Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
| Sujet: Le grand décalage entre l’enseignement de l’Eglise et les convictions des catholiques français Mar Fév 25 2014, 05:59 | |
| Je vous mets cet article pour information... ce que j'ai lu m'a quelque peu défrisée ! L-A Un sondage publié hier montrerait que les catholiques français sont très éloignés des convictions qu’ils devraient avoir :
- 90% des catholiques favorables au droit à l’avortement. Chiffre étonnant quand on sait que 75% des Français y sont favorables. En fait, seulement 63% des catholiques pratiquants y seraient favorables. Mais ce même sondage estime à 8% des Français le nombre de catholiques pratiquants, ce qui me semble bien élevé.
- 37% des catholiques pratiquants seraient aussi favorables à la loi Taubira.
- 21 % seraient favorables à l’adoption par deux personnes de même sexe. des catholiques Français approuvent ce droit, et ce taux chute à 21% auprès des pratiquants réguliers.
- 58% seraient aussi favorables à la PMA pour les couples et 11% favorables pour les personnes de même sexe.
- 92% des catholiques déclarent qu’ils souhaiteraient que l’Eglise prenne position pour l’utilisation des méthodes artificielles de contraception (ce qui a été fait en… 1968)
- 92% des catholiques manifestent leur volonté de voir l’Eglise se positionner en faveur de l’usage du préservatif
- 84% des catholiques souhaitent que l’Eglise donne la possibilité aux femmes de devenir prêtre.
Bref, un sondage à prendre avec des pincettes mais qui montre qu’il y a de toute façon des catholiques pratiquants qui ne comprennent plus rien à la doctrine de l’Eglise sur la famille. Le conseil permanent de la CEF a décidé, après discussion, de ne pas rendre publique la synthèse envoyée à Rome des 2000 pages envoyées par les 83 diocèses, groupes et mouvements, concernant la consultation effectuée en vue du synode sur la famille. Mais Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du conseil Famille et société, soulignant que les attentes exprimées sur l’accueil des personnes homosexuelles, des divorcés remariés, sur la contraception ou encore la cohabitation avant mariage « n’ont de toute façon rien d’un scoop ». Le site Internet de la CEF a toutefois mis en ligne 4 pages de synthèse rédigées par son vice-président, Mgr Pierre-Marie Carré. Ce dernier écrit notamment : « Un grand nombre de réponses manifestent le décalage qui existe entre l’enseignement de l’Eglise et les choix des couples qui se reconnaissent catholiques. Un tel décalage apparaît tout particulièrement à propos de la contraception et des demandes que les divorcés-remariés adressent à l’Eglise à propos des sacrements de l’Eucharistie et de la réconciliation. [...] Une grande majorité de réponses soulignent que l’encyclique Humanae Vitae (1968) a entraîné chez beaucoup de couples une rupture avec l’enseignement de l’Eglise. L’insistance de l’Eglise sur ce point semble incompréhensible pour ces personnes. Une petite minorité convaincue met en œuvre cet enseignement en s’inspirant par exemple de la méthode Billings. D’une manière générale, on attend que l’Eglise donne aux couples chrétiens des critères de discernement qui leur servent de points de repère. Beaucoup croient que l’Eglise condamne la sexualité. Il paraît indispensable que des couples chrétiens témoignent que la relation sexuelle participe à la croissance de l’amour dans le couple. Il sera important de mettre l’accent sur la qualité relationnelle de l’amour qui unit les époux en faisant percevoir ce qu’ils sont appelés à vivre comme chasteté. » _________________ | |
|