Lumen Spei
Date d'inscription : 01/09/2021 Localisation : France
| Sujet: 51% des Français ne croient plus en Dieu, révèle un sondage Dim Oct 03 2021, 13:29 | |
| 51% des Français ne croient plus en Dieu, révèle un sondageRéalisé par l’Ifop et publié ce 23 septembre, un sondage montre que les Français croient non seulement de moins en moins en Dieu, mais se désintéressent aussi largement des religions dans leurs conversations et leur accordent moins de crédibilité dans le débat public.Un prêtre à l'église de Mesnil-Lieubray dans la paroisse de Forges-les-Eaux (76), France. - Corinne SIMON/CIRIC Ce n’est pas une surprise, les Français délaissent de plus en plus toute préoccupation religieuse. C’est ce que montre un sondage Ifop réalisé pour le centenaire de l’Association des journalistes d’information sur les religions (Ajir) et publiée ce jeudi 23 septembre. Menée fin août auprès de 1018 personnes représentatives des Français âgés de 18 ans et plus, cette étude portait sur les six thématiques suivantes : la croyance en Dieu, la fréquence de discussions sur le thème de la religion, le rapprochement d’une pratique religieuse en raison de l'épidémie de Covid-19, le réveil d'un sentiment religieux suite à l’incendie de Notre Dame de Paris, le jugement sur l’habileté du pape François à défendre les valeurs de l’Eglise, et l’adhésion à plusieurs informations concernant les religions.Des français moins croyants et moins amateurs de discussions religieusesOn y apprend que 49% des Français croient encore en Dieu ce qui constitue un recul par rapport à 2004 où ils étaient encore plus de la moitié (55 %), et un vrai décrochage par rapport à 1947 où ils étaient alors 66%. En observant par tranche d’âge, on constate que la foi en Dieu est bien plus présente chez les 65 ans et plus (58 % croient en Dieu), et elle est la moins présente chez les 35-49 ans (45 % croient en Dieu). La proportion de croyants est quasiment la même chez les 18-24 ans (48%), les 25-34 ans (48 % aussi) et les 50-64 ans (47%).
L’enquête révèle aussi que les Français échangent de moins en moins sur la religion. Ils sont 38 % à le faire (« souvent ou de temps en temps ») en famille, et seulement 29% avec des amis. Des chiffres en net déclin puisqu’ils étaient encore 58% à aborder des sujets religieux en famille en 2009, et 49 % entre amis. Parmi l’ensemble des répondants pour 2021, 30% n’abordent même « jamais » ce sujet en famille (34% « rarement »), et 40% ne l’abordent « jamais » avec des amis (31% le font rarement).
De manière évidente, c’est surtout chez les personnes croyantes et pratiquantes qu’on aborde les sujets religieux (74 % le font « souvent ou très souvent » en famille, 63 % entre amis), et c’est le cas dans des proportions plus faibles chez les croyants non pratiquants et les athées convaincus (respectivement 32 % et 24 % en famille, et 23 % et 24 % entre amis.) Au total, ils sont 18 % à aborder des sujets religieux avec des collègues de travail (45 % chez les catholiques pratiquants, 12 % chez les non pratiquants, et 13 % chez les athées convaincus).Des religions jugées moins crédibles dans le débat publicÀ la question « L’épidémie de Covid-19 vous a-t-elle rapproché d’une pratique religieuse ? », c’est un grand non à 91%. Mais en segmentant par religion, il s’avère que la réponse est positive pour 40% des catholiques pratiquants (seulement 6 % des non pratiquants), et 51% pour les musulmans. Contrairement à ce qu’on a souvent entendu, le sondage ne montre pas un net réveil du « sentiment religieux ou d’une fibre spirituelle » après l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019. Bien au contraire, 79 % des Français sondés disent que cela n’a pas changé la donne pour eux (cela n’a « rien changé » ou « pas vraiment » chez 93% des athées convaincus, 76 % des croyants non pratiquants, et 54 % des pratiquants).
Concernant l’action du pape François, 41 % des Français estiment qu’il « défend plutôt bien » les valeurs du catholicisme. Une chute importante alors qu’ils étaient 64 % en 2016 (et en revanche seulement 34 % en 2008 sous le pontificat de Benoît XVI.) Précisément, le pape François perd 4 points chez les catholiques pratiquants passant de 76 % à 72 %, et perd 25 points chez les non pratiquants passant de 62 % en 2016 à 37 % en 2021 (ils sont bien plus nombreux cependant à considérer qu’il ne défend « ni bien ni mal » les valeurs du catholicisme, et légèrement plus à trouver qu’il les défend mal).
Les derniers chiffres montrent enfin une légitimité de moins en moins grande des religions dans le débat public aux yeux des Français. Ils sont désormais 68% à considérer que les religions « peuvent contribuer à transmettre aux jeunes des repères et des valeurs positives : respect de l’autre, tolérance, générosité, responsabilité », un chiffre encore honorable mais en baisse depuis 2009 où ce score atteignait 77%. Ils sont 47% à estimer que « le message et les valeurs du christianisme sont toujours d’actualité » contre 51% en 2007, et également 47% à considérer que « les religions peuvent contribuer positivement aux grands débats de société : bioéthique, moralisation de l’économie, famille… », contre 51% en 2009. Question souvent considérée taboue pour conclure : « toutes les religions se valent-elles ? » Les français sont aujourd’hui 54% à répondre oui, alors qu’ils étaient encore 62 % en 2007. Une baisse sans doute amplifiée par tous les débats autour de la place de l’islam dans la société française à la suite des attentats successifs qui ont émaillé l’actualité ces dernières années.Camille Lecuit _________________ Je T'aime Dieu ma Force, mon Bonheur et mon Unique Espérance !
Sub tuam misericordiam confugimus, Dei Genitrix !
Jésus te dit : Moi Je t'aime, et toi tu m'aimes ?
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