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| Johnny, notre plus grand missionnaire | |
| | Auteur | Message |
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martine777
Date d'inscription : 18/06/2013
| Sujet: Johnny, notre plus grand missionnaire Mar Déc 12 2017, 08:26 | |
| Je restitue ci-dessous un article de "La Vie" sur ce phénomène sociologique "Johnny", auquel nous avons assisté il y a quelques jours. Au passage, je voudrais également préciser qu'il y a une polémique sur la croix de Johnny qui serait censée représenter une femme crucifiée portant une guitare .
J'ai lu ces jours-ci dans un article (dont je ne retrouve plus les références), qu'il s'agit en fait de Jésus en croix et non d'une femme, et il était précisé dans l'article que cette information erronée au sujet de la femme a été diffusée comme une traînée de poudre par l'ensemble de la presse (qui ne vérifie pas toujours les infos et se contente de copier à partir du moment où un média "qui fait référence" publie l'info).
A vérifier quand-même En règle général, ce n'est pas évident actuellement de s'y retrouver dans le dédale médiatique et de démêler le vrai du faux... entre les nouvelles qui se contredisent, les informations toxiques, les sites complotistes, il y a de quoi en perdre son latin
Johnny, notre plus grand missionnaire
« Que je t’aime ! Que je t’aime ! Que je t’aime ! » Il fallait oser. Oser mettre les mots de Johnny dans la bouche même de Dieu, accueillant le rockeur en son paradis pas artificiel. Oser faire de cette journée dédiée au culte anémié de la loi de 1905, un grand, un énorme, un abracadabrantesque moment d’évangélisation populaire. Depuis quand, déjà, l’Église n’avait-elle pu parler à tant de peuple de tant de choses importantes ? Depuis quand un missionnaire n’avait-il pas fait mission à telle échelle ? Retenez cette date : le 9 décembre 2017, en la solennité de la Sainte-Laïcité et à la suite de l’apôtre Johnny Hallyday, des millions de Français sont entrés non pas dans une église, mais dans leur Église. Ce pèlerinage, invraisemblable dans un pays aussi post-chrétien que le nôtre, ils croyaient l’accomplir en dévotion pour un demi-dieu à la vie scintillante. Mais Johnny, improbable dans son cercueil blanc, n’était que le premier de tous ces pèlerins, qui menait la foule à la suite de « celle dont l’amour pour Jésus ne s’est jamais démenti ». La Madeleine.
Car soudain, on n’y peut plus rien. C’est inéluctable. C’est calme. C’est évident. Rien ni personne ne peut entraver ce que la volonté de la famille et la complicité de la République a mis en mouvement. La télévision, les réseaux sociaux, tout ce qui vit et fait communication ouvre ses digues, offre ses canaux, prête son temps de cerveau disponible. Cherchant leur intérêt, tous les marchands d’image confient leur part d’audience à la divine Providence. À croire qu’elle s’y connaît toujours autant en spectacle, la fille aînée, même quand il s’agit de souffler le show dans cette froide nef a priori impropre à l’effusion mystique.
« Je suis né catholique et je mourrai catholique », rappelle Daniel Rondeau, comme Johnny l’avait jadis dit à La Vie. L’avez-vous notée, cette formule aussi bizarre que juste et aussi juste qu’incroyable, qui fait du rockeur défunt « l’ange crucifié de la résurrection et du pardon » ? Ces mots… oui, vous les avez notés, forcément. D’ailleurs qui, venu pleurer ses pauvres souvenirs, ne les a saisis, fût-ce malgré lui ? Alors un grand silence national se fait. Il se fait pour Johnny, mais il se fait incidemment, accidentellement, providentiellement pour Dieu. Rumeurs, ricanements de petits marquis et de starlettes de talk show, postures… tout disparaît. Et l’Église, qui sait si mal communiquer, qui si sait si peu s’expliquer, qui sait si rarement se faire entendre, qui doit tant se faire pardonner… L’Église prend la parole, comme elle sait si bien en ces moments-là. Elle donne, elle pardonne. Entendez ce sermon, enfants perdus, et saluez l’impressionnant à propos de l’officiant, le père Benoist de Sinety – franc, bienveillant, explicite, solide comme le roc sur lequel on rebâtit l’Église : « Tout homme peut entendre de ses oreilles une espérance nouvelle. La mort n’est pas le dernier mot de nos histoires... L’amour dont Dieu vous aime est bien la seule promesse que rien ni personne ne pourra jamais nous arracher. »
“ Les obsèques de Johnny auront marqué la persistance et la vitalité d’un catholicisme qui, pour n’être plus officiellement d’État le demeure de facto, comme ultime recours. Un catholicisme qui reste la langue qui sait le mieux nous dire.”
L’hommage rendu à Johnny Hallyday aura été, comme l’a dit Philippe Labro, un moment de « communion populaire ». Une telle communion aurait parfaitement pu rester séculière, comme quand la France fut Charlie. La seule différence, c’est que cette fois, la France était Johnny. Que partant d’un sacré immanent, vulgaire, païen, elle chercha sa transcendance, son élévation, sa justification. Que cette fois, cette fois improbable et à tant d’égards impossible, elle la trouva. Les obsèques de Johnny auront marqué, et avec quelle force, avec quelle évidence, la persistance et la vitalité d’un catholicisme qui, pour n’être plus officiellement d’État le demeure de facto, comme ultime recours. Un catholicisme qui reste, jusqu’à nouvel ordre, la langue qui sait le mieux nous dire. La religion du petit peuple sans religion. J’ai noté, au vol, ces mots d’écrivain : « La grâce aura été l’aboutissement de sa gloire ». Que dire de plus chrétien ?
Je l’avoue, je n’étais Johnny en aucune façon. Et je n’aime pas le culte des faux dieux, quel que soit leur temple. L’expression « idole des jeunes » m’a toujours hérissé. Je n’étais pas sûr qu’il faille la comprendre au premier degré – et je ne l’étais toujours pas quand je vis, immense, le portrait du chanteur affiché sur la façade de la Madeleine. Je tiquai aussi en citoyen, et jusqu’au dernier moment, sur le culte républicain, ces obsèques qui furent, de fait sinon de droit, des funérailles d’État. Johnny serait donc la France ? Lui, le plus célèbre de nos exilés fiscaux, une sorte de saint républicain ? Or, voilà. Ceux qui ne communient pas, pour cette raison ou d'autres encore, ont mille fois raison, mais cette fois, c’est autre chose. Qui leur donne tort. Il y a plus fort que toutes les bonnes raisons de se tenir à l’écart. Il y a le mouvement de la nation qui est un fait, un fait incontournable, indiscutable. Ce pays ordinaire marche parce qu’une « force qui va » l’unit et le rassemble dans un commun qui ne s’explique pas, mais dont on sent la force et l’impérieuse nécessité. Et tout le monde dit, croyant au ciel ou n’y croyant pas, que cela s’appelle amour.
Ce n’était pas d’un homme, d’un interprète génial, d’un citoyen plus ou moins exemplaire qu’il s’agissait, mais de millions de vies, d’histoires humaines, comme a si bien su l’exprimer Emmanuel Macron dans un discours à hauteur d’homme, à hauteur de peuple, à hauteur de circonstance. On comprend la rage des esprits chagrins, qui tel Jean-Luc Mélenchon ont bien vu la portée de cet acte et s’en sont offusqués. Ils disent vrai, même s'ils n'y voient pas plus loin que leurs marottes. La Madeleine, c’est redoutable et c’est contestable à tous points de vue. Un temple catholique qui toise, par-delà la Seine, le temple républicain. Palais Bourbon contre Église impériale, face à face gravés dans la topographie capitale, empreinte et emprise que ne pourraient effacer les sectaires qu’en rasant la ville lumière. Mais c’est aussi cela, la laïcité, cette intelligence du vis-à-vis et du l'un après l'autre, chacun dans son ordre propre ! Ce jeune président parlant au peuple alors que Dieu patiente, certain que le cortège entrera. Et ce prêtre qui, calmement, publiquement, nationalement dit alors au défunt : « Vous avez été baptisé dans la mort et la résurrection du Christ… entrez avec nous dans cette église pour y célébrer l’amour de Dieu et la victoire de l’amour sur toute mort. » Soyons donc, puisqu’à la mort de Johnny le père de Sinety nous y a invités, « des icônes de l’amour de Dieu plutôt que des idoles dont la vie s’épuise ».
http://www.lavie.fr/actualite/societe/johnny-notre-plus-grand-missionnaire-10-12-2017-86740_7.php | |
| | | COQUELICOT
Date d'inscription : 06/09/2010 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Johnny, notre plus grand missionnaire Ven Déc 15 2017, 14:24 | |
| chapeau au témoignage chrétien rendu par Johnny et sa famille :
des millions de personnes ont suivi l'absoute !
que désirer de plus, avec les actes parlants !
repose en paix JOHNNY, alias Jean-LOUIS SMET et reçois la lumière du Christ ! _________________ Tout vient de Dieu tout lui appartient tout lui revient.
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| | | LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
| Sujet: Re: Johnny, notre plus grand missionnaire Sam Déc 16 2017, 05:12 | |
| Mgr de Sinety raconte comment il a préparé les funérailles de Johnny Hallyday Kévin Boucaud-Victoire | 15 décembre 2017
Mgr Benoist de Sinety, vicaire général de l'archidiocèse de Paris, raconte aux lecteurs d'Aleteia comment il a préparé les funérailles de Johnny Hallyday.
Le 9 décembre dernier, Mgr Benoist de Sinety a été entendu par des millions de téléspectateurs. Le vicaire général de l’archidiocèse de Paris présidait la messe en hommage à Johnny Hallyday. Il y a prononcé une homélie remarquée. Un événement sur lequel nous voulions revenir avec lui. Aleteia : Vous avez présidé la cérémonie religieuse en hommage à Johnny Hallyday. Comment avez-vous été choisi ?Mgr Benoist de Sinety : Cela s’est passé comme pour tous les autres enterrements. La famille et moi avons été mis en contact par un ami en commun. C’est ce qui se passe quand la famille n’est proche d’aucun prêtre. Préparer une homélie en sachant que des millions de personnes la regarderons, qu’est-ce que cela change ? Cela n’a pour moi absolument rien changé. Je ne savais pas au départ que la cérémonie serait suivie par autant de monde, même si je me doutais qu’il y aurait plus qu’à l’habitude. J’ai donc préparé normalement mon homélie, en rencontrant la famille du chanteur auparavant. Connaissiez-vous bien l’œuvre de Johnny Hallyday ou sa vie ?Je le connaissais comme tout le monde. Je connaissais quelques chansons et le personnage médiatique, mais pas plus qu’un autre. Je l’ai cependant un peu écouté dans ma jeunesse et je me suis même rendu, il y a un moment, à un concert. Cette homélie était-elle pour vous une occasion d’évangéliser ?Ce genre de cérémonies funéraires sont toujours une bonne occasion pour évangéliser, car ce ne sont pas des fidèles qui viennent à l’église. C’est l’occasion de toucher en dehors des milieux catholiques. Là, je savais en plus qu’il y aurait un peu plus de monde qu’en temps normal. Lors de votre homélie, vous avez fait des références à deux chansons de Johnny : «Que je t’aime» et «Avec une poignée de Terre». Pourquoi ?Lorsqu’on prépare ce type d’homélie, il faut toujours chercher dans le vie du défunt des éléments spirituels qui pourraient toucher l’assistance. Dans le cas d’un chanteur connu, il est alors naturel d’aller chercher dans son répertoire. J’ai découvert « Avec une poignée de Terre », lors de ma préparation. J’ai écouté sur YouTube et les paroles m’ont plu. Pour «Que je t’aime», il s’agit d’une chanson emblématique que tout le monde connait, donc moi. Je l’ai choisi parce qu’elle parle d’amour, qui est la base de l’Évangile. Justement, votre homélie sonnait comme un hymne à l’amour. Parlant de Johnny vous dites : «À sa manière, tout au long de sa vie, il a cherché l’amour et il a compris que le moyen le plus certain d’y parvenir était d’aimer, d’aimer sans compter, d’aimer toujours». En quoi Johnny est un exemple d’amour ?Johnny n’était pas «un exemple d’amour». Mais comme tous les hommes, il aimait et aspirait à être aimé. L’amour est la chose plus importante pour tout homme. Cette dimension se retrouvait dans ses chansons. Il était aussi beaucoup aimé. C’est pour cela que j’ai insisté sur ce point. Et qu’avez-vous trouvé de spirituel dans « Avec une poignée de Terre », du coup ?Dans cette chanson, Johnny évoque explicitement la création du monde par Dieu. Depuis, il parle du «Seigneur». Il s’agit d’une belle illustration de l’évolution de notre époque. En 1961, année où Johnny interprète cette chanson, il est alors possible d’évoquer le Seigneur. Quelques décennies plus tard, c’est devenu impossible. Cela ne viendrait pas à l’esprit du chanteur, le public n’apprécierait pas et les producteurs ne laisseraient pas passer. Le rapport du chanteur a la foi a toujours été compliqué. Il a même failli être excommunié dans les années 1970. Johnny était-il vraiment chrétien ?Il a eu un chemin très compliqué avec Dieu. Mais c’est pareil pour beaucoup d’autres personnes. On en parle parce qu’il est connu. Mais plein d’autres gens ont des parcours similaires, faits de doutes. Certes, il y en a certain qui ont un chemin qui reste rectiligne du début à la fin. Néanmoins, il ne s’agit pas de la majorité. Johnny était juste un homme comme les autres. On peut toutefois dire que sa famille a voulu qu’il ait un enterrement chrétien avec une liturgie classique, contrairement à beaucoup qui ont des demandes extravagantes. Il s’agit peut-être du plus beau témoignage de sa foi. Mais s’agit-il d’une vraie demande de Johnny ou d’une demande de sa famille ?En tout cas, il n’a jamais exprimé de voeu contraire. Je pense que cela vient bien de lui. L’hommage à Johnny, l’«idole des jeunes »ne tourne-t-il pas à l’idolâtrie ?Cette tentation est toujours présente. Dès qu’on aime quelqu’un, on peut être tenté de l’idolâtrer. C’est surtout vrai pour ceux qui manquent d’enracinement et de spiritualité. Cette tendance doit se retrouver chez certains fans. Mais il semble que Johnny ne voulait pas qu’on l’idolâtre. Enfin, la mort rappelle toujours l’homme à sa condition. Cette tendance à l’idolâtrie n’est-elle pas encouragée dans notre société entre le star-system et la télévision ?Non, c’est une tendance vieille comme le monde. C’est pour cela que dans les 10 commandements, Dieu énonce : «Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi» (Exode 20, 3). Il faut voir que nous pouvons idolâtrer autre chose qu’une star: soi-même, un proche ou l’argent. Nous n’avons donc pas besoin de télévision pour cela. Aujourd’hui, nous idolâtrons les chanteurs et les joueurs de foot, à Rome, ils idolâtraient l’Empereur et les gladiateurs. _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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| | | LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
| Sujet: Re: Johnny, notre plus grand missionnaire Sam Déc 16 2017, 05:43 | |
| La croix de Johnny Hallyday est-elle parfaitement chrétienne ? Kévin Boucaud-Victoire | 12 décembre 2017
Plusieurs médias ont relevé que lors des funérailles de Johnny Hallyday à la Madeleine, son épouse Laeticia portait la croix du rockeur. Aleteia a voulu en savoir plus sur ce qu'elle signifiait. Depuis des années, Johnny ne se séparait plus de son pendentif en argent, avec lequel il a été aperçu pour la dernière fois le 1er septembre dernier aux obsèques de Mireille Darc. Sur ce bijou se trouvait Jésus-Christ crucifié portant une guitare électrique en bandoulière. Un clin d’oeil du rockeur à sa foi et à sa carrière d’artiste ? Il ne s’est jamais ouvert publiquement sur cet objet et ses raisons de le porter.
D’abord petite et simple, à ses débuts, la croix est devenue plus imposante avec les années. Et elle avait fini par faire partie de l’image du rockeur. Sur la pochette de son album Jamais seul paru en 2011, on avait vu le mêmes dessin de cette même croix, tatouée sur sa peau. Mais les informations sur les origines de cette croix ne filtrent pas. Le joaillier à l’origine de ce bijou serti de diamants n’est pas connu.
En revanche, ce bijou inspire. Depuis le jour ou Johnny s’est mise à la porter, de nombreuses répliques sont apparues. Des copies en argent ou en plastique sont devenus des accessoires indispensables pour les fans. Il se les échangent ou les achètent sur internet sur des sites comme Ebay, Price Minister. Il existe même des forums dédiés à Johnny Hallyday et des pages Facebook où l’on peut passer commande.
Mais dans quel état d’esprit était Johnny pour porter cette croix bien visible ? Il semblait avoir un rapport aussi ambigu que sa croix à la foi. «Je crois qu’il y a un Dieu, mais ce Dieu, je ne le connais pas. Par contre, je pense que j’ai une très bonne étoile ! (…) Cette étoile, c’est peut-être Dieu… (…) Pour moi, c’est certain — qu’il y a sûrement un dieu qui me surveille», expliquait-il dans un entretien au Point en 2013. Etait-il encouragé par sa femme, Laeticia, qui n’a jamais hésité, elle, à faire part de sa foi catholique ?
En somme, cette croix de Jésus-Christ crucifié avec une guitare électrique semble illustrer la foi de Johnny. Mgr Benoist de Sinety, vicaire général de l’archidiocèse de Paris qui a officié lors de la célébration religieuse à Paris en hommage au chanteur nous confie qu’il estime que la croix est parfaitement chrétienne. «Toute représentation du Christ est ambiguë, nous explique le vicaire général. Ce qui compte, c’est que Johnny la portait sincèrement, sans volonté de se moquer de Jésus.» _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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| | | LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
| Sujet: Re: Johnny, notre plus grand missionnaire Sam Déc 16 2017, 06:03 | |
| La foi de Laeticia Hallyday Kévin Boucaud-Victoire | 06 décembre 2017 La dernière épouse de Johnny Hallyday, Laeticia, ne dissimule guère sa foi catholique. Elle a régulièrement expliqué qu'elle surmontait les épreuves grâce à Dieu. Laeticia est surtout connue pour son engagement caritatif — en tant que marraine de l’UNICEF France et avec la fondation La Bonne Étoile qu’elle a co-fondée —, ainsi que pour l’adoption de Jade et Joy, deux filles d’origine vietnamienne. Très croyante, la veuve a élevé ces dernières dans la foi catholique. Le grand public connaît moins les épreuves qu’elle a dû affronter. La foi comme force Si le couple Hallyday a eu recours à l’adoption, c’est en grande partie parce que la cinquième épouse de Johnny n’arrivait pas à avoir d’enfant. Un problème lié, selon elle à ses difficultés personnelles. «À la moindre épreuve, je ne me nourris plus, je ne bois plus. Je peux perdre 5 kilos en une semaine. L’anorexie est sans doute responsable de ma stérilité. J’ai été enceinte plusieurs fois. J’ai perdu mon dernier enfant à quatre mois et demi de grossesse. C’était au moment où nous allions accueillir Jade. Personne n’en a rien su», explique-t-elle en 2013 dans un entretien accordé à Paris-Match.
Elle y évoque également son enfance difficile, avec son père dépressif aux «idées suicidaires», qu’elle a dû soutenir, et sa quasi-déscolarisation à 14 ans. «J’en suis sortie complètement déglinguée. J’ai sombré dans l’anorexie. Je ne savais plus quoi faire de moi, je n’avais aucune estime de moi-même», raconte-t-elle. Des épreuves que Laeticia Hallyday a pu surmonter. Elle tire, selon elle, sa force «de [sa] foi et de [ses] lectures», mais aussi dans l’amour de son mari, malgré son infidélité après l’adoption de Jade en 2007. «Je reviens de loin. Mon mari m’a sauvée», avoue-t-elle. Durant la maladie de ce dernier, cette fan du pape François a admis aller «très régulièrement à la messe pour reprendre espoir et se réfugier dans la prière».
Elle doit également beaucoup à son arrière-grand-mère, Odette, «petite femme voûtée à l’allure de mère Teresa, qui logeait la famille de Laeticia», d’après Grazia. «Elle m’a élevée, appris la bienveillance, le pouvoir que cela peut avoir sur les gens. Souvent dans ma vie, c’est elle qui m’a donné l’envie de ne pas lâcher.» La foi du chanteur était néanmoins plus discrète. Dans son autobiographie publiée en 2013, Dans mes yeux, il écrivait : «Ce Dieu, je ne le connais pas. Par contre je pense que j’ai une bonne étoile ! Cette étoile, c’est peut-être Dieu…» _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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