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 Aimer le monde « comme Dieu l’aime »

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AuteurMessage
Lily-Anne
membre
Lily-Anne


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France - Provence

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MessageSujet: Aimer le monde « comme Dieu l’aime »   Aimer le monde « comme Dieu l’aime » Icon_minitimeVen Mai 17 2013, 15:32

Je vous propose cet article qui est une lumière pour notre époque de vie.
Pour ma part, j'ai trouvé des réponses pour avancer sereinement.
Bonne lecture
Lily-Anne Very Happy


sympa

Vatican II l’a rappelé avec force : l’Église a quelque chose à dire à l’homme. Encore faut-il que les chrétiens, tentés parfois par le repli, soient pleinement présents au monde tel qu’il est

Guy Aurenche en convient : le monde est dur, compliqué, en souffrance. « Peut-être, suggère-t-il, notre tâche consiste-t-elle d’abord à nous aider les uns les autres, à déceler, jusqu’au cœur des nuits les plus profondes, y compris celles de la violence, les signes du matin qui vient. »

Ce matin qui vient, Martin Luther King, qu’aime citer le président du CCFD-Terre solidaire, l’évoquait déjà quelques mois avant d’être assassiné. « Il est minuit dans notre monde, disait-il. Minuit, c’est l’heure où plus rien ne se distingue de rien. Il est difficile de reconnaître les valeurs et les directions. Au cœur de cette heure de minuit, la tâche des Églises chrétiennes consiste à dire que l’heure de minuit est une heure qui passe, le matin vient. »

Pour le chrétien, comment être présent à ce rendez-vous du matin, et faire en sorte qu’il advienne ? Ne faut-il pas d’abord aimer le monde, avec toutes ses réalités économiques, politiques et culturelles, et malgré toutes ses formes de violence ? Ne faut-il pas, tout en acceptant sa fragilité, vivre au cœur de la famille humaine l’immersion évangélique, dans l’espérance du Royaume de Dieu ?

Se situer en ce monde, rude et magnifique

Question classique, en quelque sorte inscrite dans l’essence même du christianisme, à la fois religion de l’Incarnation, c’est-à-dire de la plongée au cœur de l’humanité et de son histoire, et religion de la rupture avec ce monde.

Publiée en décembre 1965, la constitution pastorale sur l’Église dans le monde de ce temps Gaudium et spes a marqué une étape importante dans la longue marche de l’Église vers l’homme, et reste aujourd’hui comme une charte majeure de la relation de l’Église au monde. Le texte donne de nombreux repères, notamment théologiques, pour se situer en ce monde, rude et magnifique, où il est parfois difficile de croire au désir profond de l’homme de dire oui à la vie en s’orientant vers la fraternité plutôt que l’exclusion de l’autre.

Depuis, la réflexion, amorcée au IIe siècle dans la Lettre à Diognète, continue. En 2003, Paul Valadier ouvrait ainsi par exemple de nouveaux horizons dans un livre : La Condition chrétienne, du monde sans en être (Seuil).

« L’amour n’a pas de sens s’il ne construit pas »

Pour Guy Aurenche, tout commence pourtant par le regard. Pour plus de clarté, il raconte volontiers la remarque que lui fit un jour sa petite fille qui avait alors 4-5 ans, et qu’il venait de réprimander : « Tu n’es pas sympa, tu me regardes avec ta tête », lui avait-elle dit. « Trop souvent, commente-t-il, nous regardons le monde avec notre tête. Nous le surplombons, le regardons de haut, le jugeons. Nous oublions de le regarder avec le cœur, non par sentimentalisme affectif passager, mais avec un cœur qui dit à l’autre sa capacité à vivre, à construire, à aimer, à être aimé. »

« L’amour n’a pas de sens s’il ne construit pas, précise-t-il. C’est ce que nous faisons au CCFD, à travers les partenariats, les associations locales avec lesquelles nous passons une alliance pour trouver ensemble, dans le souffle d’amour qui nous est donné par Dieu, des solutions aux problèmes. Les rendez-vous d’humanité, ce sont les rendez-vous que le Seigneur nous donne. Aimer le monde, les hommes et les femmes qui l’habitent, c’est l’aimer comme Dieu l’aime, au plus profond de ses entrailles, lui dire qu’il est appelé à la divinisation, à devenir aimant, aimable, aimé… »

« Il n’y a pas une, mais quantité de manières d’aimer ainsi le monde »

Assumer ainsi sa part, sa charge de fraternité dans la polyphonie de l’humanité ne va pas sans une certaine « tension », reconnaît le P. Patrick Goujon, jésuite, professeur d’histoire de la spiritualité et de théologie au Centre Sèvres.

« Dieu a créé le monde, rappelle-t-il. Il l’a aimé. Et par amour du monde, il a voulu le sauver. Il nous a indiqué ce qui allait dans le sens de la vie : responsabilité envers autrui, soin des plus petits, une certaine frugalité. Il a aussi désigné ce qui nous perd : l’orgueil, la volonté de dominer, la séduction de toutes idoles. Depuis, ceux qui nous ont précédés au long des âges nous indiquent qu’il n’y a pas une, mais quantité de manières d’aimer ainsi le monde en s’en écartant, avec une distance intérieure qui n’est pas mépris des personnes, des modes de vie…, mais liberté. »

« Aimer le monde, ce n’est pas forcément aller vers ce qui rassure »

Auteur d’Amour du monde. Christianisme et politique chez Hannah Arendt (Cerf), Véronique Albanel, enseignante à la faculté de philosophie du Centre Sèvres, suggère une façon parmi d’autres d’essayer d’être présent au monde, nourrie notamment de son engagement au Service jésuite des réfugiés.

« Aimer le monde, confie-t-elle, ce n’est pas forcément aller vers ce qui rassure. Je ne peux pas vivre en relation avec les autres en choisissant la peur et le repli qui en découle. Nous pouvons aussi nous exercer à nous reconnaître et nous aimer dans nos singularités différentes, même si la différence fait parfois mal. Hannah Arendt m’a fait comprendre que l’élargissement du cœur, inséparable de l’élargissement de la raison, est lié à la capacité de s’ouvrir à des points de vue différents. Cela demande une forme d’audace humble. Celle de nous quitter pour mieux vivre de l’Évangile, avec la certitude de nous ouvrir alors à la joie promise (Mt 25), et déjà là. »

« Dieu est là où les hommes souffrent, se battent pour plus d’humanité »

Alain Thomasset, jésuite et théologien moraliste, précise quant à lui le rôle que les catholiques peuvent jouer dans le monde, et notamment dans une société pluraliste et sécularisée. Ils doivent « faire vivre l’esprit de fraternité, qui témoigne de l’amour de Dieu et permet aux gens de vivre ensemble »,« jouer un rôle de veilleur, en dénonçant les injustices, et tout ce qui blesse l’humanité ». C’est leur côté « prophétique ». Ils ont aussi une fonction « utopique », en offrant « un horizon d’espérance ».

« Comme le rappelle le paragraphe 34 de Gaudium et spes, le monde n’est pas un rival de Dieu, résume-t-il. Voulu et aimé par Dieu, il est le lieu où s’exerce la vocation chrétienne. Ce n’est pas ailleurs que je participe à son dessein de salut, et ce n’est pas en dehors du monde que je vais trouver Dieu. Dieu est là où les hommes souffrent, se battent pour plus d’humanité. Le service du monde se vit à l’endroit où il est blessé, là où Dieu est. »


Martine de Sauto
http://www.la-croix.com/Religion/Spiritualite/Aimer-le-monde-comme-Dieu-l-aime-2013-05-17-961349

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