MOTION DE SOUTIEN. La police égyptienne, victime des islamo-wahhabo-fascistes

MOTION DE SOUTIEN.
La police égyptienne,
victime des islamo-wahhabo-fascistes

Publié le 15 août 2013

Démocratie, démocratie ! Ils n’ont que ça à la bouche, comme s’il s’agissait d’un bien que leur aurait légué Dieu le père. Démocratie, démocratie ! Ils campent sur leurs positions, en oubliant qu’on est élu, non pour se servir, non pour n’aider que les siens, mais tout le peuple. Or, que s’est-il passé en Égypte ? La mort dans l’âme, j’utilise le mot islamo-fasciste, car, ces fous à lier, demandent (encore) aux Egyptiens qui sont de leur côté, d’aller brûler des églises et tuer des policiers et des civils qui ne sont pas de leur bord. Suivez mon regard !

Haro sur le "tout-sécuritaire", disent-ils. L’UE, les Etats-Unis, la France, avec le vacancier de la Lanterne qui a convoqué l’ambassadeur égyptien en France,  etc., tous à la manœuvre pour condamner la "violence" mais,  aucun mot sur les 47 policiers massacrés par une foule en délire, devrais-je dire, en furie. Aucune condamnation après les églises brûlées. Ah, bonjour la dhimmitude ! "C’est une négation de tous les acquis de la révolution de janvier 2011" crient-ils en chœur. L’hypocrisie de ces gens est sans fin. Le seul reproche qu’on peut faire aux militaires égyptiens est que, la constitution ne parle pas de destitution. Il faut donc l’inclure désormais, pour que les voleurs de démocratie comme Mohamd Morsi et les Frères musulmans ne puissent plus, demain, spolier les Egyptiens.



Élu avec à peine 51,73 % et un taux de participation quasi nul, devant Ahmed Chafiq, 48,27%, Mohamed Morsi ne peut prétendre être le nec plus ultra de la démocratie égyptienne. Il est grand temps de rétablir la vérité face à la falsification médiatique. Avec treize millions de voix contre plus de douze millions à son rival Ahmad Chafiq, ancien premier ministre de Hosni Moubarak, l’homme n’a fait qu’asseoir, depuis son accession à la magistrature suprême, la domination de la minorité extrémiste qu’il représente, les Frères musulmans. Comme le disent nos amis Ivoiriens, "c’est ça qui est la vérité !" . Le reste n’est que salmigondis. Selon la commission électorale, le taux de participation au second tour de cette présidentielle, les 16 et 17 juin, s’est élevé à… 51 %. Lors du premier tour, les 23 et 24 mai, la participation avait été de 46 %.

Avoir été lu n’autorise pas de trucider la démocratie. Être élu ne veut pas dire faire uniquement et essentiellement LA politique des Frères musulmans sans tenir compte de la diversité de la société égyptienne. Être élu n’est pas un blanc-seing pour brûler des églises, d’autant plus que ces gens-là, les coptes, ainsi que les kabyles, sont les premiers habitants de l’Égypte post pharaonique. Il faut arrêter de falsifier l’histoire et de parler de démocratie quand ceux qui prétendre la représenter tuent des policiers. Parce que, ces derniers, venus simplement déloger leur sit-in illégal, se sont vus tirés dessus. ils ont logiquement, en légitime défense, répliqués. Point. Comme le disait quelqu’un, "les forces de l’ordre ont rencontré les forces du désordre", ces dernières représentées par les Frères musulmans…

Alors, chère "communauté internationale", le plus urgent est d’arrêter le chaos que vous avez installé en Irak, et celui que vous soutenez en Syrie. En tant que donneuse de leçons, votre disque est rayé ! Que vive la police égyptienne ! Stop le wahhabisme ! C’était mon dernier mot…

Source : http://allainjules.com/2013/08/15/motion-de-soutien-egypte-vive-la-police-egyptienne-victime-des-islamo-wahhabo-fascistes/