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Sujet: Le corps : une prison ? Sam Oct 28 2017, 12:50
_________________ †Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
André Dominique
Date d'inscription : 15/09/2010 Age : 63 Localisation : Alsace
Sujet: Re: Le corps : une prison ? Jeu Nov 02 2017, 07:53
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HOMÉLIE DE S. AMBROISE POUR L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE SON FRÈRE
Nous voyons que la mort est un avantage, et la vie un tourment, si bien que Paul a pu dire : Pour moi, vivre c'est le Christ, et mourir est un avantage. Qu'est-ce que le Christ? Rien d'autre que la mort du corps, et l'esprit qui donne la vie. Aussi mourons avec lui pour vivre avec lui. Nous devons chaque jour nous habituer et nous affectionner à la mort afin que notre âme apprenne, par cette séparation, à se détacher des désirs matériels. Notre âme établie dans les hauteurs, où les sensualités terrestres ne peuvent accéder pour l'engluer, accueillera l'image de la mort pour ne pas encourir le châtiment de la mort. En effet la loi de la chair est en lutte contre la loi de l'âme et cherche à l'entraîner dans l'erreur. ~ Mais quel est le remède ? Qui me délivrera de ce corps de mort ? — La grâce de Dieu, par Jésus Christ, notre Seigneur.
Nous avons le médecin, adoptons le remède. Notre remède, c'est la grâce du Christ, et le corps de mort, c'est notre corps. Alors, soyons étrangers au corps pour ne pas être étrangers au Christ. Si nous sommes dans le corps, ne suivons pas ce qui vient du corps ; n'abandonnons pas les droits de la nature, mais préférons les dons de la grâce.
Qu'ajouter à cela? Le monde a été racheté par la mort d'un seul. Car le Christ aurait pu ne pas mourir, s'il l'avait voulu. Mais il n'a pas jugé qu'il fallait fuir la mort comme inutile, car il ne pouvait mieux nous sauver que par sa mort. C'est pourquoi sa mort donne la vie à tous. Nous portons la marque de sa mort, nous annonçons sa mort par notre prière, nous proclamons sa mort par notre sacrifice. Sa mort est une victoire, sa mort est un mystère, le monde célèbre sa mort chaque année.
Que dire encore de cette mort, puisque l'exemple d'un Dieu nous prouve que la mort seule a recherché l'immortalité et que la mort s'est rachetée elle-même ? II ne faut pas s'attrister de la mort, puisqu'elle produit le salut de tous, il ne faut pas fuir la mort que le Fils de Dieu n'a pas dédaignée et n'a pas voulu fuir. ~
La mort n'était pas naturelle, mais elle l'est devenue ; car, au commencement, Dieu n'a pas créé la mort : il nous l'a donnée comme un remède. ~ L'homme, condamné pour sa désobéissance à un travail continuel et à une désolation insupportable, menait une vie devenue misérable. Il fallait mettre fin à ses malheurs, pour que la mort lui rende ce que sa vie avait perdu. L'immortalité serait un fardeau plutôt qu'un profit, sans le souffle de la grâce. ~
L'âme a donc le pouvoir de quitter le labyrinthe de cette vie et la fange de ce corps, et de tendre vers l'assemblée du ciel, bien qu'il soit réservé aux saints d'y parvenir ; elle peut chanter la louange de Dieu dont le texte prophétique nous apprend qu'elle est chantée par des musiciens : Grandes et merveilleuses sont tes œuvres. Seigneur, Dieu tout-puissant: justes et véritables sont tes chemins. Roi des nations. Qui ne te craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car toi seul es saint. Toutes les nations viendront se prosterner devant toi. Et l'âme peut voir tes noces, Jésus, où ton épouse est conduite de la terre jusqu'aux cieux, sous les acclamations joyeuses de tous — car vers toi vient toute chair — ton épouse qui n'est plus exposée aux dangers du monde, mais unie à ton Esprit. ~
C'est ce que le saint roi David a souhaité, plus que toute autre chose, pour lui-même, c'est ce qu'il a voulu voir et contempler : La seule chose que je demande au Seigneur, la seule que je cherche, c'est d'habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, et de découvrir la douceur du Seigneur.
_________________ "J'écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu'aux mains."
André Dominique
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Sujet: Re: Le corps : une prison ? Jeu Nov 02 2017, 07:57
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Ira-t-on tous au paradis ?
« Dieu respecte infiniment ma liberté, parce qu'il m'a créé par amour ! Ma sacro sainte liberté ! Je suis libre d'aimer chaque jour : un peu, beaucoup, à la folie, passionnément ou pas du tout. Le seul désir de Dieu pour chacun d'entre nous est bien qu’on aille au ciel au paradis en effet, mais effectivement je dois y aller librement. Et mystérieusement, ma liberté est tellement grande que je peux aller jusqu'à refuser radicalement de faire confiance à Dieu… »
*** Le père Josselin est membre de la communauté de l’Emmanuel.
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Sujet: Re: Le corps : une prison ? Dim Nov 05 2017, 15:52
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Il est essentiel de pousser la reflexion un peu plus loin ...
Le corps : une prison ? Le corps : sa libération ... la mort ?
Il existe la fête des morts ... halloween ! Il existe la fête des Défunts ... la TOUSSAINT essentiellement ... en second lieu ceux qui sont décédés dans la FOI CHRETIENNE, dans l'Espérance du Paradis ... ceux qui sont encore dans la purification de l'âme au Purgatoire, que nous fêtons le 2 novembre !
sens commun DEFUNCTUS, A, UM (adjectif) 1 siècle après J.C.TACITUS (Tacite) défunt, e adj. : qui est mort voir: défunt, e feu, e adj. : défunt voir: feu, e mort, e adj. : qui a cessé de vivre voir: mort, e
intransitif construction DEFUNGOR, ERIS, FUNGI, FUNCTUS SUM, intr + ablatif 1 siècle avant J.C.CICERO (Cicéron) être quitte de voir: quitte en avoir fini avec voir: finir 1 siècle avant J.C.TITUS LIVIUS (Tite Live) accomplir v. t : s'acquitter de voir: accomplir exécuter v. t : (accomplir, s'acquitter de), mettre à effet, accomplir voir: exécuter s'acquitter de (exécuter) voir: acquitter
En faisant seulement un court développement du mot DEFUNT ... on arrive à une compréhension énorme ! Ce terme DEFUNT ne peut être attribué à tous les morts ... seulement à ceux qui sont endormis dans la FOI CHRETIENNE :
Gilles1 a écrit:
1er novembre 2017
Les règles de bonne conduite dans un cimetière
Le cimetière, qui signifie en grec [size=24][b]"lieu où l’on dort", est un lieu de recueillement pour les familles en deuil. On s’y rend avant tout pour honorer la mémoire des morts (DEFUNTS). Quelle est la bonne attitude à adopter dans ces lieux de souvenir et de prière ?
Si elles relèvent du bon sens, certaines règles de bonne conduite dans les cimetières sont parfois oubliées des visiteurs. En effet, « un cimetière n’est ni un terrain de jeu, ni un jardin public » rappelle le curé de l’église Sainte-Richarde, située à Marlenheim, en Alsace.
Il est JUSTE de distinguer la "fête des morts" de la "FÊTE DES DEFUNTS" ... Ô le BIEN !
André Dominique
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Sujet: Re: Le corps : une prison ? Dim Nov 05 2017, 17:45
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Je vous ai déjà partagé sur les Défunts de ma Paroisse, les Défunts de ma famille ... c'est toujours surprenant quand le TRES-HAUT nous donne de percevoir un "quelque chose" de leur Gloire !
Regardons aussi ceux des confessions soeurs tel que les Protestants Luthériens
Voilà plus d'une semaine déjà j'étais à Lahr en Allemagne à La Fête des Chrysanthèmes en Forêt Noire
En me promenant à lahr, j'ai été attiré par cette affiche qui m'a grandement impressionné :
Si j'ai été si grandement impressionné par cette affiche de Luther ... c'était surtout parce que 2 jours auparavant j'avais lu ceci :
Citation :
Le suicide de l'hérésiarque
Le blasphème ne pouvait rester sans conséquence sur l'âme du malheureux Luther.
La version officielle fabriquée par les Protestants "On le veilla toute la nuit... ' Ah mon Dieu, gémissait-il, j'ai très mal et suis dans l'angoisse. ' Et comme on lui exprimait l'espoir de la guérison, il répondit: ' Ce sont les sueurs de la mort! Mon mal s'accroît '. Il se mit à prier à haute voix, mêlant le nom de ses ennemis à celui du Seigneur: ' Ô mon Père céleste, Dieu de toute consolation, je te rends grâce de ce que tu m'as révélé ton cher Fils Jésus-Christ, à qui je crois, que j'ai prêché et confessé, que j'ai aimé et loué, que le misérable pape et tous les impies déshonorent, persécutent et blasphèment. Je vais être retiré à ce monde, mais je sais que je demeurerai éternellement avec toi, et que personne ne pourra m'enlever de tes mains'.
"A plusieurs reprises, il murmura le verset qu'il chantait autrefois tous les soirs à l'office de Complies: "in manus tuas, Domine, commendo spiritum meum". Jonas lui demanda à haute voix: 'révérend Père, voulez-vous mourir appuyé sur Jésus-Christ et sur la doctrine que vous avez enseignée?' Il répondit: 'Oui'. A trois heures du matin, dans la nuit de l'hiver saxon, il poussa son dernier soupir.
"C'est là la version officielle. Elle est consignée dans un mémoire dressé par les trois compagnons de Luther qui se trouvaient auprès de lui durant les dernières heures, et qui certifiaient avoir été témoins de ses derniers instants:
Justus Jonas, Aurifaber, et le prédicant de la cour de Mansfeld, Michel Célius.
"Ce récit aurait pu passer pour sincère et véridique si Célius, dans l'éloge funèbre qu'il prêcha le 20 février, n'avait éveillé les soupçons de l'auditoire: dès le lendemain du décès, il y avait des gens, s'insurgeait-il, qui racontaient autre chose que les purs faits. Quels gens? Quels mensonges? Célius ne le disait pas, mais il promettait la prompte publication, à grands frais,d 'une relation qui imposerait silence au diable; car c'était lui qui inspirait ces propos impudents... De fait, l' Historia promise fut imprimée en hâte, et diffusée à cent mille exemplaires.
"Cependant, cette formidable précaution ne faisait pas taire la rumeur... (Ivan Gobry, Luther, Biographie, La Table Ronde, Paris 1991, p. 458-459).
La vraie fin de l'hérésiarque: la pendaison
"Luther avait fini 'd'une façon soudaine, inattendue et lamentable', au dire du juriste George Eder, qui citait Melanchthon lui-même. Qui avait ainsi informé Melanchton - et les autres auteurs de demi-confidences? Les papistes! s'écriait Célius. Mais, il n'y avait aucun papiste dans l'entourage de Luther...; et s'il y en avait eu, et qui eussent connu les faits dont on s'entretenait à mots couverts et à voix basse, ils les auraient dévoilés clairement et à haute voix. Non: c'étaient des sous-entendus, et confiés comme à regret - ainsi que le font les disciples et les familiers quand il leur survient une douloureuse déception.
"[...] Ratzeberger, médecin de l'électeur de Saxe (il écrivit une Biographie de Luther éditée à Iéna en 1850), qui avait eut l'occasion de soigner Luther...: Luther serait mort de 'chagrin douloureux et mélancolique'. Et il invoque à l'appui, sa hantise du diable... Il cite notamment ce récit, que Luther fit lui-même à Jonas et à Célius, et que ce dernier rapporte: à Eisleben, quelques jours avant sa mort, il alla à la fenêtre pour prier; alors, il avait vu le diable assis sur la fontaine; et le diable se mit à se moquer de lui, en lui montrant son derrière: ce qui lui causa un grand trouble...
"Ces supputations continuaient à courir l'Allemagne et la Chrétienté, sans apporter aucune certitude, quand parut à Rome, en 1592, puis à Cologne l'année suivante, un ouvrage intitulé De signis Ecclesiae. Il avait pour auteur l'oratorien Thomas Bozio. Celui-ci avait été le confident d'un des domestiques de Luther qui avaient assisté à ses derniers moments; bouleversé par les circosntances de cette mort, il avait médité sur les évènements, s'était enfui à Rome, et avait demandé sa réintégration dans l'Eglise catholique.
"Et voici ce que ce serviteur avait raconté à Bozio. La nuit du 17 au 18 février (1546), Luther, après avoir copieusement soupé, s'était couché de joyeuse humeur... Mais se réveillant ensuite, il fut pris d'épouvante, et se pendit 'au moyen d'un noeud coulant' . De là les symptômes relevés par les médecins. les prédicants accourus ne purent que constater le fait. Ils firent jurer à tous les familiers de ne pas le divulguer, 'pour l'honneur de l'Evangile'.
"Ce récit étant parvenu à la connaissance du jésuite Martin Becan, professeur de philosophie à Cologne, celui-ci voulout en avoir une certitude plus rigoureuse. Il réclama donc au domestique une narration écrite et l'obtint. A son tour, le franciscain Henri Sedulius en prit connaissance à Fribourg-en-Brisgau, et le fit imprimer à Anvers, en 1606, dans un ouvrage plus large intitulé Praescriptiones adversus haereses. Le récit est le même que dans Bozio, mais de la main même du témoin. Le passage principal mérite d'être cité textuellement:
'Le lendemain, arrivés auprès de notre maître pour l'habiller comme de coutume, quelle n'est pas notre douleur en apercevant Martin Luther pendu à son lit et misérablement étranglé: juxta lectum suum pensilem, et misere strangulatum... [...] Les princes et les compagnons de la veille... commencent par nous faire promettre toutes sortes de choses. Tout d'abord, il nous fallait tenir l'affaire sous silence, fidèlement et constamment, afin que rien ne transpirât ; puis, remettre au lit le cadavre souillé de Luther, mais dégagé de sa corde; enfin, répandre dans le public qu'il était mort subitement. Riches de larges promesses, nous avons tenu notre engagement, autant par attachement que par fidélité à la mémoire de notre maître qu'à cause des ordres des princes... Mais la vérité peut bien quelquefois être opprimée, quand le respect humain, la peur et l'appât de l'argent y concourent; cependant, grâce aux sentiments religieux ou aux remords de la conscience, cela ne peut durer toujours'.
"A cette publication succéda dans le monde luthérien un silence glacial. Ce ne fut qu'en 1635, vingt-neuf ans plus tard, qu'un pasteur de Hambourg, Hans Müller, brisa ce silence pour publier un Lutherus defensus; il y proteste avec énergie contre les différents ouvrages qui ont rapporté sur Luther des propos offensants: "Son mariage, son incontinence, son parjure, son blasphème, son hérésie, son orgueil, son ivrognerie, ses obscénités, son inconstance, sa révolte, ses mensonges, son commerce avec le diable, sa falsification de l'Ecriture sainte, sa mort, ses funérailles". En ce qui concerne la mort du fondateur, il voit dans les ouvrages de Bozio et de Sedulius une vengeance des papistes et, pour faire connaître la vérité, renvoie à l' Historia des trois prédicants" (Ivan Gobry, Luther, Biographie, La Table Ronde, Paris 1991, p. 459-462).
Je n'en revenais pas ! Personnellement, je ne connaissais que la version officielle ... et puis d'un coup, cette version du suicide et cette affiche qui m'a de suite fait penser à l'enfer ... !
Alors là ... quand on cherche la "Ressemblance d'être avec Jésus CHRIST", on tombe des nues ... ??? Rien à voir avec les Défunts de ma paroisse, alors absolument rien à voir avec les Défunts de ma paroisse ... et dire qu'il était moine ...!
Donner "corps au péché", quelle misère !
Citation :
Un libertin
"La vie de Luther, après son apostasie, ne fut autre que celle d'un libertin tout occupé des plaisirs de la table et de brutales jouissances; si bien qu'il était passé en proberbe, lorsqu'on voulait se permettre quelque débauche, de dire: "Aujourd'hui nous vivrons à la Luther," comme le rapporte l'écrivain protestant Bénédict Morgenstern (Traité de l'Eglise, p. 21: "Si quando volunt indulgere genio, non vereantur inter se dicere: Hodiè lutheranicè vivemus.").
Les Propos de table de Luther, que l'on trouve encore dans quelques librairies mal famées sur la liste des ouvrages obscènes, respirent un tel cynisme qu'il est impossible de les citer! Tout le monde connaît cette ignoble prière écrite de la main de Luther, dont l'authenticité n'a jamais été mise en doute, et qui se termine par ces incroyables paroles: "Bien boire et bien manger est le vrai moyen d'être heureux!"
Et l'on voudrait nous faire croire que des êtres pareils ont été envoyés aux chrétiens par Notre-Seigneur JESUS-CHRIST pour rappeler l'Eglise à sa pureté primitive!
[...]
L'Eglise catholique a pour fondateurs Notre-Seigneur JESUS-CHRIST, et pour apôtres saint Pierre, saint Paul, saint Jean, etc. Le protestantisme a pour fondateur Luther, et pour apôtre Calvin, Zwingle et consorts. Jugez et choisissez." (Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 102-105.)
Ce que Calvin ou Zwingle disent de Luther un être "fort vicieux" et un "pourceau immonde"
"Je vais tout simplement transcrire les jugements que les chefs de la "Réforme" ont portés les uns des autres: comme ils se connaissent réciproquement mieux que personne, nous allons voir des prortraits d'après nature.
Commençons par Luther: à tout seigneur tout honneur. Voici comment nous le dépeint Calvin, son digne collègue: "Véritablement Luther est fort vicieux; plût à DIEU qu'il eût pris soin de réprimer davantage son incontinence! Plût à Dieu qu'il eût songé davantage à reconnaître ses vices!" - "Quand je lis un livre de Luther, dit Zwingle (Oeuvres, tom. III, p. 474.), il me semble voir un pourceau immonde grogner en flairant par-ci par-là les fleurs d'un beau jardin; c'est avec la même impureté, la même ignorance de la théologie, la même inconvenance, que Luther parle de DIEU et des choses saintes." A quoi Luther répond sur le même ton: "Zwingle s'imagine être un soleil pour éclairer le monde, mais il ne répand pas plus de lumière que... stercus in lucernâ."
(Source: Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 109-110.)
Ce que Luther dit de lui-même Luther disait de lui qu'il était "satanisé"
Luther disait de lui qu'il était satanisé, insatanisé, sursatanisé, et qu'on devait absolument désespérer du salut de son âme (Source: Hospinien, Hist. des sacrem., t. II, p. 187, cité in Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 111.)
Luther n'était pas un saint
"La prière était pour lui "un martyre de tristesse et d'ennui"....." (Martin Luther, Propos de Table, p. 6.) Il attribuait aussi cette négligence de la prière "aux tentations de la chair, du démon et du monde". Plutôt que de s'en remettre à la direction de ses supérieurs pour régler ses conflits spirituels, il préférait leur trouver par lui-même "ses propres solutions", qui suscitaient leur désapprobation" Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 41.)
"Luther, cet ancien moine, n'était pas un saint. Voici ce qu'il enseigne et ce qu'il dit de lui-même:
-"Tu peux commettre le péché si tu le veux, et le commettre sans retenue (pecca fortiter), mais croit plus fort encore, et réjouis-toi en Christ, qui est vainqueur du péché (Martin Luther, Propos de Table, p. 7.) Rien n'empêche le péché sans retenue d'exister conjointement à une foi sans réserve; en effet écrit Luther, "de l'Agneau qui ôte les péchés du monde la faute ne peut séparer les hommes, quand bien même ils commettraient le péché d'impureté mille fois par jour, et le meurtre autant de fois..." (Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 42.) -"Ce qu'il réclamait, c'était la liberté pour ses opinions à lui. Ceux qui n'étaient pas de son avis, qu'ils fussent catholiques ou protestants, il les traitait de "chiens de pourceaux", de "gros lourdauds", de "suppôts de Satan"... (Martin Luther, Propos de Table, p. 9-10.) Il ne faut guère s'étonner que certains 'réformateurs' qui n'étaient pas de son avis aient fait remarquer sardoniquement que l'on n'avait pas gagné grand-chose à se débarrasser du pape de Rome si c'était pour le remplacer par le pape de Wittemberg" (Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 45.) -"Il est rare que j'aie le temps d'achever la récitation de l'office quotidien ou de dire la messe (P.F. O'Hare, The Facts about Luther, Tan Books, Rockford, Illinois 1987, p. 847., cité in Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 41.) -"Je suis ici du matin au soir inoccupé et ivre". -Ou bien: "Tu me demandes pourquoi je bois si abondamment, pourquoi je parle si gaillardement et pourquoi je ripaille si fréquemment? C'est pour faire pièce au diable qui s'était mis à me tourmenter." -Ou encore: "C'est de boire, de jouer, de rire, en cet état,d 'autant plus fort, et même de commettre quelque péché en guise de défi et de mépris pour Satan, de chercher à chasser les pensées suggérées par le diable à l'aide d'autres idées, comme par exemple en pensant à une jolie fille, à l'avarice ou à l'ivrognerie, ou bien se mettre dans une forte colère" (Luther in Marie Carré, J'ai choisi l'unité, D.P.F, 1973, cité in Daniel Raffard de Brienne, Lex orandi, La nouvelle messe et la foi, Lecture et Tradition, n° 101, mai-juin 1983, p.4). -"En 1525, il écrit:
"J'ai eu jusqu'à trois épouses en même temps". Deux mois après ce prêtre se marie pour de bon avec une quatrième femme, une religieuse" (Guy Le Rumeur, La révolte des hommes et l'heure de Marie, 1981, cité in Daniel Raffard de Brienne, ibid., p.4).
Notre monde est l'incarnation de toutes les tendances spirituelles diverses, variées, possibles ... on y trouve donc la dimension évolutive de ceux qui marchent sur le CHEMIN DE SAINTETE qu'est le CHRIST Jésus ou encore de ceux qui évoluent sur le chemin de la perdition éternelle ! L'évolution personnelle de chacun est primordiale ... son libre arbitre, par le OUI ou le NON est crucial en sa partie évolutive !
Il y a donc ceux qui rient BLANC dans la PURETE d'âme et de corps ! Il y a ceux qui rient NOIR dans le ténèbres de leur âme ... à cause du choix libre qu'ils ont fait ! Il y a ceux qui rient JAUNE, de travers, car ni BLANC ni NOIR, qui subissent le POUVOIR DES TENEBRES, se font totalement avoir ... passer à la trappe !
Luther est-il de ceux qui ont rit JAUNE ... de ceux qui sont récupérables par la Ste MISERICORDE DE DIEU (ma préférence car il s'est fait eu par le démon) ou alors NOIr car pactisant avec le diable (je n'y crois pas ... il croyait vraiment bien faire) En tout cas ce n'était pas un gars qui rit BLANC !
Ô SEIGNEUR, si possible récupère au GRAND PASSAGE tous ceux qui rient JAUNE en cette vie ! Amen
André DOminique
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André Dominique
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Sujet: Re: Le corps : une prison ? Dim Nov 05 2017, 18:23
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Il y a ceux qui rient NOIR dans le ténèbres de leur âme ... à cause du choix libre qu'ils ont fait ! Il y a ceux qui ont fait de leur corps ... on n'ose dire les mots !
L'enfer est une réalité qui s'expérimente déjà en ce monde ...!
jacquespascal a écrit:
Pierre Bergé est décédé en septembre dernier .
Inédit : ARTE et Pierre Bergé nous parlent de "La vilaine Lulu" d’Yves Saint Laurent.
La chaîne ARTE vient de diffuser le documentaire "Les dessins d'Yves Saint Laurent" qui consacre quelques minutes à la bande-dessinée "La vilaine Lulu" ; une production infecte de nature satanique du très tourmenté YSL.
"Des croquis très facétieux, où l'on découvre un autre aspect de sa personnalité"
On y apprend notamment que La vilaine Lulu a fait l'objet d'animations pour la télévision française, information inédite tant "La vilaine Lulu" a été censurée ces dernières années à l'encontre de ceux qui voulaient l'exposer pour ce qu'elle est véritablement.
Dans ce documentaire, on y voit Pierre Bergé s'attendrir devant les planches de "La vilaine Lulu", mais sans jamais rentrer dans les détails du contenu hautement morbide, pervers et malsain de ces dessins.
Dans une archive vidéo, lorsque le journaliste pose la question à YSL concernant les actes de la Vilaine Lulu : il n'y a rien qu'elle fait que tu ne désapprouve vraiment ? Le grand génie de la mode répond alors : ah non absolument pas, je suis tout à fait d'accord avec elle. Ce qui corrobore une note du début du livre qui précise de façon inquiétante au vu du contenu : "Toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue, toutes ces aventures ont été tirées de FAITS RÉELS."
Ce même amant parle de Pierre Bergé et de leur couple : “D’autres révélations vont être faites dans le futur, ça s’est sûr. Quand on parle de Dominique Strauss-Kahn ou de Harvey Weinstein, croyez-moi c’étaient des enfants de chœur à côté de lui”,
Dans la dimension du corps, j'aspire à ajouter cet article posté lors de la fête des morts de halloween le 31 octobre 2017 :
Citation :
31 octobre 2017 Fabrice Thomas sur Saint Laurent et Bergé : "deux êtres malades sexuellement"
Quelques morceaux choisis de Saint Laurent et moi : une histoire intime :
Attention, eu égard aux mœurs dissolues de Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé, la lecture des extraits ci-dessous n’est pas conseillée aux âmes sensibles.
Ou encore amener d'innocentes créatures à l'abomination : Vraiment une fille qui rit jaune, qui ne se rend pas compte de ce qu'elle fait ... Père pardonne-leur !
Citation :
Une actrice habille sa fille de deux ans avec de la lingerie intime et diffuse les photos sur Internet
Terri Kwan a habillé sa petite fille avec des bretelles blanches et des sous-vêtements, y compris un soutien-gorge, et lui a donné une paire d'ailes d'ange. Une des images montre la petite fille tenant une baguette en forme d'étoile, avec une sucette dans la bouche.
L'actrice taïwanaise a ajouté des hashtags à côté de l'image, y compris "Victoria's Secret Model", une référence à la lingerie du fabricant qui utilise souvent des modèles à peine habillés pour faire la publicité de ses produits.
La jeune femme de 41 ans a ensuite partagé la vidéo et les images avec ses 340.000 adeptes sur le site de partage d'images Instagram. Elle les a également mis sur son compte Weibo, une plateforme chinoise similaire à Twitter, où elle a 240.000 abonnés. La chaîne par câble taïwanaise TVBS news a rapporté que le costume était pour la fête d'Halloween à la soirée d'anniversaire de sa fille.
Après qu'elle ait posté les images, les internautes ont rapidement condamné Kwan pour le choix du costume.
L'un, Vannarocha7, l' a qualifié d' « horrible horrible horrible » et a affirmé que les images allaient encourager les pédophiles.
Une autre Loretta.rodgers10 a qualifié les images de "dégoûtantes". Ils ont ajouté:"Pourquoi ferriez-vous ça à votre fille ? S'il vous plaît, protégez-la."
Un troisième, christinee73, écrivait : "Il y a des gens mauvais avec des esprits malsains. Ce n'est pas mignon ou drôle. Tu devrais faire ce qu'il faut et enlever cette photo de ta fille INNOCENTE."
Avant d'être affichée sur les photos, l'une des images qu'elle a publiées de sa fille à Halloween, Mme Kwan a dit au Quotidien Apple qu'elle déguise sa fille depuis sa naissance.
"Je crains que quand elle grandira,[elle] ne me laissera pas l'habiller comme ça", dit-elle.
Elle a ajouté qu'elle avait acheté certains des costumes pendant que ses stylistes en préparaient d'autres. Il est difficile de savoir ce qui s'est passé dans cette affaire.
Traduction : Sott
Commentaire : Quand une jeune mère est absolument ignorante que montrer une jeune enfant dans de la lingerie adulte est peu approprié (pour ne pas dire plus), c'est évident que les efforts de programmation des pédophiles au pouvoir ont été malheureusement trop efficaces.
Menacé de boycott, Amazon retire un « Guide du pédophile » Un bouquin dépravé au possible pour les enfants, par Yves St Laurent
Dans ce monde de perdition, ceux qui rient BLANC sont si peu nombreux ... alors riont de tout notre coeur de la BLANCHEUR DES CIEUX ! Amen
André Dominique
Final : pour ceux qui y croient encore !
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André Dominique
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Sujet: Re: Le corps : une prison ? Lun Nov 06 2017, 06:56
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[quote="Gilles1"]
Le mois de Novembre : Mois pour nos défunts
C’est une « grâce » si au « moment » de la mort « nous gardons la flamme de la foi », affirme le pape François.
Le pape a écrit : « Nous sommes tous petits et impuissants devant le mystère de la mort. Mais quelle grâce si à ce moment nous gardons la flamme de la foi ! »
Si « nous gardons la flamme de la foi » au moment de la mort, a dit le pape, le Christ « nous … dira, à chacun de nous : « Relève toi, ressuscite ! » « Jésus nous prendra par la main et nous dira : « Viens, viens avec moi, lève-toi ».
« Réfléchissez bien, a insisté le pape, Jésus lui-même viendra vers chacun de nous et nous prendra par la main, avec sa tendresse, sa douceur, son amour. Et que chacun répète dans son cœur la parole de Jésus : ‘Lève-toi, viens ! Lève-toi, viens ! Lève-toi, ressuscite !’ »
« C’est notre espérance devant la mort, a affirmé le pape François. Pour celui qui croit, c’est une porte qui s’ouvre tout grand, complètement ; pour celui qui doute, c’est un rayon de lumière qui filtre d’un seuil qui ne s’est pas fermé du tout. Mais pour nous tous, ce sera une grâce, lorsque cette lumière, de la rencontre avec Jésus, nous illuminera. »
_________________ "J'écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu'aux mains."
André Dominique
Date d'inscription : 15/09/2010 Age : 63 Localisation : Alsace
Sujet: Re: Le corps : une prison ? Lun Nov 06 2017, 18:49
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En cette veille du 6 novembre, je tiens juste à faire MEMOIRE dans la FOI VIVANTE, de mon DEFUNT Père ... Alfred ! Décédé le 6 novembre 1970 dans sa 42 ème année ...
André Dominique
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COQUELICOT
Date d'inscription : 06/09/2010 Localisation : Belgique
Sujet: Re: Le corps : une prison ? Mar Nov 07 2017, 08:14
Requiem
Donne Seigneur, le repos éternel aux défunts/aux âmes du Purgatoire, fais briller sur eux ta lumière sans fin, et qu'ils reposent en paix. Amen.
_________________ Tout vient de Dieu tout lui appartient tout lui revient.
André Dominique
Date d'inscription : 15/09/2010 Age : 63 Localisation : Alsace
Sujet: Re: Le corps : une prison ? Mar Nov 07 2017, 13:46
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Osons pousser la CON-NAISSANCE un peu plus loin ... énormément plus loin !
Citation :
SI LA TOUSSAINT EST LA FÊTE DE TOUS LES SAINTS, EST-CE AUSSI LA NÔTRE ?
(Liturgie de la Parole : Ap72…14 ; Ps23 ; 1Jn31-3 ; Mt51-12)
Ma question peut paraître impertinente, voire irréaliste, ou téméraire, pourtant, comme en témoigne le Nouveau Testament, les premiers chrétiens avaient conscience d’être des Saints (Ac 9.32,41 ; Rm 16.15 ; 1 Co 6.1 ; 2 Co 1.1 ; 13.12 ; Ep 1.15,18 ; 3.8,18 ; 4.12 ; 6.18 ; Ph 1.1 ; 4.22 ; Col 1.4 ; Phm 1.5 ; He 6.10 ; 13.24…)… Et en effet, pourquoi être chrétien et recevoir la grâce des sacrements, sinon pour se sanctifier ? Saint Augustin affirmait que celui qui, après avoir communié, dirait qu’il n’est pas saint, blasphémerait… Si Dieu nous invite à la communion avec Lui, n’est-ce pas pour que nous devenions un avec Lui (Jn 17.21), et donc saints comme Il est saint (Mt 5.48) ? Certes, nous ne sommes pas encore entrés dans l’éternité, mais déjà notre baptême nous a lavés du péché, et déjà donné la vie éternelle (1 Jn 5.20) ! C’est là une différence essentielle d’avec toutes les autres religions : alors que partout ailleurs l’homme religieux vit dans l’angoisse de savoir s’il sera sauvé ou non, nous, chrétiens, nous pouvons dire que nous sommes déjà sauvés (Rm 6.11,13) ! La seule chose que nous avons à faire est de ne pas perdre la vie éternelle, reçue aussi gratuitement dans le baptême que la vie temporelle nous a été donnée à notre conception, et pour la garder, il nous faut la donner, évangéliser, faire de nouveaux saints, car : on ne possède que ce que l’on donne (Mt 13.12 ; Jc 5.20) ! « Celui qui a, on lui donnera, et celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir, on le lui prendra. (Mt 13.12) ».
En transmettant à l’humanité le message des Béatitudes (Mt 5.1-12), la religion chrétienne lui annonce le bonheur, et la fête de la Toussaint assure que ce bonheur n’est pas vain, puisqu’il est actuellement et définitivement possédé par tous les Saints du Paradis. Ainsi apparaît l’orientation fondamentale de la vie humaine : le bonheur même de Dieu ! C’est ce que confessent la foule des Élus, les Anciens et les quatre Évangélistes de la première lecture, qui se prosternent « devant le Trône, la face contre terre, pour adorer Dieu (Ap 7.11) et l’Agneau (Ap 5.8,13 ; 7.10 ; 22.3) ».
Les Béatitudes révèlent la joie parfaite (2 Jn 1.12) qui doit transformer notre vie terrestre en gestation de la vie du Ciel… laquelle commence maintenant, ou ne sera jamais !
Tous les hommes veulent être heureux, mais peu se rendent compte des conditions nécessaires pour obtenir le bonheur, que nul ne recevra s’il ne le demande pas à Dieu, car c’est Lui qui nous a créés. Et qui nous a créés pour Se donner à nous, si nous Le voulons bien… Les sacrements ont précisément ce rôle de nous donner Dieu, en nous unissant au Christ mort et ressuscité, de sorte que nous vivions déjà de Sa vie, la vie du Ciel (Ep 2.6 ; 2 P 1.4). « Prenez et mangez ceci EST Mon corps ». De même que l’Apocalypse nous montre les élus marqués du sceau de Dieu sur le front (Ap 7.4 ; 22.4), de même le jour de notre baptême nous avons été marqués du signe de la Croix, et parce que ce don procède du Père et du Fils, il nous a été à nouveau donné au jour de notre confirmation (2 Co 1.22). De même qu’ils ont lavé leurs « vêtements (Ap 7.14) », de même avons-nous été lavés du péché originel dans les eaux de notre baptême, et ensuite dans le sacrement de pénitence. Ils se sont « purifiés dans le Sang de l’Agneau », versé pour nous à chaque Eucharistie…
Bienheureux sommes-nous de désirer le seul vrai bonheur qui est Dieu même ! Pour autant, notre union à Dieu ne va pas nous rendre indifférents à la vie de ce monde, que l’Écriture appelle « la grande épreuve », dont il nous faut sortir vainqueurs. L’épreuve que nous avons à remporter est celle de la fermeté dans la foi (2 Tm 4.7). Sans la foi, sans faire confiance à Dieu, on ne se sauve pas (Jn 3.36 ; 5.24 ; 6.47 ; Mc 16.16). Sans la foi en l’autorité de Dieu qui révèle, sans la foi en l’Église, placée par Lui au milieu des peuples comme Maîtresse, Guide et Lumière pour toutes les nations (cf. Is 42.6, 49.6 ; Lc 2.32 ; Ac 13.47 ; Ep 3.10,21 ; 1 Tm 3.15), on ne se sauve pas. L’Église est le Corps du Christ hors de laquelle il n’y a point de salut. On ne se sauve pas si on ne croit pas à la Loi éternelle de Dieu, cette loi qui ne change pas ni ne peut changer, et à laquelle personne ne peut attenter sans encourir la Colère de Dieu. On ne se sauve pas si on ne croit pas dans les paroles du Verbe de Dieu qui ne peut ni Se tromper ni nous tromper.
La Toute-puissance divine exige que l’homme sur terre reconnaisse Dieu comme le Seigneur et Maître de tout et de tous, et qu’à Lui est due pleine et absolue soumission. Il n’y a aucun saint qui ne se soit pas soumis en tout, à l’exemple de Jésus, à la très douce Loi d’amour de Dieu, même s’il dut le payer de grandes souffrances et de la mort, car cette épreuve était finalement celle de l’amour… Comment en effet ne rendrions-nous pas amour pour amour à Celui qui nous a tirés du néant, lavés de nos péchés dans Son sang, et qui continue à Se donner à nous par ses sacrements ? L’amour s’exprime alors en Béatitudes, car seul l’amour ne rencontre pas d’obstacle! Comme le feu, il transforme tout en lui-même, et ainsi tout lui sert à s’élever toujours plus haut, à aimer encore plus ! Seul l’amour donne la force de porter la croix ! Que de saints, hier et aujourd’hui, témoignent d’un amour que le monde ne connaît pas ! Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : il ne voit pas l’amour de Dieu manifesté dans la Croix de Jésus !
L’Église, qui ne veut oublier personne, a institué la solennité de la Toussaint pour fêter tous les saints, connus et inconnus. Elle nous dit ainsi que la sainteté peut demeurer ici-bas inconnue. Mais la fête de tous les saints nous rappelle aussi l’unité qu’ils vivent en Dieu, qui est « Tout en tous (1 Co 15.28) ». Aussi, fêter la sainteté de l’un c’est fêter la sainteté de tous. Au Ciel, la prière de Jésus est parfaitement accomplie : « Père, qu’ils soient un, comme Nous sommes un : Moi en eux et Toi en Moi, afin qu’ils soient parfaits dans l’unité. (Jn 17.21) »… Tous communient à l’unique vie de l’unique Christ Jésus circulant en tous ses membres ; c’est ce que l’on appelle « la Communion des saints ». Cette communion dans la vie du Christ comprend les trois états sous lesquels existe l’Église : l’Église militante, encore sur terre ; l’Église en Purgatoire ; et l’Église triomphante, aujourd’hui à l’honneur. Ces trois états ne forment qu’une seule et même Église. Et de même que dans une famille ordonnée dans l’amour, chaque membre concourt au bien de tous en un échange harmonieux de biens donnés et reçus, ainsi, entre ces trois états solidaires en Jésus-Christ, il y a communication constante de prières, de mérites et de grâces. Le trésor de l’Église en lequel tout vient de Jésus-Christ, est fait des mérites de Marie et de tous les Saints, et tous peuvent y puiser.
La mort ne met pas fin à l’activité des âmes, que ce soit dans le bien… ou dans le mal. La vie continue une fois la chrysalide rompue… Ceux qui nous ont précédés sous le signe de la foi, qu’ils soient en Purgatoire ou en Paradis, nous aiment toujours, et d’un amour infiniment plus pur, plus vif et plus grand que sur la terre. Ils sont animés d’un grand désir de nous aider à surmonter les dures épreuves de la vie pour nous permettre d’atteindre ― comme eux-mêmes l’ont déjà fait ― la grande ligne d’arrivée, le but de la vie elle-même. Mais leur aide est dans une bonne mesure conditionnée par notre foi et notre libre volonté de nous mettre en route vers eux… de vivre donc déjà de la vie du Ciel…
Dans le Credo, nous disons croire « à la communion des saints », mais que faisons-nous des ressources inépuisables de grâce que nous offre cette communion ? Si nous savions la grandeur, la puissance et l’activité vibrante d’amour et de vie de la Communion des Saints ! Si nous vivons dans cette communion, alors nous verrions notre pouvoir sur les forces du Mal être démultiplié et notre épreuve se transformer en victoire éclatante ! Mais hélas, le matérialisme a si bien obscurci l’âme de tant de fidèles et de prêtres que cette réalité spirituelle grandiose, vivante et vraie, active au Ciel comme sur la terre, leur est étrangère… Quelles immenses ressources de grâce sont ainsi perdues… Rares sont les âmes qui ne se contentent pas de croire abstraitement dans la Communion des Saints, mais y vivent activement… Si la Toussaint est la fête de tous les saints, est-ce aussi la nôtre ?
Vivre de cette REALITE DIVINE ... c'est vivre déjà de la REALITE du REGNE DES CIEUX sur terre ... c'est être un Membre Vivant du ROYAUME DES CIEUX ! Amen La Destination Finale du PARADIS en est une Résultante Surnaturelle ! Le plus important, ce n'est pas la Destination Finale du PARADIS ... mais plutôt de pouvoir vivre dès à présent pleinement de la REALITE DU ROYAUME DES CIEUX, dès à présent en ce monde ... et là il y a un St Potentiel totalement faramineux, totalement Unique à chacun ... à pouvoir le VIVRE en Jésus CHRIST, dans l'ESPRIT SAINT tout uni à Notre PERE QUI EST AUX CIEUX ! Amen
Là, à ce moment, par le St VECU de cette VIE EN DIEU ... notre Corps lui-même en devient "Glorifié" ... la réalité de ce monde devient secondaire, totalement secondaire ! Oser Vivre de la VIE DE DIEU, c'est embrasser le Sur-naturel Divin à bras le corps ! Alors, ce corps, notre corps n'a absolument plus rien à voir avec l'image d'une quelconque prison que ce soit ...! La Vraie LIBERTE en DIEU se vit dès à présent au sein du ROYAUME DES CIEUX ! Amen Tous sont invités ... même forcés à y entrer selon l'Evangile de ce jour ... mais ne peuvent y subsister que ceux qui se revêtent de la Gloire du CHRIST, du CHRIST même ! Amen