| | La mort de Voltaire (Témoignage de M. Tronchin, son médecin) | |
| | Auteur | Message |
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Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: La mort de Voltaire (Témoignage de M. Tronchin, son médecin) Mar Aoû 20 2019, 11:42 | |
| - Citation :
La mort de Voltaire
A l’âge de 84 ans, cinquante-trois jours avant sa mort, Voltaire est devenu franc-maçon le 7 avril 1778. C’est le célèbre astronome Lalande (celui qui a donné son nom au Lycée de Bourg-en-Bresse) qui l’a accueilli en ces termes au sein de la Loge des Neuf Sœurs :
« Vous étiez franc-maçon avant même que d’en recevoir le caractère, et vous en avez rempli les devoirs avant que d’en avoir contracté l’obligation entre nos mains. »
Tout le monde a entendu parler de Voltaire le célèbre écrivain et philosophe du XVIII eme siècle, figure emblématique du siècle dit "des lumières", dont on étudie les oeuvres dans les écoles, mais qui connait les circonstances de sa mort ?
Voltaire: sa mort
Voltaire se trouvait à Paris, enivré du succès d'une nouvelle pièce qu'il faisait représenter, objet d'une acclamation de la foule qui l'acclamait avec un tel enthousiasme qu'il s'écriait: "Vous voulez donc me faire mourir de plaisir?"
Soudain une violente hémorragie se produisit et mis ses jours en danger. Ses amis, Diderot, d'Alembert, Marmontel, accoururent pour le soutenir dans ses derniers moments, mais ce ne fut, raconta l'un de ses biographes, que pour être témoins de la mort la plus terrible qui frappa jamais l'impie. La rage, les remords, le blasphème, les reproches de la conscience, tout cela accompagna la longue agonie de l'athée mourant. Il maudit ses amis en leur disant:"Retirez-vous, c'est vous qui m'avez mis dans l'état où je suis. Allez-vous en ! J'aurais pu me passer de vous, alors que vous ne pouviez vous passer de moi, et quelle misérable gloire est celle que vous m'avez procurée !"
On l'entendit supplier et blasphèmer le Dieu qu'il avait haït pendant sa vie. Il s'écriait parfois: "O Christ ! O Jésus-Christ !" Un jour on le vit tenir à la main un livre de prière, en essayant d'invoquer Dieu. Il était tombé de son lit dans des convulsions de l'agonie et restait étendu sur le parquet, impuissant, désespéré, s'écriant: "Ce Dieu que j'ai renier ne viendra-t-il pas me sauver aussi ?" Son médecin, M. Tronchin, le trouva un jour plongé dans le plus profond effroi, s'écriant avec horreur: "Je suis abandonné de Dieu ! Docteur, je vous donne la moitié de ce que je possède si vous pouvez me prolonger la vie de six mois !"
Le médecin lui répondit: "Monsieur, vous n'avez pas six semaines à vivre !"
"Dans ce cas, répondit Voltaire, j'irai en enfer, et vous avec moi !". Tronchin a raconté sa mort dans une lettre qu'il écrivait à un ami. Elle est une leçon singulièrement solennelle pour tous ceux qui ont pensé, comme Voltaire, que la vie et la mort peuvent se passer de la foi. Voici ce qu'il dit: "Il finit par tomber dans un état de désespoir et démence le plus affreux. Je ne me le rappelle pas sans horreur. Dès qu'il vit que tout ce qu'il avait fait pour augmenter ses forces avait produit un effet contraire, la mort fut toujours devant ses yeux; dés ce moment, la rage s'est emparée de son âme. Si mes principes, mon ami, (Tronchin était croyant) avaient eu besoin que j'en serrasse les noeuds, l'homme que j'ai vu dépérir, agoniser et mourir sous mes yeux, en aurait fait un noeud gordien; et, en comparant la mort de l'homme de bien, qui n'est que la fin d'un beau jour, à celle de Voltaire, j'aurais bien vu la différence qu'il y a entre un beau jour et une tempête, entre la sérénité de l'âme du sage qui cesse de vivre, et le tourment affreux de celui pour qui la mort est "le roi des épouvantements". Grâces au Ciel, je n'avais pas besoin de ce spectacle !"
Il mourut, et son agonie fut telle que son infirmière déclara que, pour tous les trésors de l'univers, elle ne consentirait pas à voir mourir un autre athée.
La Bible, qui est véritablement la Parole de Dieu, déclare: "C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant!" (Hébreux 10:31) -Parce qu'on ne se moque pas de Lui. Mais elle déclare également que le Seigneur ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se repente et qu'il vive, et il ajoute: "Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre coeur!" (Hébreux 4:7).
Source : http://christweb.free.fr/index.php?article70/nouvel-article
Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
Dernière édition par Stan le Dim Déc 08 2019, 16:55, édité 1 fois | |
| | | marmhonie
Date d'inscription : 12/11/2019
| Sujet: Re: La mort de Voltaire (Témoignage de M. Tronchin, son médecin) Dim Déc 08 2019, 16:19 | |
| - Citation :
- Ses amis, Diderot, d'Alembert, Marmontel, accoururent pour
le soutenir dans ses derniers moments, mais ce ne fut, raconta l'un de ses biographes Il s'agit d'une légende urbaine cent fois copiée et est fausse historiquement. Allez aux sources ! Voltaire est mort seul, abandonné, et ne fut pas inhumé chrétiennement. _________________ | |
| | | Stan
Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada
| Sujet: Re: La mort de Voltaire (Témoignage de M. Tronchin, son médecin) Dim Déc 08 2019, 16:46 | |
| - marmhonie a écrit:
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- Citation :
- Ses amis, Diderot, d'Alembert, Marmontel, accoururent pour
le soutenir dans ses derniers moments, mais ce ne fut, raconta l'un de ses biographes Il s'agit d'une légende urbaine cent fois copiée et est fausse historiquement. Allez aux sources ! Voltaire est mort seul, abandonné, et ne fut pas inhumé chrétiennement. Bonjour marmhonie, Votre affirmation ci-dessus est pour le moment gratuite; c'est-à-dire sans aucune citation précise de vos sources. Où avez-vous donc pris votre information soutenant que l'affirmation suivante : "Diderot, d'Alembert, Marmontel, accoururent pour le soutenir (Voltaire) dans ses derniers moments", est historiquement fausse ? Il n'est pas impossible que vous ayez raison, mais pourquoi ne nous citez-vous pas précisément vos sources ? Stan _________________ "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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