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 Que savons-nous des trois orientations de l'amour ?

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AuteurMessage
Lily-Anne
membre
Lily-Anne


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France - Provence

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MessageSujet: Que savons-nous des trois orientations de l'amour ?   Que savons-nous des trois orientations de l'amour ? Icon_minitimeJeu Oct 13 2011, 17:57

J'ai trouvé cet enseignement très profond car il est intemporel. Il ne se mesure pas à une mode, ni à des diplômes mais à sa quintessence.
Auteur: P. Jacques Philippe - Parution F&L n° 262 de Juin 2007

Le but de notre vie, c’est la croissance dans l’amour. « Au soir de la vie, nous serons jugés sur l’amour » dit saint Jean de la Croix. Saint Paul affirme dans la lettre aux Corinthiens : « La charité ne passera jamais. » Découvrons les trois grands axes de la charité.

Notre seul désir est-il de grandir dans l’amour ? Si oui, comment y parvenir ? Ici-bas, la charité a besoin de s’appuyer sur la foi et l’espérance, mais elles disparaîtront : la foi sera remplacée par la claire vision, l’espérance laissera place à la possession de tout ce que nous aurons attendu avec confiance. Mais l’amour ne sera remplacé par rien d’autre : l’amour dont nous aimerons Dieu et nos frères dans le Royaume sera exactement de même nature que celui dont nous aimons ici-bas. Il sera bien sûr plus ardent et plus pur, infiniment libre et heureux, mais ne changera pas de substance. Je voudrais simplement mettre en évidence une des lois de la croissance dans la charité, en parlant des trois orientations de celle-ci.
Quand il est interrogé par les scribes au sujet du plus grand commandement, Jésus répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. À ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes » (Mt 22,38). Ces paroles du Seigneur montrent que l’amour est destiné à se déployer selon deux dimensions inséparables : l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Mais dans ce texte est évoqué discrètement un autre aspect de la charité : l’amour de soi-même : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Cet amour de soi est bon et nécessaire, il n’est pas l’égoïsme de celui qui ramène tout à son moi, mais la grâce de vivre en paix avec soi-même, de consentir à être ce que l’on est, avec ses dons et ses limites.

Les trois orientations de la charité ici évoquées (amour de Dieu, amour du prochain, amour de soi) sont appelées à grandir ensemble, elles se soutiennent mutuellement dans leur croissance. Si l’une vient à manquer ou à être trop négligée, les deux autres en souffrent et sont stérilisées dans leur déploiement. Elles sont comme les trois pieds d’un tabouret, qui ne peut plus tenir en équilibre si l’un d’eux fait défaut. Chacun de ces trois aspects de la charité s’appuie sur les deux autres. Entre trois objets, il y a six relations possibles : nous allons considérer chacune d’elles, en donnant simplement quelques aperçus.

1. L’amour envers le prochain s’appuie sur l’amour de Dieu : sans la force que nous trouvons dans la foi en Dieu, nous aurons bien du mal à pratiquer la patience, le pardon, la miséricorde. Nos capacités d’aimer se tarissent vite, si elles ne se renouvellent pas constamment en celui qui en est la Source, à travers la prière et les sacrements. L’amour s’éteint souvent par découragement ou désespoir, et seule une pleine espérance en Dieu donne le courage nécessaire pour persévérer dans l’amour.

2. L’amour envers le prochain s’appuie aussi sur l’amour de soi : si je me déteste et me méprise moi-même, si je ne m’accepte pas tel que je suis, cela rejaillira inévitablement en ressentiments et en conflits envers autrui. Beaucoup des conflits que nous avons avec les autres sont la projection de conflits que nous avons avec nous-mêmes. Je ne supporte pas les pauvretés des autres parce que je n’accepte pas les miennes. Si je ne suis pas réconcilié avec mon passé, ma personnalité, si je suis mécontent d’être ce que je suis, je le ferai, d’une manière ou d’une autre, "payer" aux autres, en les rendant responsables du mal-être qui m’habite de ne pas être en paix avec moi-même

3. L’amour pour Dieu a besoin de l’amour du prochain : si je ferme mon cœur aux autres, si je me durcis dans des jugements étroits, des accusations, des rancunes, je ne ferai jamais l’expérience profonde de la tendresse et de la bonté de Dieu, et je ne grandirai pas dans l’amour pour lui. « La mesure dont vous vous servez envers le prochain servira aussi pour vous » dit l’Évangile. Refuser d’aimer le prochain, c’est inéluctablement se fermer à Dieu. Un refus de pardonner, par exemple, peut complètement stériliser une vie spirituelle.

4. L’amour de soi lui aussi s’appuie sur l’amour du prochain. Celui qui se ferme à l’amour des autres se prive de belles occasions d’aimer, de déployer ainsi ce qu’il y a de meilleur en lui, et de grandir dans la confiance en soi. Il perdra aussi beaucoup de grâces de réconciliation avec lui-même, qui sont souvent accordées par la médiation des autres. J’ai expérimenté à diverses reprises dans ma vie que, dès que nous sommes intransigeants et durs envers autrui, nous le payons tôt ou tard par une expérience qui nous dévoile notre propre misère.

5. L’amour de Dieu a également besoin de l’amour de soi : si je ne m’accepte pas tel que je suis, si je me méprise moi-même, alors je ne reconnais pas l’amour que Dieu a pour moi et je me ferme. L’amour que Dieu me porte ne s’adresse pas à un être idéal, celui que je devrais être ou celui que j’aurais aimé être. Il s’adresse à moi tel que je suis. Je ne peux donc accueillir pleinement cet amour qu’en m’acceptant moi-même. Il arrive fréquemment que des personnes se ferment à l’amour de Dieu et à l’action de sa grâce parce que, pour des raisons diverses (orgueil, perfectionnisme, peur de ne pas être aimées…), elles ne consentent pas à leurs limites et fragilités.

6. Enfin l’amour de soi-même se construit avec le soutien de l’amour de Dieu : qui se ferme à Dieu finira par se détester lui-même, car il ne découvrira pas la tendresse du Père, son regard bon et bienveillant, découverte qui est le plus sûr chemin pour s’accepter tel que l’on est, avec ses défauts et ses limites. Le rejet de Dieu aboutit à la haine de soi. Je crois qu’il y a là une loi absolument inéluctable, et l’évolution de notre culture depuis quelques siècles me semble en être une illustration. L’homme moderne a une difficulté terrible à s’aimer lui-même. La profusion des ouvrages psychologiques sur le développement personnel, l’acquisition de l’estime de soi, etc., en est un signe éloquent. Amusez-vous à taper estime de soi sur Google (site de recherche sur Internet) et vous verrez la quantité de résultats : 1.400.000 pages ! On y trouve le meilleur et le pire.

On a rejeté Dieu aux XVIIIe et XIXe siècles, avec l’illusion de penser qu’on éliminerait du même coup la culpabilité et que l’homme serait enfin libre et heureux. On a oublié une chose : sans Dieu, l’homme est seul à porter le poids de ses détresses, de ses misères et de ses fautes. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a pas non plus de pardon et de miséricorde. L’homme ne peut pas s’absoudre lui-même, quelles que soient les tentatives qu’il fait dans ce sens. Aujourd’hui, chacun est comme condamné à réussir sa vie, sans rémission possible en cas d’échec. L’estime de soi a besoin d’un fondement : la certitude que, quoi qu’il arrive, je suis aimé et je peux aimer. Cette certitude, Dieu seul peut la garantir.
À chaque étape de notre vie, il est indispensable de pouvoir reconnaître quel est, parmi les "pieds du tabouret", celui qui demande le plus d’attention, pour être fortifié et permettre le déploiement des deux autres. Parfois, nous pouvons être principalement appelés à intensifier l’amour de Dieu : davantage de prière, de confiance en Dieu, de disponibilité à sa volonté, d’écoute de sa Parole. Parfois, l’urgence sera l’amour du prochain : la patience (qui est selon Catherine de Sienne « la moelle de la charité »), tel ou tel acte de pardon, la générosité dans le service, la disponibilité aux pauvres, etc. Et parfois (cela arrive à chacun de nous à une étape ou une autre de notre existence), la priorité sera l’amour de soi : consentir à sa fragilité et à sa faiblesse, s’accepter tel que l’on est, cesser de s’en vouloir à soi-même ou de se culpabiliser…

Il faut dont être attentifs aux appels de l’Esprit, et discerner ces priorités, selon l’étape de notre cheminement. Si nous répondons à l’appel de Dieu à intensifier tel ou tel des axes de l’amour, les autres s’en trouveront par le fait même vivifiés.

http://www.feuetlumiere.org/mieux-le-connaitre/vie-spirituelle/lamour-en-3-dimensions.html

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