Famille, ne te laisse pas détruire !

Si le synode sur la famille se termine ce 19 octobre 2014, évêques et cardinaux continuent cependant à y réfléchir activement en prévision de la suite de cette rencontre, en 2015, qui devrait donner lieu à l’élaboration d’un document applicable à l’Eglise universelle.

Mais, n’oublions pas que depuis les origines, Dieu a bien fait comprendre à l’homme combien était grande et indispensable la nécessité d’enseigner ses enfants de génération en génération :

«Ces paroles que je te dicte aujourd’hui resteront gravées sur ton cœur.
Tu les enseigneras à tes fils; tu en parleras, que tu sois assis dans ta maison ou que tu marches sur la route,
lorsque tu te couches et lorsque tu te lèves.»
(Deutéronome 6 6-7)

Et dans le Nouveau Testament :

«Il te faut des gens irréprochables, hommes d’une seule femme.
Il faut que leurs enfants aient la foi et qu’on ne puisse pas dire qu’ils se conduisent mal et n’obéissent pas.»
(Tite 1,6)

Et par ses prophètes d’aujourd’hui, Dieu continue à rappeler l’importance de la famille, cellule de base de l’Eglise. Ainsi en est-il à Medjugorje, où Marie, Reine des Prophètes, nous dit :

«C'est pourquoi moi, comme mère, je vous rassemble autour de moi
car je désire vous aider, par mon amour maternel, à vous libérer des saletés du passé
et à commencer à vivre de nouveau et de manière différente. Je vous invite à ressusciter en mon Fils.

En même temps que la confession des péchés, renoncez à tout ce qui vous a éloignés de mon Fils
et a rendu votre vie vide et sans succès. Dites "Oui" au Père avec le coeur et mettez-vous en route
sur la voie du salut sur laquelle il vous appelle par l'Esprit-Saint.»
(Message du 2 mai 2011)

Sœur Emmanuel de Medjugorge, qui a souvent la possibilité de parler avec les voyants et qui, de ce fait, a une perception des messages telle qu’elle sillonne le monde entier pour les annoncer et ainsi aider Marie à regrouper tous ses enfants sous son Manteau maternel. Elle a aussi écrit plusieurs livres, notamment le dernier "La Paix aura le dernier mot", aux Editions des Béatitudes, duquel je ne peux résister à vous livrer un des chapitres …

«Mes enfants, n'errez pas, ne fermez pas votre coeur face à cette vérité, cette espérance et cet amour.
Tout ce qui vous entoure est passager, et tout s'écroule ! Seule la Gloire de Dieu reste.
C'est pourquoi, renoncez à tout ce qui vous éloigne du Seigneur. Adorez-le, lui seul, car il est l'unique vrai Dieu.
Je suis avec vous et je resterai à vos côtés.»
(Message de Marie à Medjugorje du 2 septembre 2011)

« Pourquoi la famille semble-t-elle s'écrouler ? Pourquoi Satan s'acharne-t-il autant à la détruire ? En quoi la famille le gêne-t-elle ?

Or, c'est son plan numéro 1 car il hait la race humaine. D'institution divine, la famille est une réalité splendide dont il ne supporte ni la beauté ni la grandeur. La famille brille comme le joyau de la création de Dieu, comme son enfant chéri, son chef -d'oeuvre. La cellule familiale permet à la race humaine d'exister car c'est en son sein que la vie se conçoit, naît, se développe et se multiplie. Sans l'intimité de la cellule familiale, la race humaine serait vite rayée de la carte du monde. La grandeur de la famille prend sa source dans la vie même de la Trinité, dans les relations entre les trois Personnes Divines. C'est tellement beau, une famille ! Le Fils de Dieu lui-même a voulu avoir une famille !

Lorsque Dieu créa le monde, il contemplait chaque soir l'oeuvre de ses mains. Pour les cinq premiers jours, « il vit que cela était bon » ! Mais le soir du sixième jour, lorsqu'il vit son chef d'oeuvre, l'homme et la femme, « il vit que cela était très bon » ( Gn 1, 31) ! L'amour entre les époux, la sexualité telle qu'il l'a créée, la fécondité, le rôle respectif du père et de la mère vis-à-vis des enfants, l'entraide mutuelle, tout cela reflète la splendeur du Créateur qui nous a faits à son image.

Mais Satan est jaloux. Le seul fait qu'il s'acharne à ce point contre l'union de l'homme et de la femme est pour nous une indication lumineuse de la valeur unique de la famille. Pourquoi concentrerait-il ses armes destructrices les plus puissantes sur une réalité sans valeur ? Pas fou...

Les voyants de Medjugorje sont unanimes : la Vierge porte en son coeur une grande souffrance car elle voit peser sur les familles d'aujourd'hui une somme impressionnante de problèmes, conflits, déchirures, trahisons et drames de toutes sortes.

Alors, elle nous prévient : «Chers enfants, aujourd'hui comme jamais auparavant, dit-elle, Satan veut détruire vos familles.» «Il ne dort pas, mais travaille jour et nuit», dit-elle aussi.

Que nous le voulions ou non, nous nous trouvons tous sur un champ de bataille. Et quelle bataille! Si celui qui s'y trouve ignore l'identité de l'ennemi et les armes dont il dispose, il a peu de chances de s'en sortir, il est vaincu d'avance. C'est pourquoi depuis tant d'années, notre Mère du Ciel vient nous dire et redire de quel combat il s'agit et quelles sont les armes sûres qui nous permettent d'assurer la victoire.

Si la Vierge nous précise que Satan veut détruire la famille «comme jamais encore auparavant», c'est que l'heure est grave; car si l'on se souvient des dégâts occasionnés par l'ennemi dans les siècles passés et jusqu'à quel point va sa cruauté, que dire de son action actuelle ? !

Marie nous aime trop pour nous abandonner au carnage, c'est pourquoi elle nous accompagne comme une Mère attentive et infiniment aimante, mais aussi, elle nous éduque et nous indique les moyens efficaces mis à notre disposition. Inutile d'aller chercher à l'autre bout du monde des armes sophistiquées ou de suivre des initiations compliquées et coûteuses. Inutile de compter sur les politiciens. Non, les armes offertes par la Vierge sont d'une simplicité étonnante, voire enfantine. Après Dieu lui-même, qui mieux qu'elle connaît les points sensibles et les faiblesses de l'ennemi ?

La première arme prônée par la Vierge Immaculée, l'arme incontournable sans laquelle aucune bataille ne se gagnera, c'est la prière en famille. « Priez en famille, chers enfants, et priez pour la famille », nous dit-elle. « La prière en famille est le remède pour guérir le monde d'aujourd'hui. » (À Ivan, juillet 2013)

Puis elle explique pourquoi la prière en famille est si puissante pour protéger et faire croître la famille. Aux jeunes du groupe de prière qu'elle a formés elle-même à Medjugorje durant sept années consécutives, elle a expliqué ceci (je cite en raccourci des années d'enseignement) : lorsque les membres d'une famille se réunissent pour la prière, Jésus arrive dans cette maison. C'est l'Évangile! « Lorsque deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis au milieu d'eux », nous dit Jésus (Mt 18,20). En réalité, le but de la prière en famille est précisément de faire arriver Jésus dans la maison ! (Quand la Vierge parle de la « famille », on peut considérer qu'elle inclut bien sûr les familles religieuses et les communautés.)

Si la famille prie chaque jour, Jésus honore l'invitation qui lui est faite et il demeure parmi les siens. Je vois mal Jésus dire à ces personnes : « Bon, maintenant que la prière est finie, je fais ma valise, bonsoir, on se reverra une autre fois ! » Jésus habite vraiment dans une maison où l'on prie chaque jour et, comme cela se devine, il y accomplit une oeuvre divine, comme il est écrit : « Mon Père est à l'œuvre jusqu'à présent et j'œuvre moi aussi. » (Jn 5, 17)

Quel travail Jésus accomplit-il ? Avec un immense bonheur, il partage ses trésors avec les siens. Il les distribue avec largesse! Il donne la paix à l'un, la consolation à l'autre, la guérison à un troisième, le repentir, le courage de pardonner, la joie de vivre, etc. Il abaisse le niveau de tous les virus internes qui détruisent la famille, comme la haine, la jalousie, l'envie, sans oublier les funestes pratiques comme l'occultisme ou la pornographie, qui se répandent comme des champignons vénéneux et dont les effets destructeurs ne sont plus à prouver. Par ailleurs, Jésus élève le niveau de tout ce qui construit et embellit la famille, l'union des coeurs, le respect mutuel, l'attention à l'autre, l'entraide dans les difficultés, etc.

Jésus réside donc dans la maison avec tout son petit monde céleste, que la famille accueille dans sa prière. Il occupe les lieux, prend son espace et la maison s'emplit de son parfum de sainteté. Lorsque Satan et ses anges déchus, toujours en quête de nouvelles résidences, s'approchent de cette maison pour la détruire, ils voient que Jésus y réside et ils s'enfuient, terrorisés ! Ils sont désarmés !

Comme Jésus a vaincu Satan à la croix, sa simple présence le chasse. Elle lui est une insupportable brûlure. Satan est désarmé non seulement pour nous-mêmes, mais pour bien d'autres familles qui ne connaissent pas encore Jésus. En d'autres termes, si l'on prend soin d'inviter chaque jour Jésus chez nous, il sera notre gardien sûr, le garant de notre paix. Une famille qui prie, c'est une famille qui construit une barrière contre le destructeur. Mais pour une famille qui ne prie pas, où est la barrière ?

Certains parents diront ici : « Alors, on a tout faux ! Comment faire avec nos grands enfants ? Ils ont été formatés dans l'athéisme car durant leur enfance, nous n'étions pas encore convertis et maintenant, ils ne veulent rien entendre de Dieu ni de l'Église ! » Il n'est pas trop tard pour agir, loin de là ! La Vierge répond clairement à cette question : « N'entrez pas en discussion. Vous pouvez changer le coeur de vos enfants par votre amour, votre prière et votre exemple. » Il y a aussi l'assistance précieuse des Anges Gardiens! Envoyez votre ange en mission auprès de vos enfants, et priez leurs propres anges.

Ceux-ci ont le pouvoir de murmurer les choses de Dieu dans le coeur de leurs protégés, car ils connaissent le plan de Dieu sur eux. Ce sont alors, avec les saints, vos meilleurs ambassadeurs auprès de vos enfants !

Beaucoup de couples pensent : « Tout va bien pour nous, on s'aime beaucoup, on a tout, maison, travail, santé, loisirs, les enfants réussissent bien à l'école, pas besoin de prier. ..» Mais rien de cela ne fait peur à Satan ! Jésus seul a le pouvoir de désarmer l'ennemi, par le sang de sa croix. Pourquoi tant de jeunes couples, remplis de bonne volonté et riches d'un sincère désir de fonder une famille durable, s'effondrent-ils au bout de quelques années de mariage (voire quelques mois !) et demandent-ils le divorce ? Nous assistons aujourd'hui à une véritable épidémie Ils pensaient «avoir tout», mais sans Jésus au centre de leur vie, qu'avaient-ils en réalité ?

«Que les parents prient avec leurs enfants, que les enfants prient avec leurs parents, nous dit Marie. Ainsi unis dans la prière, Satan ne pourra rien contre vous! » (À Vicka, 1982.)

«Chers enfants, ne pensez pas que VOUS aurez la paix dans vos familles si vous ne mettez pas mon Fils Jésus à la première place.» Jésus est la clé de voûte de la maison !

Les temps ont changé. Avant, le bon sens naturel aidait les familles à ne pas accueillir ce qui pouvait leur nuire. Aujourd'hui, le mal ne demande plus la permission d'entrer dans les foyers ni dans les écoles, il s'y installe et s'y impose d'office à travers les médias, les nouvelles lois imposées par nos gouvernants, l'Internet et tous les appareils électroniques dont disposent très tôt les enfants.

Heureux les parents dont les enfants de 6, 7 ou 8 ans n'ont pas été déjà contaminés à l'école ou ailleurs par des programmes désastreux, de porno ou de satanisme ! Ne parlons pas de la théorie du Gender, c'est le bouquet ! La cerise sur le gâteau ! Un scandale qui nous fait comprendre l'insistance de la Mère de Dieu à nous faire prendre les armes adaptées au combat de la foi, avant qu'il ne soit trop tard.

Il existe un obstacle majeur à la prière en famille, c'est le temps : « Nous n'avons pas le temps de prier, nous sommes trop occupés ! » Un prêtre italien me raconta qu'un homme lui affirma qu'il n'avait pas le temps de prier. « Si tu n'as pas le temps de prier, lui conseilla le prêtre, alors prends l'heure du déjeuner pour prier ! Et puis, tu verras ... tu trouveras toujours le temps de manger! » Cette boutade en dit long. Le père Slavko Barbaric, un franciscain de Medjugorje qui a tant prié et fait prier sa paroisse, disait volontiers : « Quand on a de l'amour dans son coeur, on trouve des moyens. Quand on n'a pas d'amour, on trouve des excuses. » C'est sagesse! Penser qu'on gagnera du temps en évacuant la prière est un mauvais calcul qui mérite un zéro en maths !

Je m'explique : si Jésus habite la maison grâce à la fidèle prière des membres de la famille, il y répand ses bienfaits et, entre autres, la paix. Or, tout ce que l'on fait dans la paix se fait mieux et plus vite. Jésus y répand aussi l'esprit d'entraide; or, ce que l'on fait avec l'assistance bienveillante des autres et le partage de leurs compétences, se fait mieux et plus vite aussi.

Par ailleurs, Jésus n'arrive pas seul. Sa Mère est constamment avec lui, ces deux-là ne se sont jamais séparés depuis le jour de l'Annonciation. Lorsque la Vierge Marie accompagne son Fils, elle accomplit aussi sa part de travail. Avec son doigté unique entre tous, elle étend son manteau maternel au-dessus de cette demeure et nous protège ainsi de bien des accidents et maladies, si coûteuses en temps et en argent. De plus, elle ouvre des portes devant nous dans divers domaines, comme le travail ou les relations publiques, portes qui ne s'ouvriraient pas sans ses bons soins. Cela nous épargne tant de tâtonnements et de temps perdu !

Quand l'Esprit Saint descend sur la terre, alors tout devient clair et tout se transforme.» L'action de l'Esprit Saint nous est alors infiniment précieuse, car dans les décisions à prendre et dans les choix à faire, il nous éclaire et nous épargne ainsi bien des erreurs d'aiguillage que nous aurions à payer cher, si nous nous passions de ses lumières. Est-il besoin de mentionner ici l'assistance des anges et des saints qui accompagnent Jésus et Marie ? J'en parle déjà dans d'autres chapitres.

Mère Teresa de Calcutta disait : « Si nous n'avons pas le temps de faire ce que nous avons à faire, c'est que nous n'avons pas assez prié! » En effet, ceux qui prient beaucoup et de tout leur coeur ne sont pas stressés. Leur vie est dans le bon ordre car Dieu marche à leur tête! Comme disait un prêtre franciscain : « Si ta prière ne te change pas, change ta prière ! »

Marie insiste pour que notre prière soit pleine de vie et non pas ennuyeuse. Pour cela, elle recommande aux familles et à tous de bien se pénétrer de la Bible et de la vie des Saints. Que le père explique la vie de Jésus à ses enfants, ils assimileront ainsi la sagesse divine et la lumière qui émane de l'Écriture Sainte. La vie des Saints représente un des meilleurs moyens de semer la foi dans le coeur des enfants. Combien ont reçu leur vocation en lisant la vie de tel ou tel saint, ou en regardant une bonne vidéo !

Les parents peuvent aider leurs enfants à rencontrer Dieu dans l'intime de leur être par leur exemple et leur amour. Ces trésors de foi leur resteront toujours, même au-delà des crises inévitables. Que la prière, la messe dominicale et la pratique du sacrement de la Réconciliation soient connues par l'enfant comme faisant partie intégrante de la vie.

Exemple : un jour, votre petit de quatre ans vous dit : « Maman, je ne veux pas manger ! » Réponse : « Mais si, mon chéri, tu dois manger ! Tu vois bien, tout le monde mange, c'est important ! » L'enfant comprend qu'il doit manger, que cela fait partie de la vie. Un soir, l'enfant vous dit : « Maman, je ne veux pas aller dormir ! » Réponse : « Mais si, tu dois dormir, tu vois bien, même papa va se coucher, on ne peut pas vivre sans dormir ! » L'enfant comprend. Un jour, il vous dit : « Maman, je ne veux pas prier ! » et vous répondez : « Oh, ça ne fait rien, tu prieras demain, tu peux aller jouer ! »

Que comprend l'enfant ? Que manger, boire, dormir... sont les choses importantes de la vie, incontournables; mais que Dieu, lui, eh bien on peut s'en passer, il n'a pas d'importance. Et vous préparez ainsi un incroyant ; car à douze ans, il ne verra pas pourquoi il irait s'ennuyer à la messe pour trouver quelqu'un qui n'est pas important, alors que ses amis l'ont invité ailleurs.

En revanche, si les parents vivent leur connexion avec le ciel de façon vivante et joyeuse, s'ils en parlent entre eux très naturellement, s'ils manifestent leur émerveillement devant les grâces qu'ils reçoivent, s'ils citent des épisodes de la vie des saints, l'enfant captera très vite que Dieu existe et qu'il est un ami merveilleux. De son côté, il commencera à lui parler dans son coeur. Si l'enfant voit ses parents se mettre volontiers à genoux devant Dieu, s'il les entend prier, il conçoit dans son âme, dès son plus jeune âge, une dimension spirituelle qui lui sera d'un grand secours plus tard.

C'est vrai, Lily-Anne, Il ne nous quitte jamais, quelles que soient les circonstances, quand notre prière est permanente et vient du coeur.

Ne nous a-t-Il pas dit "Priez sans cesse !". Bien sûr, il ne s'agit pas de réciter continuellement des Ave et des Pater, bien que je dise mon Rosaire chaque jour, par amour pour Marie, mais de sentir ce désir de Lui ancré au plus profond de mon coeur au point que lorsque mon épouse, par exemple, me pose une question je lui demande, presque à chaque coup, de bien vouloir la répéter et elle me dit "Mais à quoi penses-tu, tu as l'air de tomber des nues ? Quels merveilleux moments de paix il est déjà possible de vivre ici-bas ! Et cette paix, en réalité, c'est sa Force qu'il nous donne, par petite dose, pour nous préparer à ce que Lui sait et que nous ne savons pas. Mais peu importe, c'est Lui le Maître et nous Lui faisons totalement confiance.

Soeur Emmanuel a terminé son chapitre en écrivant :

Un homme qui a prié étant enfant est différent d'un autre,
il porte en lui cette ouverture aux choses de l'Esprit
qu'un enfant sans formation chrétienne aura plus de mal à développer.

Et c'est maintenant en vous répondant, que j'y pense et que je me souviens de ma petite enfance et de mon adolescence au cours desquelles j'ai vécu, avec mes parents, des moments très pénibles qui m'ont m'ont presque "inconsciemment" attirés à Lui pour Le prier chaque soir et pour L'implorer de nous venir en aide, et cela pendant des années.

Curieusement, cela ne m'a pourtant pas empêché de m'éloigner de Lui, sans toutefois L'oublier, pendant une trentaine d'années pour finalement revenir à Lui définitivement et quoi qu'il arrive.

Vous m'avez déjà dit que vous aimiez beaucoup l'Adoration. Je vous promets que chaque mercredi de 18h00 à 19h30 (heure de Paris) vous serez présente en pensée à notre moment d'adoration. Nous ne sommes que trois ou quatre, quand tout va bien.

Amicalement et fraternellement,
LucJos

La FDA met en avant, l’OMS minimise, les risques du contraceptif Depo-Proveda

By Rebecca Oas, Ph.D  October 31, 2015

NEW YORK, 30 Octobre (C-Fam). Une semaine avant l’immense conférence mondiale sur le planning familial, en Indonésie, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié une courte déclaration réitérant sa position sur le fait que les contraceptifs injectables sont sûrs (pour n’importe quelle durée) même pour les adolescents bien qu’il soient liés à la perte de densité osseuse progressive et d’autres effets secondaires néfastes.

Cela est arrivé peu après que l’organisme américain Food and Drug Administration (FDA), largement considéré comme la «norme en or» sur la sécurité des médicaments, rejette une pétition pour retirer une notice d’avertissement de sa forte « boite noire » et réitéré ses préoccupations concernant les effets à long terme des contraceptifs sur la santé des femmes.

Les femmes du monde entier qui veulent repousser ou interrompre une grossesse, citent les risques pour la santé comme l’une des raisons les plus courantes de ne pas utiliser de contraceptifs.

Leurs inquiétudes sont soutenues par la science. Dans ce cas, les contraceptifs injectables qui contiennent l’acétate de depot-médroxyprogestérone (DPMA), également connu comme le Depo-Provera, a été lié avec la diminution de la densité osseuse, un risque accru de certains cancers et un risque accru de VIH.

L’année dernière, le fabricant de médicaments Pfizer, La Fondation Gates, USAID et d’autres groupes, ont annoncé une collaboration majeure pour augmenter l’utilisation de contraceptifs injectables parmi les femmes pauvres dans les pays en voie de développement, en utilisant une seringue à usage unique appelée Sayana Press.

Conscients de l’effort mondial pour mettre en avant le Depo-Provera et du poids que les avertissements de la FDA portent, deux docteurs ont soumis une pétition, en 2013, en priant instamment la FDA de retirer les notices d’avertissements de la « boite noire », en affirmant que « cela » a nui à la santé publique aux États-Unis et dans le monde ». Un des docteurs est consultant pour une compagnie qui commercialise le Depo-Provera et l’autre est un défenseur ouvert de l’avortement qui affirme que l’avortement est plus sûr que l’accouchement.

La pétition dit que la notice d’avertissement est “incompatible avec l’évaluation des principales organisations médicales et de santé publique à travers le monde“, citant l’OMS en particulier.

La FDA a refusé la pétition en des termes non équivoques. Le Dr. Janet Woodcock, directrice de recherche et d’évaluation des médicaments, a souligné que « bien que la FDA prenne en compte les opinions et analyses d’autres organismes de santé réputés, au final la FDA se fonde sur ses propres examens indépendamment des données disponibles, pour prendre des décisions réglementaires ».

Woodcock a fortement contesté la déclaration de la FDA qui avertit la santé publique mondiale en mettant en évidence les risques de Depo-Provera. Si la notice d’avertissement a conduit à la diminution de l’utilisation du médicament, écrit-elle, « nous croyons que la faible prévalence de l’utilisation prolongée du DMPA est un avantage de la santé publique ».

La FDA a exprimé son inquiétude « à propos du fait que les utilisateurs adolescents perdaient de la densité osseuse à un moment de leur vie où cette densité devrait progresser de façon importante » et sur le fait que la récupération de la densité osseuse, après l’arrêt de l’utilisation du Depo-Provera, est lente et peut ne pas avoir lieu complètement.

La FDA a souligné que puisque le Depo-Provera n’est pas sur le marché depuis suffisamment longtemps pour déterminer ses effets à long terme sur les femmes ménopausées, ses risques les plus graves pour la santé ne peuvent pas encore être connus. Etant donné que les régions du monde ciblées pour la commercialisation et l’utilisation du Depo-Provera sont également les zones avec le moins de données sur l’ostéoporose (et le moins d’accès aux soins médicaux), les mises en garde de la FDA sont tout aussi opportunes alors que le vieillissement apparaît comme un enjeu important dans le monde entier.

Les Gouvernements, les organismes de l’ONU et les groupes de planning familial, qui dépensent des millions de dollars à distribuer le Depo-Provera dans les pays en voie de développement, peuvent ignorer les avertissements de la FDA et s’abriter sous les déclarations de l’OMS quant à l’innocuité du Depo-Provera.

Traduit par Laetitia de la Vega.

Norma McCorvey fut longtemps connue sous son seul nom d’emprunt. Elle est la « Jane Roe » de « Roe versus Wade », nom de l’arrêt rendu le 22 janvier 1973 par la Cour suprême des États-Unis. Cette décision a, en déclarant nulle la législation contre l’avortement en vigueur dans l’État du Texas, légalisé l’avortement. Depuis cet arrêt, l’avortement est reconnu comme un « droit » fondamental, induit par la Constitution, et ce nouveau « droit » constitutionnel a force de loi dans tous les États qui, jusqu’alors, étaient souverains sur le sujet. La justice américaine fédérale considère ainsi que le droit d’une femme à l’avortement concerne le droit à la vie privée protégé par le 14e amendement.

Comment en est-on arrivé là ? Au début des années 70, Norma McCorvey est une mère célibataire à la vie compliquée. Enceinte pour la troisième fois, attaquait la constitutionnalité de la législation texane, qui faisait de l’avortement un crime (il n’était alors possible d’avorter que si la vie de la mère était en danger). Quarante ans après, elle confie au site Church Pop son « incroyable histoire », un témoignage poignant mais qui ouvre toutes grandes les portes de l’espérance.

Née en 1947, Norma McCorvey a eu une « enfance terrible » : son père a abandonné sa famille, sa mère était alcoolique. Adolescente, elle a des démêlés avec la justice pour avoir volé. Elle est envoyée quelques années dans un pensionnat catholique dont elle se fait exclure. Elle vit ensuite avec un de ses cousins qui la viole régulièrement. Elle se marie à 16 ans mais quitte rapidement son mari qui abusait d’elle pour retourner vivre avec sa mère. À 18 ans, elle donne naissance à son premier enfant avant de connaître, elle aussi, la spirale de l’alcoolisme. Sa mère lui fait signer des papiers lui donnant la garde de cet enfant et la chasse hors de chez elle. Alors qu’elle commence une relation avec une femme, elle attend un autre enfant, qu’elle donne volontairement à l’adoption. À 21 ans, elle vit de petits boulots quand elle attend un troisième enfant. Des amis lui conseillent alors de prétendre avoir été violée afin d’obtenir une autorisation d’exception à la loi anti-avortement au Texas. Quand elle se rend compte qu’une telle exception n’existe pas dans cet État, elle tente d’avorter illégalement. On l’adresse alors à deux jeunes avocates qui, dans leur combat pour faire abolir les lois anti-avortement, cherchent une jeune femme enceinte dont elles pourraient assurer la défense et faire de son cas une jurisprudence.

Sarah Weddington et Linda Coffee décident de plaider son cas devant la Cour suprême. Tout au long des trois années que dura l’affaire, Norma McCorvey n’assista à aucune des audiences. Elle donne naissance à l’enfant dont elle voulait avorter et le confie, lui aussi, pour qu’il soit adopté. L’identité de « Jane Roe » ne fut connue qu’au milieu des années 80, quand Norma McCorvey révèle publiquement son identité. Elle devient alors une icône du mouvement pro-choix et commence à travailler dans un centre d’avortements. En 1995, le Révérend Flip Benham s’installe dans le local mitoyen de la clinique dont elle est devenue directrice marketing. Flip Benham est son ennemi juré, un pasteur évangélique à la tête d’Operation rescue, qui coordonne des sit-in devant les centres d’avortement. Une amitié naît entre eux, qui, peu à peu, fait tomber les résistances de la jeune femme. Un jour, elle entre dans les bureaux d’Operation rescue et remarque une affiche décrivant le développement du fœtus. Dans son autre livre, Won by love, elle raconte ce moment déterminant : « Norma, je me suis dit, ils ont raison. J’avais travaillé avec des femmes enceintes pendant des années. J’avais moi-même été enceinte trois fois. J’aurais dû savoir. Pourtant, quelque chose dans cette affiche m’a fait perdre mon souffle. Je voyais l’image de cette petite, de dix semaines embryon, et je me suis dit, voilà un bébé ! C’est comme si mes oeillères venaient de tomber, et j’ai soudain compris cette vérité : c’est un bébé ! ».

En août 1995, Flip baptise Norma, qui s’engage dans le combat pour la vie. Elle rencontre Sandra Cano, plaignante dans l’affaire conduisant à l’arrêt « Doe vs Bolton ». Promulgué le même jour que l’arrêt « Roe vs Wade », ce dernier, en définissant la santé de la femme de manière vague, levait les rares restrictions mineures mentionnées dans l’arrêt Roe vs Wade.

Le 23 mars 1997, toutes deux désavouent publiquement leur rôle dans « la tragédie de l’avortement ». Ensemble, elles se battent pour renverser les arrêts qui portent leurs noms. « Notre manière de nous y prendre c’est de montrer que la vie et les droits des femmes n’ont ni progressé, ni augmenté, mais qu’ils ont au contraire été détruits par l’avortement sur demande. Nous rassemblons des témoignages destinés à être produits en justice, de femmes que l’avortement a meurtries, de femmes qui sont convaincues que le vrai féminisme est pro-vie, et de professionnels qui savent que Roe a affaibli le tissu moral du monde judiciaire et médical. » Un engagement qui porte ses fruits : depuis 1992, la Cour suprême a reconnu aux États le droit d’apporter des restrictions aux modalités d’avortement.

Dans son combat pour la vie, Norma McCorvey se lie d’amitié avec Frank Pavone, un prêtre catholique engagé dans la lutte contre l’avortement. Un jour, dans la prière, elle entend Dieu lui dire clairement qu’elle serait « avec Lui bientôt ». Effrayée, pensant bientôt mourir, elle parle de cette expérience au père Pavone, qui lui conseille juste de continuer à prier pour y voir plus clair. Elle écrit plus tard : « Je l’ai écouté et ai réalisé que ce que Dieu me disait effectivement était de “revenir complètement à Lui dans son Église”, l’Église que Jésus lui-même a fondée ».

Norma McCorvey reçoit le sacrement de la confirmation et de l’Eucharistie le 17 août 1998. Depuis lors, elle continue son engagement pro-vie en se battant pour que soit révisée « sa » jurisprudence. Son argument contre l’avortement ? On ne peut plus ignorer ses conséquences néfastes. Malgré son passé trouble et son rôle dans la légalisation de l’avortement, Norma McCorvey a découvert l’amour de Dieu qui pardonne et guérit tout et son Évangile de vie qui remet debout.