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 L'Adieu de Jésus à sa Mère au départ de Nazareth.

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LucJos
Admin
LucJos


Date d'inscription : 28/05/2013
Localisation : BE

L'Adieu de Jésus à sa Mère au départ de Nazareth.  Empty
MessageSujet: L'Adieu de Jésus à sa Mère au départ de Nazareth.    L'Adieu de Jésus à sa Mère au départ de Nazareth.  Icon_minitimeSam Avr 29 2017, 07:15

Maria Valtorta,
tome2 chapitre 1 page 7

L'ADIEU DE JÉSUS A SA MÈRE AU DÉPART DE NAZARETH
(La vision commence pendant la Sainte Communion)

Je vois l'intérieur de la maison de Nazareth.
Je vois une pièce qui semble une salle de séjour où la Famille prend ses repas et le délassement aux heures de repos.
C'est une toute petite pièce avec simplement une table rectangulaire et une sorte de coffre rangé contre un mur.
Il sert de siège d'un côté de la table. Contre les autres murs il y a un métier à tisser et un tabouret, puis deux autres tabourets
et une étagère avec des lampes à huile et d'autres objets. Une porte est. ouverte sur le petit jardin. Ce doit être vers le soir car
il n'y a plus qu'un dernier rayon de soleil sur la cime d'un arbre élevé qui commence à peine à verdir avec les premières feuilles.

A table est assis Jésus.
Il mange et Marie le sert allant et venant par une petite porte qui, je suppose, donne sur l'endroit où se trouve le foyer dont on
aperçoit la lueur par la porte entr'ouverte. Jésus dit deux ou trois fois à Marie de s'asseoir et de manger, Elle aussi. Mais Elle ne
veut pas et secoue la tête en souriant tristement. Elle apporte ensuite des légumes cuits à l'eau, qui semblent tenir lieu de
soupe, des poissons grillés et puis un fromage plutôt mou en forme de boule qui rappelle les pierres roulées d'un torrent, et puis
de petites olives noires. Le pain, de forme ronde et large comme un plat ordinaire, peu épais, est déjà sur la table. Il est plutôt noir,
contenant des repasses. Jésus a devant lui une amphore avec de l'eau et une coupe.


Il mange silencieusement, en regardant sa Maman avec un douloureux amour.
Marie, c'est bien visible, a de la peine.


Elle va et vient pour se donner une contenance. Bien qu'il fasse encore assez jour, elle allume une lampe, la met près de Jésus et
en allongeant le bras, caresse à la dérobée sa tête. Elle ouvre une besace qui me semble de laine vierge, tissée à la main et donc
imperméable, de couleur noisette, fouille à l'intérieur, sort dans le petit jardin, va au fond dans une sorte de débarras, en sort avec
des pommes plutôt ratatinées, certainement conservées depuis l'été et les met dans la besace. Ensuite elle prend un pain et un petit
fromage qu'elle ajoute, bien que Jésus n'en veuille pas et dise que le reste suffit.

Puis Marie, de nouveau s'approche de la table du côté le plus étroit, à la gauche de Jésus et le regarde manger.


Elle le regarde avec tristesse, avec adoration, avec un visage encore plus pâle qu'à l'ordinaire et que la peine semble vieillir, avec des
yeux plus grands à cause d'un cerne qui les entoure, indice des larmes déjà versées. Ils semblent plus brillants que d'habitude, lavés
qu'ils sont par les larmes qui les remplissent, prêtes à tomber. Deux yeux douloureux et fatigués.


Jésus mange lentement et visiblement à contre-coeur, seulement pour faire plaisir à sa Mère. Il est pensif, plus qu'habituellement,
lève la tête et regarde Marie. Il rencontre un regard plein de larmes et baisse la tête pour respecter son émotion.


Il se borne à prendre la main délicate qu'Elle tient appuyée au rebord de la table. Il la prend de sa main gauche et la porte à sa joue.
Il l'appuie sur sa joue dont il l'effleure pour sentir la caresse de cette pauvre main qui tremble et puis la baise au dos, avec tant d'amour
et de respect. Je vois Marie qui porte la main libre, la gauche, à sa bouche comme pour étouffer un sanglot. Ensuite Elle essuie avec les
doigts une larme qui a débordé des cils et coule sur sa joue.


Jésus recommence à manger et Marie sort, vive, vive dans le petit jardin, désormais peu éclairé, et disparaît.
Jésus appuie le coude gauche sur la table, appuie son front sur la main et se plonge dans ses pensées, oubliant de manger. Il tend l'oreille
et se lève. Il sort lui aussi dans le jardin et après avoir regardé autour de lui, se dirige à droite de la maison et entre dans une grotte, à
l'intérieur de laquelle je reconnais l'atelier de menuisier, cette fois bien rangé, sans planches, sans freluches de bois, sans feu allumé.
Il y a l'établi avec les outils, chacun à sa place. C'est tout.


Penchée sur l'établi, Marie pleure. On dirait une enfant.
Sa tête s'appuie sur son bras gauche replié. Elle pleure sans bruit, mais douloureusement. Jésus entre doucement et s'approche
si légèrement qu'Elle ne s'en rend compte que lorsque le Fils lui met la main sur la tête en l'appelant «Maman !» d'un ton d'amoureux
reproche. Marie lève la tête et regarde Jésus à travers un voile de larmes. Elle s'appuie à Lui, les deux mains jointes contre son bras droit.
Jésus lui essuie le visage avec un coin de sa large manche et l'attire en ses bras, sur son coeur lui déposant un baiser sur le front.
Jésus est majestueux, il semble plus viril qu'à l'ordinaire et Marie paraît plus jeune sauf en son visage marqué par la douleur.


«Viens, Maman» lui dit Jésus, et la serrant étroitement de son bras droit contre Lui,
il marche en revenant dans le jardin où il s'assied sur un banc contre le mur de la maison.

Le jardin est silencieux maintenant dans la nuit. Il y a seulement un beau clair de lune, et une lueur qui sort de la salle à manger.
La nuit est tranquille. Jésus parle à Marie. Au début je ne comprends pas les paroles à peine murmurées et auxquelles Marie acquiesce
en inclinant la tête. Puis j'entends :


«Fais venir les parents. Ne reste pas seule. Je serai plus tranquille pour accomplir ma mission. Mon amour ne te fera pas défaut.
Je viendrai souvent et te ferai prévenir quand je serai en Galilée sans pouvoir revenir à la maison. Tu viendras me voir alors.

Maman, cette heure devait venir... Elle a commencé ici quand l'Ange t'apparut; maintenant, elle sonne et nous devons la vivre,
n'est-ce-pas, Maman ? Après viendra la paix de l'épreuve surmontée et la joie. Il nous faut d'abord franchir ce désert comme les anciens
Pères, pour entrer dans la Terre Promise. Mais le Seigneur nous aidera comme il les a aidés. Il nous donnera son aide comme une manne
spirituelle pour nourrir notre esprit au plus fort de l'épreuve. Disons ensemble à notre Père...»


Jésus se lève et Marie avec Lui. Ils tournent leurs regards vers le ciel.
Deux hosties vivantes qui resplendissent dans la nuit.

Jésus dit lentement, mais d'une voix claire, en détachant les mots, la prière dominicale.
Il appuie sur les phrases : «Que ton règne arrive, que ta volonté soit faite» en détachant bien ces deux phrases des autres.
Il prie, les bras étendus, pas en croix précisément, mais comme le prêtre quand il dit : «Le Seigneur soit avec vous».
Marie garde les mains jointes.


Puis, ils reviennent à la maison, et Jésus,
que je n'ai jamais vu boire de vin verse dans une coupe, d'une amphore qui est sur l'étagère, un peu de vin blanc et la porte sur la table.


Il prend Marie par la main et l'oblige à s'asseoir près de Lui
et à boire de ce vin où il trempe une mie de pain qu'il lui fait manger.
L'insistance est telle que Marie doit céder. Jésus boit le reste de vin.


Et puis il serre la Maman contre Lui, contre son Coeur.
Jésus et Marie ne sont pas allongés, mais assis comme nous pour le repas.
Ils ne parlent plus, ils attendent. Marie caresse la main droite de Jésus et ses genoux. Jésus caresse Marie à son bras et sur sa tête.


Puis Jésus se lève, et Marie avec Lui. Ils s'embrassent et se baisent tendrement plusieurs, plusieurs fois.
Il semble à chaque instant qu'ils veuillent se séparer, mais Marie se reprend à serrer contre elle sa créature.
C'est la Madone... mais une Maman, enfin, une Maman qui doit se séparer de son Fils et qui sait où aboutira cette séparation;

que l'on ne me dise plus que Marie n'a pas souffert. Je le croyais auparavant, maintenant plus.

Jésus prend son manteau bleu foncé. Il s'en drape les épaules et se couvre la tête avec le capuchon.
Puis il passe la besace en bandouillère pour qu'elle ne gêne pas sa marche. Marie l'aide et n'en finit pas d'arranger son vêtement,
le manteau et le capuchon et entre temps le caresse encore.


Jésus va vers la sortie après avoir tracé un geste de bénédiction sur la maison.
Marie le suit, et sur le seuil ils se donnent un dernier baiser. La route est silencieuse et solitaire, éclairée par la lune. Jésus se met en route.
Il se retourne encore par deux fois pour regarder la Maman qui reste appuyée sur le chambranle de la porte,

plus blanche que la lune et toute lumineuse sous ses pleurs silencieux.

Jésus s'éloigne toujours plus sur la route blanche. Marie pleure toujours contre la porte. Puis Jésus disparaît à un détour du chemin.

Il est commencé, son chemin d'Evangélisateur qui finira au Golgotha.
Marie rentre en larmes et ferme la porte. Pour elle aussi est commencé
le chemin qui la conduira au Golgotha.


Et pour nous...

_________________
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