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  François ferme la porte à la nomination de femmes cardinales

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Stan

Stan


Date d'inscription : 30/08/2010
Localisation : Québec, Canada

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MessageSujet: François ferme la porte à la nomination de femmes cardinales    François ferme la porte à la nomination de femmes cardinales Icon_minitimeDim 15 Déc - 19:31

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François ferme la porte à la nomination
de femmes cardinales

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Dans une interview au quotidien italien La Stampa, publiée dimanche 15 décembre, le pape François évoque les rumeurs de nomination de femmes cardinales : une piste selon lui pas d'actualité dans l'Eglise catholique. Il se défend également d'être « marxiste », suite à des commentaires ayant accueilli la vision économique de sa récente exhortation apostolique.

Tout juste auréolé du titre de « personnalité de l'année », décerné par le magazine américain Time, le pape parle de nouveau à la presse. Et cette fois, c'est au journal italien La Stampa que François accorde aujourd'hui trois pages d'interview (en italien), dans lesquelles il revient sur un certain nombre de commentaires récents sur l'actualité de l'Eglise catholique. Il en profite ainsi notamment pour démentir les bruits selon lesquelles il pourrait nommer dans un avenir proche des femmes cardinales.

Cette rumeur de féminisation du collège cardinalice (dont les membres sont chargés d'élire le pape) est revenue à plusieurs reprises ces dernières semaines dans les médias internationaux. Elle avait même fait l'objet le mois dernier d'un premier démenti de la part du père Federico Lombardi, qui avait balayé l'hypothèse de la nomination d'une femme lors du prochain consistoire, le 22 février 2014, en la qualifiant d'« absurdité ». Néanmoins, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège avait admis qu'une telle nomination serait possible « théologiquement et théoriquement », laissant ainsi la porte entrouverte pour un consistoire ultérieur.

Cette fois, c'est donc François lui-même qui vient refroidir l'enthousiasme de ceux qui ont vu en lui le grand réformateur qui allait féminiser rapidement l'Eglise. A la question du vaticaniste Andrea Tornielli « Pourrions-nous avoir des femmes cardinales ? » le pape répond ainsi : « C'est une plaisanterie [en italien : “una battuta” - ndlr], et je ne sais pas d'où elle sort. Les femmes dans l'Eglise doivent être valorisées, pas “cléricalisées”. Quiconque croit à cette idée de femmes cardinales est un peu atteint par le cléricalisme. »

Pas un marxiste

Autre sujet abordé par le pape : les critiques qui ont été émises par certains milieux conservateurs – notamment aux Etats-Unis – suite à la publication de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium (« La joie de l'Evangile »). Le volet économique du texte avait en effet valu à François d'être accusé de « marxisme » (en France, Rue89 s'était même réjoui : « Cette fois, c’est sûr : le pape François est socialiste »).

Un qualificatif que l'ancien archevêque de Buenos Aires a repoussé du revers de la main, comme il y a quelques semaines celui de « conservateur » : sa critique du système économique et des inégalités grandissantes ne fait pas de lui un marxiste, selon lui, d'autant que « rien de ce qui est écrit dans cette exhortation apostolique ne figure pas déjà dans la doctrine sociale de l'Eglise ».

Il précise par ailleurs : « L'idéologie marxiste est erronée. Mais j'ai rencontré au cours de ma vie de nombreux marxistes qui étaient des gens bien, alors je ne le prends pas comme une insulte. »

Calmer le jeu

D'une façon générale, il se dégage de ce nouvel entretien – après une interview à la revue jésuite Civilta Cattolica en septembre et une autre à La Reppublica (dont les conditions ont depuis été contestées) début octobre – le sentiment d'une communication désormais mieux maîtrisée. Comme si François laissait en partie de côté les formules à l'emporte-pièce de Jorge Mario Bergoglio pour endosser pleinement la fonction papale. Sur plusieurs points, outre la place des femmes dans l'Eglise catholique, le pape semble d'ailleurs animé d'une volonté de calmer le jeu et de modérer les attentes placées en lui depuis son élection.

Interrogé au sujet de l'unité des chrétiens, François répond ainsi dans un premier temps : « Oui, l'oecuménisme est une priorité », avant de se lancer dans l'évocation d'un « œcuménisme du sang » : « Dans certains pays, les chrétiens sont assassinés parce qu'ils portent une croix ou possèdent une Bible. On ne leur demande pas avant de les tuer s'ils sont anglicans, luthériens, catholiques ou orthodoxes... Le sang est mêlé. Pour ceux qui tuent, nous sommes simplement chrétiens. Nous sommes unis dans le sang, même si nous ne sommes pas encore parvenus à parcourir le chemin nécessaire à l'unité entre nous, et même si le temps n'est peut-être pas encore venu. L'unité est un don que nous devons demander. »

Concernant les divorcés remariés, dans la perspective du synode consacré à la famille qui se tiendra en octobre, le pape prend d'abord le temps de préciser que lorsqu'il évoquait l'eucharistie, dans son exhortation apostolique, non pas comme « une récompense, mais un remède », il ne fallait pas y voir une allusion directe à cette question. Pour le reste, il se contente de redire l'enseignement de l'Eglise : « L'exclusion des personnes divorcées qui contractent un second mariage de la communion n'est pas une sanction. Il est important de s'en rappeler. » Peu loquace, il souligne simplement que ce sujet, parmi d'autres, sera abordée en profondeur durant le synode.

Message de Noël


A l'approche de Noël, François profite aussi de l'interview à La Stampa pour exposer sa vision de la fête de la Nativité : « C'est Dieu qui rencontre son peuple. C'est aussi la consolation, un mystère de consolation. (…) Cette fête nous parle de tendresse et d'espérance. Quand Dieu nous rencontre, il nous dit deux choses. La première, c'est : gardez l'espérance ! Dieu ouvre toujours des portes, il ne les ferme jamais. Il est le père qui nous ouvre des portes. Et la seconde : n'ayez pas peur de la tendresse ! Quand les chrétiens oublient l'espérance et la tendresse, ils deviennent une Eglise froide, qui perd son sens de l'orientation et se retrouve freinée par les idéologies et les mondanités (…). J'ai toujours voulu transmettre cette tendresse, particulièrement aux enfants et aux personnes âgées. Ça me fait du bien et ça me fait penser à la tendresse que Dieu a pour chacun de nous. »

« Le message qui nous est annoncé dans les évangiles est un message de joie. Les évangélistes nous décrivent un événement joyeux. Il ne débattent pas sur ce monde injuste ou le fait que Dieu ait pu naître dans un tel monde. Tout cela, c'est le fruit de nos propres contemplations : le pauvre, l'enfant qui naît dans une situation précaire... Le premier Noël n'était pas une condamnation de l'injustice sociale et de la pauvreté : c'est une annonce de la joie. »

Fidèle à ses habitudes, le pape François a également lancé un nouvel appel à réduire le gaspillage de nourriture afin de partager avec ceux qui ont faim. Sur ce point, il a pris l'exemple d'une femme qui, lors d'une audience générale place Saint-Pierre, n'osait pas nourrir son enfant au sein en présence du pape, alors que le bébé criait et pleurait. « J'aimerais dire à l'humanité la même chose [que ce que je lui ai dit ce jour-là] : donnez aux gens quelque chose à manger ! Cette femme avait du lait pour nourrir son enfant ; nous avons assez de nourriture pour tout le monde. (…) Puisse l'espérance et la tendresse de la Nativité du Seigneur venir secouer notre indifférence ! »

Source : http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/francois-ferme-la-porte-a-la-nomination-de-femmes-cardinales-15-12-2013-47784_16.php
Stan

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"Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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