Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Affaire du père Finet : une plainte des anciennes élèves pour diffamation Lun Sep 28 2020, 11:20 | |
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Affaire du père Finet : une plainte des anciennes élèves pour diffamation
Nouveau rebondissement dans l’affaire Finet. Le collectif des anciennes élèves des Foyers de charité, dont le siège est basé à Châteauneuf-de- Galaure (Drôme), a déposé plainte contre X. Le motif : diffamation envers la mémoire d’un mort, le père Georges Finet.
Difficile de démêler le vrai du faux, le fantasme de la réalité. L’affaire Finet se résume aujourd’hui à un face-à-face.
D’un côté, les Foyers de charité ont pris leurs distances avec l’un de ses co-fondateurs, le prêtre Georges Finet, après des soupçons d’abus sexuels. De l’autre, la famille de l’homme décédé en 1990 et un collectif d’anciennes élèves veulent « rétablir la vérité ».
Le 7 mai dernier, l’institution catholique drômoise publiait une synthèse de 23 pages explosive. Celle-ci, réalisée par une « commission de recherches pluridisciplinaire indépendante », faisait état de 26 témoignages « dénonçant le comportement » du prêtre cofondateur des Foyers de charité avec Marthe Robin.
Parmi eux, 14 évoquaient « un toucher du corps ». D’autres abordaient des « confessions tard le soir dans le bureau » ou des élèves « parfois sur ses genoux ». Les Foyers de charité ont refusé de transmettre l’intégralité du rapport.
Déjà 42 parties civiles
Le collectif, composé aujourd’hui de 154 membres, dénonce cette condamnation publique post-mortem. Sollicitées par Le Dauphiné Libéré en juillet, deux anciennes élèves, qui avaient répondu dans le cadre de l’enquête interne des Foyers, avaient remis en cause l’utilisation de leurs témoignages. Pour elles, « il n’y avait aucune ambiguïté » avec le père Finet.
Dans un communiqué adressé ce vendredi 25 septembre, le collectif des anciennes élèves informe que 42 personnes se sont constituées partie civile après la plainte déposée contre X pour diffamation.
Les « héritières morales et spirituelles » de Georges Finet se justifient : « Si le droit, tant civil que canonique, ne juge pas les morts, que la loi protège la présomption d’innocence, nous demandons que, mort ou vif, personne ne soit plus jamais condamné, hors de toute juridiction, par quiconque et encore moins par l’Église. » La justice française plutôt que la justice de Dieu.
Source : https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/09/25/affaire-finet-plainte-des-anciennes-eleves?fbclid=IwAR24b6fJS2EIM37RPgI83CkfkHKDVpdorN2xEoxyfoAmmFa84mu1VZn2fiA
Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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