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 Enseignement, Le septième commandement

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Céline.
Admin
Céline.


Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Canada

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MessageSujet: Enseignement, Le septième commandement   Enseignement, Le septième commandement Icon_minitimeDim Avr 29 2012, 15:41

ENSEIGNEMENT

CATÉCHISME POUR LES ADULTES

.



TRENTE HUITIÈME LEÇON


LE SEPTIÈME COMMANDEMENT DE DIEU
Enseignement, Le septième commandement Cate049aDEMANDE : Quel est le septième Commandement de Dieu ?
RÉPONSE : Bien d'autrui tu ne prendras ni retiendras à ton escient.
D : Qu'est-ce que Dieu nous défend par ce Commandement ?
R : Dieu, par le septième Commandement nous défend deux choses :
1°) de prendre le bien d'autrui injustement ;
2°) de le retenir à notre escient, c'est-à-dire avec connaissance.

Cette double défense de prendre injustement le bien d'autrui et de le retenir à notre escient, c'est-à-dire avec connaissance, le sachant bien, est fondée :
1°) sur la loi naturelle, gravée dans le cœur de tous les hommes, qui nous crie sans cesse : Ne faites point aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fissent ;
2°) sur la moi divine : Dieu veut que la justice et la charité président à la répartition de tous les biens d'ici-bas et que nul ne s'approprie injustement le travail d'autrui. Aussi pour assurer à chacun l'usage et la paisible possession du fruit de son travail, il a dit, il a gravé sur la pierre : Vous ne déroberez point : il a menacé d'exclure de son royaume ceux qui oseraient enfreindre ce précepte : Les voleurs, les ravisseurs du bien d'autrui, ne seront point héritiers du royaume des cieux (Cor.,VI). Enfin il n'a rien omis pour réprimer cet odieux penchant, qui est la marque d'une âme basse et vile et imprimer une tache flétrissant sur le front de quiconque a le malheur de s'y livrer.

D : En combien de manières peut-on prendre le bien d'autrui ?
R : On peut prendre le bien d'autrui de plusieurs manières :
1°) par violence, comme les voleurs ;
2°) par adresse, pour dérober quelque chose en secret ;
3°) par fraude, comme par exemple certains marchands qui trompent sur le poids ou la qualité de leurs marchandises.

On peut prendre le bien d'autrui de trois manières : par violence, par adresse et par fraude.
1°) Par violence, comme les voleurs qui escaladent les murs, enfoncent les portes, brisent les meubles et s'emparent de tout ce qui leur tombe sous la main, ou qui volent les touristes en usant parfois de violences ou de menaces.
2°) Par adresse, comme les enfants qui prennent en secret de l'argent ou des affaires à leurs parents ; les personnes a qui on confie un livre neuf et rend un autre (même auteur, même éditeur) mais plus usagé, se gardant pour lui le neuf ; enfin tous ceux qui, par subtilité et sans qu'on aperçoive, s'enrichissent aux dépens d'autrui.
3°) Par fraude, comme les marchands qui vendent au plateau en disant qu'il pèse un kilogramme alors qu'en réalité le poids est inférieur ; qui vendent pour bonne une marchandise qu'ils savent être de mauvaise qualité ; qui altèrent ce qu'ils vendent : le vin, par exemple, en y mêlant de l'eau ; qui ont recours à certains moyens pour donner aux objets plus de pesanteur qu'ils n'en ont de leur nature ; qui se prévalent de l'ignorance d'autrui pour vendre à un trop haut prix ou acheter à trop bon marché ; qui ne font pas connaître les défauts qui déprécient leur marchandise, lorsque, ces défauts étant cachés, il est impossible à l'acheteur de s'en apercevoir, etc. Tous ceux qui prennent le bien d'autrui par violence, par adresse ou par fraude, péchent plus ou moins grièvement, selon que le tort qu'ils font au prochain est plus ou moins considérable.

D : Y-a-t-il pas encore d'autres moyens de prendre injustement le bien d'autrui ?
R : Oui, on peut encore prendre le bien d'autrui :
1°) par des procès injustes comme font les plaideurs de mauvaise foi ;
2°) par des usures, en faisant payer les intérêts d'un prêt sans titre légitime ;
3°) par négligence, comme font certains artisans font mal ce qu'ils ont à faire, et reçoivent un salaire pour ce qu'ils ont mal fait.

Outre les trois manières de prendre le bien d'autrui dont nous venons de parler, on peut encore le prendre :
1°) par des procès injustes : par exemple, vous intentez, sans motif, un procès à un de vos voisins ; à force d'intrigues et de mensonges, vous venez à bout de gagner ce procès ; un jugement est prononcé en votre faveur, et votre adversaire, dont l'innocence a été méconnue, est condamné à vous payer telle somme et/ou à s'exécuter : en la recevant les dommages-intérêts, il est évident que vous prenez le bien d'autrui.
2°) Par des usures : on entend, par usure, tout profit que l'on retire d'une chose prêtée, uniquement à raison du prêt. On donne à ce profit le nom d'intérêts ; ainsi les intérêts d'un prêt sont ce que l'on perçoit au delà de ce qu'on a prêté. L'Écriture sainte, dans un grand nombre de passages, les saints Pères, les docteurs et les théologiens dans leurs ouvrages, une foule de décisions des souverains pontifes et des conciles condamnent l'usure de la manière la plus formelle : « Vous ne prêterez point à usure à votre frère, dit le Seigneur au livre de Lévitique, et vous n'en recevrez pas plus que vous ne lui avez prêté. » Mais ce n'est point prendre le bien d'autrui, ce n'est point se rendre coupable d'usure, que de recevoir les intérêts d'un prêt, de prendre plus qu'on a prêté, si on le fait uniquement par quelque titre légitime, tel que le dommage naissant et le lucre cessant. Le dommage naissant est le tort, le dommage, la perte qu'on éprouve, précisément à cause du prêt, de sorte qu'alors les intérêts ou le dédommagement de cette perte ne sont, à proprement parler, que la restitution de la chose qu'on aurait possédée, si le prêt n'en avait pas privé ; ce que vous comprendrez facilement par un exemple : votre ami, ayant de l'argent pour faire des réparations nécessaires à sa maison, est assez obligeant pour vous le prêter à votre demande : il ne peut faire ces réparations, et ne peut non plus louer sa maison, parce qu'elle menace ruine. Il est juste qu'ayant eu la charité de vous prêter cet argent, sans lequel les réparations n'ont pu se faire, et que n'ayant pu louer sa maison, vous le dédommagiez de la perte qu'il a faite en vous prêtant. Le lucre cessant est le gain que celui qui prête aurait tiré de l'emploi de son argent, s'il ne l'eût pas prêté : par exemple, vous avez de l'argent dans le commerce ; votre ami, se trouvant dans la nécessité, vient vous prier de lui prêter mille euros : vous-même, par complaisance, vous vous rendez à sa demande, en n'ayant pas d'autre argent que celui de votre commerce, vous en sortez ces mille euros ; il est juste dès lors que votre ami vous dédommage du gain que vous auriez tiré de votre argent, si vous ne le lui aviez pas prêté.
3°) Par négligence : vous avez demandé à un artisan maçon de vous construire un mur, mais au bout de six mois ce mur se lézarde car l'ouvrier n'a pas mis assez de ciment. Pourtant, vous lui avez payé le travail pour avoir un mur bien fait et solide. Il y a donc obligation pour cet artisan de réparer le tort que sa négligence a causé à son client.

Enseignement, Le septième commandement Cate049bD : Comment retient-on injustement le bien d'autrui ?
R : On peut retenir injustement le bien d'autrui de plusieurs manières :
1°) En ne rendant pas un dépôt qui a été confié ;
2°) en ne payant pas aux ouvriers le salaire qui leur est dû ;
3°) en n'acquittant pas ses dettes ;
4°) en retenant une chose trouvée, sans s'informer à qui elle appartient.

On retient injustement le bien d'autrui :
1°) en ne rendant pas un dépôt qui a été confié : on vous a donné une chose à garder, et vous avez consenti à vous en charger ; cette chose ne vous appartient pas ; refuser de la rendre lorsqu'on la redemandera, ce serait donc retenir le bien d'autrui.
2°) En ne payant pas aux domestiques et aux ouvriers le salaire qui leur est dû : du moment qu'ils ont fait ce qui leur était prescrit, et rempli les conditions qui leur étaient imposées, ils ont droit au salaire qui leur a été promis, et ce serait une injustice criante que de les priver du fruit de leurs travaux et de leurs sueurs.
3°) En n'acquittant pas ses dettes : vous avez emprunté une somme d'argent ; vous avez acheté certains objets : ne pas rendre au jour marqué l'argent qu'on vous a prêté, ne pas payer ce qu'on vous a vendu, lorsque vous le pouvez, ne serait-ce pas violer toutes les lois de la probité et de la justice ? Mais si, ayant contracté des dettes, vous vous trouviez dans l'impossibilité de les acquitter, que deviez-vous faire ? Éviter toute dépense superflue, vivre avec la plus grande économie, et travailler sans relâche, afin de vous mettre au plus tôt en état de satisfaire vos créanciers.
4°) En retenant une chose trouvée, sans s'informer à qui elle appartient : vous trouvez une chose récemment perdue (a) ; mais elle a un maître, et ce n'est pas à vous, mais à lui qu'elle appartient ; vous ne pouvez donc pas la retenir, mais vous devez faire toutes les diligences nécessaires pour en découvrir le légitime propriétaire, afin de la lui remettre, et si vous ne pouvez y réussir, la donner aux pauvres, ou l'employer en bonnes œuvres. Si vous êtes pauvre vous-même, vous pouvez la garder, après avoir toutefois consulté votre directeur de conscience, car il ne faut jamais être juge dans sa propre cause.
(a) J'ai dit une chose récemment perdue ; car s'il s'agit d'un objet qui n'a jamais eu de maître ou qui a été déposé dans la terre depuis des siècles, il appartient, d'après la loi, à celui qui l'a trouvé, mais pour moitié seulement ; l'autre moitié revient au propriétaire de fonds.

D : Que doit faire celui qui a pris ou retenu injustement le bien d'autrui ?
R : Il doit le rendre le plus tôt qu'il peut.

Quand on a pris ou retenu injustement le bien d'autrui, on doit s'empresser de le rendre, et plus on diffère, plus on devient coupable devant Dieu. Il faut rendre la chose même qu'on a prise, si elle existe encore ; sinon on doit en restituer la valeur. C'est à la personne même à qui on a fait tort, qu'elle soit riche ou qu'elle ne le soit pas, ou, si elle est morte, à ses héritiers, qu'il y a obligation de restituer : ainsi ce ne serait pas acquitter sa conscience que de faire dire des messes ou de distribuer des aumônes. Mais si, après avoir fait des recherches raisonnables, on ne pouvait découvrir ceux à qui l'on doit restituer, faudrait, sur la décision d'un confesseur sage et éclairé, faire des bonnes œuvres à leur intention.

D : Est-il permis d'acheter une chose volée ?
R : Non, il n'est permis ni d'acheter ni de recevoir chez soi une chose qu'on sait avoir été volée.

Acheter une chose qu'on sait avoir été volée, c'est devenir possesseur du bien d'autrui, et possesseur de mauvaise foi ; et comme la chose appartient à son maître, partout où elle se trouve, il y a obligation de la lui rendre, quand bien même on serait dans l'impossibilité de faire restituer au voleur le prix qu'on lui a payé. S'il n'est pas permis d'acheter une chose volée, il ne faut pas non plus de la recevoir chez soi, de la receler : ce serait approuver le vol et s'en rendre complice ; aussi la loi punit-elle non-seulement le voleur, mais encore le receleur.

D : Celui qui a causé au prochain quelque dommage dans sa personne, son honneur ou ses biens, est-il obligé de le réparer ?
R : Oui, il est obligé de le réparer tout entier, autant qu'il le peut.

« Point de rémission des péchés, dit saint Augustin, et par conséquent point de salut, si l'on ne restitue au prochain ce qui lui appartient. » Il faut de plus réparer tous les dommages qu'on a pu lui causer, soit dans sa personne, soit dans son honneur, soit dans ses biens.
1°) « Dans sa personne » : ainsi, celui qui a eu le malheur de tuer un homme doit prier Dieu sans cesse pour le repos de son âme, et prendre soin matériel de son épouse et de ses enfants. Si par suite d'une agression qu'il a commis, la victime se trouve dans le besoin ; ainsi encore celui qui a frappé et blessé le prochain doit réparer le tort qu'il lui a occasionné en le mettent dans l'impossibilité de travailler, et payer toutes les dépenses qu'il lui a fallu faire en remèdes, visites du médecin, etc.
2°) « Dans son honneur » : A-t-on calomnié le prochain ?, il y a obligation de se rétracter. Le mal qu'on en a dit est-il vrai ?, il faut recourir aux excuses les plus humbles et faire tout ce qui est possible pour rétablir la réputation qu'on a flétrie.
3°) « Dans ses biens » : par exemple, celui qui possède un champ qui n'est pas à lui doit non-seulement le rendre, mais aussi tout ce qu'il a produit depuis qu'il en est l'injuste possesseur. On a volé un outil nécessaire à un pauvre ouvrier, et on a été cause que pendant plusieurs jours il n'a pu gagner sa vie ; il y a obligation non seulement de lui rendre ce qu'on lui a pris, mais encore de le dédommager de toute la perte qu'on lui a occasionnée.

Enseignement, Le septième commandement Cate049cD : Celui qui a ordonné ou conseillé de faire le mal, par exempte, de brûler une voiture, est-il obligé aussi de le réparer ?
R : Oui, il est obligé de le réparer, et même quelquefois avant celui qui l'a commis par son conseil.

Tous ceux qui ont contribué efficacement au dommage causé au prochain, c'est-à-dire qui y ont contribué de manière que, sans eux, le dommage n'aurait pas été causé, ceux, par exemple, qui l'on commandé, conseillé ,... sont obligés solidairement de le réparer, c'est-à-dire qu'ils y sont obligés les uns au défaut des autres. Voici l'ordre que l'on doit observer à cet égard :
1°) celui qui a la chose dérobée doit restituer avant tous les autres ;
2°) à son défaut, celui qui l'a recélée, ou qui l'a laissée dépérir ou égarer par sa faute ;
3°) celui qui a ordonné le vol ;
4°) celui qui l'a exécuté ;

et au défaut de ces quatre complices,

1°) celui qui a conseillé efficacement le larcin est tenu de le réparer ;
2°) celui y a consenti ;
3°) celui qui l'a approuvé ;
4°) enfin, au défaut de tous ces complices, ceux qui n'ont pas empêché ou averti, pouvant et devant le faire, sont tenus de le réparer entier. Un exemple rendra ceci plus sensible : « Un père de famille meurt ; la femme , qui ne sait pas où sont les affaires de son mari, commence par s'emparer d'une partie de la succession ; elle met une de ses amies dans son secret, laquelle déclare à la justice, et avec serment, n'avoir connaissance de rien. Les officiers de justice s'aperçoivent bien qu'il y a dans tout ceci quelque chose qui n'est pas régulier, mais ils ferment les yeux. Cependant la succession est volée. Qui sera tenu à la restitution ? D'abord la femme, comme cause principale du vol, et comme ayant entre les mains les effets volés à la succession. Mais si la femme ne restitue pas, alors l'amie qui a le secret du vol, et les officiers de justice qui ont négligé de l'approfondir, sont obligés à restitution ; et pourquoi ? parce que les uns et les autres se sont volontairement et efficacement prêtés à l'injustice, et qu'elle leur est justement imputée. « C'est faire le mal, dit saint Paul, que d'y consentir et d'y coopérer volontairement. Ce que nous venons de dire du vol et de ceux qui y ont eu part s'applique à toute espèce de dommage fait au prochain ; ainsi celui qui a ordonné, par exemple, de brûler une voiture, est tenu de réparer le mal qu'il a fait faire, même avant celui qui l'a exécuté par son ordre. Du reste, si on a eu malheur de prendre part au dommage fait au prochain, il faut, après en avoir fait l'aveu sincère, suivre en tout, pour le réparer, les avis de son confesseur spirituel.

D : Le septième commandement regarde-t-il les pauvres aussi bien que les riche ?
R : Oui, il regarde les pauvres aussi bien que les riches.

C'est à tous les hommes, sans exception, que le Seigneur a dit : « Vous ne déroberez point. Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. » Le septième commandement regarde donc les pauvres aussi bien que les riches.

D : Les pauvres qui ont des besoins ne peuvent donc ni prendre ni retenir le bien des riches ?
R : Non ; ils peuvent demander l'aumône, mais il ne leur est pas permis de voler ni de retenir injustement le bien des riches.

Un père et une mère de famille qui n'ont pas de quoi nourrir ses enfants ; un infirme qui ne peut gagner sa vie ; tous ceux, en un mot, qui sont dans le besoin, peuvent demander l'aumône et implorer l'assistance des riches, mais il ne leur est pas permis de les voler ; et un pauvre qui dérobe quelque chose au prochain, quelque riche que soit celui-ci, péche contre la justice, et se rend par conséquent coupable devant Dieu.

D : Les riches sont-ils obligés de faire l'aumône ?
R : Oui, selon leurs moyens et selon les besoins des pauvres.

L'aumône n'est pas un simple conseil, c'est un devoir rigoureux et indispensable : « N'attristez point le cœur du pauvre, et ne différez point de donner à celui qui souffre... Prêtez l'oreille au pauvre sans chagrin, acquittez-vous de ce que vous devez, et répondez-lui favorablement et avec douceur » (Eccl.,IV) ; « Soyez charitable en la manière que vous le pourrez : si vous avez beaucoup de bien, donnez beaucoup ; si vous en avez peu, ayez soin de donner de bon cœur de ce peu que vous aurez » (Tob.,IV) » ; « vous souvenant que celui qui donne aux pauvres prête au Seigneur, et que le Seigneur lui rendra la récompense qu'il mérité » (Prov.,XIX). Ainsi s'exprime le Seigneur dans les divines Écritures : il y a donc obligation pour les riches de faire l'aumône selon leurs moyens ; et plus les besoins des pauvres sont grands, plus ils doivent donner ; et plus ils donnent, plus sont abondantes les grâces que Dieu leur accorde : car « l'aumône fait trouver la miséricorde et la vie éternelle » (Tob.,XII). « Donnez, dit Jésus-Christ, ce que vous avez de biens, et vous serez purifies de tous vos péchés » (Luc.,XI)


TRAITS HISTORIQUES
Au XVIIème siècle, le fils d'un créancier d'un pays fort éloigné, passait près de la pauvre maison d'un débiteur qui devait 8 francs de rente depuis trente ans, qu'on n'avait pas même songé à réclamer. Il trouve un vieillard octogénaire qui transporté de joie l'embrasse les larmes aux yeux et lui fait partager son frugal repas. Lorsque le débiteur eut porté la dernière santé à son hôte, il se leva, alla détacher dans l'intérieur de la cheminée un sac de cuir suspendu à une corne de bœuf, et revint lui demander combien il lui devait : « Je l'ignore, dit le créancier. Et moi aussi, répliqua le vieillard, mais comme le jour de l'échéance j'ai versé régulièrement la rente annuelle dans ce sac de cuir, vous pouvez compter, monsieur, et vous saurez la somme ». Il y trouva 320 francs !!!

Un motif puissant pour nous engager à la pratique de l'aumône, c'est de nous rappeler cette sentence terrible que Jésus-Christ prononcera, au jour du dernier jugement, contre les réprouvés, lorsqu'il leur dira : « Allez, maudits, au feu éternel : car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais sans asile, et vous ne m'avez pas donné l'hospitalité ; j'ai été sans vêtements, et vous ne m'avez pas revêtu ; j'ai été malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité : car autant de fois que vous avez refusé d'exercer ces devoirs envers les moindres d'entre vos frères, c'est à moi que vous l'avez refusé » (Matth., XXV).



http://www.fatima.be/fr/sanctus/prieres/cate49.php

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Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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