Arrive-t-il parfois que les lois de la nature soient suspendues...par des prières ?

Date d'inscription : 30/08/2010 Localisation : Québec, Canada

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Arrive-t-il parfois
que les lois de la nature
soient suspendues...
par des prières ?

«Ils ont entendu ce message
sans aucun profit,
car lorsqu'ils l'entendirent
ils ne le reçurent pas avec foi.»
(Hébreux 4, 2)

J'ose communiquer ici, à ceux que cela intéresse
(et avec les risques que cela comporte),
des extraits de journal personnel
sur la surprenante rémission de santé de Daniel B.,
qui est survenue, semble-t-il, à la suite d'une prière insistante
à la Vénérable Catherine de Saint-Augustin.

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Catherine de Saint-Augustin
a été béatifiée en 1989

« Vous avez oublié que par le jeûne et la prière
vous pouvez... suspendre les lois de la nature »
(Message de la Vierge Marie à Medjugorje, 1982)

« Les insinuations de la grâce sont très subtiles;
Dieu passe en nous avec la complicité
de la nature et des évènements. »
(Cardinal Paul-Émile Léger)

« Faire une déclaration est toujours un art difficile
entre dire trop, dire mal, ne pas dire assez. »
(Pascal Geoffroy)

Citation :: Extrait d'un journal personnel,
à propos de "l'Affaire Daniel B."

2 mai 1984

Hier et aujourd'hui, j'ai prié Dieu pour la guérison d'un jeune garçon de 20 ans, légèrement débile, qui bientôt va mourir d'un cancer. J'ai demandé sa guérison par l'intercession de Mère Catherine de Saint Augustin.

Hier soir, alors que je venais de lui remettre une sorte de relique de Mère Catherine de Saint-Augustin en lui laissant l'espérance de la guérison par l'intercession de (celle-ci), et alors que je lui avais dit que je prierais le Seigneur Jésus pour lui; il m'a répondu : «Je t'aime beaucoup; tu es un bon infirmier. »; et il m'a répété cela ce soir au moment où, en priant pour lui, je lui administrais une injection sous-cutanée de morphine.
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Photo de sachet-relique
de Mère Catherine de Saint-Augustin,
que j'ai remis à Daniel

20 juin 1984

Daniel B., un patient légèrement déficient, me pose des questions philosophiques : « Pourquoi la souffrance? Pourquoi est-ce que la vie est comme ça? Pourquoi la vie est-elle si compliquée? » et il fait d'autres remarques... Le médecin lui aurait dit qu'il mourrait bientôt. Comme je lui fais remarquer qu'il ne se laisse pas soigner facilement, il me répond «C'est dans sa nature (d'être comme cela) ! » etc... (et, de mon côté,) J'ai tellement peur de me tromper (en ce que je lui dis), et il m'est tellement difficile de lui communiquer la paix, que j'en viens à penser que je ferais mieux de ne plus m'occuper de lui, si ce n'est par la prière.

11 juillet 1984

Ghislaine Z. (infirmière avec laquelle je travaille) m'informe que le docteur Marie L. (médecin de Daniel B.) a dit que le cancer de Daniel serait en régression. (...) Soeur Claire C. (infirmière), qui entend ce que dit Ghislaine, soulève la possibilité d'un miracle, Louise C. (infirmière) se met à se moquer d'elle en l'entendant parler de miracle.

13 juillet 1984

Ghislaine Z me parle de la réflexion d'un médecin (le Dr D.) qui lui disait ne rien comprendre à la rémission de maladie de Daniel B. Le mot miracle a encore été prononcé (dans les propos de ce médecin).

18 juillet 1984

La santé de Daniel B. continue de s'améliorer de façon surprenante.

19 juillet 1984

Le Dr P., neurologue, laisse paraitre qu'il est agréablement surpris par la rémission de santé de Daniel B. (...). Mais cette régression de maladie n'a pour le moment qu'un caractère surprenant; il s'agirait d'une régression qui aurait déjà été remarquée dans d'autres cas semblables, selon ce qu'a écrit le Dr Marie L. dans les notes d'évolution (du dossier médical de Daniel).

23 juillet 1984

A mon travail, un concours de circonstance fait que je pose quelques questions à l'infirmière Nina B., qui travaille de jour, concernant la « guérison » de Daniel B. Elle me répète ce que je sais déjà, à savoir que le médecin traitant et les médecins consultants ne savent plus quoi penser de cette rémission surprenante. Comme je lui dis que cette rémission de santé de Daniel pourrait avoir une origine miraculeuse due à l'intercession de Catherine de Saint-Augustin qu'on a prié pour Daniel, elle me répond : « Pourquoi Daniel serait-il guéri alors qu'il est manipulateur et un fardeau pour son entourage ? Ainsi (s'il est guéri), il va continuer à manipuler son entourage.» Je lui rétorque que « la miséricorde de Dieu s'étend à toutes ses créatures. »

Rencontre, un peu plus tard, Gertrude P. , une infirmière qui travaille de jour; je lui demande son avis sur la surprenante rémission de santé de Daniel B. Elle me répond que les médecins ne comprennent pas que son cancer soit disparu. Je lui demande : « Êtes-vous bien sûr que le cancer de Daniel soit complètement disparu ? » Elle me répond : « Oui! ». Mais sa réponse qui ne me satisfait pas, puisque je n'ai trouvé aucune note qui indiquent, dans le dossier médical de Daniel, que le cancer de celui-ci soit complètement disparu.

26 juillet 1984

Daniel B. a quitté aujourd'hui l'hôpital,
pour retourner dans sa famille d'accueil.

(suite à venir)

Stan