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Comme annoncé par Benoît XVI pour 2017, la Fille du Oui explique que le Coeur Immaculé triomphe déjà
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Message
Joannes Maria
Date d'inscription : 15/09/2010
Sujet: Comme annoncé par Benoît XVI pour 2017, la Fille du Oui explique que le Coeur Immaculé triomphe déjà Jeu Jan 24 2019, 02:35
Chers frères et sœurs,
en 2010, le Saint Père Benoît XVI espérait que le triomphe du Cœur Immaculé de Marie puisse être hâté pour le centenaire des apparitions de Fatima, soit 2017. Pour rappel :
- extrait de l'homélie du Saint Père Benoît XVI sur l'esplanade du sanctuaire lors de son voyage apostolique au Portugal (pour le 10 ième anniversaire de la Béatification de Jacinta et Francisco, pastoureaux de Fatima) :
« [...] Oui ! Le Seigneur, notre grande espérance, est avec nous ; dans son amour miséricordieux, il offre un avenir à son peuple : un avenir de communion avec Lui. Ayant expérimenté la miséricorde et la consolation de Dieu qui ne l’avait pas abandonné sur le pénible chemin de retour de l’exil à Babylone, le peuple de Dieu s’exclame : « Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu » (Is 61,10). Fille éminente de ce peuple, revêtue de grâce et doucement étonnée par la gestation du Fils de Dieu qui s’accomplissait en son sein, la Vierge Mère de Nazareth fait également sienne cette joie et cette espérance dans le cantique du Magnificat : « Mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur ». Toutefois, elle ne se regardait pas comme une privilégiée au milieu d’un peuple stérile, au contraire, elle prophétisait pour lui les douces joies d’un prodigieuse maternité du Fils de Dieu, parce que « son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Lc 1,47.50).
Ce lieu béni en est la preuve. Dans sept ans, vous reviendrez ici pour célébrer le centenaire de la première visite faite par la Dame « venue du Ciel », comme une maîtresse qui introduit les petits voyants dans la connaissance profonde de l’Amour trinitaire et les conduit à goûter Dieu lui-même comme la réalité la plus belle de l’existence humaine. Une expérience de grâce qui les a fait devenir amoureux de Dieu en Jésus, au point que Jacinthe s’exclamait : « J’aime tellement dire à Jésus que je L’aime ! Quand je le Lui dit de nombreuses fois, il me semble avoir un feu dans le cœur, mais qui ne me brûle pas ». Et François disait : « Ce que j’ai aimé par-dessus tout, fut de voir Notre Seigneur dans cette lumière que Notre Mère nous a mise dans le cœur. J’aime tant Dieu ! » (Mémoires de Sœur Lucie, I, pages 42 et pages 126).
Frères, en entendant ces innocentes et profondes confidences mystiques des petits bergers, certains pourraient les regarder avec un peu d’envie parce que eux ils ont vu, ou bien avec la résignation amère de celui qui n’a pas eu la même chance mais qui insiste parce qu’il veut voir. À ces personnes, le Pape dit comme Jésus : « N’êtes-vous pas dans l’erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu ? » (Mc 12,24). Les Écritures nous invitent à croire : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20,29), mais Dieu – plus intime à moi que je le suis à moi-même (cf. Saint Augustin, Confessions, III, 6, 11) – a le pouvoir d’arriver jusqu’à nous, en particulier à travers nos sens intérieurs, de sorte que l’âme reçoive le toucher suave d’une réalité qui se trouve au-delà du sensible et qui la rende capable de rejoindre le non-sensible, ce qui est imperceptible aux sens. Pour cela, il est besoin d’une vigilance du cœur que, la plupart du temps, nous n’avons pas en raison de la forte pression de la réalité extérieure, des images et des préoccupations qui emplissent l’âme (Cf. Commentaire théologique du Message de Fatima, 2000). Oui ! Dieu peut nous rejoindre, en s’offrant à notre vision intérieure.
Qui plus est, cette Lumière dans l’âme des jeunes bergers, qui provient de l’éternité de Dieu, est la même qui s’est manifestée à la plénitude des temps et qui est venue pour tous : le Fils de Dieu fait homme. Qu’Il ait le pouvoir d’enflammer les cœurs les plus froids et les plus tristes, nous le voyons avec les disciples d’Emmaüs (Cf. Lc 24,32). C’est pourquoi notre espérance a un fondement réel, elle s’appuie sur un événement qui prend sa place dans l’histoire et en même temps la dépasse : c’est Jésus de Nazareth. L’enthousiasme suscité par sa sagesse et par sa puissance salvifique auprès des gens de l’époque était tel qu’une femme au milieu de la foule – comme nous l’avons entendu dans l’Évangile – s’exclama pour dire : « Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! ». Cependant, Jésus répond : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Lc 11,27.28). Mais qui a le temps d’écouter sa parole et de se laisser séduire par son amour ? Qui veille, dans la nuit du doute ou de l’incertitude, avec le cœur éveillé en prière ? Qui attend l’aube du jour nouveau, tenant allumée la flamme de la foi ? La foi en Dieu ouvre à l’homme l’horizon d’une espérance certaine qui ne déçoit pas ; elle indique un fondement solide sur lequel appuyer, sans peur, toute son existence ; elle requiert l’abandon, plein de confiance, entre les mains de l’Amour qui soutient le monde.
« Votre descendance sera célèbre parmi les nations, (…) elle sera la descendance bénie par le Seigneur » (Is 61,9) avec une espérance inébranlable et qui fructifie en un amour qui se sacrifie pour les autres et qui ne sacrifie pas les autres ; au contraire – comme nous l’avons entendu dans la deuxième lecture – qui « supporte tout, fait confiance en tout, espère tout, endure tout » (1 Co 13,7). De cela, les petits bergers sont un exemple et nous stimulent, eux qui ont fait de leur vie une offrande à Dieu et l’ont partagée avec les autres par amour de Dieu. La Vierge les a aidés à ouvrir leur cœur à l’universalité de l’amour. La Bienheureuse Jacinthe, notamment, se montrait infatigable dans le partage avec les pauvres et dans le sacrifice pour la conversion des pécheurs. Ce n’est qu’avec cet amour de fraternité et de partage, que nous réussirons à bâtir la civilisation de l’Amour et de la Paix.
Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait. Revit ici ce dessein de Dieu qui interpelle l’humanité depuis ses origines : « Où est ton frère Abel ? (…) La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! » (Gn 4,9). L’homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur, mais il ne réussit pas l’interrompre… Dans l’Écriture Sainte, il apparaît fréquemment que Dieu est à la recherche des justes pour sauver la cité des hommes et il en est de même ici, à Fatima, quand Notre Dame demande : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour prendre sur vous toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en réparation des péchés par lesquels il est offensé, et en intercession pour la conversion des pécheurs ? » (Mémoires de Sœur Lucie, I, page 162).
À la famille humaine prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l’idéologie, du groupe, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien. À cette époque, ils n’étaient que trois ; leur exemple de vie s’est diffusé et multiplié en d’innombrables groupes sur la surface de la terre, en particulier au passage des Vierges pèlerines, qui se sont consacrés à la cause de la solidarité fraternelle. Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculée de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité ».
Le Saint Père Benoît XVI a précisément été interrogé dans un entretien avec Peter Seewald au sujet de cette homélie.
Voici la question posée et sa réponse, comme retranscrit pages 216 et 217 de l'ouvrage « Lumière du monde » :
Question : « Votre homélie du 13 mai 2010 à Fatima avait des tonalités très dramatiques. "L'homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur", avez-vous proclamé, "mais il ne réussit pas à l’interrompre...". Ce jour-là, vous avez exprimé devant un demi-million de fidèles une demande qui est au fond spectaculaire : "Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculé de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité".
Cela signifie-t-il que le pape, qui occupe il est vrai une fonction prophétique, juge possible qu'au cours des sept années qui viennent la Sainte Mère de Dieu apparaisse d'une manière qui équivaudra à un triomphe ? ».
Réponse : « J'ai dit que le "triomphe" se rapprocherait. Sur le fond, c'est la même chose que lorsque nous prions pour que le royaume de Dieu se rapproche. Cela ne signifiait pas - je suis peut être trop rationaliste pour cela - que j'attends désormais un grand tournant, que je pense voir l'histoire changer subitement de cours, mais que le pouvoir du mal sera réfréné ; que la force de Dieu se montre toujours à travers la force de la Mère et la maintient en vie.
L’Église est constamment appelée à faire ce qu'Abraham lui a demandé de faire : veiller à ce qu'il y a suffisamment de justes pour contenir le mal et la destruction. J'ai compris que les forces du bien peuvent de nouveau grandir. Dans ce sens, les triomphes de Dieu, les triomphes de Marie, sont discrets mais réels ».
C'est bien ce qui s'est passé chez tous ceux qui ont donné leur Oui à l'Amour et se sont laissés transformer en ce temps de purification, comme on peut l'écouter à partir de la minute 35 et 35 secondes.
Ainsi, Dieu règne déjà dans certains cœurs par la vie dans la Divine Volonté, ce qui officialise les prémices du Triomphe du Cœur Immaculé de Marie qui franchira une autre étape avec l'ouverture du cinquième sceau de l'Apocalypse pour l'illumination des consciences ou l'Avertissement, selon l'état de notre âme, où nous verrons le Christ Notre Dieu EN NOUS dans la Splendeur de Sa gloire, afin que le Règne Glorieux du Christ se répande progressivement partout par la vie dans la Divine Volonté, l'accomplissement de la Volonté de Dieu sur la terre comme au Ciel, comme nous le demandons depuis plus de 2000 ans dans la prière du Notre Père .