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 Le Voile de Manoppello, le secret de l'autre suaire du Christ

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Lumen Spei

Lumen Spei


Date d'inscription : 01/09/2021
Localisation : France

Le Voile de Manoppello, le secret de l'autre suaire du Christ Empty
MessageSujet: Le Voile de Manoppello, le secret de l'autre suaire du Christ   Le Voile de Manoppello, le secret de l'autre suaire du Christ Icon_minitimeMar Oct 19 2021, 14:15

Le Voile de Manoppello, le secret de l'autre suaire du Christ

La basilique de Manoppello en Italie méridionale conserve un voile représentant la Sainte Face du Christ, qui symboliserait la Résurrection. Depuis une cinquantaine d’années, des experts cherchent à en percer le mystère. Retour sur une enquête digne d’un roman policier.

Le Voile de Manoppello, le secret de l'autre suaire du Christ Suaire_de_manoppello


Éclipsé par le Linceul de Turin et les rebondissements de l’enquête sur son authenticité (cf. FC n° 2116), le Voile de Manoppello est peu connu du grand public. L’histoire de cette fine pièce d’étoffe conservée dans la basilique d’un petit village des Abruzzes et représentant le visage du Christ est pourtant fascinante. Elle a été minutieusement relatée en 2005 sous forme d’enquête policière par le journaliste allemand Paul Badde, qui en a fait son sujet de prédilection. Subjugué lui aussi par cette mystérieuse image du Christ, le journaliste australien Paul MacLeod a grandement œuvré à en répandre la dévotion.

Dans un bulletin diocésain de l’archidiocèse de Perth (Australie), il relatait l’histoire du Père Domenico de Cese (1905-1978), un moine capucin stigmatisé qui, à l’âge de 10 ans, avait prédit le tremblement de terre qui dévasta les Abruzzes en 1915, entraînant la mort de 30 000 personnes. Le jeune garçon fut miraculeusement sauvé des décombres par un homme dont il reconnut les traits cinquante années plus tard sur le Voile de Manoppello.

Muté par ses supérieurs à la basilique de Manoppello (qui n’est qu’un sanctuaire à l’époque), le miraculé n’était pas au bout de ses surprises. MacLeod rapporte que la veille de sa mort, alors qu’il célébrait la messe à San Giovanni Rotondo devant de nombreux pèlerins, Padre Pio avait été vu par le Père Domenico à 200 kilomètres de là, à Manoppello, agenouillé devant la Sainte Face. « Padre Pio était connu pour son don de bilocation. Près de quarante ans plus tard, en 2006, le pape Benoît XVI se rendait à Manoppello, mais par un moyen de transport plus banal : en hélicoptère », écrivait-il avec un humour typiquement anglo-saxon. Témoin de cette visite, le Père Heinrich Pfeiffer, un jésuite allemand de l’Université grégorienne de Rome historien de l’art, se souvient que « le pape était visiblement touché » et qu’« il est resté en profond silence devant l’image du Christ, comme s’il vivait une rencontre directe avec Jésus, rendue possible à travers la Sainte Face ».

Quel est donc le secret de cette image troublante ?



Une image d'origine divine

Mesurant 24 centimètres sur 17,5, ce voile tissé serait en byssus, une fibre naturelle précieuse sécrétée par certains coquillages, très prisée dans l’Antiquité. De couleur brun doré, il porte une image du visage du Christ. Quelques mèches recouvrent le haut de son front. Sous de fins sourcils, ses yeux en amande sont ouverts et fixent l’observateur d’un regard doux et pénétrant. Particularité : la pupille de l’œil droit est légèrement excentrée vers le haut. Son nez tuméfié surmonte des lèvres entrouvertes semblant esquisser un léger sourire. Sa bouche est entourée d’une moustache et d’une barbe clairsemées. Sa joue droite est enflée. Parsemé de tâches, son visage est encadré par une chevelure brune tombant sur ses épaules.

Présenté au-dessus de l’autel de la basilique, le Voile est enserré dans un ostensoir composé de deux vitres permettant de mieux l’observer. À contre-jour, note Badde, il devient transparent comme du verre ; l’image disparaît. Plusieurs examens au scanner ont permis de constater l’absence de toute trace de couleur et de pinceau sur ce voile, hormis dans de petites zones retouchées probablement au Moyen Âge. Un passage aux infrarouges n’a révélé aucune ébauche sous l’image ni aucune correction. Plusieurs scientifiques en ont conclu qu’il n’avait pas été peint par la main de l’homme, ce qui aurait été de toute façon impossible avec une telle finesse, le byssus étant imperméable, et qu’il s’agissait donc d’une image acheiropoïète, d’origine divine.


Le voile de Véronique aujourd’hui à Rome, un faux ?!

Ce voile, dit-on, serait arrivé à Manoppello en 1506, apporté par un pèlerin qui l’aurait remis à un dénommé Léonelli avant de se volatiliser. Il serait resté un siècle entre les mains de ses descendants, avant d’être vendu à un notaire qui l’aurait cédé à son tour au monastère des capucins en 1638, où il demeure encore aujourd’hui. Mais où se trouvait-il avant d’arriver dans ce petit village ? Pour le Père Pfeiffer, qui l’a beaucoup étudié, il ne fait aucun doute que le Voile de Manoppello n’est autre que le Voile de Véronique, celui avec lequel, dit-on, la sainte aurait essuyé le visage du Christ à la sixième station du chemin du Golgotha.

D’après l’historiographie, la Véronique, comme on l’appelle, quitta Jérusalem pour Édesse (en Turquie actuelle), où elle demeura quatre cents ans avant d’atteindre Constantinople en 574. Vers 705, elle fut transférée à Rome, puis conservée dans la basilique Saint-Pierre à partir de 1204. Abritée dans un reliquaire constitué de deux verres en cristal de roche, elle fut présentée durant quatre siècles à la vénération de nombreux pèlerins venus parfois de très loin. Les artistes orientaux et occidentaux s’en inspirèrent pour représenter le visage du Christ comme l’attestent, par exemple, le Christ Pantocrator en mosaïque de la cathédrale Sainte-Sophie à Constantinople, ou Le Christ bénissant de Bellini. La Sainte Face fut aussi abondamment représentée sur de petits morceaux de tissus portés par les pèlerins revenant de Rome et dans des œuvres telle que celle du maître de Flémalle.

En 1617, le pape Paul V la fit enfermer dans un coffre et interdit aux artistes de la peindre sans autorisation sous peine d’excommunication. Fait étrange, à partir de cette date, des experts constatent que les copies de la Sainte Face offrent un visage aux yeux clos. Le visage d’un homme mort.

Les concordances sont nombreuses entre les visages du Saint Suaire, du Suaire d’Oviedo et du Saint Voile.
Pour Pfeiffer, il ne fait aucun doute que la Véronique présentée à Rome depuis cette époque jusqu’à aujourd’hui est un faux ! L’original aurait été, selon lui, dérobé au début du XVIIe siècle avant de réapparaître à Manoppello entre 1608 et 1618, dates attestées par plusieurs documents historiques fiables (Pfeiffer considérant celle de 1506 comme légendaire). Pour quelles raisons ? Il l’ignore. Un fait est sûr : le Christ de Manoppello ressemble en tout point aux voiles de Véronique réalisées par les artistes jusqu’au XVIIe siècle.

Fort de ces affirmations, Paul Badde se rend à Rome afin d’examiner la Véronique : elle ne présente pas un visage mais plusieurs tâches brunes n’évoquant nullement les représentations qui en ont été faites au Moyen Âge. En outre, le voile n’est pas translucide. Autres faits troublants, il découvre que l’ancien cadre-reliquaire de la Véronique a été brisé en 1606, et que ses dimensions, non seulement ne permettent pas d’y enfermer l’actuelle Véronique de Rome, plus grande, mais correspondent à celles du Voile de Manoppello. Intrigué par cette accumulation de mystères, à la suite du Père Pfeiffer, il se penche sur l’origine exacte du Voile de Véronique. Plusieurs explications sont données au fil des siècles. Ce serait le linge tendu par la sainte au Christ sur le chemin de croix. Ou bien une image imprimée par le Christ Lui-même pour l’offrir à la jeune femme, ou, selon une autre version, au roi d’Édesse afin qu’il guérisse de sa maladie. Les Évangiles, note Badde, ne font pas mention de l’un ou l’autre de ces épisodes. Pour le Père Pfeiffer, il ne fait aucun doute qu’on a cherché « à jeter des voiles sur le Voile », afin de semer le trouble chez les fidèles.

C’était sans compter sur le travail méticuleux de Blandina Paschalis Schlömer, une religieuse allemande iconographe qui, sachant que les Juifs enveloppaient leurs morts dans plusieurs linges, eut l’idée de superposer le Voile de Manoppello à celui du Saint Suaire, puis avec celui d’Oviedo. Les nombreuses concordances entre les visages l’ont amenée à affirmer qu’il s’agissait de la même personne.

Pfeiffer en déduit que « l’image du Voile et celle du Saint Suaire se sont formées en même temps, à savoir dans les trois jours qui vont de la sépulture de Jésus à sa résurrection à l’intérieur du sépulcre ». Une hypothèse corroborée par saint Jean (20, 6-7) : « Il vit les linges posés à terre, et le suaire qui couvrait la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé dans un autre endroit. » Pour la Sœur Blandina, « les trois linges couvrant le visage symbolisent le Triduum Sacrum : le Suaire d’Oviedo la souffrance et la mort le Vendredi saint, le Suaire de Turin le repos de la tombe le Samedi saint, et le Voile de Manoppello le moment de la Résurrection, le dimanche de Pâques. »


La vénération de la Sainte-Face

Le Volto Santo (Saint Voile) est visible tous les jours de l’année dans la basilique de la Sainte-Face à Manoppello tenue par les Capucins. Chaque année ont lieu dans la ville deux processions avec le Saint Voile :

Le 3e dimanche de mai, il est porté avec une statue de saint Pancrace auquel, d’après les apocryphes, il aurait été dit : « Apporte l’image de Notre-Seigneur Jésus-Christ et place-la dans la tour, pour que les peuples voient l’apparence du Fils de Dieu. »

Le 6 août, a lieu la fête de la Transfiguration du Christ sur le mont Thabor.



Site voltosanto.net.


« Miroir mystérieux de la miséricorde de Dieu ! »

Le 1er septembre 2006, le pape Benoît XVI a effectué son premier voyage officiel à Manoppello après avoir lu l’ouvrage de Paul Badde. Il a composé une prière. Extrait : « Seigneur Jésus, nous T’en supplions, montre-nous ton visage toujours nouveau : miroir mystérieux de l’infinie miséricorde de Dieu ! Permets que nous puissions Le contempler avec les yeux de l’esprit et du cœur : visage humain de Dieu entré dans l’Histoire pour révéler les horizons de l’éternité ! Visage silencieux de Jésus souffrant et ressuscité qui transforme le cœur et la vie de ceux qui L’aiment et qui L’accueillent... »

_________________
Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !

Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !


Jésus te dit : Moi Je t'aime, et toi tu m'aimes ?
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