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 Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté

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4 participants
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DelacroixdeDozulé




Date d'inscription : 11/09/2010

Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeLun Mai 23 2011, 06:15

Vingt-troisième jour


La Circoncision. Une étoile appelle les Rois Mages à venir adorer Jésus.
Un prophète révèle les souffrances qu’aura à vivre la Reine Souveraine.



L’âme à sa Reine Maman :


Ma
très douce Maman, me voici de nouveau sur tes genoux. Ta fille ne peut
plus vivre sans toi, ma Mère. Le doux enchantement provenant du
céleste Bébé que tu serres dans tes bras, ou adores sur tes genoux, ou
aimes couché dans la mangeoire, me ravit. Je réalise que ton heureuse
destinée ainsi que le petit Roi Jésus lui-même proviennent de la Divine
Volonté qui a établi son Royaume en toi. Ô Maman ! promets-moi que tu
utiliseras ta puissance pour former en moi le Royaume de la Divine
Volonté.
Leçon de la Maman céleste :


Ma
chère fille, comme je suis heureuse de t’avoir auprès de moi et de
pouvoir t’enseigner comment le Royaume de la Divine Volonté peut
s’étendre à toutes choses. Toutes les souffrances et les humiliations
vécues dans la Divine Volonté sont des matières premières qu’elle
utilise pour étendre son Royaume.
Par
conséquent, sois attentive et écoute bien ta Maman. Je continuais de
demeurer dans la grotte de Bethléem avec Jésus et ce cher saint Joseph.
Comme nous étions heureux ! Par la Présence du divin Enfant et par la
Divine Volonté opérant en nous, cette petite grotte était comme un
paradis.
Il
est vrai que les souffrances et les larmes ne manquaient pas mais, en
comparaison des mers de joie, de félicité et de lumière que la Divine
Volonté répandait à travers nos actes, ces souffrances et ces larmes
n’étaient que des gouttes tombant dans ces mers. La présence charmante
et aimable de mon Fils était le plus grand bonheur.
Maintenant,
chère fille, tu dois savoir que le huitième jour après la venue au
monde du céleste Bébé, la Divine Volonté sonna l’heure de la souffrance
en nous demandant de le faire circoncire. C’était une coupure très
douloureuse à laquelle il allait être soumis. C’était la loi de ce
temps-là que tous les premiers-nés devaient être circoncis. On peut
appeler cette loi, la loi du péché. Mais mon Fils était innocent et sa
loi était la loi de l’amour. En dépit de cela, puisqu’il était venu
embrasser non pas l’homme roi, mais l’homme dégradé pour devenir son
frère et l’élever, il voulut s’abaisser lui-même en se soumettant à
cette loi.
Ma
fille, saint Joseph et moi, nous tremblions de douleur. Cependant,
sans hésiter, nous avons appelé le ministre et l’Enfant Jésus fut
circoncis par cette coupure douloureuse. À cette souffrance cruelle,
Bébé Jésus pleura et se jeta dans mes bras en me demandant de l’aide.
Saint Joseph et moi, nous mélangions nos larmes avec les siennes. Nous
avons cueilli le premier sang que Jésus venait de verser par amour pour
les créatures et avons donné à l’enfant le nom de Jésus, ce nom puissant
qui fera trembler le Ciel et la terre, et même l’enfer, et qui
deviendra un baume de guérison pour chaque coeur.
Mon
cher Fils s’est soumis à cette coupure pour guérir la profonde coupure
faite à l’homme par la volonté humaine, ainsi que les blessures
résultant de la multitude des péchés que le venin de la volonté humaine
produit dans les créatures. Chaque acte fait avec sa volonté humaine
est une coupure qu’on s’inflige, une plaie qui s’ouvre. Le céleste
Bébé, par sa coupure douloureuse, a préparé le remède pour la guérison
de toutes les blessures des créatures.
Une
autre surprise pour nous : une étoile nouvelle brilla dans le ciel.
Par sa lumière, elle était à la recherche d’adorateurs pour les amener
au petit Bébé Jésus pour l’adorer. Trois personnes, éloignées l’une de
l’autre, furent rejointes par cette lumière et, investies d’une lumière
surnaturelle, elles suivirent l’étoile qui les conduisit à la grotte de
Bethléem aux pieds du céleste Bébé.
Quel
ne fut pas l’étonnement de ces trois Rois Mages quand ils reconnurent
en l’Enfant le Roi du Ciel et de la terre, celui qui venait pour aimer
et sauver toute l’humanité ! En fait, pendant qu’ils adoraient l’Enfant
et contemplaient sa céleste beauté, le Nouveau-né fit briller sa
Divinité à travers sa petite Humanité. La grotte se transforma en un
paradis, si bien que les Rois Mages ne pouvaient se détacher des pieds
du divin Enfant, jusqu’à ce que la lumière de sa Divinité revienne à
l’intérieur de son Humanité.
Et
moi, exerçant mon rôle de Mère, je leur parlai longuement de la
descente du Verbe et les fortifiai dans la foi, l’espérance et la
charité, symbolisées par les cadeaux qu’ils offrirent à Jésus. Remplis
de joie, ils retournèrent dans leurs régions respectives, pour y être
les premiers propagateurs de la Bonne Nouvelle.
Ma
chère fille, reste à mes côtés et suis-moi partout. Nous étions sur le
point d’arriver au quarantième jour après la naissance du petit Roi
Jésus, quand la Divine Volonté nous convoqua au Temple pour y accomplir
la loi : la Présentation de mon Fils. Nous sommes donc allés au Temple.
C’était la première fois que nous sortions avec le charmant Bébé.
Une
douloureuse blessure s’ouvrit dans mon Coeur : je devais offrir mon
Enfant comme victime pour le salut de tous. Nous sommes entrés dans le
Temple et, en premier lieu, nous avons adoré la Majesté divine.
Ensuite, nous avons appelé le prêtre et, en déposant l’Enfant dans ses
bras, je fis l’offrande du Bébé céleste au Père Éternel en sacrifice
pour le salut de tous.
Le
prêtre se nommait Siméon. Quand j’ai déposé Jésus dans ses bras, il a
reconnu en lui le Verbe Divin. Il exulta d’une très grande joie et,
après l’offrande, dans un rôle de prophète, il prophétisa mes futures
souffrances. Oh ! comme la Majesté Suprême donna un grand coup à mon
Coeur maternel en m’apprenant la tragédie de toutes les souffrances
qu’allait vivre mon petit Enfant. Mais, ce qui me transperça le plus,
ce furent les paroles du saint prophète : « Cet Enfant sera le salut et
la ruine de beaucoup et sera un signe de contradiction. »
Si
la Divine Volonté ne m’avait pas soutenue, je serais morte
instantanément de douleur. Mais elle me conserva la vie et se servit de
cet événement pour former en moi le Royaume des douleurs, à l’intérieur
du Royaume de la Divine Volonté. Outre le rôle de Mère que j’exerçais
pour tous, j’acquis aussi le rôle de Mère et Reine des Douleurs. Oh oui
! par mes douleurs, j’acquis le moyen de payer les dettes de mes
enfants, y compris de mes enfants ingrats.
Maintenant,
ma fille, tu dois savoir que, par la lumière de la Divine Volonté, je
connaissais déjà toutes les souffrances de ma destinée, qui étaient même
plus que ce que le prophète m’avait annoncé. Mais, dans cet acte
tellement solennel de l’offrande de mon Fils, en me l’entendant dire, je
me sentis tellement transpercée que mon Coeur se mit à saigner et que
de profondes déchirures se firent dans mon âme.
Ma
chère fille, dans les souffrances et les rencontres douloureuses qui ne
manquent pas pour toi, ne te décourage pas. Avec un amour héroïque,
laisse la Divine Volonté prendre sa place royale dans toutes ces
souffrances, afin qu’elles puissent être converties en monnaie d’une
valeur infinie. Tu pourras ainsi payer les dettes de tes frères et
soeurs en les libérant de l’esclavage de la volonté humaine, pour les
faire revenir en enfants libres dans le Royaume de la Divine Volonté.
L’âme :


Sainte
Maman, je dépose toutes mes souffrances dans ton Coeur transpercé, et
tu sais combien ces souffrances m’affligent ! Sois une mère pour moi et
verse dans mon coeur le baume de tes souffrances pour que je sache
utiliser mes souffrances comme des petites pièces de monnaie me
permettant de conquérir le Royaume de la Divine Volonté.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu viendras dans mes bras pour que je puisse
verser en toi les premières gouttes de sang versées par le Bébé céleste,
afin de guérir les blessures causées en toi par ta volonté humaine. Et
tu feras trois actes d’amour pour atténuer les douleurs de la coupure
faite au petit Bébé Jésus.
Oraison jaculatoire :


Ma Maman, verse tes souffrances dans mon âme et convertis toutes mes souffrances en Volonté de Dieu.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Céline.
Admin
Céline.


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Localisation : Canada

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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMar Mai 24 2011, 03:42

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel.



Vingt-quatrième jour


Un cruel tyran. Le petit Roi Jésus, sa Maman et saint Joseph s’enfuient dans
un pays étranger comme de pauvres exilés. Le retour à Nazareth.



L’Âme à sa Reine accablée de douleurs :


Ma Reine Souveraine, ta petite fille sent le besoin de venir à tes genoux pour te tenir compagnie. Je vois sur ton visage assombri par le chagrin des larmes fugitives. Le doux petit Bébé tremble et sanglote. Sainte Maman, je joins mes souffrances aux tiennes pour te consoler et pour calmer les pleurs du Bébé céleste. Ô ma Mère, daigne me dévoiler ton secret : explique-moi ce qui désole tellement le cher petit Bébé.
Leçon de la Reine Mère :


Ma très chère enfant, le Coeur de ta Maman est aujourd’hui gonflé d’amour et de souffrance, au point de ne pouvoir retenir ses larmes. La venue des Rois Mages provoqua beaucoup de curiosité à Jérusalem, surtout parce qu’il était question d’un “nouveau roi”. Le cruel Hérode, par peur de se voir détrôné, donna l’ordre de tuer mon doux Jésus, ma chère vie, avec tous les autres bébés.
Ma fille, quelle souffrance ! On veut tuer celui qui est venu pour donner la Vie à tous et apporter sur la terre une ère nouvelle de paix, de bonheur et de grâces ! Ah ! ma fille, quelle ingratitude, quelle perfidie ! Où donc s’arrêtera l’aveuglement de la volonté humaine ? Elle devient féroce, elle veut dominer son Créateur lui-même.
Compatis avec moi, ma fille, et essaie d’apaiser les sanglots du doux Bébé. Il pleure à cause de l’ingratitude des hommes : à peine né, on veut le tuer. Dans le but de le sauver, nous avons été obligés de fuir. Le cher saint Joseph a été informé par l’ange de partir rapidement pour un pays étranger. Toi, chère fille, accompagne-nous, ne nous laisse pas seuls. Je continuerai à te donner des leçons sur la méchanceté de la volonté humaine.
Tu dois savoir qu’en se retirant de la Divine Volonté, l’homme brisa sa relation avec son Créateur. Tout sur la terre avait été créé pour lui et lui appartenait. En refusant de faire la Volonté Divine, il perdit tous ses droits et, si l’on peut dire, il ne savait plus où mettre les pieds. Il devint un vagabond, n’ayant plus de résidence permanente. Et cela, non seulement pour son âme, mais aussi pour son corps.
Tout devint instable pour lui et, s’il en vint à posséder des choses passagères, ce fut en vertu des mérites à venir du céleste Bébé. Toute la magnificence de la création était destinée par Dieu à ceux qui feraient la Volonté Divine et vivraient dans son Royaume. Pour ce qui est des autres, s’ils en viendraient à posséder quelque chose, ils seraient tout simplement des escrocs de leur Créateur car, sans vouloir vivre dans le Royaume de la Divine Volonté, ils s’approprieraient ses bienfaits.
Ma chère fille, sache combien ce cher Bébé et moi nous t’aimons. À l’aube de sa vie, il s’exila dans une terre étrangère pour te libérer de l’exil dans lequel ta volonté humaine t’a placée et pour que tu vives, non pas sur une terre étrangère, mais dans le pays que Dieu ton Père t’a donné en te créant, c’est-à-dire le Royaume de la Divine Volonté.
Fille de mon Coeur, aie pitié des larmes de ta Maman et du cher Bébé, car c’est en pleurant que nous te demandons de ne jamais faire ta volonté. Nous t’implorons de revenir au sein de la Divine Volonté qui se languit tellement de toi.
Chère fille, en même temps que les souffrances que nous causait l’ingratitude humaine, la Divine Volonté nous donnait des joies immenses. En effet, toute la création fêtait le doux Bébé, la terre reverdissait et fleurissait sous nos pas pour rendre hommage à son Créateur. Le soleil, penché vers l’Enfant, lui rendait gloire et se sentait honoré de lui donner sa lumière et sa chaleur. Le vent le caressait. Les oiseaux, formant comme des nuages, volaient autour de nous et, par leurs gazouillis, chantaient au cher Bébé de charmantes berceuses pour apaiser ses pleurs et l’aider à trouver le sommeil. Par le fait que la Divine Volonté était en nous, nous avions domination sur tout.
C’est ainsi que nous sommes arrivés en Égypte. Après une longue période de temps dans ce pays, l’ange du Seigneur informa saint Joseph que nous devions retourner à notre maison de Nazareth, vu que le cruel tyran était mort. Nous sommes donc revenus dans notre terre natale.
Dans cet épisode, l’Égypte symbolise la volonté humaine remplie d’idoles. Partout où Jésus passait, il renversait les idoles et les précipitait en enfer. Combien d’idoles la volonté humaine ne possède-t-elle pas ? Idoles de vaine gloire, d’amour-propre et de passions tyrannisant la pauvre créature ! Ma fille, sois attentive et écoute ta Maman. Je ferais n’importe quel sacrifice pour que tu ne fasses jamais plus ta volonté. Je donnerais ma vie pour que tu obtiennes le grand don de toujours vivre dans la Divine Volonté.
L’âme :


Très douce Maman, comme je te remercie de me faire comprendre les grands malheurs attachés à la volonté humaine ! Par les souffrances que tu éprouvas durant ton exil en Égypte, je te prie de libérer mon âme de l’exil de ma volonté et de me rapatrier dans la Divine Volonté.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu offriras tes actions en les unissant aux miennes dans un acte de gratitude envers le saint Bébé, le priant de venir dans l’Égypte de ton coeur pour tout y transformer en Volonté de Dieu.
Oraison jaculatoire :


Ma Maman, enferme le petit Jésus dans mon coeur pour qu’il puisse tout y transformer en Divine Volonté.

_________________
Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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DelacroixdeDozulé

DelacroixdeDozulé


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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMar Mai 24 2011, 05:31

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel.



Vingt-quatrième jour


Un cruel tyran. Le petit Roi Jésus, sa Maman et saint Joseph s’enfuient dans
un pays étranger comme de pauvres exilés. Le retour à Nazareth.



L’Âme à sa Reine accablée de douleurs :


Ma
Reine Souveraine, ta petite fille sent le besoin de venir à tes genoux
pour te tenir compagnie. Je vois sur ton visage assombri par le chagrin
des larmes fugitives. Le doux petit Bébé tremble et sanglote. Sainte
Maman, je joins mes souffrances aux tiennes pour te consoler et pour
calmer les pleurs du Bébé céleste. Ô ma Mère, daigne me dévoiler ton
secret : explique-moi ce qui désole tellement le cher petit Bébé.
Leçon de la Reine Mère :


Ma
très chère enfant, le Coeur de ta Maman est aujourd’hui gonflé d’amour
et de souffrance, au point de ne pouvoir retenir ses larmes. La venue
des Rois Mages provoqua beaucoup de curiosité à Jérusalem, surtout parce
qu’il était question d’un “nouveau roi”. Le cruel Hérode, par peur de
se voir détrôné, donna l’ordre de tuer mon doux Jésus, ma chère vie,
avec tous les autres bébés.
Ma
fille, quelle souffrance ! On veut tuer celui qui est venu pour donner
la Vie à tous et apporter sur la terre une ère nouvelle de paix, de
bonheur et de grâces ! Ah ! ma fille, quelle ingratitude, quelle
perfidie ! Où donc s’arrêtera l’aveuglement de la volonté humaine ?
Elle devient féroce, elle veut dominer son Créateur lui-même.
Compatis
avec moi, ma fille, et essaie d’apaiser les sanglots du doux Bébé. Il
pleure à cause de l’ingratitude des hommes : à peine né, on veut le
tuer. Dans le but de le sauver, nous avons été obligés de fuir. Le
cher saint Joseph a été informé par l’ange de partir rapidement pour un
pays étranger. Toi, chère fille, accompagne-nous, ne nous laisse pas
seuls. Je continuerai à te donner des leçons sur la méchanceté de la
volonté humaine.
Tu
dois savoir qu’en se retirant de la Divine Volonté, l’homme brisa sa
relation avec son Créateur. Tout sur la terre avait été créé pour lui
et lui appartenait. En refusant de faire la Volonté Divine, il perdit
tous ses droits et, si l’on peut dire, il ne savait plus où mettre les
pieds. Il devint un vagabond, n’ayant plus de résidence permanente. Et
cela, non seulement pour son âme, mais aussi pour son corps.
Tout
devint instable pour lui et, s’il en vint à posséder des choses
passagères, ce fut en vertu des mérites à venir du céleste Bébé. Toute
la magnificence de la création était destinée par Dieu à ceux qui
feraient la Volonté Divine et vivraient dans son Royaume. Pour ce qui
est des autres, s’ils en viendraient à posséder quelque chose, ils
seraient tout simplement des escrocs de leur Créateur car, sans vouloir
vivre dans le Royaume de la Divine Volonté, ils s’approprieraient ses
bienfaits.
Ma
chère fille, sache combien ce cher Bébé et moi nous t’aimons. À l’aube
de sa vie, il s’exila dans une terre étrangère pour te libérer de
l’exil dans lequel ta volonté humaine t’a placée et pour que tu vives,
non pas sur une terre étrangère, mais dans le pays que Dieu ton Père t’a
donné en te créant, c’est-à-dire le Royaume de la Divine Volonté.
Fille
de mon Coeur, aie pitié des larmes de ta Maman et du cher Bébé, car
c’est en pleurant que nous te demandons de ne jamais faire ta volonté.
Nous t’implorons de revenir au sein de la Divine Volonté qui se languit
tellement de toi.
Chère
fille, en même temps que les souffrances que nous causait l’ingratitude
humaine, la Divine Volonté nous donnait des joies immenses. En effet,
toute la création fêtait le doux Bébé, la terre reverdissait et
fleurissait sous nos pas pour rendre hommage à son Créateur. Le soleil,
penché vers l’Enfant, lui rendait gloire et se sentait honoré de lui
donner sa lumière et sa chaleur. Le vent le caressait. Les oiseaux,
formant comme des nuages, volaient autour de nous et, par leurs
gazouillis, chantaient au cher Bébé de charmantes berceuses pour apaiser
ses pleurs et l’aider à trouver le sommeil. Par le fait que la Divine
Volonté était en nous, nous avions domination sur tout.
C’est
ainsi que nous sommes arrivés en Égypte. Après une longue période de
temps dans ce pays, l’ange du Seigneur informa saint Joseph que nous
devions retourner à notre maison de Nazareth, vu que le cruel tyran
était mort. Nous sommes donc revenus dans notre terre natale.
Dans
cet épisode, l’Égypte symbolise la volonté humaine remplie d’idoles.
Partout où Jésus passait, il renversait les idoles et les précipitait en
enfer. Combien d’idoles la volonté humaine ne possède-t-elle pas ?
Idoles de vaine gloire, d’amour-propre et de passions tyrannisant la
pauvre créature ! Ma fille, sois attentive et écoute ta Maman. Je
ferais n’importe quel sacrifice pour que tu ne fasses jamais plus ta
volonté. Je donnerais ma vie pour que tu obtiennes le grand don de
toujours vivre dans la Divine Volonté.
L’âme :


Très
douce Maman, comme je te remercie de me faire comprendre les grands
malheurs attachés à la volonté humaine ! Par les souffrances que tu
éprouvas durant ton exil en Égypte, je te prie de libérer mon âme de
l’exil de ma volonté et de me rapatrier dans la Divine Volonté.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu offriras tes actions en les unissant aux
miennes dans un acte de gratitude envers le saint Bébé, le priant de
venir dans l’Égypte de ton coeur pour tout y transformer en Volonté de
Dieu.
Oraison jaculatoire :


Ma Maman, enferme le petit Jésus dans mon coeur pour qu’il puisse tout y transformer en Divine Volonté.


Cordialement dans la Croix Glorieuse
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMer Mai 25 2011, 06:47

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai



Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Vingt-cinquième jour


Nazareth, place de la Divine Volonté. Vie cachée à
Nazareth.



L’âme à sa Reine Souveraine :


Douce Maman, me voici de nouveau à tes genoux maternels. Je te vois en
train de caresser le petit Enfant Jésus. Tu lui racontes ton histoire d’amour
et lui te raconte la sienne. Oh ! que c’est magnifique de voir Jésus et sa
Mère en train de converser ! L’ardeur de leur amour est telle qu’ils sont en
ravissement. Sainte Maman, garde-moi avec toi pour qu’en t’écoutant, j’apprenne
à t’aimer et à toujours faire la Très Sainte Volonté de Dieu.
Leçon de la Reine du Ciel :


Chère enfant, j’avais hâte de te revoir pour continuer à te donner mes
leçons au sujet du Royaume de la Divine Volonté implanté en moi à tout jamais.

La petite maison de Nazareth était un paradis pour ta Maman, pour le
cher et charmant petit Jésus, de même que pour saint Joseph. Étant le Verbe
Éternel, mon cher Fils possédait totalement en lui la Divine Volonté. Sa petite
Humanité nageait dans des océans de lumière, de sainteté, de joie et de beautés
infinies. Quant à moi, je possédais la Divine Volonté par grâce. Bien que je
ne pouvais en embrasser la totalité comme mon cher Jésus — il était Dieu alors
que moi j’étais une créature finie —, la Divine Volonté me remplissait à tel
point que je participais à ses océans de lumière, de sainteté, d’amour, de
beauté et de bonheur. La lumière, l’amour et tout ce que possède la Divine
Volonté qui émanaient de nous deux étaient tels que saint Joseph en était
submergé et transformé.
Chère fille, le Royaume de la Divine Volonté régnait en force dans la
maison de Nazareth. Toutes nos petites activités, comme allumer le feu et
préparer la nourriture, étaient immergées par la Divine Volonté et marquées de
sainteté et d’amour purs. Pour cette raison, chacun de nos actes, du plus petit
au plus grand, étaient remplis de joie, de bonheur et de béatitude. Nous étions
inondés de ces bienfaits, comme sous une pluie de félicité toujours renouvelée.

Par nature, la Divine Volonté est source de joie. Quand elle règne dans
une créature, elle lui communique sa joie et son bonheur à travers chacun de ses
actes. Oh ! comme nous étions heureux ! Tout était paix et union parfaites,
et chacun se sentait honoré d’obéir à l’autre. Mon cher Fils lui-même était
heureux de m’obéir et d’obéir à saint Joseph, même pour les tâches les plus
simples. Comme c’était magnifique de le voir aider son père putatif dans son
travail d’artisan ! Que d’océans de grâces il faisait couler à travers tous ses
actes pour le bénéfice de ses créatures !
Ma chère fille, dans cette maison de Nazareth, la Divine Volonté régnait
totalement en l’Humanité de mon Fils et en ta Maman, pour que les familles
humaines puissent vivre en son Royaume au moment où elles y seraient disposées.
Bien que mon Fils était Roi et que j’étais Reine, nous étions Roi et Reine sans
sujets. Notre Royaume, bien qu’il pouvait tout contenir et donner vie à tout,
était désert parce que la Rédemption devait d’abord s’accomplir afin de disposer
l’homme à entrer dans ce Royaume.
Et comme mon Fils et moi, qui possédions ce Royaume, nous appartenions à
la fois à la famille humaine et à la famille divine — en vertu du Verbe incarné
et du divin Fiat —, les créatures reçurent le droit d’entrer dans ce saint
Royaume. La Divinité concéda ce droit à l’humanité et laissa les portes
ouvertes à quiconque voudrait y entrer. C’est ainsi que notre vie cachée
pendant tant d’années servit à préparer le Royaume de la Divine Volonté pour les
créatures. Et c’est pour cette raison que je veux tant te faire savoir ce que
la Divine Volonté opéra en moi, afin que tu puisses quitter ta volonté et que,
ta main dans la mienne, je puisse te conduire vers les bienfaits que j’ai
préparés pour toi avec tant d’amour.
Dis-moi, fille de mon Coeur, veux-tu faire plaisir à ta Maman et à ton
cher Jésus qui, avec tellement d’amour, t’attendent dans ce Royaume si saint
pour que nous y vivions ensemble ?
Ma chère fille, je veux te signaler encore une autre facette de l’amour
de Jésus dans cette maison de Nazareth. Il fit de moi la dépositaire de sa
propre Vie. Quand Dieu commence un travail, il ne le laisse pas en suspens dans
le vide, mais il cherche une créature où y déposer son oeuvre. Autrement, il y
aurait danger que son travail soit sans utilité, ce qui ne peut arriver. Ainsi,
mon cher Fils déposa en moi ses travaux, ses paroles, ses souffrances, et tout
le reste. Il déposa même son souffle en sa Maman.
Quand nous étions retirés dans notre petite maison, il me parlait avec
douceur de l’Évangile qu’il allait prêcher aux foules ainsi que des sacrements
qu’il allait instituer. Il me confiait tout. Déposant tout en moi, il me
constitua chemin et source intarissable pour les créatures, parce que sa Vie et
tous ses bienfaits devaient passer par moi pour le bénéfice de tous.
Oh ! comme je me sentais riche et heureuse par le fait que tout ce que
mon Fils faisait était déposé en moi ! La Divine Volonté, qui régnait en moi,
me donna la capacité de tout recevoir d’elle. Et Jésus sentait qu’il recevait
de moi un retour d’amour et de gloire pour la grande oeuvre de la Rédemption.
Que n’ai-je pas reçu de Dieu parce que je ne faisais jamais ma volonté, mais
toujours la sienne ? Tout, y compris la Vie de mon Fils, était à ma
disposition. Comme Jésus était toujours avec moi, je pouvais le donner à
quiconque me le demandait avec amour.
Maintenant, ma chère fille, un petit mot pour toi. Si tu fais toujours
la Volonté de Dieu et ne fais jamais la tienne, et si tu vis en elle, moi, ta
Maman, je déposerai tous les biens de mon Fils dans ton âme. Oh ! comme tu te
sentiras chanceuse ! Tu auras à ta disposition la Vie divine qui te procurera
tout. Agissant comme ta vraie Maman, je veillerai sur toi pour que cette Vie
grandisse en toi et y forme le Royaume de la Divine Volonté.
L’âme :


Sainte Maman, je m’abandonne dans tes bras. Je suis une toute petite
ayant un besoin extrême de tes soins maternels. Oh ! je te prie de prendre
possession de ma volonté et de l’enfermer dans ton Coeur. Et ne me la redonne
jamais. Ainsi, je serai heureuse et vivrai toujours dans la Divine Volonté. De
plus, je te rendrai heureuse, ainsi que mon cher Jésus.
Petite pratique :


Aujourd’hui, tu feras trois petites visites dans la maison de Nazareth
pour y honorer la Sainte Famille, y récitant à chaque fois trois Notre Père,
trois Je te salue Marie et trois Gloire au Père, en nous priant de t’admettre
parmi nous.
Oraison jaculatoire :


Jésus, Marie et Joseph, prenez-moi avec vous pour que je puisse vivre
avec vous dans le Royaume de la Divine Volonté.




Cordialement dans la Croix Glorieuse
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMer Mai 25 2011, 14:03

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai

Vingt-cinquième jour


Nazareth, place de la Divine Volonté. Vie cachée à
Nazareth.



L’âme à sa Reine Souveraine :


Douce Maman, me voici de nouveau à tes genoux maternels. Je te vois en
train de caresser le petit Enfant Jésus. Tu lui racontes ton histoire d’amour
et lui te raconte la sienne. Oh ! que c’est magnifique de voir Jésus et sa
Mère en train de converser ! L’ardeur de leur amour est telle qu’ils sont en
ravissement. Sainte Maman, garde-moi avec toi pour qu’en t’écoutant, j’apprenne
à t’aimer et à toujours faire la Très Sainte Volonté de Dieu.
Leçon de la Reine du Ciel :


Chère enfant, j’avais hâte de te revoir pour continuer à te donner mes
leçons au sujet du Royaume de la Divine Volonté implanté en moi à tout jamais.

La petite maison de Nazareth était un paradis pour ta Maman, pour le
cher et charmant petit Jésus, de même que pour saint Joseph. Étant le Verbe
Éternel, mon cher Fils possédait totalement en lui la Divine Volonté. Sa petite
Humanité nageait dans des océans de lumière, de sainteté, de joie et de beautés
infinies. Quant à moi, je possédais la Divine Volonté par grâce. Bien que je
ne pouvais en embrasser la totalité comme mon cher Jésus — il était Dieu alors
que moi j’étais une créature finie —, la Divine Volonté me remplissait à tel
point que je participais à ses océans de lumière, de sainteté, d’amour, de
beauté et de bonheur. La lumière, l’amour et tout ce que possède la Divine
Volonté qui émanaient de nous deux étaient tels que saint Joseph en était
submergé et transformé.
Chère fille, le Royaume de la Divine Volonté régnait en force dans la
maison de Nazareth. Toutes nos petites activités, comme allumer le feu et
préparer la nourriture, étaient immergées par la Divine Volonté et marquées de
sainteté et d’amour purs. Pour cette raison, chacun de nos actes, du plus petit
au plus grand, étaient remplis de joie, de bonheur et de béatitude. Nous étions
inondés de ces bienfaits, comme sous une pluie de félicité toujours renouvelée.

Par nature, la Divine Volonté est source de joie. Quand elle règne dans
une créature, elle lui communique sa joie et son bonheur à travers chacun de ses
actes. Oh ! comme nous étions heureux ! Tout était paix et union parfaites,
et chacun se sentait honoré d’obéir à l’autre. Mon cher Fils lui-même était
heureux de m’obéir et d’obéir à saint Joseph, même pour les tâches les plus
simples. Comme c’était magnifique de le voir aider son père putatif dans son
travail d’artisan ! Que d’océans de grâces il faisait couler à travers tous ses
actes pour le bénéfice de ses créatures !
Ma chère fille, dans cette maison de Nazareth, la Divine Volonté régnait
totalement en l’Humanité de mon Fils et en ta Maman, pour que les familles
humaines puissent vivre en son Royaume au moment où elles y seraient disposées.
Bien que mon Fils était Roi et que j’étais Reine, nous étions Roi et Reine sans
sujets. Notre Royaume, bien qu’il pouvait tout contenir et donner vie à tout,
était désert parce que la Rédemption devait d’abord s’accomplir afin de disposer
l’homme à entrer dans ce Royaume.
Et comme mon Fils et moi, qui possédions ce Royaume, nous appartenions à
la fois à la famille humaine et à la famille divine — en vertu du Verbe incarné
et du divin Fiat —, les créatures reçurent le droit d’entrer dans ce saint
Royaume. La Divinité concéda ce droit à l’humanité et laissa les portes
ouvertes à quiconque voudrait y entrer. C’est ainsi que notre vie cachée
pendant tant d’années servit à préparer le Royaume de la Divine Volonté pour les
créatures. Et c’est pour cette raison que je veux tant te faire savoir ce que
la Divine Volonté opéra en moi, afin que tu puisses quitter ta volonté et que,
ta main dans la mienne, je puisse te conduire vers les bienfaits que j’ai
préparés pour toi avec tant d’amour.
Dis-moi, fille de mon Coeur, veux-tu faire plaisir à ta Maman et à ton
cher Jésus qui, avec tellement d’amour, t’attendent dans ce Royaume si saint
pour que nous y vivions ensemble ?
Ma chère fille, je veux te signaler encore une autre facette de l’amour
de Jésus dans cette maison de Nazareth. Il fit de moi la dépositaire de sa
propre Vie. Quand Dieu commence un travail, il ne le laisse pas en suspens dans
le vide, mais il cherche une créature où y déposer son oeuvre. Autrement, il y
aurait danger que son travail soit sans utilité, ce qui ne peut arriver. Ainsi,
mon cher Fils déposa en moi ses travaux, ses paroles, ses souffrances, et tout
le reste. Il déposa même son souffle en sa Maman.
Quand nous étions retirés dans notre petite maison, il me parlait avec
douceur de l’Évangile qu’il allait prêcher aux foules ainsi que des sacrements
qu’il allait instituer. Il me confiait tout. Déposant tout en moi, il me
constitua chemin et source intarissable pour les créatures, parce que sa Vie et
tous ses bienfaits devaient passer par moi pour le bénéfice de tous.
Oh ! comme je me sentais riche et heureuse par le fait que tout ce que
mon Fils faisait était déposé en moi ! La Divine Volonté, qui régnait en moi,
me donna la capacité de tout recevoir d’elle. Et Jésus sentait qu’il recevait
de moi un retour d’amour et de gloire pour la grande oeuvre de la Rédemption.
Que n’ai-je pas reçu de Dieu parce que je ne faisais jamais ma volonté, mais
toujours la sienne ? Tout, y compris la Vie de mon Fils, était à ma
disposition. Comme Jésus était toujours avec moi, je pouvais le donner à
quiconque me le demandait avec amour.
Maintenant, ma chère fille, un petit mot pour toi. Si tu fais toujours
la Volonté de Dieu et ne fais jamais la tienne, et si tu vis en elle, moi, ta
Maman, je déposerai tous les biens de mon Fils dans ton âme. Oh ! comme tu te
sentiras chanceuse ! Tu auras à ta disposition la Vie divine qui te procurera
tout. Agissant comme ta vraie Maman, je veillerai sur toi pour que cette Vie
grandisse en toi et y forme le Royaume de la Divine Volonté.
L’âme :


Sainte Maman, je m’abandonne dans tes bras. Je suis une toute petite
ayant un besoin extrême de tes soins maternels. Oh ! je te prie de prendre
possession de ma volonté et de l’enfermer dans ton Coeur. Et ne me la redonne
jamais. Ainsi, je serai heureuse et vivrai toujours dans la Divine Volonté. De
plus, je te rendrai heureuse, ainsi que mon cher Jésus.
Petite pratique :


Aujourd’hui, tu feras trois petites visites dans la maison de Nazareth
pour y honorer la Sainte Famille, y récitant à chaque fois trois Notre Père,
trois Je te salue Marie et trois Gloire au Père, en nous priant de t’admettre
parmi nous.
Oraison jaculatoire :


Jésus, Marie et Joseph, prenez-moi avec vous pour que je puisse vivre
avec vous dans le Royaume de la Divine Volonté.

_________________
Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeJeu Mai 26 2011, 02:10

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai



Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

Vingt-sixième jour


Séparation douloureuse. Jésus dans sa vie publique et
apostolique.



L’âme à sa Mère céleste :


Me voici de nouveau avec toi, ô ma Reine Maman. Aujourd’hui, l’amour
filial que j’ai pour toi m’invite à contempler la scène où Jésus s’est séparé de
toi pour engager sa vie apostolique au milieu des créatures. Sainte Maman, je
sais que tu souffriras beaucoup, chaque séparation d’avec Jésus te coûtant ta
vie. Moi, ta fille, je ne veux pas te laisser seule ; je veux sécher tes larmes
et briser ta solitude en te tenant compagnie. Pendant que nous serons ensemble,
daigne continuer de me donner tes précieux enseignements sur la Divine Volonté.

Leçon de la Reine du Ciel :


Ma chère enfant, ta compagnie me sera très agréable parce que ta
présence me rappellera le premier cadeau que Jésus m’a donné : un cadeau de pur
amour, fruit de son sacrifice et du mien, et qui me coûtera la vie de mon Fils.

Maintenant, écoute-moi bien. Une vie de souffrance, de solitude et de
longues séparations d’avec Jésus, mon plus grand Trésor, commença pour ta Maman.
Sa vie cachée était terminée et il ressentait un besoin d’amour irrésistible de
sortir dans le public, de se faire connaître et de se mettre à la recherche de
l’homme perdu dans le labyrinthe de sa volonté, cause de tous ses maux. Le cher
saint Joseph étant mort et, Jésus me quittant, je me trouvai toute seule dans ma
petite maison.
Quand mon bien-aimé Jésus me demanda la permission de partir — parce
qu’il ne faisait rien sans m’en prévenir auparavant —, j’ai senti mon Coeur se
déchirer mais, sachant que c’était la Volonté Suprême, je prononçai
immédiatement mon fiat. Je n’ai pas hésité un instant et, dans le Fiat de mon
Fils et le mien, nous nous sommes séparés. Dans la force de notre amour, il me
bénit et me quitta. Je l’ai accompagné du regard aussi loin que je l’ai pu,
puis, me retirant, je me suis abandonnée dans la Divine Volonté qui était toute
ma vie. Néanmoins, par sa puissance, la Divine Volonté ne nous laissa pas nous
perdre de vue : je ressentais ses battements de coeur dans mon Coeur et il
ressentait les miens dans son Coeur.
Chère fille, mon Fils m’avait été donné par la Divine Volonté et, comme
ses dons sont permanents et éternels, mon union avec mon Fils n’a pas pris fin
avec la séparation. Personne ne pouvait m’éloigner de mon Fils, ni la mort, ni
les souffrances, ni la séparation, car la Divine Volonté me l’avait donné.
Notre séparation était apparente mais, en réalité, nous étions toujours
ensemble, animés par une volonté commune.
La lumière de la Divine Volonté me fit voir avec quelle méchanceté et
quelle ingratitude les hommes traitaient mon Fils. Il se rendit d’abord à
Jérusalem. Sa première visite se fit au saint Temple où il commença sa
prédication. Mais, quelle peine ! Ses paroles, pleines de vie, porteuses de
paix, d’amour et d’ordre, étaient mal interprétées, mal écoutées, spécialement
par les grands et les érudits. Et quand il leur déclara qu’il était le Fils de
Dieu, le Verbe du Père, celui qui venait pour les sauver, ils le prirent si mal
qu’ils le dévoraient de leurs regards furieux.
Oh ! comme mon bien-aimé Jésus a souffert ! Le rejet de sa Parole de
vie lui faisait ressentir la mort. Moi, j’étais tout attentive et, en voyant
saigner son Coeur divin, je lui offrais mon Coeur maternel pour recevoir les
mêmes blessures que lui, pour le consoler et le soutenir quand il allait
succomber. Combien de fois, après ses exposés, je l’ai vu oublié de tous, sans
personne pour le réconforter, tout seul à l’extérieur des murs de la cité,
penché contre un arbre, pleurant et priant pour le salut de tous. Moi, ta Maman,
dans ma petite maison, je pleurais en même temps que lui. À travers la lumière
de la Divine Volonté, je lui envoyais mes pleurs comme soulagement et mes
chastes étreintes maternelles pour le réconforter.
Même s’il se voyait rejeté par les grands et les érudits, mon Fils
bien-aimé ne s’est pas arrêté, ni ne le pouvait. Son amour ne s’arrêtait pas :
il voulait les âmes. Il s’entourait de pauvres, d’affligés, de malades,
d’estropiés, d’aveugles, de muets, en sommes de gens oppressés de toutes les
manières à cause du mal causé par la volonté humaine. Mon cher Jésus les
guérissait tous, les consolait et les instruisait. Ainsi, il devint l’Ami, le
Père, le Médecin et le Maître des pauvres.
Tout comme ce furent de pauvres bergers qui l’accueillirent à sa
naissance, ce furent aussi des pauvres qui le suivirent durant les dernières
années de sa vie ici-bas, jusqu’à sa mort. Étant plus simples et moins attachés
à leur jugement, les pauvres et les ignorants étaient plus favorisés et bénis
par mon cher Fils ; ils étaient ses préférés. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a
choisi de pauvres pêcheurs comme apôtres et piliers de son Église.
Ma chère fille, si je voulais te dire tout ce que mon Fils et moi avons
accompli et souffert durant les trois années de sa vie publique, ce serait trop
long. Ce que je te recommande, c’est qu’en tout ce que tu pourras faire et
souffrir, tu laisses la Divine Volonté être ton premier et ton dernier mouvement.
Dans cette Divine Volonté, je me suis séparée de mon Fils et c’est elle qui m’en
donna la force. De la même manière, si tu déposes tout dans l’Éternelle Volonté,
tu trouveras la force pour tout, même dans les souffrances qui te coûteront ta
vie. Donne à ta Maman ta parole qu’on pourra toujours te trouver dans la Divine
Volonté. Ainsi, tu seras inséparable de moi et du Bien le plus grand : Jésus.

L’âme :


Très douce Maman, comme je compatis avec toi en te voyant souffrir à ce
point ! Je t’en prie, verse tes larmes et celles de Jésus dans mon âme, afin de
la rénover et de l’enfermer dans la Divine Volonté.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu me donneras toutes tes souffrances pour
accompagner ma solitude et, dans chacune de ces souffrances, tu placeras un “je
t’aime” pour Jésus et pour moi, pour réparer pour tous ceux qui ne veulent pas
écouter les enseignements de Jésus.
Oraison jaculatoire :


Sainte Maman, que tes paroles et celles de Jésus descendent dans mon
coeur et forment en moi le Royaume de la Divine Volonté

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeJeu Mai 26 2011, 03:46

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »

Vingt-sixième jour


Séparation douloureuse. Jésus dans sa vie publique et
apostolique.



L’âme à sa Mère céleste :


Me voici de nouveau avec toi, ô ma Reine Maman. Aujourd’hui, l’amour
filial que j’ai pour toi m’invite à contempler la scène où Jésus s’est séparé de
toi pour engager sa vie apostolique au milieu des créatures. Sainte Maman, je
sais que tu souffriras beaucoup, chaque séparation d’avec Jésus te coûtant ta
vie. Moi, ta fille, je ne veux pas te laisser seule ; je veux sécher tes larmes
et briser ta solitude en te tenant compagnie. Pendant que nous serons ensemble,
daigne continuer de me donner tes précieux enseignements sur la Divine Volonté.

Leçon de la Reine du Ciel :


Ma chère enfant, ta compagnie me sera très agréable parce que ta
présence me rappellera le premier cadeau que Jésus m’a donné : un cadeau de pur
amour, fruit de son sacrifice et du mien, et qui me coûtera la vie de mon Fils.

Maintenant, écoute-moi bien. Une vie de souffrance, de solitude et de
longues séparations d’avec Jésus, mon plus grand Trésor, commença pour ta Maman.
Sa vie cachée était terminée et il ressentait un besoin d’amour irrésistible de
sortir dans le public, de se faire connaître et de se mettre à la recherche de
l’homme perdu dans le labyrinthe de sa volonté, cause de tous ses maux. Le cher
saint Joseph étant mort et, Jésus me quittant, je me trouvai toute seule dans ma
petite maison.
Quand mon bien-aimé Jésus me demanda la permission de partir — parce
qu’il ne faisait rien sans m’en prévenir auparavant —, j’ai senti mon Coeur se
déchirer mais, sachant que c’était la Volonté Suprême, je prononçai
immédiatement mon fiat. Je n’ai pas hésité un instant et, dans le Fiat de mon
Fils et le mien, nous nous sommes séparés. Dans la force de notre amour, il me
bénit et me quitta. Je l’ai accompagné du regard aussi loin que je l’ai pu,
puis, me retirant, je me suis abandonnée dans la Divine Volonté qui était toute
ma vie. Néanmoins, par sa puissance, la Divine Volonté ne nous laissa pas nous
perdre de vue : je ressentais ses battements de coeur dans mon Coeur et il
ressentait les miens dans son Coeur.
Chère fille, mon Fils m’avait été donné par la Divine Volonté et, comme
ses dons sont permanents et éternels, mon union avec mon Fils n’a pas pris fin
avec la séparation. Personne ne pouvait m’éloigner de mon Fils, ni la mort, ni
les souffrances, ni la séparation, car la Divine Volonté me l’avait donné.
Notre séparation était apparente mais, en réalité, nous étions toujours
ensemble, animés par une volonté commune.
La lumière de la Divine Volonté me fit voir avec quelle méchanceté et
quelle ingratitude les hommes traitaient mon Fils. Il se rendit d’abord à
Jérusalem. Sa première visite se fit au saint Temple où il commença sa
prédication. Mais, quelle peine ! Ses paroles, pleines de vie, porteuses de
paix, d’amour et d’ordre, étaient mal interprétées, mal écoutées, spécialement
par les grands et les érudits. Et quand il leur déclara qu’il était le Fils de
Dieu, le Verbe du Père, celui qui venait pour les sauver, ils le prirent si mal
qu’ils le dévoraient de leurs regards furieux.
Oh ! comme mon bien-aimé Jésus a souffert ! Le rejet de sa Parole de
vie lui faisait ressentir la mort. Moi, j’étais tout attentive et, en voyant
saigner son Coeur divin, je lui offrais mon Coeur maternel pour recevoir les
mêmes blessures que lui, pour le consoler et le soutenir quand il allait
succomber. Combien de fois, après ses exposés, je l’ai vu oublié de tous, sans
personne pour le réconforter, tout seul à l’extérieur des murs de la cité,
penché contre un arbre, pleurant et priant pour le salut de tous. Moi, ta Maman,
dans ma petite maison, je pleurais en même temps que lui. À travers la lumière
de la Divine Volonté, je lui envoyais mes pleurs comme soulagement et mes
chastes étreintes maternelles pour le réconforter.
Même s’il se voyait rejeté par les grands et les érudits, mon Fils
bien-aimé ne s’est pas arrêté, ni ne le pouvait. Son amour ne s’arrêtait pas :
il voulait les âmes. Il s’entourait de pauvres, d’affligés, de malades,
d’estropiés, d’aveugles, de muets, en sommes de gens oppressés de toutes les
manières à cause du mal causé par la volonté humaine. Mon cher Jésus les
guérissait tous, les consolait et les instruisait. Ainsi, il devint l’Ami, le
Père, le Médecin et le Maître des pauvres.
Tout comme ce furent de pauvres bergers qui l’accueillirent à sa
naissance, ce furent aussi des pauvres qui le suivirent durant les dernières
années de sa vie ici-bas, jusqu’à sa mort. Étant plus simples et moins attachés
à leur jugement, les pauvres et les ignorants étaient plus favorisés et bénis
par mon cher Fils ; ils étaient ses préférés. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a
choisi de pauvres pêcheurs comme apôtres et piliers de son Église.
Ma chère fille, si je voulais te dire tout ce que mon Fils et moi avons
accompli et souffert durant les trois années de sa vie publique, ce serait trop
long. Ce que je te recommande, c’est qu’en tout ce que tu pourras faire et
souffrir, tu laisses la Divine Volonté être ton premier et ton dernier mouvement.
Dans cette Divine Volonté, je me suis séparée de mon Fils et c’est elle qui m’en
donna la force. De la même manière, si tu déposes tout dans l’Éternelle Volonté,
tu trouveras la force pour tout, même dans les souffrances qui te coûteront ta
vie. Donne à ta Maman ta parole qu’on pourra toujours te trouver dans la Divine
Volonté. Ainsi, tu seras inséparable de moi et du Bien le plus grand : Jésus.

L’âme :


Très douce Maman, comme je compatis avec toi en te voyant souffrir à ce
point ! Je t’en prie, verse tes larmes et celles de Jésus dans mon âme, afin de
la rénover et de l’enfermer dans la Divine Volonté.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu me donneras toutes tes souffrances pour
accompagner ma solitude et, dans chacune de ces souffrances, tu placeras un “je
t’aime” pour Jésus et pour moi, pour réparer pour tous ceux qui ne veulent pas
écouter les enseignements de Jésus.
Oraison jaculatoire :


Sainte Maman, que tes paroles et celles de Jésus descendent dans mon
coeur et forment en moi le Royaume de la Divine Volonté

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeVen Mai 27 2011, 03:30

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Vingt-septième jour


L’heure de la souffrance arrive : la Passion de Jésus. Un déicide. Les pleurs de toute la nature.


L’âme à sa Mère douloureuse :


Ma chère Maman affligée, aujourd’hui plus que jamais, je sens le besoin irrésistible d’être auprès de toi. Je ne veux pas me séparer de toi afin de pouvoir observer tes souffrances cruelles. Je te demande de déposer en moi tes souffrances et celles de Jésus, y compris sa mort, pour qu’elles puissent produire en moi la grâce de continuellement faire mourir ma volonté et faire monter en moi la vie de la Divine Volonté.
Leçon de la Reine des Douleurs :


Ma très chère fille, ne me refuse pas ta compagnie dans cette si grande douleur. La Divinité avait décrété le moment du dernier jour de mon Fils ici-bas. L’un de ses apôtres venait de le trahir en le remettant aux mains des Juifs pour qu’on le fasse mourir. Dans un excès d’amour, et ne voulant pas quitter ses enfants, mon cher Fils venait d’instituer le sacrement de l’Eucharistie, afin que quiconque le désirera puisse le posséder.
Ma chère fille, mon Fils était donc sur le point de s’envoler vers sa Patrie céleste. La Divine Volonté me l’avait donné, c’est en elle que je l’avais reçu et c’est en elle que j’allais le laisser partir. Mon Coeur était en pièces. Des mers de douleurs m’inondaient. Je sentais ma vie me quitter à cause de ces atroces souffrances. Mais je ne pouvais rien refuser à la Divine Volonté : j’étais prête à le sacrifier de mes propres mains si elle me le demandait. La force de la Divine Volonté est absolue. Je ressentais une telle force par elle que j’étais prête à mourir plutôt que de lui refuser quoi que ce soit.
Ma chère fille, mon Coeur était accablé de souffrances. La seule pensée que mon Fils, mon Dieu, ma Vie, allait mourir était plus que la mort pour ta Maman. Cependant, je savais que je devais continuer à vivre. Quelle torture ! Quelles lacérations profondes transperçaient mon Coeur de part en part !
Ma chère fille, c’est très pénible pour moi de te raconter ces choses, mais je le dois. Dans ces souffrances profondes et dans celles de mon cher Fils, il y avait ton âme, ta volonté humaine qui ne s’était pas laissée dominer par celle de Dieu. Nous l’avons recouverte de nos souffrances, nous l’avons embaumée, nous l’avons fortifiée pour qu’elle puisse être disposée à recevoir la vie de la Divine Volonté.
Ah ! si la Divine Volonté ne m’avait pas soutenue en m’accordant ses déversements infinis de lumière, de joie et de bonheur en même temps que je subissais mes cruelles souffrances, je serais morte à chacune des souffrances de mon cher Fils ! Quelle torture j’ai vécue quand j’ai vu son visage si mortellement pâle et triste et qu’il m’a dit d’une voix au bord des sanglots : « Au revoir, Maman ! Bénis ton Fils et donne-moi la permission de mourir. Comme ce fut par mon divin Fiat et par le tien que j’ai été conçue, ce doit être par ces deux fiats que je mourrai. Vite, ô ma chère Maman, prononce ton Fiat et dis-moi : “Je te bénis et je te donne la permission de mourir crucifié. ” C’est ainsi que le veut la Volonté Éternelle et la mienne. » Quelle douleur atroce ces paroles firent monter dans mon Coeur !
Toutefois, je dois le dire, il n’y avait pas en nous de souffrances imposées : tout était volontaire. Ainsi, nous nous sommes bénis l’un l’autre et, échangeant nos regards consternés, mon cher Fils, ma douce Vie, me quitta. Et moi, ta Maman affligée, je restai. Cependant, les yeux de mon âme ne l’ont jamais perdu de vue. Je l’ai suivi au Jardin dans son effroyable Agonie.
Comme mon Coeur a saigné quand je l’ai vu abandonné de tous, même de ses fidèles apôtres qui venaient de s’enfuir ! Ma fille, l’abandon des personnes chères est une des plus grandes souffrances que le coeur humain puisse subir aux heures difficiles. Ce fut particulièrement le cas pour mon Fils qui avait tant aimé et béni ses apôtres et qui était en train de donner sa vie pour eux. Quelle douleur ! Quelle douleur !
En le voyant agoniser et transpirer le sang, j’agonisais avec lui et le soutenais de mes bras maternels. J’étais inséparable de lui. Ses douleurs se reflétaient dans mon Coeur liquéfié par la souffrance et l’amour : je ressentais ses souffrances plus que si elles avaient été les miennes. Je l’ai suivi ainsi toute la nuit. Il n’y avait aucune souffrance ou accusation dont il était affligé que je ne ressentais fortement dans mon Coeur.
À l’aube, je ne pouvais plus résister : accompagnée du disciple Jean, de Marie Madeleine et d’autres pieuses femmes, je l’ai suivi physiquement d’un tribunal à l’autre.
Ma chère fille, j’entendis le bruit des fouets qui s’abattaient sur le corps nu de mon Fils. J’entendais les moqueries, les rires sataniques, les coups portés à sa tête pendant qu’on le couronnait d’épines. Je le vis quand Pilate le montra au peuple, complètement défiguré, méconnaissable. Mes oreilles furent abasourdies par les hurlements de la foule qui criait : « Crucifie-le, crucifie-le ! » Je le vis prendre sa croix sur ses épaules et la porter, épuisé et à bout de souffle. Ne pouvant plus supporter cette vue, je pressai le pas et vint lui donner un dernier baiser et sécher son visage couvert de sang. Mais les cruels soldats n’eurent aucune pitié pour nous : ils le tirèrent brusquement avec des cordes et le firent tomber.
Chère fille, quelle peine déchirante ce fut pour moi de ne pouvoir aider mon Jésus ainsi torturé ! Chacune de ses souffrances transperçait mon Coeur.
Finalement, je l’ai suivi au Calvaire où, au milieu de douleurs inouïes et d’horribles contorsions, on le cloua sur la croix et l’éleva. C’est seulement alors qu’il me fut concédé d’être au pied de la croix. Et c’est de là que je reçus des lèvres de mon Fils mourant le cadeau de tous mes enfants, ainsi que le sceau de ma maternité sur toutes les créatures. Peu après, au milieu de spasmes effrayants, il rendit son dernier souffle.
Toute la nature entra en deuil et pleura la mort de son Créateur ! Le soleil s’obscurcit et, horrifié, se retira de la surface de la terre. La terre manifesta sa peine par un fort tremblement et s’ouvrit à plusieurs endroits. Tout était en pleurs. Des sépulcres s’ouvrirent et des morts ressuscitèrent. Même le voile du Temple manifesta sa désolation : il se déchira. Tout perdit sa joie et tomba dans la terreur et la peur. Ma fille, ta Maman était pétrifiée de douleurs en attendant de recevoir son cher Fils dans ses bras pour le déposer dans le sépulcre.
Je veux maintenant, à travers mes douleurs et celles de mon Fils, te parler de la méchanceté de la volonté humaine. Regarde mon cher Jésus horriblement défiguré dans mes bras affligés. Il est le portrait réel du mal que la volonté humaine inflige aux pauvres créatures. Mon cher Fils voulut subir ces si grandes souffrances pour réhabiliter cette volonté humaine plongée dans des abîmes insondables de misères. Chaque souffrance de Jésus et chacune des miennes appelaient cette volonté à revenir dans la Volonté Divine. Notre amour est si grand que, pour placer cette volonté humaine en sûreté, nous l’avons noyée de nos douleurs.
En ce jour de si grands tourments, place ta volonté entre les mains de ta Maman pour qu’elle l’enferme dans les plaies sanglantes de Jésus comme la plus belle victoire de sa Passion et de sa mort, et comme le triomphe de mes propres souffrances.
L’âme :


Mère des Douleurs, tes paroles blessent mon coeur. Je me sens mourir en apprenant que c’est à cause de ma volonté rebelle que tu as tant souffert. Je te prie d’enfermer cette volonté dans les plaies de Jésus pour qu’elle s’abreuve des souffrances de Jésus et des tiennes.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras embrasser les plaies de Jésus en faisant cinq actes d’amour et en me priant pour que mes douleurs scellent ta volonté dans l’ouverture de son saint côté ouvert.
Oraison jaculatoire :


Que les plaies de Jésus et les souffrances de ma Maman me procurent la grâce de la résurrection de ma volonté dans la Divine Volonté.


_________________
Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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DelacroixdeDozulé

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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeVen Mai 27 2011, 04:36

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Vingt-septième jour


L’heure de la souffrance arrive : la Passion de Jésus. Un déicide. Les pleurs de toute la nature.


L’âme à sa Mère douloureuse :


Ma
chère Maman affligée, aujourd’hui plus que jamais, je sens le besoin
irrésistible d’être auprès de toi. Je ne veux pas me séparer de toi
afin de pouvoir observer tes souffrances cruelles. Je te demande de
déposer en moi tes souffrances et celles de Jésus, y compris sa mort,
pour qu’elles puissent produire en moi la grâce de continuellement faire
mourir ma volonté et faire monter en moi la vie de la Divine Volonté.
Leçon de la Reine des Douleurs :


Ma
très chère fille, ne me refuse pas ta compagnie dans cette si grande
douleur. La Divinité avait décrété le moment du dernier jour de mon
Fils ici-bas. L’un de ses apôtres venait de le trahir en le remettant
aux mains des Juifs pour qu’on le fasse mourir. Dans un excès d’amour,
et ne voulant pas quitter ses enfants, mon cher Fils venait d’instituer
le sacrement de l’Eucharistie, afin que quiconque le désirera puisse le
posséder.
Ma
chère fille, mon Fils était donc sur le point de s’envoler vers sa
Patrie céleste. La Divine Volonté me l’avait donné, c’est en elle que
je l’avais reçu et c’est en elle que j’allais le laisser partir. Mon
Coeur était en pièces. Des mers de douleurs m’inondaient. Je sentais
ma vie me quitter à cause de ces atroces souffrances. Mais je ne
pouvais rien refuser à la Divine Volonté : j’étais prête à le sacrifier
de mes propres mains si elle me le demandait. La force de la Divine
Volonté est absolue. Je ressentais une telle force par elle que j’étais
prête à mourir plutôt que de lui refuser quoi que ce soit.
Ma
chère fille, mon Coeur était accablé de souffrances. La seule pensée
que mon Fils, mon Dieu, ma Vie, allait mourir était plus que la mort
pour ta Maman. Cependant, je savais que je devais continuer à vivre.
Quelle torture ! Quelles lacérations profondes transperçaient mon Coeur
de part en part !
Ma
chère fille, c’est très pénible pour moi de te raconter ces choses,
mais je le dois. Dans ces souffrances profondes et dans celles de mon
cher Fils, il y avait ton âme, ta volonté humaine qui ne s’était pas
laissée dominer par celle de Dieu. Nous l’avons recouverte de nos
souffrances, nous l’avons embaumée, nous l’avons fortifiée pour qu’elle
puisse être disposée à recevoir la vie de la Divine Volonté.
Ah
! si la Divine Volonté ne m’avait pas soutenue en m’accordant ses
déversements infinis de lumière, de joie et de bonheur en même temps que
je subissais mes cruelles souffrances, je serais morte à chacune des
souffrances de mon cher Fils ! Quelle torture j’ai vécue quand j’ai vu
son visage si mortellement pâle et triste et qu’il m’a dit d’une voix au
bord des sanglots : « Au revoir, Maman ! Bénis ton Fils et donne-moi
la permission de mourir. Comme ce fut par mon divin Fiat et par le tien
que j’ai été conçue, ce doit être par ces deux fiats que je mourrai.
Vite, ô ma chère Maman, prononce ton Fiat et dis-moi : “Je te bénis et
je te donne la permission de mourir crucifié. ” C’est ainsi que le veut
la Volonté Éternelle et la mienne. » Quelle douleur atroce ces paroles
firent monter dans mon Coeur !
Toutefois,
je dois le dire, il n’y avait pas en nous de souffrances imposées :
tout était volontaire. Ainsi, nous nous sommes bénis l’un l’autre et,
échangeant nos regards consternés, mon cher Fils, ma douce Vie, me
quitta. Et moi, ta Maman affligée, je restai. Cependant, les yeux de
mon âme ne l’ont jamais perdu de vue. Je l’ai suivi au Jardin dans son
effroyable Agonie.
Comme
mon Coeur a saigné quand je l’ai vu abandonné de tous, même de ses
fidèles apôtres qui venaient de s’enfuir ! Ma fille, l’abandon des
personnes chères est une des plus grandes souffrances que le coeur
humain puisse subir aux heures difficiles. Ce fut particulièrement le
cas pour mon Fils qui avait tant aimé et béni ses apôtres et qui était
en train de donner sa vie pour eux. Quelle douleur ! Quelle douleur !
En
le voyant agoniser et transpirer le sang, j’agonisais avec lui et le
soutenais de mes bras maternels. J’étais inséparable de lui. Ses
douleurs se reflétaient dans mon Coeur liquéfié par la souffrance et
l’amour : je ressentais ses souffrances plus que si elles avaient été
les miennes. Je l’ai suivi ainsi toute la nuit. Il n’y avait aucune
souffrance ou accusation dont il était affligé que je ne ressentais
fortement dans mon Coeur.
À
l’aube, je ne pouvais plus résister : accompagnée du disciple Jean, de
Marie Madeleine et d’autres pieuses femmes, je l’ai suivi physiquement
d’un tribunal à l’autre.
Ma
chère fille, j’entendis le bruit des fouets qui s’abattaient sur le
corps nu de mon Fils. J’entendais les moqueries, les rires sataniques,
les coups portés à sa tête pendant qu’on le couronnait d’épines. Je le
vis quand Pilate le montra au peuple, complètement défiguré,
méconnaissable. Mes oreilles furent abasourdies par les hurlements de
la foule qui criait : « Crucifie-le, crucifie-le ! » Je le vis prendre
sa croix sur ses épaules et la porter, épuisé et à bout de souffle. Ne
pouvant plus supporter cette vue, je pressai le pas et vint lui donner
un dernier baiser et sécher son visage couvert de sang. Mais les cruels
soldats n’eurent aucune pitié pour nous : ils le tirèrent brusquement
avec des cordes et le firent tomber.
Chère
fille, quelle peine déchirante ce fut pour moi de ne pouvoir aider mon
Jésus ainsi torturé ! Chacune de ses souffrances transperçait mon
Coeur.
Finalement,
je l’ai suivi au Calvaire où, au milieu de douleurs inouïes et
d’horribles contorsions, on le cloua sur la croix et l’éleva. C’est
seulement alors qu’il me fut concédé d’être au pied de la croix. Et
c’est de là que je reçus des lèvres de mon Fils mourant le cadeau de
tous mes enfants, ainsi que le sceau de ma maternité sur toutes les
créatures. Peu après, au milieu de spasmes effrayants, il rendit son
dernier souffle.
Toute
la nature entra en deuil et pleura la mort de son Créateur ! Le soleil
s’obscurcit et, horrifié, se retira de la surface de la terre. La
terre manifesta sa peine par un fort tremblement et s’ouvrit à plusieurs
endroits. Tout était en pleurs. Des sépulcres s’ouvrirent et des
morts ressuscitèrent. Même le voile du Temple manifesta sa désolation :
il se déchira. Tout perdit sa joie et tomba dans la terreur et la
peur. Ma fille, ta Maman était pétrifiée de douleurs en attendant de
recevoir son cher Fils dans ses bras pour le déposer dans le sépulcre.
Je
veux maintenant, à travers mes douleurs et celles de mon Fils, te
parler de la méchanceté de la volonté humaine. Regarde mon cher Jésus
horriblement défiguré dans mes bras affligés. Il est le portrait réel
du mal que la volonté humaine inflige aux pauvres créatures. Mon cher
Fils voulut subir ces si grandes souffrances pour réhabiliter cette
volonté humaine plongée dans des abîmes insondables de misères. Chaque
souffrance de Jésus et chacune des miennes appelaient cette volonté à
revenir dans la Volonté Divine. Notre amour est si grand que, pour
placer cette volonté humaine en sûreté, nous l’avons noyée de nos
douleurs.
En
ce jour de si grands tourments, place ta volonté entre les mains de ta
Maman pour qu’elle l’enferme dans les plaies sanglantes de Jésus comme
la plus belle victoire de sa Passion et de sa mort, et comme le triomphe
de mes propres souffrances.
L’âme :


Mère
des Douleurs, tes paroles blessent mon coeur. Je me sens mourir en
apprenant que c’est à cause de ma volonté rebelle que tu as tant
souffert. Je te prie d’enfermer cette volonté dans les plaies de Jésus
pour qu’elle s’abreuve des souffrances de Jésus et des tiennes.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu viendras embrasser les plaies de Jésus en
faisant cinq actes d’amour et en me priant pour que mes douleurs
scellent ta volonté dans l’ouverture de son saint côté ouvert.
Oraison jaculatoire :


Que
les plaies de Jésus et les souffrances de ma Maman me procurent la
grâce de la résurrection de ma volonté dans la Divine Volonté.


Cordialement dans la Croix Glorieuse
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COQUELICOT

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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeVen Mai 27 2011, 07:08

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Vingt-septième jour


L’heure de la souffrance arrive : la Passion de Jésus. Un déicide. Les pleurs de toute la nature.


L’âme à sa Mère douloureuse :


Ma
chère Maman affligée, aujourd’hui plus que jamais, je sens le besoin
irrésistible d’être auprès de toi. Je ne veux pas me séparer de toi
afin de pouvoir observer tes souffrances cruelles. Je te demande de
déposer en moi tes souffrances et celles de Jésus, y compris sa mort,
pour qu’elles puissent produire en moi la grâce de continuellement faire
mourir ma volonté et faire monter en moi la vie de la Divine Volonté.
Leçon de la Reine des Douleurs :


Ma
très chère fille, ne me refuse pas ta compagnie dans cette si grande
douleur. La Divinité avait décrété le moment du dernier jour de mon
Fils ici-bas. L’un de ses apôtres venait de le trahir en le remettant
aux mains des Juifs pour qu’on le fasse mourir. Dans un excès d’amour,
et ne voulant pas quitter ses enfants, mon cher Fils venait d’instituer
le sacrement de l’Eucharistie, afin que quiconque le désirera puisse le
posséder.
Ma
chère fille, mon Fils était donc sur le point de s’envoler vers sa
Patrie céleste. La Divine Volonté me l’avait donné, c’est en elle que
je l’avais reçu et c’est en elle que j’allais le laisser partir. Mon
Coeur était en pièces. Des mers de douleurs m’inondaient. Je sentais
ma vie me quitter à cause de ces atroces souffrances. Mais je ne
pouvais rien refuser à la Divine Volonté : j’étais prête à le sacrifier
de mes propres mains si elle me le demandait. La force de la Divine
Volonté est absolue. Je ressentais une telle force par elle que j’étais
prête à mourir plutôt que de lui refuser quoi que ce soit.
Ma
chère fille, mon Coeur était accablé de souffrances. La seule pensée
que mon Fils, mon Dieu, ma Vie, allait mourir était plus que la mort
pour ta Maman. Cependant, je savais que je devais continuer à vivre.
Quelle torture ! Quelles lacérations profondes transperçaient mon Coeur
de part en part !
Ma
chère fille, c’est très pénible pour moi de te raconter ces choses,
mais je le dois. Dans ces souffrances profondes et dans celles de mon
cher Fils, il y avait ton âme, ta volonté humaine qui ne s’était pas
laissée dominer par celle de Dieu. Nous l’avons recouverte de nos
souffrances, nous l’avons embaumée, nous l’avons fortifiée pour qu’elle
puisse être disposée à recevoir la vie de la Divine Volonté.
Ah
! si la Divine Volonté ne m’avait pas soutenue en m’accordant ses
déversements infinis de lumière, de joie et de bonheur en même temps que
je subissais mes cruelles souffrances, je serais morte à chacune des
souffrances de mon cher Fils ! Quelle torture j’ai vécue quand j’ai vu
son visage si mortellement pâle et triste et qu’il m’a dit d’une voix au
bord des sanglots : « Au revoir, Maman ! Bénis ton Fils et donne-moi
la permission de mourir. Comme ce fut par mon divin Fiat et par le tien
que j’ai été conçue, ce doit être par ces deux fiats que je mourrai.
Vite, ô ma chère Maman, prononce ton Fiat et dis-moi : “Je te bénis et
je te donne la permission de mourir crucifié. ” C’est ainsi que le veut
la Volonté Éternelle et la mienne. » Quelle douleur atroce ces paroles
firent monter dans mon Coeur !
Toutefois,
je dois le dire, il n’y avait pas en nous de souffrances imposées :
tout était volontaire. Ainsi, nous nous sommes bénis l’un l’autre et,
échangeant nos regards consternés, mon cher Fils, ma douce Vie, me
quitta. Et moi, ta Maman affligée, je restai. Cependant, les yeux de
mon âme ne l’ont jamais perdu de vue. Je l’ai suivi au Jardin dans son
effroyable Agonie.
Comme
mon Coeur a saigné quand je l’ai vu abandonné de tous, même de ses
fidèles apôtres qui venaient de s’enfuir ! Ma fille, l’abandon des
personnes chères est une des plus grandes souffrances que le coeur
humain puisse subir aux heures difficiles. Ce fut particulièrement le
cas pour mon Fils qui avait tant aimé et béni ses apôtres et qui était
en train de donner sa vie pour eux. Quelle douleur ! Quelle douleur !
En
le voyant agoniser et transpirer le sang, j’agonisais avec lui et le
soutenais de mes bras maternels. J’étais inséparable de lui. Ses
douleurs se reflétaient dans mon Coeur liquéfié par la souffrance et
l’amour : je ressentais ses souffrances plus que si elles avaient été
les miennes. Je l’ai suivi ainsi toute la nuit. Il n’y avait aucune
souffrance ou accusation dont il était affligé que je ne ressentais
fortement dans mon Coeur.
À
l’aube, je ne pouvais plus résister : accompagnée du disciple Jean, de
Marie Madeleine et d’autres pieuses femmes, je l’ai suivi physiquement
d’un tribunal à l’autre.
Ma
chère fille, j’entendis le bruit des fouets qui s’abattaient sur le
corps nu de mon Fils. J’entendais les moqueries, les rires sataniques,
les coups portés à sa tête pendant qu’on le couronnait d’épines. Je le
vis quand Pilate le montra au peuple, complètement défiguré,
méconnaissable. Mes oreilles furent abasourdies par les hurlements de
la foule qui criait : « Crucifie-le, crucifie-le ! » Je le vis prendre
sa croix sur ses épaules et la porter, épuisé et à bout de souffle. Ne
pouvant plus supporter cette vue, je pressai le pas et vint lui donner
un dernier baiser et sécher son visage couvert de sang. Mais les cruels
soldats n’eurent aucune pitié pour nous : ils le tirèrent brusquement
avec des cordes et le firent tomber.
Chère
fille, quelle peine déchirante ce fut pour moi de ne pouvoir aider mon
Jésus ainsi torturé ! Chacune de ses souffrances transperçait mon
Coeur.
Finalement,
je l’ai suivi au Calvaire où, au milieu de douleurs inouïes et
d’horribles contorsions, on le cloua sur la croix et l’éleva. C’est
seulement alors qu’il me fut concédé d’être au pied de la croix. Et
c’est de là que je reçus des lèvres de mon Fils mourant le cadeau de
tous mes enfants, ainsi que le sceau de ma maternité sur toutes les
créatures. Peu après, au milieu de spasmes effrayants, il rendit son
dernier souffle.
Toute
la nature entra en deuil et pleura la mort de son Créateur ! Le soleil
s’obscurcit et, horrifié, se retira de la surface de la terre. La
terre manifesta sa peine par un fort tremblement et s’ouvrit à plusieurs
endroits. Tout était en pleurs. Des sépulcres s’ouvrirent et des
morts ressuscitèrent. Même le voile du Temple manifesta sa désolation :
il se déchira. Tout perdit sa joie et tomba dans la terreur et la
peur. Ma fille, ta Maman était pétrifiée de douleurs en attendant de
recevoir son cher Fils dans ses bras pour le déposer dans le sépulcre.
Je
veux maintenant, à travers mes douleurs et celles de mon Fils, te
parler de la méchanceté de la volonté humaine. Regarde mon cher Jésus
horriblement défiguré dans mes bras affligés. Il est le portrait réel
du mal que la volonté humaine inflige aux pauvres créatures. Mon cher
Fils voulut subir ces si grandes souffrances pour réhabiliter cette
volonté humaine plongée dans des abîmes insondables de misères. Chaque
souffrance de Jésus et chacune des miennes appelaient cette volonté à
revenir dans la Volonté Divine. Notre amour est si grand que, pour
placer cette volonté humaine en sûreté, nous l’avons noyée de nos
douleurs.
En
ce jour de si grands tourments, place ta volonté entre les mains de ta
Maman pour qu’elle l’enferme dans les plaies sanglantes de Jésus comme
la plus belle victoire de sa Passion et de sa mort, et comme le triomphe
de mes propres souffrances.
L’âme :


Mère
des Douleurs, tes paroles blessent mon coeur. Je me sens mourir en
apprenant que c’est à cause de ma volonté rebelle que tu as tant
souffert. Je te prie d’enfermer cette volonté dans les plaies de Jésus
pour qu’elle s’abreuve des souffrances de Jésus et des tiennes.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu viendras embrasser les plaies de Jésus en
faisant cinq actes d’amour et en me priant pour que mes douleurs
scellent ta volonté dans l’ouverture de son saint côté ouvert.
Oraison jaculatoire :


Que
les plaies de Jésus et les souffrances de ma Maman me procurent la
grâce de la résurrection de ma volonté dans la Divine Volonté.

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Tout vient de Dieu
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeVen Mai 27 2011, 23:15

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »






Vingt-huitième jour


Les limbes. L’attente. La victoire sur la mort : la Résurrection.


L’âme à sa Reine Maman :


Mère transpercée, sachant que tu es toute seule, sans ton Jésus bien-aimé, ta chère fille veut te tenir compagnie dans ta si grande désolation. Sans Jésus, tout est désolation pour toi. En toi se bousculent bien des souvenirs : ses atroces souffrances ; le son harmonieux de sa voix qui résonne encore dans tes oreilles ; son regard charmant, tantôt doux, tantôt triste, tantôt gonflé de larmes, mais toujours fascinant. Privé de tout cela, ton Coeur maternel est transpercé comme par une épée tranchante.
Maman désolée, ta fille veut te soulager et compatir avec toi. J’aimerais être Jésus pour pouvoir te donner tout l’amour, tout le réconfort, tout le soulagement et toute la compassion que Jésus lui-même aurait aimé te donner dans ta si grande désolation. Le doux Jésus m’a donnée à toi comme enfant : prends-moi à sa place dans ton Coeur et je serai tout pour ma Maman ; je sécherai ses larmes et lui tiendrai compagnie.
Leçon de la Mère désolée :


Ma très chère fille, je te remercie pour ta compagnie, mais si tu veux vraiment qu’elle me soit douce et chère, porteuse de soulagement pour mon Coeur transpercé, n’accorde aucun souffle de vie à ta volonté humaine et que la Divine Volonté soit en toi opérante et dominante. Alors, oui, je t’échangerai contre mon Jésus parce que, sa Volonté étant en toi, je sentirai Jésus dans ton coeur. Oh ! que je serai heureuse de voir en toi les premiers fruits de ses souffrances et de sa mort ! En trouvant mon bien-aimé Jésus présent dans ma fille, mes souffrances se changeront en joies et mes douleurs en conquêtes.
Fille de mes douleurs, écoute-moi bien. Dès que mon Fils eut rendu son dernier souffle, triomphant, glorieux et exultant, il descendit dans les limbes, cette prison où se trouvaient tous les patriarches, les prophètes, le premier père Adam, le cher saint Joseph, mes saints parents, et tous ceux qui étaient sauvés en vertu des mérites du Rédempteur futur. J’étais inséparable de mon Fils. Même la mort ne pouvait me séparer de lui. C’est ainsi que, malgré ma grande affliction, je l’ai suivi dans les limbes. J’ai été spectatrice de la grande fête que cette multitude de gens firent à mon Fils, lui qui venait de tant souffrir et dont le premier geste après sa Passion fut pour eux, pour les béatifier et les amener avec lui dans la gloire céleste.
C’est ainsi que, dès après sa mort, les conquêtes et la gloire commencèrent pour Jésus et pour tous ceux qui l’aimaient. Cela, chère fille, illustre le fait que lorsque la créature donne la mort à sa volonté en l’unissant à celle de Dieu, les conquêtes commencent dans l’ordre divin, la gloire et la joie commencent, même au milieu des plus grandes souffrances.
Pendant les trois jours où mon Fils était dans le tombeau et alors que je le suivais sans cesse avec les yeux de mon âme, je sentais en moi une telle hâte qu’il ressuscite que, dans l’ardeur de mon amour, je répétais sans cesse : « Ressuscite, ma Gloire ! Ressuscite ma Vie ! » Mes désirs étaient si ardents et mes soupirs si enflammés que j’en étais littéralement consumée.
Pendant que je vivais ces ardents désirs, je vis mon cher Fils, accompagné par cette grande multitude de gens, quitter les limbes et se rendre au sépulcre. C’était l’aube du troisième jour. Comme toute la nature avait pleuré sur lui, elle était maintenant transportée de joie. Le soleil accéléra sa course pour être présent quand mon Fils reviendrait de la mort. Mais, quelle merveille, avant de ressusciter, il montra à cette multitude de gens sa sainte Humanité tout ensanglantée, blessée et défigurée, afin qu’ils voient ce à quoi elle avait été réduite par amour pour eux ! Tous étaient bouleversés et en admiration devant ces excès d’amour et le grand prodige de la Rédemption.
Ma fille, comme j’aurais désiré ta présence au moment de la Résurrection de mon Fils ! Il était toute majesté. Sa Divinité, unie à son âme, fit jaillir des mers de lumière et de beauté féeriques, au point d’en remplir le Ciel et terre. Triomphalement, en faisant usage de sa puissance, il commanda à son Humanité morte de recevoir de nouveau son âme et de ressusciter pour une vie immortelle. Quel acte solennel ! Mon cher Jésus triompha de la mort en disant : « Mort, tu ne seras plus mort, mais vie ! »
Par cet acte triomphal, il confirma qu’il était homme et Dieu, il confirma sa doctrine, ses miracles, la vie des sacrements et la vie entière de l’Église. Non seulement cela, il triompha sur les volontés humaines affaiblies et presque mortes au bien, pour faire entrer en elles la vie de la Divine Volonté qui devait apporter aux créatures la plénitude de la sainteté et de tous les biens. En même temps, il sema dans tous les corps le germe de leur résurrection à la gloire éternelle. Ma fille, la Résurrection de mon Fils renferme tout, dit tout, confirme tout ; elle est l’acte le plus solennel qu’il fit par amour pour les créatures.
Écoute-moi bien encore, chère fille. Je veux te parler comme une maman qui aime beaucoup son enfant en t’expliquant ce que signifie accomplir la Volonté de Dieu et en vivre. Mon Fils et moi, nous sommes pour toi des exemples. Nos vies furent remplies de souffrances, de pauvreté et d’humiliations, au point que mon Fils bien-aimé mourut de souffrances. Mais, dans tout cela coulait la Divine Volonté.
La Divine Volonté était la vie de nos souffrances. Elle nous rendit vainqueurs et triomphants, au point de changer la mort en vie. En voyant ce grand bien, nous nous offrions volontairement à la souffrance. Parce que la Divine Volonté était en nous, personne ne pouvait nous en imposer. Souffrir était en notre pouvoir et nous appelions la souffrance comme la nourriture et le triomphe de la Rédemption, afin de pouvoir apporter tous les biens au monde entier.
Ma chère fille, si ta vie et tes souffrances ont comme centre la Divine Volonté, sois certaine que le doux Jésus t’emploiera avec tes souffrances pour donner aide, lumière et grâce à tout l’univers. Prends courage, parce que la Volonté Divine peut faire des choses grandioses partout où elle règne. En toute circonstance, mire-toi en moi et en ton doux Jésus, et va de l’avant.
L’âme :


Sainte Maman, si tu m’aides et me protèges sous ton manteau en étant ma sentinelle céleste, je suis certaine que je pourrai convertir toutes mes souffrances en Volonté de Dieu et que je pourrai te suivre pas à pas dans les chemins infinis de la Divine Volonté. Le charme de ton amour maternel et ta puissance seront alors vainqueurs de ma volonté, laquelle tu échangeras contre la Divine Volonté. Par conséquent, ô ma Mère, je me confie à toi et m’abandonne totalement entre tes bras maternels.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu diras sept fois : « Non pas ma volonté, mais celle de Dieu », en offrant tes souffrances pour obtenir la grâce de toujours accomplir la Volonté de Dieu.
Oraison jaculatoire :


Ma Maman chérie, par la Résurrection de ton Fils, fais-moi ressusciter dans la Divine Volonté.

_________________
Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeSam Mai 28 2011, 05:17

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »






Vingt-huitième jour


Les limbes. L’attente. La victoire sur la mort : la Résurrection.


L’âme à sa Reine Maman :


Mère
transpercée, sachant que tu es toute seule, sans ton Jésus bien-aimé,
ta chère fille veut te tenir compagnie dans ta si grande désolation.
Sans Jésus, tout est désolation pour toi. En toi se bousculent bien des
souvenirs : ses atroces souffrances ; le son harmonieux de sa voix qui
résonne encore dans tes oreilles ; son regard charmant, tantôt doux,
tantôt triste, tantôt gonflé de larmes, mais toujours fascinant. Privé
de tout cela, ton Coeur maternel est transpercé comme par une épée
tranchante.
Maman
désolée, ta fille veut te soulager et compatir avec toi. J’aimerais
être Jésus pour pouvoir te donner tout l’amour, tout le réconfort, tout
le soulagement et toute la compassion que Jésus lui-même aurait aimé te
donner dans ta si grande désolation. Le doux Jésus m’a donnée à toi
comme enfant : prends-moi à sa place dans ton Coeur et je serai tout
pour ma Maman ; je sécherai ses larmes et lui tiendrai compagnie.
Leçon de la Mère désolée :


Ma
très chère fille, je te remercie pour ta compagnie, mais si tu veux
vraiment qu’elle me soit douce et chère, porteuse de soulagement pour
mon Coeur transpercé, n’accorde aucun souffle de vie à ta volonté
humaine et que la Divine Volonté soit en toi opérante et dominante.
Alors, oui, je t’échangerai contre mon Jésus parce que, sa Volonté étant
en toi, je sentirai Jésus dans ton coeur. Oh ! que je serai heureuse
de voir en toi les premiers fruits de ses souffrances et de sa mort !
En trouvant mon bien-aimé Jésus présent dans ma fille, mes souffrances
se changeront en joies et mes douleurs en conquêtes.
Fille
de mes douleurs, écoute-moi bien. Dès que mon Fils eut rendu son
dernier souffle, triomphant, glorieux et exultant, il descendit dans les
limbes, cette prison où se trouvaient tous les patriarches, les
prophètes, le premier père Adam, le cher saint Joseph, mes saints
parents, et tous ceux qui étaient sauvés en vertu des mérites du
Rédempteur futur. J’étais inséparable de mon Fils. Même la mort ne
pouvait me séparer de lui. C’est ainsi que, malgré ma grande
affliction, je l’ai suivi dans les limbes. J’ai été spectatrice de la
grande fête que cette multitude de gens firent à mon Fils, lui qui
venait de tant souffrir et dont le premier geste après sa Passion fut
pour eux, pour les béatifier et les amener avec lui dans la gloire
céleste.
C’est
ainsi que, dès après sa mort, les conquêtes et la gloire commencèrent
pour Jésus et pour tous ceux qui l’aimaient. Cela, chère fille,
illustre le fait que lorsque la créature donne la mort à sa volonté en
l’unissant à celle de Dieu, les conquêtes commencent dans l’ordre divin,
la gloire et la joie commencent, même au milieu des plus grandes
souffrances.
Pendant
les trois jours où mon Fils était dans le tombeau et alors que je le
suivais sans cesse avec les yeux de mon âme, je sentais en moi une telle
hâte qu’il ressuscite que, dans l’ardeur de mon amour, je répétais sans
cesse : « Ressuscite, ma Gloire ! Ressuscite ma Vie ! » Mes désirs
étaient si ardents et mes soupirs si enflammés que j’en étais
littéralement consumée.
Pendant
que je vivais ces ardents désirs, je vis mon cher Fils, accompagné par
cette grande multitude de gens, quitter les limbes et se rendre au
sépulcre. C’était l’aube du troisième jour. Comme toute la nature
avait pleuré sur lui, elle était maintenant transportée de joie. Le
soleil accéléra sa course pour être présent quand mon Fils reviendrait
de la mort. Mais, quelle merveille, avant de ressusciter, il montra à
cette multitude de gens sa sainte Humanité tout ensanglantée, blessée et
défigurée, afin qu’ils voient ce à quoi elle avait été réduite par
amour pour eux ! Tous étaient bouleversés et en admiration devant ces
excès d’amour et le grand prodige de la Rédemption.
Ma
fille, comme j’aurais désiré ta présence au moment de la Résurrection
de mon Fils ! Il était toute majesté. Sa Divinité, unie à son âme, fit
jaillir des mers de lumière et de beauté féeriques, au point d’en
remplir le Ciel et terre. Triomphalement, en faisant usage de sa
puissance, il commanda à son Humanité morte de recevoir de nouveau son
âme et de ressusciter pour une vie immortelle. Quel acte solennel !
Mon cher Jésus triompha de la mort en disant : « Mort, tu ne seras plus
mort, mais vie ! »
Par
cet acte triomphal, il confirma qu’il était homme et Dieu, il confirma
sa doctrine, ses miracles, la vie des sacrements et la vie entière de
l’Église. Non seulement cela, il triompha sur les volontés humaines
affaiblies et presque mortes au bien, pour faire entrer en elles la vie
de la Divine Volonté qui devait apporter aux créatures la plénitude de
la sainteté et de tous les biens. En même temps, il sema dans tous les
corps le germe de leur résurrection à la gloire éternelle. Ma fille, la
Résurrection de mon Fils renferme tout, dit tout, confirme tout ; elle
est l’acte le plus solennel qu’il fit par amour pour les créatures.
Écoute-moi
bien encore, chère fille. Je veux te parler comme une maman qui aime
beaucoup son enfant en t’expliquant ce que signifie accomplir la Volonté
de Dieu et en vivre. Mon Fils et moi, nous sommes pour toi des
exemples. Nos vies furent remplies de souffrances, de pauvreté et
d’humiliations, au point que mon Fils bien-aimé mourut de souffrances.
Mais, dans tout cela coulait la Divine Volonté.
La
Divine Volonté était la vie de nos souffrances. Elle nous rendit
vainqueurs et triomphants, au point de changer la mort en vie. En
voyant ce grand bien, nous nous offrions volontairement à la souffrance.
Parce que la Divine Volonté était en nous, personne ne pouvait nous en
imposer. Souffrir était en notre pouvoir et nous appelions la
souffrance comme la nourriture et le triomphe de la Rédemption, afin de
pouvoir apporter tous les biens au monde entier.
Ma
chère fille, si ta vie et tes souffrances ont comme centre la Divine
Volonté, sois certaine que le doux Jésus t’emploiera avec tes
souffrances pour donner aide, lumière et grâce à tout l’univers. Prends
courage, parce que la Volonté Divine peut faire des choses grandioses
partout où elle règne. En toute circonstance, mire-toi en moi et en ton
doux Jésus, et va de l’avant.
L’âme :


Sainte
Maman, si tu m’aides et me protèges sous ton manteau en étant ma
sentinelle céleste, je suis certaine que je pourrai convertir toutes mes
souffrances en Volonté de Dieu et que je pourrai te suivre pas à pas
dans les chemins infinis de la Divine Volonté. Le charme de ton amour
maternel et ta puissance seront alors vainqueurs de ma volonté, laquelle
tu échangeras contre la Divine Volonté. Par conséquent, ô ma Mère, je
me confie à toi et m’abandonne totalement entre tes bras maternels.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu diras sept fois : « Non pas ma volonté, mais
celle de Dieu », en offrant tes souffrances pour obtenir la grâce de
toujours accomplir la Volonté de Dieu.
Oraison jaculatoire :


Ma Maman chérie, par la Résurrection de ton Fils, fais-moi ressusciter dans la Divine Volonté.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Céline.
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeSam Mai 28 2011, 23:31

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »



Vingt-neuvième jour


Les apparitions de Jésus. Les apôtres fugitifs se rassemblent auprès de Marie,
Arche de salut et de pardon. Jésus part pour le Ciel.



L’âme à sa Maman Reine :


Maman admirable, me voici de nouveau sur tes genoux maternels. Je veux m’unir à toi durant la fête en l’honneur de la Résurrection de notre cher Jésus. Comme tu me sembles bien aujourd’hui : toute amabilité, toute douceur, toute joie ! J’ai l’impression que tu ressuscites avec ton Jésus. Ô sainte Maman, ne m’oublie pas dans cette joie et ce triomphe. Dépose dans mon âme la semence de la Résurrection, afin que je ressuscite pleinement dans la Divine Volonté et que je sois toujours unie à toi et à mon doux Jésus.
Leçon de la Reine du Ciel :


Fille bénie de mon Coeur, ma joie et mon triomphe furent immenses à la Résurrection de mon Fils. Je me sentis renaître et ressusciter en lui. Mes souffrances se changèrent en joies et en mers de grâces, de lumière, d’amour et de pardons pour les créatures. Elles consolidèrent ma maternité sur tous les enfants que Jésus m’avait donnés avec le sceau de mes souffrances.
Chère fille, tu dois savoir qu’après la mort de mon Fils, je me suis retirée dans le Cénacle en compagnie de mes bien-aimés Jean et Marie Madeleine. J’avais le Coeur transpercé parce que seulement l’apôtre Jean était avec moi. Dans mon chagrin, je me disais : « Les autres apôtres, où sont-ils ? »
Cependant, quand ils apprirent que Jésus était mort, touchés par des grâces spéciales et tout émus, il me rejoignirent un à un et se regroupèrent autour de moi comme une couronne. En pleurant, ils me demandaient pardon d’avoir abandonné leur Maître et pris la fuite. Je les recevais maternellement dans l’arche de refuge de mon Coeur. Je les assurais du pardon de mon Fils et les encourageais à ne pas avoir peur. Je leur expliquais que leur destin était entre mes mains parce Jésus me les avait donnés comme enfants et que je les considérais vraiment comme tels.
Fille bénie, j’étais présente à la Résurrection de mon Fils, mais je ne l’ai mentionné à personne, attendant que lui-même se manifeste en tant que Ressuscité, glorieusement et triomphalement. La première personne à le voir fut l’heureuse Marie Madeleine, ensuite les pieuses femmes. Chacun venait me dire qu’il avait vu Jésus ressuscité et que le tombeau était vide. Je les écoutais et les affermissais dans la foi en la Résurrection.
Quand vint le soir, presque tous les apôtres l’avaient vu et se disaient enthousiastes d’avoir été les apôtres de Jésus. Quel changement, ma fille ! Les apôtres en fuite figurent ceux qui se laissent dominer par leur volonté humaine. Ils ont abandonné leur Maître, ils se sont cachés parce qu’ils avaient peur. Même Pierre a renié Jésus trois fois. Oh ! s’ils avaient été dominés par la Divine Volonté, jamais ils n’auraient fui leur Maître ; au contraire, courageusement et en vainqueurs, ils seraient restés à ses côtés et se seraient sentis honorés de sacrifier leur vie pour lui.
Chère fille, mon Fils bien-aimé Jésus ressuscité resta quarante jours sur la terre et apparut souvent aux apôtres et aux disciples pour les conforter dans la foi et dans la certitude de sa Résurrection. Quand Jésus n’était pas avec ses apôtres, il était avec sa Mère dans le Cénacle, entouré des âmes sorties des limbes.
Les quarante jours terminés, Jésus instruisit ses apôtres et, leur laissant sa Mère comme guide et éducatrice, il leur promit la descente du Saint-Esprit. Puis, les bénissant tous, il s’éleva vers la voûte des cieux, accompagné de la multitude des âmes sorties des limbes. Tous ceux qui étaient présents — et ils étaient nombreux — le virent s’élever. Quand il fut très haut dans le ciel, un nuage de lumière le déroba à leur vue.
Ta Maman le suivit jusqu’au Ciel et fut présente à la grande fête de l’Ascension. La Patrie céleste ne m’était pas inconnue et, sans moi, la célébration de mon Fils monté aux Ciel n’aurait pas été complète.
Maintenant, chère fille, un petit mot pour toi. Tout ce que tu as entendu et admiré n’était rien d’autre que des manifestations de la puissance de la Divine Volonté agissant en mon Fils et en moi. C’est pourquoi je souhaite tellement que la vie de la Divine Volonté soit en toi et y agisse pleinement. Tous l’ont en eux, mais la majorité l’étouffent en la gardant à leur service. Alors qu’elle pourrait opérer en eux des prodiges de sainteté, de grâces et accomplir des oeuvres dignes de sa puissance, elle est contrainte de demeurer les bras croisés. Sois donc attentive et laisse le ciel de la Divine Volonté se répandre en toi et, avec sa puissance, y faire ce qu’elle veut, comme elle le veut.
L’âme :


Très sainte Maman, tes leçons magnifiques m’enchantent. Comme je désire que la vie de la Divine Volonté opère en mon âme ! Moi aussi, je veux être inséparable de mon Jésus et de toi, ma Maman. Cependant, pour en être certaine, fais-moi la promesse de garder ma volonté enfermée dans ton Coeur maternel. Et même si tu vois que cela me coûte beaucoup, ne me la rends jamais. De cette manière, je serai certaine ; autrement, tout ne sera que paroles sans actes. Voilà pourquoi ta fille se recommande à toi et place toute son espérance en toi.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu feras trois génuflexions en mémoire de l’Ascension de mon Fils dans les Cieux et tu prieras pour qu’il te fasse t’élever avec lui dans la Divine Volonté.
Oraison jaculatoire :


Douce Maman, par ta puissance, triomphe de mon âme et fais-moi renaître dans la Divine Volonté.

_________________
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeDim Mai 29 2011, 05:51

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »



Vingt-neuvième jour


Les apparitions de Jésus. Les apôtres fugitifs se rassemblent auprès de Marie,
Arche de salut et de pardon. Jésus part pour le Ciel.



L’âme à sa Maman Reine :


Maman
admirable, me voici de nouveau sur tes genoux maternels. Je veux
m’unir à toi durant la fête en l’honneur de la Résurrection de notre
cher Jésus. Comme tu me sembles bien aujourd’hui : toute amabilité,
toute douceur, toute joie ! J’ai l’impression que tu ressuscites avec
ton Jésus. Ô sainte Maman, ne m’oublie pas dans cette joie et ce
triomphe. Dépose dans mon âme la semence de la Résurrection, afin que
je ressuscite pleinement dans la Divine Volonté et que je sois toujours
unie à toi et à mon doux Jésus.
Leçon de la Reine du Ciel :


Fille
bénie de mon Coeur, ma joie et mon triomphe furent immenses à la
Résurrection de mon Fils. Je me sentis renaître et ressusciter en lui.
Mes souffrances se changèrent en joies et en mers de grâces, de
lumière, d’amour et de pardons pour les créatures. Elles consolidèrent
ma maternité sur tous les enfants que Jésus m’avait donnés avec le sceau
de mes souffrances.
Chère
fille, tu dois savoir qu’après la mort de mon Fils, je me suis retirée
dans le Cénacle en compagnie de mes bien-aimés Jean et Marie Madeleine.
J’avais le Coeur transpercé parce que seulement l’apôtre Jean était
avec moi. Dans mon chagrin, je me disais : « Les autres apôtres, où
sont-ils ? »
Cependant,
quand ils apprirent que Jésus était mort, touchés par des grâces
spéciales et tout émus, il me rejoignirent un à un et se regroupèrent
autour de moi comme une couronne. En pleurant, ils me demandaient
pardon d’avoir abandonné leur Maître et pris la fuite. Je les recevais
maternellement dans l’arche de refuge de mon Coeur. Je les assurais du
pardon de mon Fils et les encourageais à ne pas avoir peur. Je leur
expliquais que leur destin était entre mes mains parce Jésus me les
avait donnés comme enfants et que je les considérais vraiment comme
tels.
Fille
bénie, j’étais présente à la Résurrection de mon Fils, mais je ne l’ai
mentionné à personne, attendant que lui-même se manifeste en tant que
Ressuscité, glorieusement et triomphalement. La première personne à le
voir fut l’heureuse Marie Madeleine, ensuite les pieuses femmes. Chacun
venait me dire qu’il avait vu Jésus ressuscité et que le tombeau était
vide. Je les écoutais et les affermissais dans la foi en la
Résurrection.
Quand
vint le soir, presque tous les apôtres l’avaient vu et se disaient
enthousiastes d’avoir été les apôtres de Jésus. Quel changement, ma
fille ! Les apôtres en fuite figurent ceux qui se laissent dominer par
leur volonté humaine. Ils ont abandonné leur Maître, ils se sont cachés
parce qu’ils avaient peur. Même Pierre a renié Jésus trois fois. Oh !
s’ils avaient été dominés par la Divine Volonté, jamais ils n’auraient
fui leur Maître ; au contraire, courageusement et en vainqueurs, ils
seraient restés à ses côtés et se seraient sentis honorés de sacrifier
leur vie pour lui.
Chère
fille, mon Fils bien-aimé Jésus ressuscité resta quarante jours sur la
terre et apparut souvent aux apôtres et aux disciples pour les conforter
dans la foi et dans la certitude de sa Résurrection. Quand Jésus
n’était pas avec ses apôtres, il était avec sa Mère dans le Cénacle,
entouré des âmes sorties des limbes.
Les
quarante jours terminés, Jésus instruisit ses apôtres et, leur laissant
sa Mère comme guide et éducatrice, il leur promit la descente du
Saint-Esprit. Puis, les bénissant tous, il s’éleva vers la voûte des
cieux, accompagné de la multitude des âmes sorties des limbes. Tous
ceux qui étaient présents — et ils étaient nombreux — le virent
s’élever. Quand il fut très haut dans le ciel, un nuage de lumière le
déroba à leur vue.
Ta
Maman le suivit jusqu’au Ciel et fut présente à la grande fête de
l’Ascension. La Patrie céleste ne m’était pas inconnue et, sans moi, la
célébration de mon Fils monté aux Ciel n’aurait pas été complète.
Maintenant,
chère fille, un petit mot pour toi. Tout ce que tu as entendu et
admiré n’était rien d’autre que des manifestations de la puissance de la
Divine Volonté agissant en mon Fils et en moi. C’est pourquoi je
souhaite tellement que la vie de la Divine Volonté soit en toi et y
agisse pleinement. Tous l’ont en eux, mais la majorité l’étouffent en
la gardant à leur service. Alors qu’elle pourrait opérer en eux des
prodiges de sainteté, de grâces et accomplir des oeuvres dignes de sa
puissance, elle est contrainte de demeurer les bras croisés. Sois donc
attentive et laisse le ciel de la Divine Volonté se répandre en toi et,
avec sa puissance, y faire ce qu’elle veut, comme elle le veut.
L’âme :


Très
sainte Maman, tes leçons magnifiques m’enchantent. Comme je désire que
la vie de la Divine Volonté opère en mon âme ! Moi aussi, je veux être
inséparable de mon Jésus et de toi, ma Maman. Cependant, pour en être
certaine, fais-moi la promesse de garder ma volonté enfermée dans ton
Coeur maternel. Et même si tu vois que cela me coûte beaucoup, ne me la
rends jamais. De cette manière, je serai certaine ; autrement, tout ne
sera que paroles sans actes. Voilà pourquoi ta fille se recommande à
toi et place toute son espérance en toi.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu feras trois génuflexions en mémoire de
l’Ascension de mon Fils dans les Cieux et tu prieras pour qu’il te fasse
t’élever avec lui dans la Divine Volonté.
Oraison jaculatoire :


Douce Maman, par ta puissance, triomphe de mon âme et fais-moi renaître dans la Divine Volonté.



Cordialement dans la Croix Glorieuse
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Céline.
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeDim Mai 29 2011, 19:58

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Trentième jour


Marie, Barque de la nouvelle Église, instruit les apôtres. La descente du Saint-Esprit.


L’âme à sa céleste Maman :


Me voici de nouveau avec toi, ô céleste Souveraine. Je me sens si attirée vers toi que je compte les minutes quand le temps approche où tu vas me donner une nouvelle leçon. Ton amour maternel m’enchante et m’inonde de joie. Je suis persuadée que ma Maman me donnera tant d’amour et de grâces que ma volonté humaine se laissera attirer par la Divine Volonté qui remplira mon âme de ses mers de lumière et mettra son sceau sur chacune de mes actions. Ô sainte Maman, ne me laisse plus jamais seule et fais descendre l’Esprit Saint en moi pour qu’il brûle tout ce qui n’appartient pas à la Divine Volonté.
Leçon de la Reine du Ciel :


Ma fille bénie, tes propos rejoignent mon Coeur et m’amènent à verser en toi des océans de grâces. Oh ! comme elles coulent à flots en toi pour te donner la vie de la Divine Volonté. Si tu me fais totalement confiance, je ne te laisserai plus jamais, je serai toujours avec toi pour te donner la nourriture de la Divine Volonté dans chacune de tes actions, chacun de tes mots et chacun de tes battements de coeur.
Maintenant, écoute-moi bien, ma fille. Notre plus grand Bien, Jésus, monta au Ciel où il est maintenant avec son Père Céleste, plaidant pour ses enfants et ses frères de la terre. De sa Patrie céleste, il regarde chacun. Personne ne lui échappe. Son amour pour ses enfants — et les miens — était si grand qu’il laissa sa Mère sur la terre pour les consoler, les assister, les instruire et leur tenir compagnie.
Tu dois savoir que lorsque mon Fils partit pour le Ciel, je suis demeurée avec les apôtres dans le Cénacle pour y attendre le Saint-Esprit avec eux. Ils se tenaient autour de moi et nous priions ensemble. Ils ne faisaient rien sans me demander conseil. Quand je prenais la parole pour les instruire et leur raconter des anecdotes qu’ils ne connaissaient pas concernant mon Fils — par exemple les détails de sa naissance, ses pleurs d’enfant, son caractère aimable, divers incidents de notre séjour en Égypte, les si nombreuses merveilles de notre vie cachée à Nazareth —, oh ! comme ils m’écoutaient avec attention ! Ils étaient enchantés d’apprendre tant de choses et d’entendre tant d’enseignements que Jésus m’avait donnés pour que je les leur communique.
En fait, mon Fils ne leur avait presque rien révélé sur lui-même, me réservant la tâche de leur dire combien il les aimait et de leur faire connaître beaucoup de détails sur lui-même que seule sa Mère connaissait. Ma fille, j’étais pour les apôtres plus que la lumière du jour, j’étais la barque dans laquelle ils trouvaient refuge pour y être en sécurité, à l’abri des dangers. Je peux dire que je portais l’Église naissante sur mes genoux maternels que mes bras étaient la barque avec laquelle je la menais à bon port — ce que je fais toujours.
Puis arriva le moment de la descente du Saint-Esprit que mon Fils leur avait promise. Quelle transformation s’ensuivit, ma fille ! Ils reçurent une science nouvelle, une force d’âme invincible, un amour ardent. Une nouvelle vie commença pour eux. Courageux et braves, ils se séparèrent et allèrent partout dans le monde pour faire connaître la Rédemption et donner leur vie pour leur Maître. Je restai avec le bien-aimé Jean et fus obligée de quitter Jérusalem quand débuta le temps des persécutions.
Ma chère fille, tu dois savoir que mon magistère se continue encore dans l’Église. Il n’y a rien qui ne vienne par moi. Je peux dire que je me dévoue totalement par amour pour mes enfants et que je les nourris de mon lait maternel. Dans les temps actuels, je manifeste à mes enfants un amour encore plus spécial en leur faisant connaître comment toute ma vie s’est déroulée dans le Royaume de la Divine Volonté.
C’est pourquoi je te veux sur mes genoux, dans mes bras maternels, comme dans une barque où tu seras certaine de vivre dans l’océan de la Divine Volonté. Je ne pourrais te donner une plus grande grâce. Ah ! je t’en prie, rends heureuse ta Maman, viens vivre dans ce Royaume si saint ! Et quand tu t’apercevras que ta volonté veut reprendre vie, viens te réfugier dans la barque sécuritaire de mes bras en me disant : « Maman, ma volonté veut me trahir, je te la confie afin que tu la remplaces par la Divine Volonté. »
Oh ! comme je serai heureuse quand je pourrai dire : « Ma fille est toute mienne parce qu’elle vit dans la Divine Volonté. » Je ferai descendre l’Esprit Saint dans ton âme pour qu’il y brûle tout ce qui s’y trouve d’humain et que, par son souffle rafraîchissant, il te dirige et te confirme dans la Divine Volonté.
L’âme :


Divine Maîtresse, je sens mon coeur attristé au point de mouiller tes mains maternelles de mes larmes, car je crains de ne pas pouvoir mettre à profit tes enseignements et tes soins maternels. Ma chère Maman, aide-moi, fortifie-moi et fais fuir mes craintes. En m’abandonnant dans tes bras, je serai certaine de vivre complètement immergée dans la Divine Volonté.
Petite pratique :


Aujourd’hui, pour m’honorer, tu réciteras sept Gloire au Père en l’honneur du Saint-Esprit, le priant pour que ses prodiges soient renouvelés dans toute la sainte Église.
Oraison Jaculatoire :


Maman céleste, verse les flammes du Saint-Esprit dans mon coeur afin qu’elles brûlent en moi tout ce qui n’est pas Volonté de Dieu.

_________________
Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeLun Mai 30 2011, 07:00

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »




Trentième jour


Marie, Barque de la nouvelle Église, instruit les apôtres. La descente du Saint-Esprit.


L’âme à sa céleste Maman :


Me
voici de nouveau avec toi, ô céleste Souveraine. Je me sens si attirée
vers toi que je compte les minutes quand le temps approche où tu vas me
donner une nouvelle leçon. Ton amour maternel m’enchante et m’inonde
de joie. Je suis persuadée que ma Maman me donnera tant d’amour et de
grâces que ma volonté humaine se laissera attirer par la Divine Volonté
qui remplira mon âme de ses mers de lumière et mettra son sceau sur
chacune de mes actions. Ô sainte Maman, ne me laisse plus jamais seule
et fais descendre l’Esprit Saint en moi pour qu’il brûle tout ce qui
n’appartient pas à la Divine Volonté.
Leçon de la Reine du Ciel :


Ma
fille bénie, tes propos rejoignent mon Coeur et m’amènent à verser en
toi des océans de grâces. Oh ! comme elles coulent à flots en toi pour
te donner la vie de la Divine Volonté. Si tu me fais totalement
confiance, je ne te laisserai plus jamais, je serai toujours avec toi
pour te donner la nourriture de la Divine Volonté dans chacune de tes
actions, chacun de tes mots et chacun de tes battements de coeur.
Maintenant,
écoute-moi bien, ma fille. Notre plus grand Bien, Jésus, monta au Ciel
où il est maintenant avec son Père Céleste, plaidant pour ses enfants
et ses frères de la terre. De sa Patrie céleste, il regarde chacun.
Personne ne lui échappe. Son amour pour ses enfants — et les miens —
était si grand qu’il laissa sa Mère sur la terre pour les consoler, les
assister, les instruire et leur tenir compagnie.
Tu
dois savoir que lorsque mon Fils partit pour le Ciel, je suis demeurée
avec les apôtres dans le Cénacle pour y attendre le Saint-Esprit avec
eux. Ils se tenaient autour de moi et nous priions ensemble. Ils ne
faisaient rien sans me demander conseil. Quand je prenais la parole
pour les instruire et leur raconter des anecdotes qu’ils ne
connaissaient pas concernant mon Fils — par exemple les détails de sa
naissance, ses pleurs d’enfant, son caractère aimable, divers incidents
de notre séjour en Égypte, les si nombreuses merveilles de notre vie
cachée à Nazareth —, oh ! comme ils m’écoutaient avec attention ! Ils
étaient enchantés d’apprendre tant de choses et d’entendre tant
d’enseignements que Jésus m’avait donnés pour que je les leur
communique.
En
fait, mon Fils ne leur avait presque rien révélé sur lui-même, me
réservant la tâche de leur dire combien il les aimait et de leur faire
connaître beaucoup de détails sur lui-même que seule sa Mère
connaissait. Ma fille, j’étais pour les apôtres plus que la lumière du
jour, j’étais la barque dans laquelle ils trouvaient refuge pour y être
en sécurité, à l’abri des dangers. Je peux dire que je portais l’Église
naissante sur mes genoux maternels que mes bras étaient la barque avec
laquelle je la menais à bon port — ce que je fais toujours.
Puis
arriva le moment de la descente du Saint-Esprit que mon Fils leur avait
promise. Quelle transformation s’ensuivit, ma fille ! Ils reçurent
une science nouvelle, une force d’âme invincible, un amour ardent. Une
nouvelle vie commença pour eux. Courageux et braves, ils se séparèrent
et allèrent partout dans le monde pour faire connaître la Rédemption et
donner leur vie pour leur Maître. Je restai avec le bien-aimé Jean et
fus obligée de quitter Jérusalem quand débuta le temps des persécutions.

Ma chère
fille, tu dois savoir que mon magistère se continue encore dans
l’Église. Il n’y a rien qui ne vienne par moi. Je peux dire que je me
dévoue totalement par amour pour mes enfants et que je les nourris de
mon lait maternel. Dans les temps actuels, je manifeste à mes enfants
un amour encore plus spécial en leur faisant connaître comment toute ma
vie s’est déroulée dans le Royaume de la Divine Volonté.
C’est
pourquoi je te veux sur mes genoux, dans mes bras maternels, comme dans
une barque où tu seras certaine de vivre dans l’océan de la Divine
Volonté. Je ne pourrais te donner une plus grande grâce. Ah ! je t’en
prie, rends heureuse ta Maman, viens vivre dans ce Royaume si saint !
Et quand tu t’apercevras que ta volonté veut reprendre vie, viens te
réfugier dans la barque sécuritaire de mes bras en me disant : « Maman,
ma volonté veut me trahir, je te la confie afin que tu la remplaces par
la Divine Volonté. »
Oh
! comme je serai heureuse quand je pourrai dire : « Ma fille est toute
mienne parce qu’elle vit dans la Divine Volonté. » Je ferai descendre
l’Esprit Saint dans ton âme pour qu’il y brûle tout ce qui s’y trouve
d’humain et que, par son souffle rafraîchissant, il te dirige et te
confirme dans la Divine Volonté.
L’âme :


Divine
Maîtresse, je sens mon coeur attristé au point de mouiller tes mains
maternelles de mes larmes, car je crains de ne pas pouvoir mettre à
profit tes enseignements et tes soins maternels. Ma chère Maman,
aide-moi, fortifie-moi et fais fuir mes craintes. En m’abandonnant dans
tes bras, je serai certaine de vivre complètement immergée dans la
Divine Volonté.
Petite pratique :


Aujourd’hui,
pour m’honorer, tu réciteras sept Gloire au Père en l’honneur du
Saint-Esprit, le priant pour que ses prodiges soient renouvelés dans
toute la sainte Église.
Oraison Jaculatoire :


Maman
céleste, verse les flammes du Saint-Esprit dans mon coeur afin qu’elles
brûlent en moi tout ce qui n’est pas Volonté de Dieu.


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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMar Mai 31 2011, 03:28

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »





Trente et unième jour


Passage de la terre au Ciel. Entrée glorieuse dans le Ciel. Le Ciel et la terre célèbrent.


L’âme à sa glorieuse Reine :


Ma chère Maman du Ciel, me voici de nouveau dans tes bras maternels. Un sourire doux et radieux apparaît sur tes lèvres très pures. J’ai l’impression que tu vas me raconter quelque chose qui me surprendra. Sainte Maman, je te prie de toucher mon esprit de tes mains maternelles et de libérer mon coeur pour que je puisse bien comprendre tes saintes leçons et les mettre en pratique.
Leçon de la Reine du Ciel :


Ma fille chérie, ta Maman a le coeur en fête aujourd’hui, parce que je vais te parler de mon départ de la terre pour le Ciel le jour où prit fin mon accomplissement de la Volonté Divine sur la terre. En fait, durant toute ma vie, aucune respiration, aucun battement de coeur, aucune action ne se sont produits en moi sans la participation totale et exclusive de la Divine Volonté. Cela m’a tellement embellie, enrichie et sanctifiée que les anges eux-mêmes en sont émerveillés.
Tu dois savoir qu’avant mon départ pour la Patrie céleste, je me rendis une dernière fois à Jérusalem avec mon Jean bien-aimé. C’était la dernière fois que je voyageais sur la terre dans mon corps mortel et, comme si la création elle-même le savait, elle se prosternait à mon passage. Depuis les poissons de la mer jusqu’aux plus petits oiseaux que je croisais, tous voulaient être bénis par leur Reine. Je les bénissais et leur faisais mes adieux. C’est ainsi que je suis arrivée à Jérusalem où je me suis retirée dans un appartement que Jean avait choisi pour moi et où je me suis enfermée pour ne plus en ressortir.
Là, j’ai commencé à ressentir un tel martyre d’amour, un tel ardent désir de rejoindre mon Fils au Ciel, que je me sentais consumée, malade d’amour, défaillante à en perdre connaissance. En réalité, je n’avais jamais connu la maladie ni même la plus légère indisposition. Ayant été conçue sans péché et ayant toujours vécu dans la Divine Volonté, je n’avais aucun germe de mal en moi.
Si j’ai connu tant de souffrances dans ma vie, elles étaient toutes d’ordre surnaturel et elles étaient des triomphes et des honneurs pour moi. Par elles, ma maternité n’était pas stérile et me permettait de conquérir beaucoup d’enfants. Vois-tu, ma chère fille, ce que signifie vivre dans la Divine Volonté ? Cela signifie perdre le germe de ce qui produit, non pas les honneurs et les triomphes, mais les faiblesses, les misères et les défaites.
Chère fille, écoute bien les dernières paroles de ta Maman qui va partir pour le Ciel. Je ne partirais pas heureuse si je ne te savais pas en sûreté. C’est pourquoi je veux te donner mon testament en te laissant comme dot cette Divine Volonté que je possédais et qui m’a rendue pleine de grâces, au point de faire de moi la Mère du Verbe, la Dame et Reine du Coeur de Jésus, et la Mère et Reine de chacun.
Ma fille, nous sommes au dernier jour du mois de mai, ce mois qui m’est consacré. Je t’ai parlé avec beaucoup d’amour de ce que la Divine Volonté a accompli en moi, des grands bienfaits qu’elle sait accorder et de ce que signifie se laisser dominer par elle. Je t’ai aussi parlé des grands maux que peut causer la volonté humaine. Crois-tu que ces propos n’étaient que de simples narrations ? Non, non ! Quand ta Maman parle, c’est qu’elle veut donner dans toute l’ardeur de son amour. Avec chaque mot que je t’ai dit, j’ai uni ton âme à la Divine Volonté et préparé pour toi une dot par laquelle tu pourras vivre riche, heureuse et remplie de force divine.
Maintenant que je suis sur le point de partir, accepte mon testament. Puisse ton âme être le papier sur lequel j’inscrirai l’attestation de la dot que je te laisse avec la plume d’or de la Divine Volonté et l’encre de l’amour ardent qui me consume.
Fille bénie, assure-moi que tu ne feras plus jamais ta volonté. Place ta main sur mon Coeur maternel et promets-moi de l’y enfermer. Ainsi, ne l’ayant pas en ta possession, tu n’auras plus l’occasion de t’en servir. Je l’emporterai avec moi dans le Ciel comme le trophée de la victoire de mon enfant.
Chère fille, écoute les dernières paroles de ta Maman qui se meurt de pur amour. Reçois ma dernière bénédiction comme le sceau de la vie de la Divine Volonté que je te laisse, laquelle sera ton ciel, ton soleil, ton océan d’amour et de grâces. Durant ces derniers moments, ta Maman céleste veut t’inonder d’amour et se verser complètement en toi pour qu’elle puisse t’entendre dire que tu es prête à faire n’importe quel sacrifice, y compris mourir, plutôt que de donner un souffle de vie à ta volonté. Dis-le-moi, ma fille, dis-le-moi !
L’âme :


Sainte Maman, dans l’ardeur de ma souffrance, je te dis en pleurant que si tu vois que je suis sur le point de faire un seul acte de ma volonté, fais-moi mourir. Viens toi-même prendre mon âme dans tes bras et emmène-moi dans le Ciel. De tout mon coeur, je jure de ne plus jamais faire ma volonté.
La Reine d’amour :


Fille bienheureuse, comme je suis contente ! Je n’aurais pas pu me décider à te raconter mon départ pour le Ciel sans être sûre que ma fille soit en sécurité sur la terre, avec le cadeau de la Divine Volonté en sa possession. Sache que, du haut du Ciel, je ne te laisserai pas orpheline : je te guiderai en toutes choses, des plus petites jusqu’aux plus grandes. Appelle-moi et je viendrai aussitôt pour agir auprès de toi comme ta Maman.
Chère fille, écoute-moi bien. J’étais malade d’amour. Pour consoler les apôtres et pour me consoler moi-même, la Divine Volonté permit, en intervenant même d’une manière prodigieuse, que tous les apôtres, sauf un, puissent se trouver autour de moi comme une couronne quand j’allais partir pour le Ciel. Tous pleuraient d’émotion. Je les consolai et leur confiai d’une façon toute spéciale l’Église naissante. Je leur donnai ma bénédiction maternelle, renforçant ainsi dans leur coeur leur paternité d’amour pour les âmes.
Mon cher Fils ne faisait que venir du Ciel et y remonter ; il ne pouvait attendre sa Maman plus longtemps. Je rendis mon dernier souffle dans l’infini de la Divine Volonté et dans le pur amour, et mon Fils me reçut dans ses bras et m’emmena au Ciel au milieu des choeurs angéliques qui me louaient en tant que leur Reine.
Je peux dire que le Ciel s’est vidé pour venir à ma rencontre. Tous célébraient et disaient en choeur : « Quelle est celle-ci qui vient de l’exil, toute fidèle à son Seigneur, toute belle, toute sainte, avec le sceptre de Reine ? Sa grandeur est telle que les Cieux s’inclinent pour la recevoir. Aucune autre créature n’est entrée dans ces régions célestes aussi parée et brillante. Elle est si puissante qu’elle a la suprématie sur tout. »
Maintenant, ma fille, veux-tu savoir qui est celle que tout le Ciel chanta avec tant de ravissement ? Elle est celle qui n’a jamais fait sa propre volonté. La Divine Volonté fut d’une telle abondance envers moi qu’elle déploya pour moi des cieux encore plus beaux, des soleils encore plus brillants, des mers de beauté, d’amour et de sainteté me permettant de communiquer lumière, amour et sainteté à tous, et de tout enclore en moi.
C’est la Divine Volonté agissant en moi qui a accompli de si grands prodiges. Je fus la seule créature à s’être présentée au Ciel en ayant accompli sur la terre la Divine Volonté comme elle l’est au Ciel. Cette Divine Volonté avait établi son Royaume dans mon âme. En me regardant, la cour céleste s’émerveillait : elle retrouvait en moi le soleil, l’océan, le Ciel. Elle trouvait aussi en moi la très resplendissante terre de mon humanité, ornée des plus belles fleurs. Enchantée, toute la cour céleste s’exclamait : « Comme elle est belle ! Tout est rassemblé en elle ! Il ne lui manque rien ! Elle est la seule oeuvre complète de toute la Création ! »
Maintenant, fille bénie, tu dois savoir que ce fut la première fête à être célébrée dans le Ciel en l’honneur de la Divine Volonté qui avait accompli tant de prodiges en moi. Avec mon entrée au Ciel, la cour céleste célébra les choses belles et grandioses que la Divine Volonté peut accomplir dans une créature. Une telle fête ne s’est jamais répétée depuis. C’est pourquoi ta Maman veut tant que la Divine Volonté règne d’une façon absolue dans les âmes, pour que puisse se répéter de si grands prodiges et de si merveilleuses fêtes.
L’âme :


Ô Maman d’amour, Impératrice souveraine, du Ciel où tu règnes glorieusement, tourne ton regard miséricordieux vers la terre et aie pitié de moi. Oh ! comme j’ai besoin de ma chère Maman ! Sans elle, tout est chancelant en moi. Ne m’abandonne pas au plein milieu de ma route, mais continue de me guider jusqu’à ce que tout soit converti en Volonté de Dieu en moi.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu réciteras trois Gloire au Père à la Très Sainte Trinité pour la remercier, en mon nom, pour la grande gloire qu’elle m’a donnée quand je fus reçue dans le Ciel. De plus, tu me prieras pour que je vienne t’assister au moment de ta mort.
Oraison jaculatoire :


Maman céleste, enferme ma volonté dans ton Coeur et place le soleil de la Divine Volonté dans mon âme.


_________________
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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMar Mai 31 2011, 06:00

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »





Trente et unième jour


Passage de la terre au Ciel. Entrée glorieuse dans le Ciel. Le Ciel et la terre célèbrent.


L’âme à sa glorieuse Reine :


Ma
chère Maman du Ciel, me voici de nouveau dans tes bras maternels. Un
sourire doux et radieux apparaît sur tes lèvres très pures. J’ai
l’impression que tu vas me raconter quelque chose qui me surprendra.
Sainte Maman, je te prie de toucher mon esprit de tes mains maternelles
et de libérer mon coeur pour que je puisse bien comprendre tes saintes
leçons et les mettre en pratique.
Leçon de la Reine du Ciel :


Ma
fille chérie, ta Maman a le coeur en fête aujourd’hui, parce que je
vais te parler de mon départ de la terre pour le Ciel le jour où prit
fin mon accomplissement de la Volonté Divine sur la terre. En fait,
durant toute ma vie, aucune respiration, aucun battement de coeur,
aucune action ne se sont produits en moi sans la participation totale et
exclusive de la Divine Volonté. Cela m’a tellement embellie, enrichie
et sanctifiée que les anges eux-mêmes en sont émerveillés.
Tu
dois savoir qu’avant mon départ pour la Patrie céleste, je me rendis
une dernière fois à Jérusalem avec mon Jean bien-aimé. C’était la
dernière fois que je voyageais sur la terre dans mon corps mortel et,
comme si la création elle-même le savait, elle se prosternait à mon
passage. Depuis les poissons de la mer jusqu’aux plus petits oiseaux
que je croisais, tous voulaient être bénis par leur Reine. Je les
bénissais et leur faisais mes adieux. C’est ainsi que je suis arrivée à
Jérusalem où je me suis retirée dans un appartement que Jean avait
choisi pour moi et où je me suis enfermée pour ne plus en ressortir.
Là,
j’ai commencé à ressentir un tel martyre d’amour, un tel ardent désir
de rejoindre mon Fils au Ciel, que je me sentais consumée, malade
d’amour, défaillante à en perdre connaissance. En réalité, je n’avais
jamais connu la maladie ni même la plus légère indisposition. Ayant été
conçue sans péché et ayant toujours vécu dans la Divine Volonté, je
n’avais aucun germe de mal en moi.
Si
j’ai connu tant de souffrances dans ma vie, elles étaient toutes
d’ordre surnaturel et elles étaient des triomphes et des honneurs pour
moi. Par elles, ma maternité n’était pas stérile et me permettait de
conquérir beaucoup d’enfants. Vois-tu, ma chère fille, ce que signifie
vivre dans la Divine Volonté ? Cela signifie perdre le germe de ce qui
produit, non pas les honneurs et les triomphes, mais les faiblesses, les
misères et les défaites.
Chère
fille, écoute bien les dernières paroles de ta Maman qui va partir pour
le Ciel. Je ne partirais pas heureuse si je ne te savais pas en
sûreté. C’est pourquoi je veux te donner mon testament en te laissant
comme dot cette Divine Volonté que je possédais et qui m’a rendue pleine
de grâces, au point de faire de moi la Mère du Verbe, la Dame et Reine
du Coeur de Jésus, et la Mère et Reine de chacun.
Ma
fille, nous sommes au dernier jour du mois de mai, ce mois qui m’est
consacré. Je t’ai parlé avec beaucoup d’amour de ce que la Divine
Volonté a accompli en moi, des grands bienfaits qu’elle sait accorder et
de ce que signifie se laisser dominer par elle. Je t’ai aussi parlé
des grands maux que peut causer la volonté humaine. Crois-tu que ces
propos n’étaient que de simples narrations ? Non, non ! Quand ta Maman
parle, c’est qu’elle veut donner dans toute l’ardeur de son amour.
Avec chaque mot que je t’ai dit, j’ai uni ton âme à la Divine Volonté et
préparé pour toi une dot par laquelle tu pourras vivre riche, heureuse
et remplie de force divine.
Maintenant
que je suis sur le point de partir, accepte mon testament. Puisse ton
âme être le papier sur lequel j’inscrirai l’attestation de la dot que je
te laisse avec la plume d’or de la Divine Volonté et l’encre de l’amour
ardent qui me consume.
Fille
bénie, assure-moi que tu ne feras plus jamais ta volonté. Place ta
main sur mon Coeur maternel et promets-moi de l’y enfermer. Ainsi, ne
l’ayant pas en ta possession, tu n’auras plus l’occasion de t’en servir.
Je l’emporterai avec moi dans le Ciel comme le trophée de la victoire
de mon enfant.
Chère
fille, écoute les dernières paroles de ta Maman qui se meurt de pur
amour. Reçois ma dernière bénédiction comme le sceau de la vie de la
Divine Volonté que je te laisse, laquelle sera ton ciel, ton soleil, ton
océan d’amour et de grâces. Durant ces derniers moments, ta Maman
céleste veut t’inonder d’amour et se verser complètement en toi pour
qu’elle puisse t’entendre dire que tu es prête à faire n’importe quel
sacrifice, y compris mourir, plutôt que de donner un souffle de vie à ta
volonté. Dis-le-moi, ma fille, dis-le-moi !
L’âme :


Sainte
Maman, dans l’ardeur de ma souffrance, je te dis en pleurant que si tu
vois que je suis sur le point de faire un seul acte de ma volonté,
fais-moi mourir. Viens toi-même prendre mon âme dans tes bras et
emmène-moi dans le Ciel. De tout mon coeur, je jure de ne plus jamais
faire ma volonté.
La Reine d’amour :


Fille
bienheureuse, comme je suis contente ! Je n’aurais pas pu me décider à
te raconter mon départ pour le Ciel sans être sûre que ma fille soit en
sécurité sur la terre, avec le cadeau de la Divine Volonté en sa
possession. Sache que, du haut du Ciel, je ne te laisserai pas
orpheline : je te guiderai en toutes choses, des plus petites jusqu’aux
plus grandes. Appelle-moi et je viendrai aussitôt pour agir auprès de
toi comme ta Maman.
Chère
fille, écoute-moi bien. J’étais malade d’amour. Pour consoler les
apôtres et pour me consoler moi-même, la Divine Volonté permit, en
intervenant même d’une manière prodigieuse, que tous les apôtres, sauf
un, puissent se trouver autour de moi comme une couronne quand j’allais
partir pour le Ciel. Tous pleuraient d’émotion. Je les consolai et
leur confiai d’une façon toute spéciale l’Église naissante. Je leur
donnai ma bénédiction maternelle, renforçant ainsi dans leur coeur leur
paternité d’amour pour les âmes.
Mon
cher Fils ne faisait que venir du Ciel et y remonter ; il ne pouvait
attendre sa Maman plus longtemps. Je rendis mon dernier souffle dans
l’infini de la Divine Volonté et dans le pur amour, et mon Fils me reçut
dans ses bras et m’emmena au Ciel au milieu des choeurs angéliques qui
me louaient en tant que leur Reine.
Je
peux dire que le Ciel s’est vidé pour venir à ma rencontre. Tous
célébraient et disaient en choeur : « Quelle est celle-ci qui vient de
l’exil, toute fidèle à son Seigneur, toute belle, toute sainte, avec le
sceptre de Reine ? Sa grandeur est telle que les Cieux s’inclinent pour
la recevoir. Aucune autre créature n’est entrée dans ces régions
célestes aussi parée et brillante. Elle est si puissante qu’elle a la
suprématie sur tout. »
Maintenant,
ma fille, veux-tu savoir qui est celle que tout le Ciel chanta avec
tant de ravissement ? Elle est celle qui n’a jamais fait sa propre
volonté. La Divine Volonté fut d’une telle abondance envers moi qu’elle
déploya pour moi des cieux encore plus beaux, des soleils encore plus
brillants, des mers de beauté, d’amour et de sainteté me permettant de
communiquer lumière, amour et sainteté à tous, et de tout enclore en
moi.
C’est
la Divine Volonté agissant en moi qui a accompli de si grands prodiges.
Je fus la seule créature à s’être présentée au Ciel en ayant accompli
sur la terre la Divine Volonté comme elle l’est au Ciel. Cette Divine
Volonté avait établi son Royaume dans mon âme. En me regardant, la cour
céleste s’émerveillait : elle retrouvait en moi le soleil, l’océan, le
Ciel. Elle trouvait aussi en moi la très resplendissante terre de mon
humanité, ornée des plus belles fleurs. Enchantée, toute la cour
céleste s’exclamait : « Comme elle est belle ! Tout est rassemblé en
elle ! Il ne lui manque rien ! Elle est la seule oeuvre complète de
toute la Création ! »
Maintenant,
fille bénie, tu dois savoir que ce fut la première fête à être célébrée
dans le Ciel en l’honneur de la Divine Volonté qui avait accompli tant
de prodiges en moi. Avec mon entrée au Ciel, la cour céleste célébra
les choses belles et grandioses que la Divine Volonté peut accomplir
dans une créature. Une telle fête ne s’est jamais répétée depuis.
C’est pourquoi ta Maman veut tant que la Divine Volonté règne d’une
façon absolue dans les âmes, pour que puisse se répéter de si grands
prodiges et de si merveilleuses fêtes.
L’âme :


Ô
Maman d’amour, Impératrice souveraine, du Ciel où tu règnes
glorieusement, tourne ton regard miséricordieux vers la terre et aie
pitié de moi. Oh ! comme j’ai besoin de ma chère Maman ! Sans elle,
tout est chancelant en moi. Ne m’abandonne pas au plein milieu de ma
route, mais continue de me guider jusqu’à ce que tout soit converti en
Volonté de Dieu en moi.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu réciteras trois Gloire au Père à la Très
Sainte Trinité pour la remercier, en mon nom, pour la grande gloire
qu’elle m’a donnée quand je fus reçue dans le Ciel. De plus, tu me
prieras pour que je vienne t’assister au moment de ta mort.
Oraison jaculatoire :


Maman céleste, enferme ma volonté dans ton Coeur et place le soleil de la Divine Volonté dans mon âme.

Cordialement dans la Croix Glorieuse
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COQUELICOT

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Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMar Mai 31 2011, 13:20

Prière à la Reine céleste pour chaque jour du mois de
mai


Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me
place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant
chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle
que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en
tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie
à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout
mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma
Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et,
qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie
de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.

Je te salue Marie…
[b]Petite pratique pour chaque jour du mois de mai


Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se
placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime.
Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté.
Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »





Trente et unième jour


Passage de la terre au Ciel. Entrée glorieuse dans le Ciel. Le Ciel et la terre célèbrent.


L’âme à sa glorieuse Reine :


Ma
chère Maman du Ciel, me voici de nouveau dans tes bras maternels. Un
sourire doux et radieux apparaît sur tes lèvres très pures. J’ai
l’impression que tu vas me raconter quelque chose qui me surprendra.
Sainte Maman, je te prie de toucher mon esprit de tes mains maternelles
et de libérer mon coeur pour que je puisse bien comprendre tes saintes
leçons et les mettre en pratique.
Leçon de la Reine du Ciel :


Ma
fille chérie, ta Maman a le coeur en fête aujourd’hui, parce que je
vais te parler de mon départ de la terre pour le Ciel le jour où prit
fin mon accomplissement de la Volonté Divine sur la terre. En fait,
durant toute ma vie, aucune respiration, aucun battement de coeur,
aucune action ne se sont produits en moi sans la participation totale et
exclusive de la Divine Volonté. Cela m’a tellement embellie, enrichie
et sanctifiée que les anges eux-mêmes en sont émerveillés.
Tu
dois savoir qu’avant mon départ pour la Patrie céleste, je me rendis
une dernière fois à Jérusalem avec mon Jean bien-aimé. C’était la
dernière fois que je voyageais sur la terre dans mon corps mortel et,
comme si la création elle-même le savait, elle se prosternait à mon
passage. Depuis les poissons de la mer jusqu’aux plus petits oiseaux
que je croisais, tous voulaient être bénis par leur Reine. Je les
bénissais et leur faisais mes adieux. C’est ainsi que je suis arrivée à
Jérusalem où je me suis retirée dans un appartement que Jean avait
choisi pour moi et où je me suis enfermée pour ne plus en ressortir.
Là,
j’ai commencé à ressentir un tel martyre d’amour, un tel ardent désir
de rejoindre mon Fils au Ciel, que je me sentais consumée, malade
d’amour, défaillante à en perdre connaissance. En réalité, je n’avais
jamais connu la maladie ni même la plus légère indisposition. Ayant été
conçue sans péché et ayant toujours vécu dans la Divine Volonté, je
n’avais aucun germe de mal en moi.
Si
j’ai connu tant de souffrances dans ma vie, elles étaient toutes
d’ordre surnaturel et elles étaient des triomphes et des honneurs pour
moi. Par elles, ma maternité n’était pas stérile et me permettait de
conquérir beaucoup d’enfants. Vois-tu, ma chère fille, ce que signifie
vivre dans la Divine Volonté ? Cela signifie perdre le germe de ce qui
produit, non pas les honneurs et les triomphes, mais les faiblesses, les
misères et les défaites.
Chère
fille, écoute bien les dernières paroles de ta Maman qui va partir pour
le Ciel. Je ne partirais pas heureuse si je ne te savais pas en
sûreté. C’est pourquoi je veux te donner mon testament en te laissant
comme dot cette Divine Volonté que je possédais et qui m’a rendue pleine
de grâces, au point de faire de moi la Mère du Verbe, la Dame et Reine
du Coeur de Jésus, et la Mère et Reine de chacun.
Ma
fille, nous sommes au dernier jour du mois de mai, ce mois qui m’est
consacré. Je t’ai parlé avec beaucoup d’amour de ce que la Divine
Volonté a accompli en moi, des grands bienfaits qu’elle sait accorder et
de ce que signifie se laisser dominer par elle. Je t’ai aussi parlé
des grands maux que peut causer la volonté humaine. Crois-tu que ces
propos n’étaient que de simples narrations ? Non, non ! Quand ta Maman
parle, c’est qu’elle veut donner dans toute l’ardeur de son amour.
Avec chaque mot que je t’ai dit, j’ai uni ton âme à la Divine Volonté et
préparé pour toi une dot par laquelle tu pourras vivre riche, heureuse
et remplie de force divine.
Maintenant
que je suis sur le point de partir, accepte mon testament. Puisse ton
âme être le papier sur lequel j’inscrirai l’attestation de la dot que je
te laisse avec la plume d’or de la Divine Volonté et l’encre de l’amour
ardent qui me consume.
Fille
bénie, assure-moi que tu ne feras plus jamais ta volonté. Place ta
main sur mon Coeur maternel et promets-moi de l’y enfermer. Ainsi, ne
l’ayant pas en ta possession, tu n’auras plus l’occasion de t’en servir.
Je l’emporterai avec moi dans le Ciel comme le trophée de la victoire
de mon enfant.
Chère
fille, écoute les dernières paroles de ta Maman qui se meurt de pur
amour. Reçois ma dernière bénédiction comme le sceau de la vie de la
Divine Volonté que je te laisse, laquelle sera ton ciel, ton soleil, ton
océan d’amour et de grâces. Durant ces derniers moments, ta Maman
céleste veut t’inonder d’amour et se verser complètement en toi pour
qu’elle puisse t’entendre dire que tu es prête à faire n’importe quel
sacrifice, y compris mourir, plutôt que de donner un souffle de vie à ta
volonté. Dis-le-moi, ma fille, dis-le-moi !
L’âme :


Sainte
Maman, dans l’ardeur de ma souffrance, je te dis en pleurant que si tu
vois que je suis sur le point de faire un seul acte de ma volonté,
fais-moi mourir. Viens toi-même prendre mon âme dans tes bras et
emmène-moi dans le Ciel. De tout mon coeur, je jure de ne plus jamais
faire ma volonté.
La Reine d’amour :


Fille
bienheureuse, comme je suis contente ! Je n’aurais pas pu me décider à
te raconter mon départ pour le Ciel sans être sûre que ma fille soit en
sécurité sur la terre, avec le cadeau de la Divine Volonté en sa
possession. Sache que, du haut du Ciel, je ne te laisserai pas
orpheline : je te guiderai en toutes choses, des plus petites jusqu’aux
plus grandes. Appelle-moi et je viendrai aussitôt pour agir auprès de
toi comme ta Maman.
Chère
fille, écoute-moi bien. J’étais malade d’amour. Pour consoler les
apôtres et pour me consoler moi-même, la Divine Volonté permit, en
intervenant même d’une manière prodigieuse, que tous les apôtres, sauf
un, puissent se trouver autour de moi comme une couronne quand j’allais
partir pour le Ciel. Tous pleuraient d’émotion. Je les consolai et
leur confiai d’une façon toute spéciale l’Église naissante. Je leur
donnai ma bénédiction maternelle, renforçant ainsi dans leur coeur leur
paternité d’amour pour les âmes.
Mon
cher Fils ne faisait que venir du Ciel et y remonter ; il ne pouvait
attendre sa Maman plus longtemps. Je rendis mon dernier souffle dans
l’infini de la Divine Volonté et dans le pur amour, et mon Fils me reçut
dans ses bras et m’emmena au Ciel au milieu des choeurs angéliques qui
me louaient en tant que leur Reine.
Je
peux dire que le Ciel s’est vidé pour venir à ma rencontre. Tous
célébraient et disaient en choeur : « Quelle est celle-ci qui vient de
l’exil, toute fidèle à son Seigneur, toute belle, toute sainte, avec le
sceptre de Reine ? Sa grandeur est telle que les Cieux s’inclinent pour
la recevoir. Aucune autre créature n’est entrée dans ces régions
célestes aussi parée et brillante. Elle est si puissante qu’elle a la
suprématie sur tout. »
Maintenant,
ma fille, veux-tu savoir qui est celle que tout le Ciel chanta avec
tant de ravissement ? Elle est celle qui n’a jamais fait sa propre
volonté. La Divine Volonté fut d’une telle abondance envers moi qu’elle
déploya pour moi des cieux encore plus beaux, des soleils encore plus
brillants, des mers de beauté, d’amour et de sainteté me permettant de
communiquer lumière, amour et sainteté à tous, et de tout enclore en
moi.
C’est
la Divine Volonté agissant en moi qui a accompli de si grands prodiges.
Je fus la seule créature à s’être présentée au Ciel en ayant accompli
sur la terre la Divine Volonté comme elle l’est au Ciel. Cette Divine
Volonté avait établi son Royaume dans mon âme. En me regardant, la cour
céleste s’émerveillait : elle retrouvait en moi le soleil, l’océan, le
Ciel. Elle trouvait aussi en moi la très resplendissante terre de mon
humanité, ornée des plus belles fleurs. Enchantée, toute la cour
céleste s’exclamait : « Comme elle est belle ! Tout est rassemblé en
elle ! Il ne lui manque rien ! Elle est la seule oeuvre complète de
toute la Création ! »
Maintenant,
fille bénie, tu dois savoir que ce fut la première fête à être célébrée
dans le Ciel en l’honneur de la Divine Volonté qui avait accompli tant
de prodiges en moi. Avec mon entrée au Ciel, la cour céleste célébra
les choses belles et grandioses que la Divine Volonté peut accomplir
dans une créature. Une telle fête ne s’est jamais répétée depuis.
C’est pourquoi ta Maman veut tant que la Divine Volonté règne d’une
façon absolue dans les âmes, pour que puisse se répéter de si grands
prodiges et de si merveilleuses fêtes.
L’âme :


Ô
Maman d’amour, Impératrice souveraine, du Ciel où tu règnes
glorieusement, tourne ton regard miséricordieux vers la terre et aie
pitié de moi. Oh ! comme j’ai besoin de ma chère Maman ! Sans elle,
tout est chancelant en moi. Ne m’abandonne pas au plein milieu de ma
route, mais continue de me guider jusqu’à ce que tout soit converti en
Volonté de Dieu en moi.
Petite pratique :


Pour
m’honorer aujourd’hui, tu réciteras trois Gloire au Père à la Très
Sainte Trinité pour la remercier, en mon nom, pour la grande gloire
qu’elle m’a donnée quand je fus reçue dans le Ciel. De plus, tu me
prieras pour que je vienne t’assister au moment de ta mort.
Oraison jaculatoire :


Maman céleste, enferme ma volonté dans ton Coeur et place le soleil de la Divine Volonté dans mon âme.

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Tout vient de Dieu
tout lui appartient
tout lui revient.
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DelacroixdeDozulé

DelacroixdeDozulé


Date d'inscription : 11/09/2010

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MessageSujet: Re: Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté   Le mois de mai avec Marie dans la Divine Volonté - Page 2 Icon_minitimeMer Juin 01 2011, 05:52

APPENDICES


Appendice 1


Dans l’ardeur de son amour, et se sachant Mère de Jésus,
Marie se met à la recherche de coeurs à sanctifier.
Visite de sainte Élisabeth. Sanctification de saint Jean.



L’âme à sa Mère céleste :


Céleste Maman, ta pauvre fille a un extrême besoin de toi. Puisque tu
es à la fois ma Maman et celle de Jésus, je sens que j’ai le droit de me tenir à
tes côtés pour modeler mes pas sur les tiens. Sainte Maman, prends-moi avec toi
et tends-moi la main pour que je puisse apprendre à bien faire chacune de mes
actions.
Leçon de la Reine du Ciel :


Fille bénie, comme ta compagnie m’est douce ! En voyant que tu veux me
suivre et m’imiter, je sens un rafraîchissement dans les flammes d’amour qui me
dévorent. T’ayant tout près de moi, je pourrai t’enseigner plus facilement
comment vivre dans la Divine Volonté.
Écoute-moi bien. Quand je suis devenue la Maman de Jésus — et la tienne
—, mes océans d’amour ont doublé et, ne pouvant les contenir, j’ai senti le
besoin de les déverser à l’extérieur et, même au prix de grands sacrifices,
d’être la première porteuse de Jésus aux créatures. Mais, qu’est-ce que je dis
: sacrifices ? Lorsqu’on aime véritablement, les sacrifices et les souffrances
sont des rafraîchissements et des moyens de déverser son amour.
Oh ! ma fille, si tu n’expérimentes pas les bienfaits des sacrifices,
si tu n’éprouves pas les joies intimes qu’ils donnent, c’est un signe que ton
âme n’est pas totalement remplie de l’amour divin et que la Divine Volonté ne
règne pas comme une reine en toi ! Elle seule peut donner une telle force à
l’âme, la rendre invincible et la rendre capable de supporter n’importe quelle
souffrance.
Pose ta main sur ton coeur et observe combien de vides d’amour s’y
trouvent ? Cet amour-propre secret, ce trouble à chaque petite contrariété, ces
petits attachements pour les personnes et les choses, cette lassitude de faire
le bien, cet agacement causé par ce qui n’est pas à ton goût : voilà autant de
vides d’amour dans ton coeur. Pareils à de petites fièvres, ils te privent de
la force et du désir d’être remplie par la Divine Volonté. Oh ! si tu combles
ces vides d’amour, comme tu sentiras, toi aussi, la vertu rafraîchissante et
conquérante des sacrifices !
Ma fille, donne-moi ta main et suis-moi pendant que je vais continuer à
te donner mes leçons. Accompagnée de saint Joseph, j’ai quitté Nazareth pour me
rendre en Judée, affrontant un long voyage à travers les montagnes pour visiter
Élisabeth qui, malgré son âge avancée, était miraculeusement devenue maman. Je
me rendais chez elle, non pas simplement pour lui rendre visite, mais surtout
parce que je brûlais du désir de lui apporter Jésus. La plénitude de grâces,
d’amour et de lumière que je ressentais me poussait à porter et à multiplier au
centuple la vie de mon Fils chez les créatures.
Oui, ma fille, l’amour maternel que j’avais pour tous les hommes — et
pour toi en particulier — était tellement grand que je sentais l’extrême besoin
de donner mon cher Jésus à tous, afin que chacun puisse le posséder et l’aimer.
Le statut de Mère qui m’avait été accordé par le Fiat me conférait le pouvoir de
multiplier Jésus autant de fois qu’il y a de créatures désirant le recevoir.
C’était le plus grand des miracles que je pouvais accomplir : donner Jésus à qui
le désirait. Comme j’étais heureuse et comme j’aimerais que toi aussi, ma
fille, en approchant et visitant les gens, tu sois porteuse de Jésus et
impatiente de le faire connaître et aimer !
Après plusieurs jours de voyage, nous sommes finalement arrivés en Judée
où je me suis hâtée vers la maison d’Élisabeth. Elle m’a saluée le coeur en
fête. Avec les souhaits que je lui ai donnés, un phénomène merveilleux s’est
produit : mon petit Jésus exulta dans mon sein et, fixant le petit Jean dans le
sein de sa maman avec les rayons de sa Divinité, il le sanctifia, lui donna
l’usage de sa raison et lui révéla qu’il était le Fils de Dieu. Jean fit un tel
soubresaut d’amour et de joie qu’Élizabeth en fut secouée.
Touchée par la lumière de la Divinité de mon Fils, elle comprit, elle
aussi, que j’étais devenue la Mère de Dieu et, dans l’ardeur de son amour,
pleine de reconnaissance, elle s’exclama : « D’où me vient cet honneur que la
Mère de mon Seigneur vienne me visiter ? »
Je ne niai pas ce très grand mystère. Au contraire, je le confirmai
humblement en exaltant Dieu par le sublime cantique du Magnificat que l’Église
utilise encore pour m’honorer. Par ce cantique, je disais que le Seigneur avait
fait de grandes choses en moi, sa servante, et que tous les âges allaient me
dire bienheureuse.
Ma fille, je me sentais dévorée par le désir de répandre les flammes
d’amour qui me consumaient, de révéler mon secret à Élisabeth qui désirait
ardemment elle aussi la venue du Messie. Un secret est un besoin du coeur que
l’on révèle irrésistiblement aux personnes capables de nous comprendre.

Qui pourrait dire tout le bien que ma visite apporta à Élizabeth, à Jean
et à toute leur maison ? Chacun fut sanctifié, connut des joies inhabituelles
et comprit des choses extraordinaires. Jean reçut toutes les grâces nécessaires
pour le préparer à devenir le précurseur de mon Fils.
Ma chère fille, la Divine Volonté accomplit des choses extraordinaires
partout où elle règne. Si je fis plusieurs prodiges, c’était parce que la
Divine Volonté avait sa place royale en moi. Toi aussi, si tu laisses la Divine
Volonté régner dans ton âme, tu deviendras porteuse de Jésus aux créatures, tu
sentiras le besoin irrésistible de le donner à tous.
L’âme :


Sainte Maman, comment te remercier pour tes magnifiques leçons ? Je
sens qu’elles ont un grand impact sur moi, au point de me faire sans cesse
désirer vivre dans la Divine Volonté. Mais, pour que je puisse obtenir cette
grâce, viens avec Jésus dans mon âme, renouvelle en moi la visite que tu fis à
sainte Élizabeth et les prodiges que tu as accomplis pour elle. Oh ! oui,
douce Maman, apporte-moi Jésus, sanctifie-moi ! Avec Jésus, je saurai comment
accomplir sa Très Sainte Volonté.
Petite pratique :


Pour m’honorer aujourd’hui, tu réciteras trois fois le Magnificat en
remerciement pour la visite que je fis à sainte Élizabeth.
Oraison jaculatoire :


Sainte Mère, visite mon âme et prépare en elle une digne demeure pour la
Divine Volonté.




Cordialement dans la Croix Glorieuse
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