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 De Benoît XVI au Pape François : évolution ou révolution ?

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AuteurMessage
Stan

Stan


Date d'inscription : 30/08/2010
Localisation : Québec, Canada

De Benoît XVI au Pape François : évolution ou révolution ? Empty
MessageSujet: De Benoît XVI au Pape François : évolution ou révolution ?   De Benoît XVI au Pape François : évolution ou révolution ? Icon_minitimeLun Fév 10 2014, 19:43

Citation :

De Benoît XVI au Pape François :
évolution ou révolution ?

De Benoît XVI au Pape François : évolution ou révolution ? PHOa12073cc-9286-11e3-aa70-d6dbafe3c95b-805x453
KOZ- Un an après la renonciation de Benoît XVI, le blogueur Koz
analyse les changements qui sont intervenus au sein de l'Eglise
depuis cet évènement.


L'image est connue: la foudre frappant le dôme de Saint-Pierre, ce 11 février 2013.
Elle reflète la stupeur des catholiques du monde entier apprenant la renonciation de Benoît XVI.

Ce geste presqu'inédit marque une rupture dans l'histoire de l'Eglise. Il interpelle la conception du service, et celle de la papauté. Le service de l'Eglise, qui va jusqu'au martyr, peut-il permettre de «descendre de la Croix», comme il fut reproché à Benoît XVI de l'avoir fait?

On me dit que pour certains, en renonçant, Benoît XVI aurait emporté l'Eglise dans le renoncement. Quelle étrange idée…

  Benoît XVI s'exprimait toute l'ambition intellectuelle d'un homme qui s'adressait à la raison. François, lui, serait plus simple et s'adresserait au cœur.

L'Eglise et le pape ont-ils renoncé à parler à l'intelligence? Il semble inéluctable de comparer les papes. Comparer le style tout en retenue et en effacement de Benoît XVI, et la jovialité de François. Et comparer leurs mots. En Benoît XVI s'exprimait toute l'exigence de vérité, l'ambition intellectuelle d'un homme qui respectait tant chacun de ses interlocuteurs qu'il s'adressait à leur raison, préjugeant peut-être parfois de leur capacité, ou de leur volonté, d'entendement. François, lui, serait plus simple et s'adresserait au cœur. Ne dit-il pas, dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, qu'une bonne homélie doit contenir «une idée, un sentiment, une image»?

Mais peut-on disjoindre les deux? L'Eglise est un hôpital de campagne, a dit le pape. En pansant les blessures, n'ouvre-t-il pas les cœurs, et la voie vers l'intelligence? Cœur et intelligence sont d'ailleurs fondus l'un en l'autre pour le chrétien. Comment ne pas songer à ce passage du Livre des Rois, évoqués d'ailleurs par Benoît XVI lors de son discours au Reichstag? Le Seigneur propose à Salomon d'accéder à l'une de ses requêtes. Et celui-ci demande «un cœur qui écoute, pour discerner le bien et le mal».

 
Citation :
Ce 11 février 2013, plusieurs cardinaux ont pu songer
que la foudre tombait pour eux, sur leur volonté de grandeur,
leur goût pour le faste.


Le pape et l'Eglise ont-ils renoncé à la splendeur, à la grandeur? Qu'il soit permis de faire un détour par un ouvrage à peine édité, «L'homme qui ne voulait pas être pape», de Nicolas Diat (éd. Albin Michel). Il est rare de voir exposé aussi précisément les errements de la Curie, en même temps qu'un portrait lucide et affectueux de l'homme Joseph Ratzinger et du pape Benoît XVI. Et l'on réalise que, ce 11 février 2013, plusieurs cardinaux ont pu songer que la foudre tombait pour eux, sur leur volonté de grandeur, leur goût pour le faste.

Oui, avec cette renonciation, l'Eglise a peut-être perdu de sa superbe monarchique. Qu'elle en perde aussi les réflexes de cour! On découvre malheureusement, dans cet ouvrage, des cardinaux qui, dès son élection, font le pari de la chute de Benoît XVI, et qui intriguent en ce sens. Un Secrétaire d'Etat qui refuse de libérer son bureau, qui place des micros dans celui de son successeur. Un cardinal qui intrigue pour renverser le nouveau Secrétaire d'Etat, dans l'espoir de prendre sa place et, de là, monter sur le «trône de Saint Pierre». On y découvre comment certains, au Vatican mais par incurie, ont eu raison du pontificat de Benoît XVI.

   
Citation :
Si l'Eglise a renoncé à sa magnificence, grand bien lui fasse,
tant elle a payé le revers de cette médaille !

Cette découverte douloureuse est salutaire car l'Eglise n'a que trop souffert du souci, parfois aussi bien intentionné, de discrétion, cette volonté de ne pas infliger de disgrâce publique à ceux qui ont failli. Et les intrigants prospèrent.

Si l'Eglise a renoncé à sa magnificence, grand bien lui fasse, tant elle a payé le revers de cette médaille!

L'Eglise ne renonce pas, elle se réalise. Et les différences de tempérament entre Benoît XVI et François ne sont que l'écume des temps, masquant une plus profonde continuité entre leurs deux pontificats. Benoît XVI régnait en retenue, en économie de gestes, tant il voulait s'effacer derrière le pape, et le Christ. François donne tous les signes de la simplicité, comme de la volonté de rester en contact avec le monde. Ne poursuit-il pas, d'une certaine manière, l'œuvre de Benoît XVI, si hostile au carriérisme? Et l'Eglise ne se réalise-t-elle pas, dans une simplicité qui sanctifie?

Benoît XVI dénonça aussi les plus grandes souffrances, qui «viennent de l'intérieur de l'Eglise». Lors de la messe inaugurale de son pontificat avait ainsi averti: «priez pour moi afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups». François a peut-être bien choisi son patronage...

L'Eglise ne renonce pas, elle renaît sans cesse. Avant de clore son pontificat, Benoît XVI s'est adressé librement à des séminaristes. Méditant devant eux, il expliquait:
«L'Église renaît sans cesse, se renouvelle sans cesse. L'avenir est à nous
».

L'avenir est à nous…

Que Dieu bénisse Benoît XVI, qu'Il prête force et vie à François.

Source : http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2014/02/10/31004-20140210ARTFIG00369-de-benoit-xvi-au-pape-francois-comment-l-eglise-a-change-de-visage.php[/b]


Stan

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"Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne)
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