Jouer à la loterie est-ce péché ? Point de vue catholique...

Le jeu est-il un péché ?

Mon ami baptiste dit que le jeu est un péché. Pourtant, je connais beaucoup de bons catholiques qui visitent des endroits comme Atlantic City et Las Vegas, et jouent aux machines à sous et autres, ou aux écoles qui organisent des soirées casino comme levées de fonds. Que dois-je dire à mon ami ?

Qu'il s'agisse de jeux de hasard (par exemple les jeux de cartes), de paris ou de paris, ou même de loteries, n'est pas intrinsèquement mauvais ( Catéchisme , n ° 2404). Cependant, une personne ne peut s'engager dans ces activités qu'avec un strict respect de la vertu. Premièrement, il doit agir avec tempérance, en gardant ses passions et ses émotions sous le contrôle de la raison, en agissant avec modération et en utilisant les biens matériels dans le bon sens et en accord avec les circonstances de sa vie. Deuxièmement, la vertu de justice régit à la fois le jeu lui-même et la personne qui y joue. Le jeu doit être juste et tous les joueurs doivent avoir une chance égale de gagner. En justice, le jeu du joueur ne doit pas l'empêcher de s'acquitter de ses obligations de subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille, de payer ses dettes ou d'assumer d'autres responsabilités.

Par conséquent, une personne doit faire attention à ne pas devenir accro au jeu à cause de son excitation ou de la possibilité de gagner "rapidement, facilement et avec beaucoup d'argent". Il ne doit pas risquer l'argent nécessaire à sa subsistance ou à celle qui lui est confiée. De plus, un joueur devrait toujours évaluer si cet argent pourrait être mieux utilisé pour quelque chose d'avantage clair et tangible. Même une personne riche qui peut avoir un revenu disponible important doit faire preuve de modération, reconnaissant que l'argent risqué sur le jeu frivole pourrait être utilisé pour aider les moins fortunés.

Dans cette optique, plusieurs règles "classiques" régissent les jeux de hasard :

1. Un joueur doit être libre de disposer des enjeux misés dans le jeu. Il doit pouvoir accepter le risque de perdre les enjeux sans nuire à lui-même ou à autrui. Fondamentalement, les enjeux devraient être de l'argent «jetable».

2. Le joueur doit faire le pari en toute connaissance de cause et avec son consentement.

3. Tous les joueurs doivent avoir une chance égale de gagner.

4. Le jeu doit être juste. Toute fraude ou tromperie est interdite.

5. Alors que tout le monde aime gagner, le motif du jeu devrait être le plaisir plutôt que le gain. Il ne faut pas dépendre du jeu pour gagner sa vie. (Prummer, Manuel de théologie morale).

Même si l'on suit consciencieusement ces règles, il doit toujours rester sur ses gardes. Bien que le jeu puisse être amusant, il peut aussi être très addictif. Dans une étude récente, la Harvard Medical School a découvert que 1,29% de la population adulte en Amérique sont des joueurs pathologiques: cela équivaut à 2,2 millions de joueurs dépendants. 4% supplémentaires sont considérés comme des "joueurs à problèmes". Une telle dépendance est un asservissement spirituel qu'une personne laisse se produire. Outre la dépendance, un problème spirituel émerge lorsqu'une personne pense qu'elle peut faire le jeu d'argent rapide, facile et gros plutôt que de simplement travailler dur. Ici, il accepte de grands risques qui pourraient avoir des conséquences désastreuses.

Une telle condition se détériore lorsqu'une personne perd de l'argent qu'elle devrait utiliser pour elle-même ou pour sa famille, et même s'endette davantage. Soyez sur vos gardes, car le jeu est une grande entreprise répandue et attirante. En 1999, le Council on Compulsive Gambling of New Jersey estimait que les paris sur le Super Bowl Denver-Atlanta de cette année atteignaient 4 milliards de dollars, sans compter les paris annexes et les pools de bureaux. (Qui sait ce que c'était cette année.) En 1999, 37 États et le District de Columbia ont parrainé des loteries, et 26 États ont légalisé une certaine forme de jeu de casino. Selon le département américain du Commerce, les Américains dépensent 600 milliards de dollars par an en jeux de hasard légaux, soit au moins 100 milliards de plus que pour la nourriture. Les revenus de l'industrie du jeu continuent d'augmenter chaque année et deviennent de plus en plus tentants. Actuellement, l'Assemblée législative du Maryland envisage de disposer de machines à sous pour augmenter les revenus de l'État.

Lorsque j'étudiais au séminaire St. Charles Borromée à Philadelphie en 1981, deux collègues séminaristes et moi nous sommes aventurés à Atlantic City lorsque nous avons eu un week-end libre. Bien sûr, nous voulions voir cette attraction, qui était nouvelle à l'époque. Je pense que nous avions prévu de dépenser 20 $ sur les machines à sous quart, bien sûr gagner un peu, perdre un peu, mais à la fin tout perdre. Certes, il y avait cette tentation de continuer, en pensant: «Le prochain sera le jack pot», mais nous avons tenu la limite. J'ai été consterné par le nombre de personnes qui ont passé des heures à charger les machines à sous avec plusieurs pièces. Pire encore, je me souviens d'avoir regardé l'action à une table de poker et d'avoir vu le manager distingué et bien habillé approcher l'un des joueurs avec un document à signer, qui a essentiellement hypothéqué sa maison. Alors que je suis sûr que la plupart des gens ont gardé leur maîtrise de soi et se sont amusés, ne s'attendant jamais vraiment à gagner, je me demande combien sont partis tristes, regrettant leurs actions. Ici, nous voyons le problème du jeu. Saint Augustin a dit: "Le diable a inventé le jeu." Peut-être.

Rappelez-vous, alors que Notre-Seigneur était accroché à la croix, les soldats romains jetaient des dés pour voir qui obtiendrait sa tunique, ne cherchant que leur propre avantage tout en étant inconscients du plus grand bien (Jn 19, 24).

Certes, il n'y a rien de mal à jouer tant qu'il est maintenu dans les limites de la vertu. Néanmoins, il faut toujours être très prudent et vigilant.

Père William P. Saunders
Le Père Saunders est pasteur de la paroisse Our Lady of Hope de Potomac Falls et professeur de catéchèse et de théologie à la Notre Dame Graduate School d'Alexandrie. (U.S.A.)

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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)

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Elle gagne 20.000 euros à un jeu télévisé... grâce à l'aide de l'Esprit saint

Katarina Čobec, éditrice pour les Éditions de l’Emmanuel en Slovénie, a remporté 20.000 euros en participant le 28 novembre dernier à un jeu télévisé. "J’ai senti clairement l’aide de l’Esprit saint!", assure-telle.

Elle est venue sur le plateau de l’émission avec une idée en tête. Gagner les 20.000 euros mis en jeu pour financer la traduction en slovène d’un ouvrage à succès pour sortir de la pornographie. C’est Emmanuel.info qui raconte la singulière histoire de Katarina Čobec, professeur de langues et éditrice aux éditions de l’Emmanuel en Slovénie.

Les Slovènes ont pu la voir sur petit écran le 28 novembre dernier dans « Joker », un jeu télévisé très populaire portant sur la culture générale qui permet de gagner jusqu’à 20.000 euros. Katarina Čobec, professeur de langues et éditrice, est la troisième personne de l’histoire du jeu à avoir remporté la totalité des gains. Et c’est un projet bien particulier qui l’a conduite sur ce plateau, qu’elle a confié il y a quelques jours à Emmanuel.info : « J’ai senti clairement l’aide de l’Esprit saint ! »

« J’ai senti clairement l’aide de l’Esprit saint »

Katarina avait une idée précise en tête : récolter suffisamment d’argent pour lancer la traduction en slovène du livre du père Éric Jacquinet, Parcours libre pour aimer : sortir de la pornographie , ce qui représente un budget de 7.000 euros. « Ce genre de programme n’existe pas en Slovénie, il est efficace et porte de beaux fruits en France alors, cela peut certainement aider les gens ici aussi », a-t-elle expliqué. « J’ai dit au Seigneur : si tu veux que ce livre soit traduit, fais que je gagne ». Et pour mettre toutes les chances de son côté, elle a demandé la prière de ses frères de maisonnée (il s’agit d’un petit groupe de prière qui se réunit chaque semaine). « Quand je suis partie pour le tournage, j’avais vraiment le sentiment que c’était possible de gagner 20.000 euros, et en même temps, je me sentais très libre par rapport à cet argent ».

Le jour J, elle passe avec succès les différentes épreuves avant de se retrouver à la dernière question en ayant utilisé tous ses jokers. Et l’incroyable se produit. « J’avais le choix entre quatre réponses mais j’ignorais laquelle était la bonne, et là, c’est incroyable car elle m’est venue d’un coup », raconte-t-elle. « J’ai répondu et j’ai gagné ! J’ai senti clairement l’aide de l’Esprit saint ! ».

Source : Elle gagne 20.000 euros à un jeu télévisé... grâce à l'aide de l'Esprit saint

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Après avoir gagné à la loterie GAGNANT À VIE, Rachelle Lapierre travaille dans les rues de Calcutta (Ville de MÈRE TÉRÉSA) en Inde.

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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)

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Quand je gagnerai à la loterie

Je conduisais donc un jour récemment, m'occupant de quelques courses, lorsque j'ai décidé de m'arrêter dans le dépanneur local et d'acheter un billet PowerBall.

Je n'achète pas très souvent de billets de loterie – seulement lorsque le prix atteint 100 millions de dollars ou plus. Il me semble que rien de moins que cela ne vaudrait pas la peine d'être collecté. J'ai fait une exception cette fois, car le jackpot estimé était de 96 millions de dollars. Assez proche.

C'est drôle comme Dieu nous envoie des signaux pas trop subtils de temps en temps. Plus tard ce même jour, alors qu'il célébrait la Sainte Messe, ces mots sont apparus dans l'Évangile : « Amen, je vous le dis, il sera difficile pour un riche d'entrer dans le royaume des cieux. » (Mt 19,23) « Je tenterai ma chance et j'affronterai les conséquences plus tard », me suis-je dit lors de ma méditation privée.

Le premier problème auquel je serais confronté en gagnant 100 millions de dollars ou plus est de savoir quoi faire avec l'argent. Joli problème à avoir, n'est-ce pas ?

Contrairement à certains grands gagnants de jackpot, je ne quitterais pas mon travail. Après tout, la prêtrise n'est pas seulement un travail ; c'est une vocation, quelque chose que le Seigneur lui-même m'a appelé à faire. Je ne pense pas que les saints apôtres, les martyrs héroïques et les grands missionnaires se soient jamais souciés de leur salaire ou de leurs avantages. Et d'ailleurs, si j'arrêtais de travailler, que ferais-je toute la journée ?

Si je devais gagner à la loterie, cela ne changerait certainement pas mon style de vie, le peu de style de vie que j'ai. Je n'aime pas les choses chères et fantaisistes ; Je ne suis pas un collectionneur ; Je n'aime pas que beaucoup de déchets encombrent ma maison ou ma vie. Comme mes amis vous le diront – avec une certaine gêne – mon goût pour les vêtements, les effets personnels et l'ameublement est très simple. "Tacky" diront certains.

Et si je devais gagner à la loterie, je n'achèterais probablement pas une maison de vacances chère quelque part. Vraiment, combien de temps ai-je pour les vacances ? Et est-ce que je veux être dérangé par l'entretien et la surveillance d'une maison quelque part que je ne pourrais pas utiliser très souvent ? Au fur et à mesure que je tape ceci, je fantasme sur la possibilité d'acheter un joli petit condo à Sanibel que je pourrais utiliser à l'occasion et louer le reste de l'année. Mais alors, que ferais-je de cet argent ?

Si je devais gagner à la loterie, je mettrais sûrement de l'argent de côté pour ma retraite, mais même cela est une proposition incertaine. Qui sait si ou quand je prendrai ma retraite un jour. Les évêques ne peuvent pas prendre leur retraite avant l'âge de 75 ans au moins et si je vis aussi longtemps – et c'est un énorme « si » dans mon cas – mes besoins seront encore plus simples (« plus collants ») qu'ils ne le sont maintenant.

Donc, j'en suis arrivé à la conclusion il y a longtemps que si je gagnais à la loterie, je finirais par donner la plus grande partie de l'argent. Mais, au cas où vous seriez l'un des récipiendaires pleins d'espoir de mes largesses, cette phrase suivante est très importante : je ne donnerai pas d'argent à quiconque demande ou même suggère un cadeau. Si vous demandez ou faites allusion, vous êtes hors de la liste ! Je pense que cette restriction serait le seul moyen de m'empêcher d'être constamment harcelé et submergé de demandes une fois que mes gains ont été publiés. Sans aucun doute, j'aurais plein de nouveaux amis. Et qui sait, il y a peut-être même une petite renarde qui voudrait m'épouser pour mon argent. Désolé, ma chérie... Je parle pour moi.

Mais, je m'égare. Si je gagne à la loterie, la distribution de ma nouvelle richesse sera à ma seule discrétion. Et c'est peut-être un peu capricieux. J'aimerais avoir beaucoup d'argent à donner. Je pourrais faire tant de bien, résoudre tant de problèmes, rendre tant de gens heureux. J'aimerais bien être l'un de ces vieux gars excentriques dont on parle de temps en temps et qui erre dans la rue en distribuant des billets de 100 $ en guise d'actes de bonté au hasard.

Je pourrais donner de l'argent à des membres de ma famille, bien que mes frères et sœurs soient trop vieux pour en avoir besoin et que mes nièces et neveux aient déjà plus d'argent que moi. J'ai beaucoup d'amis qui auraient besoin d'aide ; Je vais devoir vérifier ma liste de cartes de Noël pour voir qui ont été les amis vraiment fidèles.

Je donnerais probablement la plupart de mes gains à des œuvres caritatives établies, peut-être à des œuvres caritatives dignes d'intérêt dans la communauté, mais surtout à des œuvres caritatives de l'Église catholique. Je sais combien l'Église fait du bien, combien elle fait attention à ses ressources et combien les besoins sont grands. Je suis toujours émerveillée et si reconnaissante envers les personnes très généreuses qui soutiennent l'Église, parfois avec de sincères petits dons « d'acariens », parfois avec des dons très grands et généreux.

Eh bien, comment donner de l'argent serait un bon problème à avoir, et c'est une chose amusante à laquelle penser. Et si je ne gagne pas à la loterie un jour, j'espère que vous le ferez. Pour l'anecdote, et si ta règle de distribution est la même que la mienne, je ne te demande rien de ton argent... Je ne fais même pas allusion. Vraiment, je ne veux pas vous déranger.

Je pense qu'il y a de bonnes chances que je gagne à la loterie un jour. C'est pourquoi j'ai changé le titre de cet article de « Si je gagne à la loterie » en « Quand je gagnerai à la loterie ». C'est à quel point je suis confiant. Bien sûr, les Patriots pensaient qu'ils gagneraient également le Super Bowl cette année. Au moins j'ai encore une chance.

Mgr Thomas J. Tobin

Mgr Thomas Joseph Tobin, né le 1er avril 1948 à Pittsburgh (Pennsylvanie), est un prélat américain, évêque de Providence depuis 2005.

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"Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles." (Apocalypse 21:4-5)

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