LucJos Admin
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| Sujet: “Mardi, ce ne sera pas fini… Ce sera même encore pire après” Mar Nov 08 2016, 08:21 | |
| “Mardi, ce ne sera pas fini… Ce sera même encore pire après” Express [FR] Audrey Duperron 8 novembre 2016 Si vous pensez qu’il en sera fini de toute cette laideur qui a entaché la campagne présidentielle américaine mardi, après les élections, vous vous trompez, explique le journaliste Frank Bruni dans un article d’opinion paru dans le New York Times. «Il n’y aura pas de fin ici, seulement une marque de ponctuation, une simple virgule entre la rancœur qui s’est construite jusqu’à aujourd’hui, et la fureur à venir. Et il n’est pas possible d’annuler tout ce que nous avons vu au cours de ces 18 mois, et de museler ce qui a été libéré.
La journée des élections ne rachètera rien et n’arrangera rien, pas cette fois-ci. Peu importe qui est déclaré vainqueur, des dizaines de millions d’Américains seront convaincus – vraiment convaincus – que le résultat n’est pas légitime, parce que des forces fâcheuses sont intervenues.
Que les ballons tombent sur Hillary Clinton ou Donald Trump, il y aura des divisions plus profondes en Amérique que celles qui étaient présentes au début, et une confiance encore moindre à l’égard des institutions les plus importantes du pays. 4 partis Même sans prendre en compte les troupes de la colère de Trump, on dirait que nous ressortons de ces élections avec 4 partis : les Républicains de Paul Ryan, le Caucus de la Liberté, les Démocrates de l’establishment et la brigade Elizabeth Warren/Bernie Sanders, qui se prépare à remonter au créneau après que Sanders a montré sa détermination lors des primaires pour imposer une législation si progressive que la Maison Blanche ne pourrait jamais l’approuver.
Tandis que nous nous rapprochons de la fin qui n’en est pas une, Trump prédit une «crise constitutionnelle». Les Républicains agitent les spectres de la «destitution» et de «l’acte d’accusation». Et Rudy Giuliani [un ancien maire de New York, ndlr] a exigé d’Obama l’assurance qu’il n’épargnerait pas Clinton, qui est présentée comme la plus susceptible de l’emporter, même si les 47 % de gens qui envisagent de voter pour elle se gardent bien de tout enthousiasme concernant cette décision. Lorsque je regarde les élections du passé, je n’ai jamais rien vu de tel. Comment être certain que cela sera tout de même navigable ?” _________________ † Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
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