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 Le Pape François et la théologie de la Libération

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misi

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Date d'inscription : 11/05/2013
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Localisation : B-6220 - Fleurus

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MessageSujet: Le Pape François et la théologie de la Libération   Le Pape François et la théologie de la Libération Icon_minitimeVen 17 Mai - 15:02

Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350519?fr=y

Citation :
Bergoglio, révolutionnaire à sa manière.

Les théologiens de la libération sont élogieux à son égard, mais, entre lui et eux, il y a un abîme. Les progressistes estiment qu'il est l'un des leurs, mais il garde ses distances par rapport à eux. Le véritable François est très différent de ce que certains imaginent

par Sandro Magister


ROME, le 16 mai 2013 – Le pape François - qui vit avec l’opinion publique une lune de miel persistante - a reçu des éloges même de la part du plus révolutionnaire des théologiens franciscains, le Brésilien Leonardo Boff : "François va donner une leçon à l’Église. Nous sortons d’un hiver rigoureux et sombre. Avec lui, c’est le printemps qui arrive".

À vrai dire, cela fait longtemps que Boff a abandonné l’habit monacal. Il s’est marié et il a remplacé l’amour pour Marx par un amour écologiste pour Mère Terre et Frère Soleil. Et pourtant il est toujours le plus connu et le plus cité des théologiens de la libération.

Lorsque, trois jours à peine après avoir été élu pape, Jorge Mario Bergoglio a appelé de ses vœux "une Église pauvre et pour les pauvres", son inclusion dans les rangs des révolutionnaires semblait chose faite.

En réalité, il y a un abîme entre la manière de voir des théologiens latino-américains de la libération et celle de ce pape argentin.

Bergoglio n’est pas un auteur de livres prolifique, mais les écrits que l’on a de lui suffisent et aident à comprendre à quoi correspond, dans son esprit, son insistance à se mêler au "peuple".

La théologie de la libération, il la connaît bien, il l’a vue naître et se développer, y compris chez ses confrères jésuites, mais il a toujours montré qu’il était en désaccord avec elle, même au risque de se trouver isolé.

Ses théologiens de référence n’étaient pas Boff, Gutierrez ou Sobrino, mais Juan Carlos Scannone, un autre jésuite argentin, connu de très peu de gens. Celui-ci, qui avait été son professeur de grec, avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", fondée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, au premier rang desquels les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice.

Aujourd’hui Scannone est âgé de 81 ans et il est considéré comme le plus grand théologien argentin vivant. En revanche, à propos de ce qui subsiste de la théologie de la libération, Bergoglio avait déjà mis, en 2005, un terme à la discussion en ces termes : "Après l’effondrement du 'socialisme réel', ces courants de pensée ont sombré dans la confusion. Incapables aussi bien d’une reformulation radicale que d’une nouvelle créativité, ils ont survécu grâce à la force d’inertie, même si, aujourd’hui encore, il ne manque pas de gens pour vouloir, de manière anachronique, la proposer encore".

Cette sentence en forme de liquidation contre la théologie de la libération, Bergoglio l’a glissée dans l’un de ses textes les plus révélateurs : la préface d’un livre ayant pour sujet l’avenir de l'Amérique Latine et dont l’auteur est son ami le plus proche au sein de la curie romaine, l'Uruguayen Guzmán Carriquiry Lecour. Secrétaire général de la commission pontificale pour l'Amérique Latine, cet homme marié, père et grand-père, est le laïc ayant le rang le plus élevé à la curie.

Bergoglio considère que le continent latino-américain s’est déjà assuré une place de "classe moyenne" au niveau mondial et qu’il est destiné à s’imposer encore davantage dans les configurations futures, mais qu’il est menacé dans ce qui lui est le plus propre, la foi et la "sagesse catholique" de son peuple.

Le piège le plus redoutable, à son avis, est constitué par ce qu’il appelle le "progressisme adolescent", un enthousiasme pour le progrès qui, en réalité, se retourne – dit-il – contre les peuples et les nations, contre leur identité catholique, "en lien étroit avec une conception de l’État qui est, dans une large mesure, un laïcisme militant".

Dimanche dernier, il a rompu une lance en faveur de la protection juridique de l'embryon en Europe. On n’oublie pas, à Buenos Aires, sa tenace opposition aux lois favorisant l'avortement libre et les mariages "gay". Il voit, dans le fait que de telles lois se répandent partout dans le monde, l'offensive d’"une conception impérialiste de la mondialisation", qui "constitue le totalitarisme le plus dangereux de la postmodernité".

C’est une offensive qui, d’après Bergoglio, porte la marque de l'Antéchrist, comme dans un roman qu’il aime citer : "Le maître de la terre" de Robert H. Benson. Celui-ci était le fils d’un archevêque anglican de Canterbury et il se convertit au catholicisme, il y a un siècle.

Dans les homélies qu’il prononce depuis qu’il est pape, les références très fréquentes au diable ne sont pas un artifice rhétorique. Le pape François considère que le diable est plus réel que jamais, qu’il est "le prince de ce monde" qui a été vaincu pour toujours par Jésus mais qui est encore libre de faire du mal.

Il y a quelques jours, dans une homélie, il a lancé un avertissement : "Le dialogue est nécessaire entre nous, pour la paix. Mais on ne peut pas dialoguer avec le prince de ce monde. Jamais".
_________

Cette note est parue dans "L'Espresso" n° 20 de 2013, en vente en kiosque à partir du 17 mai, à la page d'opinion intitulée "Settimo cielo", confiée à Sandro Magister.
__________
16.5.2013

note maxi Le Pape François et la théologie de la Libération 3959946349 sois loué la paix !

_________________
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hostie colombe paix
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