Céline. Admin
Date d'inscription : 29/08/2010 Localisation : Canada
| Sujet: Côte d'Ivoire : échos et analyses Ven Avr 01 2011, 21:49 | |
| Côte d'Ivoire : échos et analyses La Côte d’Ivoire s’enfonce dans la guerre civile. Les forces d’Alassane Ouattara ont pénétré dans la capitale économique ivoirienne. Elles se sont emparées ce vendredi de la Radiotélévision ivoirienne et les soldats de l’ONUCI contrôlent l’aéroport. Les combats opposant les forces du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara et les fidèles de son rival Laurent Gbagbo se poursuivent autour du palais présidentiel. Abidjan est presque sous contrôle, annonce le camp Ouattara. Comment expliquer l’efficacité des forces d'Alassane Ouattara? L’éclairage d’Antoine Glaser, écrivain et journaliste spécialiste de l’Afrique. Il est interrogé par Thomas Chabolle.
La Maison Blanche appelle à nouveau Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. Les États-Unis le préviennent qu'il devra rendre des comptes en cas de violences à Abidjan. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé quant à lui les deux camps opposés en Côte d'Ivoire à éviter tout acte de "vengeance". Les actes de vengeance sont justement une des peurs de la population civile qui continue de fuir les combats. Quelques 40.000 déplacés se trouvent actuellement à la mission catholique de Duékoué, à l’ouest du pays. Pour les Nations Unies la situation humanitaire y est « grave et préoccupante ». Nous avons joint le père Cyprien Ahouré, salésien, de la mission catholique de Duékoué. Il évoque une situation dramatique et réclame de l’aide pour faire face à cet afflux massif de déplacés. Des propos recueillis par Hélène Destombes.
Après deux jours de détention, le père Richard Kissi, directeur de la Caritas à Abidjan a été libéré ce jeudi. C'est ce qu'a annoncé l’ONUCI, la mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Après une intervention de l’ONU, le prêtre et les séminaristes ont retrouvé l’archevêché d’Abidjan où ils prennent actuellement du repos. Ils avaient été enlevés mardi par des membres du commando invisible, réputé proche d’Alassane Ouattara. On ne sait rien pour le moment des motivations des ravisseurs ni dans quelles conditions s’est déroulée la libération. Depuis 2002, c’est la première fois que la Caritas est prise pour cible dans cette crise sans fin, comme nous l’explique Marianne Le Gall-Diongue, chargé de projet partenariat avec l’Afrique de l’Ouest au Secours Catholique à Paris. Des propos recueillis par Xavier Sartre.
A l'audience générale, ce mercredi, devant des milliers de personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre, Benoît XVI a lancé un appel en faveur de la Côte d'Ivoire, théâtre d'affrontements violents entre les forces du président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara et celles du président sortant Laurent Gbagbo. Il a annoncé que le cardinal Peter Kodwo Turkson, président de la commission Justice et paix, se rendrait en Côte d’Ivoire prochainement afin qu’il manifeste sa solidarité et celle de l’Église universelle aux victimes du conflit, et encourage à la réconciliation et à la paix.
Écoutez l'appel du Pape Un appel salué par les évêques ivoiriens. Interrogé par l’Agence Fides de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, l’archevêque d’Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, a remercié le Pape au nom de tout l’épiscopat, en souhaitant que sa voix soit écoutée. Mgr Kutwa indique que la situation humanitaire échappe désormais à tout contrôle.
Monseigneur Alexis Touabli, évêque d’Agboville, près d'Abidjan, déplore cette violence mais ne voit aucun risque de dérapage en conflit interreligieux. Des propos recueillis par Marie-Angès Georges.
Texte de l'appel du Pape "Depuis longtemps, a affirmé le Pape à l'audience générale, ma pensée va souvent aux populations de la Côte d’Ivoire, traumatisées par de douloureuses luttes internes et de graves tensions sociales et politiques. Alors que j’exprime ma proximité à tous ceux qui ont perdu un être cher et souffrent de la violence, je lance un appel pressant afin que soit engagé le plus vite possible un processus de dialogue constructif pour le bien commun. L’opposition dramatique rend plus urgent le rétablissement du respect et de la cohabitation pacifique. Aucun effort ne doit être épargné dans ce sens".
Mais cette guerre est-elle légitime ? Nous avons posé la question à Rinaldo de Pagne, chercheur à International Crisis Group. Des propos recueillis par Marie Duhamel. http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=474818 _________________ Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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