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 Consommation de pornographie chez les jeunes : le cri d’alarme des médecins.

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LucJos
Admin
LucJos


Date d'inscription : 28/05/2013
Localisation : BE

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MessageSujet: Consommation de pornographie chez les jeunes : le cri d’alarme des médecins.   Consommation de pornographie chez les jeunes : le cri d’alarme des médecins. Icon_minitimeMer 20 Juin - 12:42

Consommation de pornographie chez les jeunes : le cri d’alarme des médecins.

Marzena Devoud | 18 juin 2018
By Andrey_Popov | Shutterstock

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français appelle solennellement le gouvernement
à mieux appliquer la loi sur la protection des mineurs, notamment concernant la pornographie à laquelle ils sont très exposés.

C’est une première. Des médecins ont lancé un «appel solennel» aux autorités publiques pour la protection des enfants et des ados contre la pornographie à laquelle ils sont exposés de plus en plus jeunes et souvent contre leur gré.

Ce cri d’alarme des professionnels de la santé a été lancé par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Leur demande est simple : que la loi sur la protection des mineurs soit appliquée fermement, que les campagnes d’information et de sensibilisation auprès des enfants, des ados et des parents, soient mises en oeuvre et renforcées, notamment dans les écoles.

De très jeunes consommateurs de films X

Le professeur Israël Nisand, président du Collège à l’initiative de cet appel, souhaiterait «frapper au porte-monnaie» les diffuseurs. «C’est le business qui prime», s’insurge-t-il. Il propose de rendre obligatoire l’identification et l’enregistrement des coordonnées de carte bancaire pour accéder aux sites pornographiques. Ceux qui ne s’y plieraient pas se verraient imposer de lourdes amendes.

Aujourd’hui, l’accès aux sites X est presque toujours gratuit, il n’y a aucune barrière pour en limiter l’accès, un simple clic sur un bandeau « J’ai plus de 18 ans » suffit. D’après une étude de l’IFOP publié ce mois-ci, un jeune de 14 à 24 ans sur cinq (21%) regarde des films pornographiques au moins une fois par semaine (15% chez les 14-17 ans), 9% une fois par jour et 5% plusieurs fois par jour.

Des conséquences irréversibles et sous-estimées

La pornographie sans accès limité «a des conséquences sur le développement des jeunes les plus vulnérables et les moins structurés psychologiquement », notamment ceux qui ont un «rapport peu adapté à la sexualité» et une «addiction» souligne le président de Fondapol, le Dr Michel Reynaud, à l’origine de cette étude.

Les parents sous-estiment les conséquences de la fréquence de cette consommation. Selon l’enquête ils ne sont que 7% à penser que leurs enfants regardent de la pornographie une fois par semaine alors que ceux-ci sont trois fois plus nombreux à le reconnaître… Pour le Dr Serge Hefez, psychiatre à l’hôpital Pitié-Salpêtrière de Paris et cosignataire de l’appel, la plupart des adolescents ont déjà vu des images pornographiques avant l’âge de 14 ans. Malheureusement, le visionnage de ces images n’est souvent pas voulu. Dans un autre sondage, réalisé par l’Ifop en mars 2017, plus de 50% des 15-17 ans déclarent avoir vu des sites pornographiques sans les avoir cherché.


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LucJos
Admin
LucJos


Date d'inscription : 28/05/2013
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MessageSujet: Les dégâts de la pornographie sur les enfants.   Consommation de pornographie chez les jeunes : le cri d’alarme des médecins. Icon_minitimeMer 20 Juin - 13:05


Les dégâts de la pornographie sur les enfants

Mathilde de Robien | 07 janvier 2018

«La pornographie d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle de nos grands-parents !»,
nous explique Sabine Duflo, psychologue. Quelles sont les conséquences du visionnage de contenus inappropriés sur les plus jeunes
et comment prévenir les dégâts de la pornographie sur leur future sexualité ?

La pornographie prolifère sur Internet et les enfants sont confrontés de plus en plus jeunes à des images choquantes.
Les conséquences à court terme peuvent être désastreuses : dépression, déviances, comportements à risques, et les
effets sur le long terme également : difficulté à construire une relation amoureuse, image dégradante de la femme,
addiction sexuelle… Comment protéger son enfant ?

Entretien avec Sabine Duflo, psychologue clinicienne et thérapeute familiale,
exerçant au centre médico-psychologique (CMP) pour enfants et adolescents de Noisy-le-Grand (93).

Aleteia :
Pourquoi la lutte contre la pornographie est-elle devenue une priorité de l’État, comme l’a annoncé Emmanuel Macron fin novembre ?


Sabine Duflo :

La pornographie d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle de nos grands-parents ! On n’est plus dans l’érotisme. Elle donne une image de la sexualité complètement déshumanisée, robotisée, sans aucun lien avec les sentiments qui devraient pourtant toujours l’accompagner. Elle véhicule une image dégradante de la femme. C’est une sexualité violente, où les femmes sont dans des positions de soumission, d’aliénation, totalement inféodées au désir de l’homme.

Aujourd’hui, les enfants ne sont absolument pas protégés quand ils naviguent seuls sur le net. Ils peuvent à tout moment tomber sur des images violentes et pornographiques qui les malmènent. La mise en scène permanente des pratiques sexuelles est quelque chose d’inédit dans nos sociétés. Ce qui a toujours été caché, est en permanence montré, exposé au regard de tous. Or cette intimité exposée est traumatisante pour le jeune enfant car elle le sidère, l’excite et le culpabilise tout à la fois.

Quelles conséquences peuvent avoir les images pornographiques sur un adolescent ?

Chez les filles comme chez les garçons, les images pornographiques séparent la sexualité du sentiment amoureux, alors que la sexualité devrait être une forme d’aboutissement de la relation amoureuse. Chez les garçons, la pornographie fait passer la sexualité comme quelque chose de mécanique, sans affect, et liée à une obligation de performance. Cela engendre parfois un usage addictif de la pornographie sur le net et des difficultés quand le jeune tombe amoureux : désir, excitation sexuelle et sentiment ne sont plus liés.

Chez les filles, cela peut engendrer des sentiments dépressifs ou anxieux, voire suicidaires car leur place y est fortement dévalorisée, et parce que la découverte de la sexualité via les films pornographiques est synonyme de désenchantement total ! Ou alors, on observe une déliaison entre sentiment amoureux et pratiques sexuelles : les filles pratiquent le «michtonnage» et vont utiliser les garçons comme des objets, moyennant des services rendus : «une fellation, pour un cadeau ou de l’argent». Dans les toilettes des collèges, les situations où les jeunes pratiquent des actes sexuels tarifés sont de plus en plus courantes.

La pornographie n’est pas sans conséquence sur les enfants et sur les futurs adultes qu’ils deviendront, parce qu’un adulte a à construire une relation amoureuse à l’autre. Et il ne pourra pas le faire s’il a intégré une représentation de la sexualité comme un acte de violence et d’aliénation.

Comment protéger son enfant ?

S’il a déjà vu des images pornographiques, il est très rare que l’enfant en parle spontanément à ses parents. Parce qu’il a honte, et qu’il se sent coupable des images sur lesquelles il est tombé. Le mieux serait de lui en parler en amont, pour le prévenir et éviter qu’il se renferme. Mais cela reste délicat car parfois, il est trop jeune.

Il faut avoir des mots simples : «Si un jour tu tombes sur des images choquantes, et elles peuvent surgir n’importe quand sur Internet, tu n’es pas responsable. C’est une grosse industrie qui cible les adolescents pour rapporter de l’argent. Dis-le moi, et éloigne-toi, ne regarde pas, car ces images vont casser ton rêve. Un jour, tu seras grand, tu tomberas amoureux, c’est quelque chose de beau à vivre, et si tu regardes ces images, tu ne pourras pas le vivre.»

D’autres vous répondraient que vous tenez un discours moralisateur !

Ce n’est pas un discours moralisateur ! La pornographie n’est pas une question de morale, c’est une question d’humanité, de société. Mon travail, c’est d’aider l’enfant à devenir un adulte heureux et épanoui dans ses relations avec les autres. Or les images violentes et pornographiques l’attaquent, parce qu’elles lui font croire que la sexualité est synonyme de violence et de mépris de l’autre, alors que ce devrait être le contraire.

Propos recueillis par Mathilde de Robien.


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