochain : « Il n’a permis à personne de pécher ». Il ne permet à personne de pécher. Le péché n’est pas un choix de Dieu. Dieu ne nous impose rien. Disons-le comme cela : « Il n’a permis à personne d’être stupide ». Car le manque d’intelligence, de compréhension et de réflexion est le signe d’une fermeture à Dieu et aux autres.

Nous sommes libres comme l’air, libres comme des enfants de Dieu. C’est à nous de bien discerner et de vouloir ce que Dieu nous offre.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

307. Avec le Seigneur



Paul a compris :
« C’est bien de sagesse que nous parlons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n’est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dirigent ce monde et qui vont à leur destruction. » 1re lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 2, verset 6

Nous sommes divertis... pendant que nous sommes éloignés de la réalité. Le monde, plus spécifiquement le mondain, nous divertit et il nous éloigne du bien. Le malaise de ceux qui dirigent le monde, dont mentionne Paul, est habituellement celui du pouvoir sur le dos de son prochain. Ils nous divertissent pendant que nous payons le prix ou que d’autres en paient le prix.

Le seul qui peut nous conduire à la réalité, c’est Jésus :
« Tu es la lumière de ma lampe, Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit. » Psaume 17, verset 29

Jésus est « la Lumière » de ma lampe, si nous l’accueillons. La nuit se transforme en jour avec le Seigneur.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

327. Avec le cœur



Jésus nous rappelle d’avancer dans la foi et d’être attentifs à sa parole, pour recevoir encore davantage, même si nous ne semblons pas y constater de résultats :
« Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. » Luc, chapitre 8, verset 18

Si nous pensons que nous savons tout, nous ne sommes plus en marche. Même si nous pensons en savoir beaucoup, cherchons à recevoir encore de l’enseignement de l’Esprit. Nous avancerons selon l’ouverture que nous lui permettrons. Il en sait beaucoup plus que nous.

La Parole de Dieu est flexible. Elle respecte notre capacité d’ouverture et de fermeture. Elle ne nous force jamais et elle est toujours prête à nous enseigner dès que nous y sommes attentifs. Acceptons de nous laisser enseigner par le Saint-Esprit.

Lorsque nous sommes éclairés, l’Esprit nous aide à trouver des endroits où partager sa lumière. C’est toute la différence entre être captifs sans référence à Jésus et être libres avec lui. Nous pouvons mieux comprendre la volonté de Dieu qui est liée à son Amour lorsque nous lui permettons de nous instruire.

C’est notre responsabilité de recevoir la lumière et de la transmettre. Dieu ne va pas contre notre volonté. Nous sommes appelés à aller vers le prochain pour transmettre cette lumière que nous avons reçue, si nous voulons nous-mêmes avancer dans la foi. La lumière que nous recevons (mission) est là pour le transmettre (évangélisation). Il ne reste pas beaucoup de temps pour partager. Évangélisons.

Devant la paix que nous transmettrons, ils rendront gloire à Dieu. Devant la lumière que nous partagerons, ils découvriront Dieu. Devant l’Amour que nous partagerons, ils accueilleront Dieu. Par la Parole que nous partagerons, ils s’uniront à Dieu. Par l’Eucharistie reçue, ils se transformeront en Dieu.

Demandons la grâce au Seigneur de reconnaitre tout ce que nous avons et d’apprendre à reconnaitre et utiliser les talents que nous avons reçus, afin de le rayonner, dès qu’il est possible, aux personnes autour de nous. Allons-y avec le cœur, la tendresse, l’amitié, le partage.

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Livre : La mission du coeur, Normand Thomas

308. L‘accueil de Dieu



Prudence :
« Vous avez été appelés à la liberté. Mais, que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. » Paul aux Galates, chapitre 5, verset 13
Notre liberté réside dans l’accueil de Dieu. Notre liberté réside dans le « service les uns aux autres ».

Jésus nous dit :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaitrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Jean, chapitre 8, versets 31 à 32

Voulons-nous suivre Jésus ? Voulons-nous vivre de sa vérité ? Offrons notre cœur à Jésus. Voulons-nous aimer le prochain ? Demandons à l’Esprit Saint d’aimer par notre cœur. Nous voulons vivre éternellement ? Demandons au Père de nous conduire à celui qui est la Voie, la Vérité et la Vie.

Jésus nous invite à méditer profondément sur sa volonté. Ce n’est pas les autres qui y penseront pour nous. C’est notre responsabilité de demander constamment à Jésus de nous purifier, afin de bien saisir tout le bien que nous pouvons réaliser pour le monde, dans le monde.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

309. Être dans la joie



Comment être dans la joie, lorsque nous savons tout ce que Jésus endure pour notre salut ? Comment pouvons-nous trouver de la joie dans l’une des pires situations que peut vivre un être humain, qui n’a jamais fait de mal à personne, qui est venu pour nous aider, pour nous montrer le chemin et nous conduire au salut ? Comment pouvons-nous même imaginer être dans la joie ?

Nous sommes dans la joie parce que notre salut s’est révélé avec la victoire de Jésus sur le mal.

Nous avons toutes les raisons d’être dans la joie. Mais le salut dans la joie qui nous est garantie par Jésus ne peut pas nous être confirmé sans notre décision personnelle. Pour accéder à un si grand bien, nous devons, nous aussi, être responsables de ce salut, vouloir entrer dans le salut, dans la joie éternelle, la joie qui n’a pas de fin.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

310. Avec Jésus


Vous qui étiez loin :
« En ce temps-là, vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde [mondain], vous étiez sans Dieu. Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ. » Lettre de Paul Apôtre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 12 à 13

Le texte de Paul aux Éphésiens est un beau résumé pour la personne qui n’est pas en marche par rapport à celle qui chemine avec Jésus. Nous ne sommes plus des étrangers si nous apprenons à mieux connaitre Jésus, nous sommes devenus ses proches.

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311. Cœur pur


Laissons à Jésus le soin de nettoyer notre cœur par sa présence. Le cœur pur, c’est le cœur (la personne) qui se dégage du mal et avance vers le bien, continuellement. C’est nous laisser aimer de Dieu tout simplement, comme un enfant :
« Laissez les enfants venir à moi, et ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. » Luc, chapitre 18, verset 16

Nous avons une seule décision importante à prendre dans la vie. Jésus. Accueillir l’Amour de Dieu ou le refuser ? C’est la clef de notre responsabilité, l’ouverture vers notre liberté. Si nous acceptons l’Amour de Dieu, nous avançons vers Lui, si nous le refusons, nous glissons vers le mal.

Partageons et recevons l’Amour de Dieu entre nous. C’est trop simple. C’est la seule voie qui conduit au Cœur transpercé de Dieu. Entrons-y souvent. Laissons Dieu gérer notre vie, puisqu’il nous façonne par Amour.

Si nous voulons réellement trouver des moyens pour revenir à Dieu, nous aurons à être à nouveau attentifs à ce que nous vivons à l’intérieur et à l’extérieur de nous. Jésus nous pourchasse toujours de son Amour, il est avec nous, le Cœur ouvert et toujours prêt à nous recevoir.

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312. La rive de la liberté


« Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » Jean, chapitre 14, verset 26

Nous voulons, Seigneur, ton Esprit de Vérité. C’est la première demande à faire à la Trinité. Nous voulons accueillir l’Esprit de Vérité, l’Esprit de Jésus et du Père.

La vérité est parfois difficile à cerner. Plusieurs situations et obstacles causés par certaines personnes nous ont fait craindre la vérité. Et la vérité la plus difficile à cerner, voire à accepter est celle qui est en nous, celle qui nous remue de l’intérieur, jusqu’à ce qu’elle nous conduise sur la rive de la liberté.

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313. Parler de Jésus


Jésus déclare à ses disciples :
« Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. » Luc, chapitre 12, verset 8

C’est vrai ! Mais qu’est-ce que Jésus veut que nous disions de lui ? La vérité. Mais qu’est-ce que la vérité pour nous ? Là, c’est beaucoup plus délicat.
Pour parler de Jésus (ou d’une personne), passons du temps avec lui, parlons ensemble, partageons ensemble et lisons ce qui se dit de Lui, entrons en communion et en communication avec Lui. Osons la conversion à son Cœur.

Surtout, si nous voulons parler de Jésus, assurons-nous de bien nous connaitre aussi. Car une personne qui n’a pas pris le temps d’être à l’écoute de sa propre vie va difficilement mettre en perspective la réalité de l’autre, tout spécialement celle de Jésus. C’est un travail de tous les jours d’apprendre à nous découvrir et nous connaitre dans la réalité et la vérité.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

314. Qui est Jésus ?


Dans les Évangiles, il y a beaucoup d’information au sujet de Jésus. Sa présence, au cœur de notre histoire, s’inscrit particulièrement dans l’histoire de son temps. Il est juif et il est entouré de personnes qui témoignent de sa présence.

Il y a des bibliothèques garnies de livres à son sujet. De tout ce que nous pouvons lire sur Jésus et pour bien discerner comment il est réellement, demandons à la Personne qui le connait bien de nous renseigner. Nous voulons l’Esprit de Vérité !

Seul l’Esprit Saint et le Père connaissent véritablement Jésus. Jésus se connait bien aussi. Mais comment saisir l’Esprit Saint si nous ne le voyons pas ? Demandons son Amour sur nous et en nous, et nous découvrirons graduellement la Vérité qu’est Jésus.

Plus nous développerons notre relation à Jésus, plus nous allons le connaitre. Moins nous nous approchons de Jésus, moins nous le connaitrons.

Jésus nous a donné l’Église pour nous aider à mieux le connaitre. L’Église saura nous offrir les meilleurs documents pour entrer en relation avec lui. Cependant, notre accueil de l’Église et de la Trinité sera nécessaire.

Seul l’Amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit nous conduit à la vérité sur Dieu, sur nous et sur les personnes autour de nous. Cela prend une conversion quotidienne et à vie, de notre cœur au Cœur de Dieu.

Partons toujours de l’Amour pour connaitre la Trinité. S’il y a un moindre manque d’Amour, ce n’est pas Jésus, ce n’est pas la Trinité. Cette démarche de foi en la Trinité va rendre la route plus aisée et nous la verrons agir dans le cœur des personnes.

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Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas

315. À l’écoute

Être à l’écoute de nous-mêmes va nous aider grandement. Nous offrir un peu de temps pour vérifier notre intérieur peut nous éviter bien des situations désagréables. Prendre le temps de regarder le film de notre journée sera le meilleur film que nous pourrons voir chaque soir et à vie.

Il n’y a pas plus « réalité » que le déroulement de notre vie. Il nous enseignera beaucoup sur nos pensées, nos attitudes et nos gestes. Apprécions ces instants qui nous permettent de nous connaitre, de nous ajuster et cette pratique nous aidera à mieux continuer sur la route, à vivre heureux.

Lorsque nous nous couchons le soir, ou avant, nous pouvons vérifier comment notre journée s’est déroulée. Qui avons-nous rencontré pendant la journée ? À quel endroit avons-nous rencontré des personnes ? Comment les avons-nous accueillis ? Comment les personnes nous ont-elles accueillis ?

Vivre avec le désir que Dieu puisse être le seul maitre de notre vie demande des efforts de vivre dans le réel et dans la recherche de la vérité et du bien. Veiller dans la prière avec un cœur ouvert à Dieu est aussi un moyen de nous garder du mal.

Est-ce que nous avons été à l’écoute de nous-mêmes et à l’écoute des autres ? Nous apprenons beaucoup lorsque nous sommes dans de petits groupes de partages sur des sujets de foi, d’espérance, de charité, d’échanges sur la Parole de Dieu, de prières.

Est-ce que nous avons remis au Seigneur ce qui ne semble pas aller, le négatif que nous avons entendu, par exemple ? Est-ce que nous avons essuyé la peine et les pleurs de la personne qui s’est confiée ? Est-ce que nous avons remis la détresse, l’angoisse de certaines personnes à Jésus ?

Sommes-nous demeurés calmes et avons-nous dédramatisé les situations pénibles ? Devenons-nous des instruments de paix ?

Ce sont quelques questions qui peuvent aider à nous améliorer et à faire le ménage dans nos pensées et dans notre mémoire. Surtout, nous sommes invités à tout remettre à Jésus. Il est le seul qui peut dégager notre être de tout ce qui est négatif, de la tristesse, de la peine. Devenons ainsi amis avec nous-mêmes. Engageons-nous dans la joie, l’espérance, la paix.

Plaçons-nous toujours sous l’Amour de Dieu et nous verrons que nous avons encore beaucoup à réaliser, peu à peu, en respectant nos limites. Respectons l’itinéraire de la croisière, l’itinéraire de notre cheminement vers la rive éternelle.

Offrons une joie et une peine à Jésus et croyons qu’il va se réjouir de la joie avec nous et pour ce qui est de la peine, il va la transformer, nous libérer, afin que nous puissions avancer de plus en plus librement avec lui, vers lui. Préparons notre cœur à la Présence de Jésus. Il est présent. Parlons-lui, librement.

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316. Revenir à Jésus


Dieu sait que, malgré les efforts, nous sommes parfois fautifs et nous peinons. Personne n’est parfait et Jésus ne demande pas nécessairement la perfection de ce que nous sommes et de ce que nous réalisons. Acceptons de ne pas être parfaits. Nous allons faire des fautes, nous allons pécher. Il nous demande simplement de partager son Amour. Son Amour qui triomphera dans notre cœur fera son œuvre, et nous en ressentirons les bienfaits, et nous en verrons le déploiement.

Il souhaite que nous soyons de plus en plus semblables à lui et que nous marchions vers la perfection de notre être. Acceptons d’être là où nous sommes rendus en ce moment. Nous avançons avec ce que nous sommes et avec ce que nous vivons. Nous faisons notre possible.

Demeurons en Jésus, lui qui embrasse notre cœur malgré les peines, la maladie, les égarements, les manques d’intérêt, les oublis, les fautes.

Soyons prompts à demander les grâces de l’Esprit Saint dans les activités, vraiment toutes les activités, afin qu’il éclaire, qu’il inspire nos partages et nos efforts. Que le Seigneur demeure avec nous au travail, à la maison et dans la participation aux activités.

Prions partout où nous le pouvons, et si possible à chaque instant.
Parfois nous partons par différents chemins pour plusieurs raisons. Mais si notre cœur veille, nous serons toujours redirigés vers celui qui nous tend son Cœur ouvert, Jésus.

Jésus nous accueille dès que nous revenons silencieusement (humblement), chaque soir, vers Lui. Que le Seigneur veille sur nous, qu’il nous réponde, qu’il nous préserve de nous éloigner de la route qui conduit à l’éternité. Que notre cœur veille en lui, la nuit, le jour.

317. Vivre libérés


L’Esprit Saint nous aide dans la foi comme le dit Paul :
« L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui scrute les cœurs, connait les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles. Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. » Lettre de Paul aux Romains, chapitre 8, versets 26 à 28

Aimer Dieu, c’est premièrement l’accueillir en nous. Paul nous dit qu’il y a une réalité que nous allons vivre, que nous connaissions le Christ ou non :
« Il passe, ce monde tel que nous le voyons. » 1re lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 7, verset 31 b

Ce monde dans lequel nous vivons, ce monde visible à nos yeux ne demeurera pas. Nos yeux verront un jour la réalité et la vérité, ainsi que notre transformation imminente, jusque-là plus ou moins réussies, lors de l’entrée en la vie éternelle.

Nous passons en cette vie pour apprendre à nous aimer les uns les autres, de l’Amour. Le règne de Dieu est près de chaque personne. Jésus nous invite à nous convertir constamment, afin d’être le plus libres possible, lorsque nous paraîtrons devant lui.

Cela ne veut pas dire de se faire des ulcères et des maux de tête avec nos fautes, puisque nous les remettons à Jésus. Cela veut simplement dire de trouver tous les moyens de nous approcher de l’Amour de Dieu.

Ne vivons pas dans le passé avec des regrets et des blessures qui s’entassent et qui alourdissent notre cœur. Nous avons le droit de vivre libérés de tout ce qui nous assaille et nous étouffe.

Il est important de ne pas garder les yeux rivés sur nos fautes, mais bien de trouver des moyens de nous en défaire, afin de nous approcher de Dieu.

Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à trouver des solutions, puis continuons de développer la foi reçue du Seigneur en nous laissant guérir par Jésus.

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318. Dieu nous aime


Tôt ou tard, et nous l’avons possiblement vécu, nous entendons des personnes qui semblent avoir pris le contrôle de leur vie. Ils vont dire des choses qui semblent les placer au-dessus de Dieu. Les plus fragiles vont souvent emboiter le pas ou commencer à le répéter ou à vivre comme elles.
L’habitude du mal, celle que nous n’apercevons plus en nous, conduit d’autres personnes à se détourner du bien. Tout ce qui est contre Dieu conduit les plus vulnérables à s’éloigner de Dieu. Ne repoussons pas Dieu. Il est celui qui nous aime.

Voici un exemple frappant d’une publicité qui passe pendant la diffusion d’une station importante de nouvelles aux États-Unis. Un homme fait de la promotion pour les gens athées, payé par son association. Il parle pour eux et en même temps, il se moque des chrétiens. Il initie et invite fortement à devenir athée (bien que le terme d’athée n’existe pas dans la réalité), à renier leur foi chrétienne. Il ajoute qu’il ne craint pas de brûler en enfer. Ce sont ses derniers mots.
Prions pour lui et pour ceux qui suivront sa pensée.

Il détourne des personnes de la chrétienté. Il coupe aussi le pont qui existe entre lui et Dieu. Et ce qu’il dit risque de le conduire où il ne souhaiterait pas. Il ne sait pas ce qu’il dit. Il ne perçoit pas les conséquences de ses paroles qui bloquent sa route et celle des autres vers Dieu.

Personne ne veut aller en enfer. Mais ses paroles sont tout de même dites. Il est convaincu de ce mensonge et il risque d’éloigner d’autres personnes de Dieu. Quelle erreur ! Il a un grand besoin de demander pardon à Dieu et aux humains. Prions pour que son cœur s’ouvre à la Trinité et à la reconnaissance de l’Amour.

Soyons prudents avec ce que nous demandons. Nous ne savons pas à quel point nous pouvons nous éloigner de Dieu et en éloigner d’autres gens aussi. Cela a pour conséquence d’augmenter le mal dans le monde.

Prions pour que les personnes, qui développent un sentiment aversif contre Dieu, se laissent toucher le cœur et vivent une conversion profonde.

Puis, rendons grâce, à nouveau, pour toutes les personnes qui embarquent réellement sur le chemin de la perfection de la foi. Contrairement à ce dernier témoignage contre la foi et contre Dieu, elles nous permettent de voir la manifestation du Seigneur dans leur vie. Elles nous encouragent, tout simplement, par leurs gestes et leurs attitudes, par leurs paroles et leurs écrits, à continuer notre route vers la sainteté !

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319. La Vie intérieure


L’Avent est un bon moment pour nous réjouir. Avec humilité, nous méditons, nous prions et nous descendons vers la crèche où nous découvrons l’Enfant.
C’est un moment joyeux pour rendre témoignage à notre famille et à nos amis de la foi en la présence de la Lumière de Dieu et en le partageant simplement par nos actions, nos paroles et nos prières.

Mais comment ? Comment préparer notre cœur ? Il serait plus simple de dire : Comment nous préparons-nous pour recevoir Dieu ?

Imaginons, surtout pour les hommes, que nous attendons un enfant, nous sommes enceintes (La mère sait tout ce que cela comporte). Notre attention se porte sur l’être qui va venir. C’est spécial, parce que nous ne le voyons pas, mais nous sommes conscients qu’il est dans notre ventre. Nous vivons une grande joie.

Nous imaginons bien à quel point les parents sont dans la joie dès qu’ils savent qu’un beau bébé est en formation. La mère est aussi en formation par la présence de bébé en elle. Le bébé lui dévoile sa mission de mère.

Notre cœur se prépare à recevoir cet enfant. Nous continuons à réaliser ce que nous faisons, mais notre attention est différente. Nous vivons quelque chose de plus, de remarquable. Ce petit enfant retient notre attention. Que nous soyons à la maison, au travail ou ailleurs, il devient une préoccupation constante. Il fait partie de notre existence.

De la même manière, notre être est tourné vers Dieu. Mais est-ce que nous attendons Dieu autant qu’un bébé ? Peut-être que oui, peut-être que non. Nous sommes pourtant invités à le considérer.

Nous sommes invités à nous recentrer sur la naissance de Dieu pour notre monde, tout spécialement pendant la période de Noël. Non seulement il est Dieu qui est au-dessus de nous, mais notre Dieu est un Dieu au milieu de nous et au cœur de notre personne.

Prenons souvent le temps, d’ici le rappel de la naissance de Jésus à Noël, de nous recentrer sur le ventre de Marie et entrons dans la joie des anges et des saints au ciel comme des personnes saintes ici sur terre. Le Sauveur est là pour nous !

Essayons de prier et méditer qu’elle était le regard de Marie tourné vers la Vie intérieure. Quel plus beau partage, quelle plus belle relation entre elle et l’être de Dieu qui s’emmitoufle de la nature humaine !

Écoutons dans notre cœur ce que Dieu nous dit déjà :
« Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple. » Psaume 84, verset 9

Ce que Dieu nous dit, c’est la paix pour nos familles, pour chacun de nous. Dieu est venu pour semer la paix dans le monde.

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Livre : La mission du coeur, Normand Thomas

320. En pleine confiance


Pierre confirme notre mission :
« Faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. » 2e lettre de Pierre, chapitre 3, verset 14

« Nets et irréprochables ». Laissons-nous nettoyer par le Saint-Esprit. Trouvons des manières de laisser derrière certaines choses conscientes ou inconscientes qui nous gardent enchainées.

Devenons plus libres pour le jour où le Seigneur viendra tout refaire en neuf en nous. Ce jour c’est maintenant. Ouvrons-nous à la Lumière de Dieu.

Ouvrons-nous à la joie de Dieu. Ouvrons-nous à la vie et à l’Amour de Dieu.

Revenons de tout cœur et embrassons, étreignons le Cœur de Dieu. Jean Baptiste le crie dans notre désert :
« Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Marc, chapitre 1, verset 3

Préparons le chemin du Seigneur, afin qu’il ait un passage qui le conduit dans notre cœur, dans notre être. Offrons à Dieu sa place dans notre cœur.

Cela veut aussi dire de trouver Dieu dans le cœur des personnes que nous rencontrons chaque jour. Nous sommes invités à offrir la joie et la paix à tout le monde et à le recevoir pleinement. Nous avons besoin de tous les éléments de l’Amour de Dieu pour continuer à espérer un monde meilleur.

La paix, la joie, l’Amour, l’espérance, nous avons besoin de tout cela pour continuer sur une route aplanie avec nos contemporains, grâce à Dieu. Aidons les personnes à abaisser les montagnes de rancune, de peur, de défiance, etc. Et marchons dans la paisible plaine en pleine confiance.

Continuons d’accepter que Dieu trouve sa place dans notre vie, chaque jour, comme des parents qui attendent joyeusement l’arrivée de leur bébé ou la naissance d’un projet qui nous dépasse en joie !

Accueillons Jésus comme Marie l’a accueilli en elle.

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Livre : La mission du coeur, Normand Thomas

321. Précieusement


Lisons :
« Le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. » Matthieu, chapitre 16, verset 27

Jésus va rendre à la personne ce que la personne a réalisé pendant sa vie : « Il rendra à chacun selon sa conduite ». Ou plus clairement, la personne sera rendue là où elle sera dans la foi. Elle se verra et s’évaluera selon sa bonne volonté.

C’est intéressant de constater que, par ce passage, Jésus nous laisse libres de réaliser ce que nous voulons. Mais il y a une base, de laquelle nous sommes invités à demeurer responsables et c’est par nos paroles et par nos actes. Dieu a placé sa loi dans notre cœur et plus nous la respectons, plus nous développons des méthodes saines pour notre salut et pour le salut des autres.

La seule Loi que Dieu a déposée dans notre cœur est une Loi d’Amour. Et plus nous nous laissons éclairer par cette Loi, plus notre vie a du sens. Elle devient ainsi de plus en plus à l’image de Dieu. Notre existence devient progressivement mission. Le bien-être s’installe naturellement et nous permet de suivre la route vers la sainteté.

Mais dès que nous refusons cette Loi d’Amour de Dieu, notre vie devient peu à peu terne, peu à peu triste, peu à peu en perte de lumière et cela conduit progressivement à un affaissement d’élan de la volonté. Nous pataugeons alors dans la duperie de nous penser incapables de rebondir.

Or, Jésus nous rappelle qu’il placera comme un miroir devant nous, afin que nous observions notre conduite, ce que nous avons réalisé pendant notre vie, avec ou sans lui.

Tous les pardons que nous aurons reçus de Jésus nous auront aidés à transfigurer notre vie tout en nous aidant à garder la Lumière du Christ brillante en nous.

Les actes de charité auront aidé à nous garder dans le Cœur de Jésus et la paix et la joie que nous aurons transmises, se reflèteront dans le miroir.
Thomas d’Aquin nous propose cette réflexion : « Nous valons ce que valent nos joies. » Site internet La-Philo, Citations de Saint-Thomas

Plus nous laissons la joie simple jaillir, plus la valeur de la foi augmente. Jésus nous invite à méditer profondément sur ce qu’est réellement la volonté de Dieu. C’est notre responsabilité de demander constamment à Jésus de nous purifier par son sacrement de pureté, de pardon.

Pendant la réception de l’Eucharistie, demandons à Jésus de venir sur la route avec nous, afin de partager tout ce qu’il vient de nous offrir.

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322. La voie de la sainteté


Voici ce qui semble difficile à réussir :
« Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. » Lévitique, chapitre 20, verset 26

Dieu nous engage. Nous savons que c’est la meilleure voie que nous avons à suivre, la voie qui nous conduit à la sainteté.
Quelques recommandations :
« Vous ne volerez pas, vous ne mentirez pas, vous ne tromperez pas. » Lévitique, chapitre 20, verset 11
Ainsi de suite.

D’un côté, nous sommes invités à nous décider pour la voie de la sainteté, et de l’autre nous avons des recommandations. Elles sont nécessaires pour nous garder honnêtes.

Nous avons une montagne à gravir, avec Jésus, pour y arriver. Nous pouvons le reconnaitre facilement que nous sommes pécheurs. Travailler nos penchants qui conduisent vers le mal va nous aider à vivre saintement, selon la volonté de Dieu.

Le cheminement vers la sainteté est réalisable. Assurons-nous que nous voulons suivre Dieu et non pas suivre n’importe qui ou n’importe quoi d’autre.

Demandons à Jésus de nous aider, de nous conduire, de nous instruire dans l’Église, de nous transformer, voire d’être lui-même, dans chaque aspect important de notre vie, afin de devenir et transmettre ce pour quoi nous avons été créés, l’Amour de Dieu.

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323. Abreuver le cœur


La Parole de Dieu est la Parole la plus puissante que nous pouvons porter en nous. Elle est vie, joie, espérance, paix et surtout Amour en barre plus solide que l’or.

Dans la Bible, il y a une très belle image à savoir comment la Parole réalise sa route dans notre cœur :
« La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » Isaïe, chapitre 55, versets 10 à 11

La neige et la pluie nous les subissons. Elles viennent perturber parfois des plans, des sorties, des activités et elles nous empêchent surtout de voir le soleil.

Cependant, nous savons que la pluie et la neige sont nécessaires et vitales pour la survie des êtres vivants de la terre. Les poissons et les canards s’en réjouissent : Les canards sont aux oiseaux et les poissons nagent dans le bonheur.

La différence avec la Parole de Dieu, c’est que nous ne pouvons pas la subir, elle ne nous dérange pas. Si elle nous dérange, c’est que nous avons besoin de nous y familiariser davantage. Nous écoutons la Parole de Dieu si nous la voulons dans notre vie.

Nous voulons que la Parole de Dieu entre dans notre vie, afin qu’elle puisse faire en nous ce qu’il y a de plus merveilleux ; nous rendre comme Dieu, nous transformer au point que la parole qui nous vient à la mémoire, c’est la Parole de Dieu en premier. C’est ce qui plait à Dieu, de passer en nous et de réaliser ce pour quoi il est là, la sainteté.

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324. La grâce d’Amour


Lorsque nous aimons entendre la Parole de Dieu, elle passe dans notre vie et nous transforme, elle nous guide, elle est notre amie et elle nous conduit à la sainteté.

Paul nous dit :
« J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. » Lettre de Paul aux Romains, chapitre 8, verset 18

Il y a une grande différence entre ce qui peut nous faire souffrir en cette vie et la grâce d’Amour à laquelle Dieu nous appelle de toutes les manières possibles, par sa Parole, par les gestes de Jésus, par sa miséricorde, dans le seul but de nous rendre heureux. La différence est immense et opposée. La gloire qui s’en vient éclipsera les souffrances de ce temps. La Parole nous apprend à discerner entre ce qui est bien de ce qui est moins bien.

La Parole est semée dans notre vie par Dieu. Le Semeur c’est Dieu, et plus précisément, c’est Jésus. Jésus est sorti, il est venu parmi nous pour nous transmettre la Bonne Nouvelle, pour semer les réalités du Royaume en nous.

Heureux sommes-nous de prendre la Parole de Dieu et la laisser fructifier en nous. C’est comme le soleil qui se donne à la plante. Elle en profite pleinement.

Nous pourrions aussi dire : « Heureuses les personnes qui transmettent la Parole de Dieu, afin que les autres puissent la recevoir et la faire fructifier ».

Pendant le temps de repos, pendant les congés, les vacances, nous rencontrons des personnes et parfois de nouvelles personnes et nous parlons de tout et de rien, de sujets plus ou moins intéressants. Demandons à l’Esprit Saint de nous souffler une phrase à leur dire. S’il y a une phrase sainte qui gambade dans notre tête, c’est peut-être celle-là que nous pourrions leur dire.

Enfin, profitons de ce temps pour trouver des manières de lancer des bouées de sauvetage aux autres, afin que les personnes se laissent sauver et toucher par le message de Jésus, par sa Parole.

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325. La liberté


Jésus nous dit que :
« ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Marc, chapitre 7, verset 15b

Et puisque Jésus est dans notre cœur, comment ce qui sort de nous peut-il être impur ?

Il est possible que ce dont Jésus parle, que ce sont les gestes et les paroles qui peuvent rendre une personne impure, la pensée aussi. Mais encore, si Jésus est dans notre cœur, comment se peut-il que nous puissions blesser des personnes, manquer de charité, manquer de respect ?

Jésus est dans notre cœur, mais parfois nous observons des gestes disgracieux ou nous entendons, du froissement de nos lèvres, des paroles qui manquent de charité. Or, si ce qui ressort est négatif, c’est que nous bloquons Jésus dans notre cœur. Nous ne le laissons pas sortir. Nous sifflons le mal au lieu de laisser à la Parole le soin de réconforter.

Nous nous déconditionnons alors de l’Amour et ce qui le remplace, c’est le résultat du refus de cet Amour de Dieu. Nous faussons les mots et le son de l’Amour et nous blessons les gens.

L’Amour de Jésus doit circuler. Il doit pouvoir être reçu dans notre cœur, partir de notre cœur et rejoindre le cœur des personnes. C’est la clef pour l’amélioration de la personne et pour l’aider, elle aussi, à trouver la mission dans son cœur.

Nous ne pouvons pas aimer sans Jésus. Laissons-nous apprivoiser. Jésus seul peut aimer en nous et par nous. Jésus a besoin de notre accueil inconditionnel de son Amour. Puis il nous invite à le semer à tout vent. Car rien ne peut nous faire plus de mal que de bloquer l’Amour de Jésus en nous. Le principe de l’Amour est le mouvement, la liberté.

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326. Dans la Lumière


« Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Isaïe, chapitre 60, verset 1

Quelle joie de recevoir la gloire du Seigneur sur nous ! La lumière s’est levée et elle souhaite éclairer notre route. Entrons dans la Lumière de Dieu, permettons-nous de ressentir sa chaleur dans notre cœur. Laissons-la entrer en nous.

Nous sommes dans la Lumière lorsqu’avec Jésus et avec Jésus seulement, nous faisons notre possible pour ne pas nous piéger dans les illusions de cette vie. Nous souhaitons marcher et œuvrer continuellement avec lui.

Offrons à Jésus tous nos trésors, qu’ils soient de mal ou d’amour. Et seulement lorsque nous serons complètement vides, purifiés de nos fautes et péchés, pourrons-nous accueillir le plus grand trésor de notre cœur, Jésus. Offrons-lui tous nos trésors, afin de devenir complètement vides, pour qu’il nous remplisse à nouveau de son Amour, l’Unique trésor.

Ouvrons l’espace de notre cœur pour recevoir Jésus. Permettons à la Lumière de Jésus de nous envahir. Et gardons sa Lumière. Ne l’éteignons pas. Et la meilleure manière de ne pas éteindre la lumière de Jésus en nous est de la partager, de l’offrir constamment par des gestes, par des paroles, et par notre pensée, ainsi que par la prière. Que Jésus passe par nous pour rejoindre les cœurs, afin qu’il les illumine, les transforme.

Ces personnes qui se convertiront seront les mêmes personnes que nous rencontrerons lorsque nous serons rassemblés dans le Royaume de Dieu. Notre famille s’agrandit.

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Livre : La mission du coeur, Normand Thomas

328. Fleurir en Jésus


Jésus parle avec sagesse :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. » Luc, chapitre 21, versets 29 à 30

Comme pour le figuier qui bourgeonne au printemps et fleurit à l’été, nous fleurissons aussi au plus fort du soleil de l’été. Nous fleurissons au plus fort de la réception du Christ. Car l’Eucharistie crée la transformation juste et équilibrée en nous. Nous sommes appelés à devenir davantage comme le Christ, dans la Lumière du Christ.

Le Christ est celui qui nous fait fleurir dans la vie éternelle. Et cette vie commence déjà ici-bas, en offrant les fruits de notre épanouissement.
Que notre vie s’éloigne de l’hiver. Acceptons le dépouillement de l’automne, pour que notre vie devienne bourgeons du printemps, afin de fleurir en été et porter du fruit qui nourrit et qui conduit en Jésus.

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329. Le message d’Amour


Paul vit cela :
« C’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action. » Lettre de Paul aux Philippiens, chapitre 2, verset 13

Y a-t-il une phrase plus précise lorsqu’il s’agit de comprendre que la seule réelle volonté vient de Dieu ? Les actions que nous déployons sont de vraies actions seulement si c’est Dieu qui agit par nous ? La volonté d’être en mission et l’action que nous déployons trouvent leur source dans la volonté de Dieu.

Jésus nous invite à réfléchir à ce que nous pensons, pour ensuite réaliser ses œuvres. Il nous dit :
« Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? » Luc, chapitre 14, verset 28

Nous suivons Jésus, mais est-ce que c’est vraiment Jésus que nous suivons ? Jésus nous invite à nous asseoir, à réfléchir, à calculer les forces et les faiblesses que nous avons, pour nous assurer que nous pouvons réellement vivre la mission qui n’est pas la nôtre, mais bien celle de Dieu.

Est-ce que nous nous entourons des bonnes personnes pour nous aider à transmettre le message d’Amour, de paix, de joie, de douceur ferme et authentique de Jésus ?

Demandons à Dieu de nous transmettre son action, afin que nous puissions agir comme de vrais petits soldats de bonheur qui portent un message de paix, un message de salut au monde.

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330. Demeurer dans la barque


La crainte de tout responsable, c’est que les disciples commencent à s’éparpiller lorsqu’il n’est plus là. Nous disons : « Quand le chat part, les souris dansent » ! Cependant, le principe qui garde un groupe uni n’est pas seulement le responsable.

La foi de tous les membres pèse dans la balance contre la tentation de nous éloigner du Seigneur. Chaque membre est responsable de demeurer dans la barque.

De plus, l’Église est bien organisée pour que justement, personne ne se retrouve seul. Jésus a voulu des Apôtres réunis avec lui pour qu’ils participent à la fondation de l’Église et pour veiller sur son fonctionnement, ainsi que sur ses lois nécessaires, soutiens de la liberté.

Les Apôtres ont béni aussi d’autres vocations, au nom de Jésus, qui sont devenus des rassembleurs et pour continuer la mission. Ainsi de suite, jusqu’à maintenant. Nous avons besoin du soutien de la foi des uns et des autres, comme dans une course à relais qui conduit l’humanité au Cœur de Dieu.

Paul donne ses dernières recommandations à l’Église d’Éphèse et en même temps, c’est comme s’il leur remettait sa confiance entre les mains. L’Église d’Éphèse doit maintenant trouver les forces vives pour s’organiser :
« Je vous demande de ne pas vous décourager devant les épreuves que j’endure pour vous : elles sont votre gloire. C’est pourquoi je tombe à genoux devant le Père, de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom.

Lui qui est si riche en gloire, qu’il vous donne la puissance de son Esprit, pour que se fortifie en vous l’homme intérieur. Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur…

Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance : l’amour du Christ. Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu. À Celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir, gloire à lui dans l’Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen. » Lettre de Paul aux Éphésiens, chapitre 3 versets 13 à 21

Paul sait qu’il ne sera pas toujours avec les paroissiens d’Éphèse. Il se fie sur leur foi et leur union à suivre le Christ avec l’Esprit, dans l’Église, soutenu par la volonté du Père.

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331. Comblés de sa joie


Jésus nous rappelle, pas sa prière, de toujours remettre l’Église au Père :
« Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. » Jean, chapitre 17, versets 11b à 13

Jésus veut que les Apôtres soient comblés de sa joie. Il prie pour qu’ils demeurent dans la foi à la Trinité. Il s’assure que les Apôtres ne l’oublient pas. Il leur dit qu’il sera toujours avec eux. Et il leur enseigne pour qu’eux aussi enseignent qu’il sera toujours avec le monde, dans l’Église.

Redisons notre confiance à la Trinité et demeurons dans son Amour.

Présentons sur la patène, l’assiette qui reçoit l’hostie, toutes les personnes qui peuvent être éloignées de Dieu. Prions pour que leur cœur s’ouvre à sa volonté et à son Amour. Remettons-les à la grâce de Dieu. Rendons grâce pour les personnes qui prennent le flambeau de la foi, l’élève et marchent ensemble.

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332. L’amitié fraternelle


Les amis dans la foi, c’est élémentaire. Nous avons de multiples raisons de rendre grâce à Dieu pour l’amitié spirituelle. C’est un bien précieux. C’est un baume pour la route. Il y a une félicité, une lumière qui ressort de deux amis qui avancent d’un commun accord à la suite de Jésus. Nous le constatons simplement en serrant la main à des personnes qui sont en mouvement par la foi.

Nous observons chez l’ami, ce qu’il permet de rayonner de Jésus. Et nous apprenons ensemble. Nous dévoilons chez l’ami ce que la foi permet de découvrir en lui. Et il dévoile ce qui s’élève de la foi en nous. Ensemble, nous rendons grâce à Dieu.

Nous louons Dieu pour ce frère, quoique différent de nous, qui nous permet d’entrevoir la présence du Seigneur. Nous découvrons par cette amitié sincère les talents, les dons et charismes que le Seigneur sème en nous… pour lui rendre gloire. Toute gloire soit rendue au Seigneur.

L’amitié fraternelle devient solide comme la pierre lorsque sa base repose sur la fondation, sur la pierre angulaire qu’est le Christ et qu’elle répond à son appel à la mission. Elle permet aussi de contourner et de dépasser les cailloux des difficultés sur la route.

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333. Jésus appelle


Jésus envoie en mission :
« Jésus appelle les Douze ; alors il commence à les envoyer en mission deux par deux. » Marc, chapitre 6, verset 7

Jésus rassemble ses douze Apôtres. Il a vécu passablement de temps avec eux. Il les a formés, instruits et ils sont prêts à être envoyés deux par deux vers le monde. Il les envoie en examen pour franchir une nouvelle étape. Il est à remarquer que c’est Jésus qui les envoie en mission. Pour reconnaitre un missionnaire, nous devons y retrouver la présence de Dieu en lui et son attachement à ses enseignements. C’est toujours Jésus qui envoie en mission.
Personne ne peut évangéliser, dans l’Église Catholique, si Jésus n’est pas avec lui. Personne n’évangélise sans la Trinité. Évangéliser suppose l’annonce d’une Bonne Nouvelle. Et la Bonne Nouvelle, c’est Jésus.

Un disciple étudie à l’école de Dieu. Il est sur le banc et passe du temps avec la Trinité. Il lit et médite ce que le Seigneur dit dans les Évangiles. Certains disciples deviennent Apôtres. Pour eux, c’était possiblement plus simple, puisqu’ils ont passé trois ans avec Jésus. Mais ils devaient tout de même accepter Jésus et placer leur foi en lui.

Jésus envoie alors les Apôtres pour qu’ils ressentent et observent les effets de l’évangélisation. Ils ont étudié avec Jésus, maintenant ils passent à l’action.

Et quelle plus grande joie que de voir des évangélisateurs, avec la grâce de Jésus, aller sur les routes et offrir le même message que lui ; annoncer la paix, la joie et l’Amour de Dieu, et spécialement que Dieu vient libérer toutes les personnes qui veulent vivre libres.

Jésus appelle. Il ne fait qu’appeler. Il appelle à la conversion, il appelle au salut, il appelle pour que des personnes changent de voie, qu’elles ouvrent leur cœur, quelles écoutent et entendent la sagesse, ressentent et vivent l’Amour.

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334. Jusqu’au Banquet Éternel


Mine de rien, Paul est un maître des relations de foi entre les personnes :
« Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur, ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière. » Paul aux Romains, chapitre 12, versets 10 à 12

Certains de ses mots aujourd’hui sembleraient négatifs. Paul nous dit de « rivaliser » ensemble. Mais, il ajoute : « de respect ». C’est comme s’il nous invite dans une course olympique où nous sommes tous déjà gagnants. Dans le sport, une saine rivalité entre les joueurs d’une même équipe, pour gagner, est un bienfait pour l’équipe.

Paul nous invite à continuer à vivre « le respect », « l’affection fraternelle », « les élans de générosité », et surtout de « laisser jaillir l’Esprit », d’être les « serviteurs du Seigneur », parce qu’il sait où cela nous mène. Ces moyens et ces attitudes nous conduisent à la suite de Jésus, jusqu’au Banquet Éternel de Dieu.

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335. Le peuple embarque


Moïse vit dans un temps important de la foi d’un peuple. Il a la mission de guider le peuple sous le regard de Dieu.

Moïse n’a pas une tâche facile puisqu’il doit essayer de comprendre ce que Dieu demande au peuple et en réaliser des lois pour que le monde vive et soit libre. Moïse connait Dieu assez bien. Il est le messager qui doit conduire le peuple à le connaitre. C’est une bonne mission et Moïse en établit le cadre, c’est-à-dire la Loi pour vivre.

Moïse croit que le peuple embarque dans le même cheminement que lui. Il leur dit que les autres peuples diront qu’il n’y a pas :
« un peuple sage et intelligent comme cette grande nation ! » Deutéronome, chapitre 4, verset 6b

Il va jusqu’à dire que ce peuple est sage et intelligent. Bref, ce peuple est sage et intelligent uniquement s’il est à l’écoute de Dieu ; le Sage et l’Intelligent. Moïse leur parle ensuite de la présence de Dieu pour leur rappeler qu’ils sont choyés :
Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ? Deutéronome, chapitre 4, verset 7

Moïse se réjouit que Dieu soit avec lui et avec le peuple. Il leur apprend à le reconnaitre.

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336. Accueillir la Parole


Plusieurs siècles après, Jacques partage en ses mots ce que Dieu veut pour son peuple :
« Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures. (…) Accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes. Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion. » Jacques, chapitre 1, versets 18 et 21 à 22

Jacques parle de Jésus et il dit aux gens qu’ils sont les premiers appelés, lorsqu’ils pratiquent la Parole et qu’ils ne l’écoutent pas seulement. Jacques partage aussi la raison d’accueillir la Parole de Dieu, puisqu’elle est capable de sauver. C’est curieux, il ne dit pas que la Parole sauve. Il y a une nuance.

Bien sûr, nous croyons que la Parole de Dieu sauve et elle sauve,

effectivement. Mais nous devons l’accueillir, pour être sauvés. Car Dieu ne peut pas nous sauver sans nous, sans l’acceptation de la recevoir et de la mettre en pratique : « Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter ».

Jésus dit :
« Ce n’est pas en me disant : « Seigneur, Seigneur ! » qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. » Matthieu, chapitre 7, versets 21 et 24

Jésus confirme trois moyens à suivre pour que nous soyons sauvés. La première c’est d’écouter la Parole de Dieu. La deuxième étape c’est de l’accueillir, la méditer, y revenir constamment. La troisième étape consiste à mettre la Parole en pratique.

Écouter la Parole, l’accueillir, la méditer est notre mission. La mettre en pratique, c’est évangéliser. À cela ajoutons l’Eucharistie, le banquet de l’Agneau, la fête préparée dans le Royaume de la Trinité.

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337. Fleurir devant la gloire de Dieu


Certains pharisiens semblent irrités sur d’autres points qui sont de moindre importance, voire inutile :
« Alors les pharisiens et les scribes demandent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. » Jésus leur répond : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » Marc, chapitre 7, versets 5 à 6

Ils n’accueillent pas Jésus, ils n’accueillent pas sa Parole. Elle n’entre pas dans leur cœur. Ils cherchent juste à piéger Jésus. De tous les temps, le problème est celui-là. Ils se butent à des détails et ils laissent tomber Jésus et son message.

Nous pensons trop souvent connaitre la Parole de Dieu, mais nous risquons de ne pas l’intégrer assez. La Parole de Dieu est en mouvement, et si nous nous en détachons, le mouvement disparaît. C’est comme arrêter d’arroser une plante. Elle va perdre de sa vigueur, tomber et sécher. Sans la Parole de Dieu, nous n’obtenons pas les vitamines ni l’eau nécessaire.

Demandons à Dieu de nous aider à demeurer en Lui, afin que notre vie soit arrosée, quelle reçoive les nutriments et fleurisse devant la gloire de Dieu, en toute liberté.

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338. Nous tenir avec Jésus


La réception régulière du Corps et du Sang du Christ et l’approfondissement de la Parole, pendant le Banquet, nous garantissent la vie, le mouvement et l’être, pour que notre réalité humaine s’ajuste et devienne unifiée en Dieu.
Jésus nous dit :
« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Jean, chapitre 8, verset 12

Jésus nous transmet la seule condition pour avoir la lumière de la vie. La lumière ne peut venir que de lui. Il est « la lumière du monde ».
Or pour obtenir sa lumière, il est nécessaire de le suivre. Ne pas le suivre diminue notre lumière interne. Mais pour le suivre, nous avons besoin de trouver tous les moyens possibles pour nous tenir avec lui.

Répétons ce que Jésus nous dit : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie ». La phrase de Jésus est précise. C’est la lumière ou bien nous choisissons de marcher dans les ténèbres, assombris.

Nous voulons voir clair dans la vie, nous voulons vivre dans la paix et dans la joie ? Apprenons de Jésus tout ce dont il nous est nécessaire pour avancer sur une route aplanie, dégagée du mal et qui conduit au Cœur de Dieu.

Laissons aussi à Jésus le soin d’enlever les roches qui pourraient entraver notre marche, notre apprentissage avec lui. Entrons davantage dans sa connaissance. Devenons des disciples de Jésus pour l’humanité, pour l’éternité, pour que sa Lumière se répande dans les cœurs et éclaire leur chemin et le nôtre.

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339. Dieu est présent à 100 %


Dieu s’inclut dans notre vie. Il y est présent à 100 %. Nous avons la grâce de recevoir Dieu, mais nous ne sommes pas toujours bien disposés. Dans la Bible, il y a beaucoup de témoignages de personnes qui osent laisser Dieu entrer en relation avec eux. C’est ce que nous découvrons dans la Genèse lorsque Dieu entre en alliance, en relation avec Abraham.

Dieu promet à Abraham (Abram) une descendance nombreuse :
« Cette parole du Seigneur est adressée à Abram : « Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. » Puis il le fait sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » Et il déclare : « Telle sera ta descendance ! » Abram a foi dans le Seigneur et le Seigneur estime qu’il est juste. » Genèse, chapitre 15, versets 4 à 6

Dieu réalise tout parfaitement. Il promet une descendance nombreuse à Abraham et il le fera. Cette descendance, à première vue, semble être d’ordre humain, mais Dieu voit bien au-delà, puisque la descendance d’Abraham est en définitive « la descendance » de foi en Dieu.

Dieu, à travers Abraham, se donne une descendance qui plaira à son cœur. C’est Dieu qui accomplit la descendance de la foi dans le cœur des croyants pratiquants. Ces croyants célèbrent avec leur Dieu. Ils le remercient pour sa présence au milieu d’eux. C’est la signification même de l’Eucharistie, un remerciement, une Action de grâce.

Cette descendance, ce sont les personnes qui acceptent Dieu dans leur vie, qui vivent de la foi, qui remercient Dieu et qui transmettent les grâces reçues à leur prochain.

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Livre : La Mission du Berger, Normand Thomas