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| Échos de la Manif pour la famille (Père, Mère et Enfants), le 13 janvier 2013, à Paris. | |
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+5marie-rose Lily-Anne BENEDICTE André Dominique Stan 9 participants | |
Auteur | Message |
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Stan
Date d'inscription : 30/08/2010
| Sujet: «Liberté de conscience, pour les députés!» Mar Jan 29 2013, 22:51 | |
| «Liberté de conscience, pour les députés!»La résistance à la loi sur le mariage pour tous continue de s'organiser. "Liberté de conscience pour les députés !" par KTOTV - Citation :
Mardi 29 janvier 2013, le collectif La Manif pour Tous a voulu marqué les esprits avec leur opération "Bonjour Paris". Dès 7 heures du matin, des dizaines de personnes ont déployé de grandes banderoles contre la loi Taubira sur tous les ponts de Paris et du périphérique. Les porte-paroles, accompagnés de jeunes militants, étaient quant à eux sur une péniche et ont remonté la Seine depuis la Statue de la Liberté jusqu'à Notre-Dame de Paris. Objectif : être réellement entendus par les autorités du pays et soutenir les députés opposés à ce projet de loi sur le mariage pour tous dont le débat commence le jour même l'Assemblée. Le collectif annonce d'autres mobilisations, avec notamment des rassemblements le samedi 2 février devant les préfectures dans les départements en métropole et en Outre-Mer. Stan | |
| | | André Dominique
Date d'inscription : 15/09/2010 Age : 63 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: Échos de la Manif pour la famille (Père, Mère et Enfants), le 13 janvier 2013, à Paris. Mer Jan 30 2013, 18:01 | |
| Asterix et les gaulois de quoi avaient-ils le plus peur ? Que le ciel leur tombe sur la tête !!!Les conséquences d'une telle loi sont inimaginables … Entre le monde spirituel et le monde matériel seulement un mince voile nous sépare... Alors les gros et petits blocs de justice qui vont nous tomber dessus ??? - Citation :
- .... Constatons d'abord l'existence naturelle de la loi de Solidarité.
Dans le dix-huitième siècle, on n'y croyait pas; on s'en tenait à la maxime de la personnalité des fautes. Ce siècle, occupé surtout de réagir contre le catholicisme, aurait craint, en admettant le principe de la Solidarité, d'ouvrir la porte à la doctrine du Péché Originel. Chaque fois que Voltaire voyait dans les Écritures un homme portant la peine d'un autre, il disait ironiquement: « C'est affreux, mais la justice de Dieu n'est pas celle des hommes. »
Nous n'avons pas à discuter ici le péché originel. Mais ce dont Voltaire se moquait est un fait non moins incontestable que mystérieux. La loi de Solidarité éclate en traits si nombreux dans l'individu et dans les masses, dans les détails et dans l'ensemble, dans les faits particuliers et dans les faits généraux, qu'il faut, pour le méconnaître, tout l'aveuglement de l'esprit de secte ou toute l'ardeur d'une lutte acharnée.
La première règle de toute justice humaine est de concentrer le châtiment d'un acte sur son auteur, en vertu de ce principe: Les fautes sont personnelles. Mais cette loi sacrée des individus n'est ni la loi de Dieu, ni même la loi de la société.
Pourquoi cet homme est-il riche? parce que son père fut actif, probe, laborieux, économe. Le père a pratiqué les vertus, le fils a recueilli les récompenses.
Pourquoi cet autre est-il toujours souffrant, malade, faible, craintif et malheureux? parce que son père, doué d'une puissante constitution, en a abusé dans les débauches et les excès. Au coupable les conséquences agréables de la faute, à l'innocent les conséquences funestes.
Il n'y a pas un homme sur la terre dont la condition n'ait été déterminée par des milliards de faits auxquels ses déterminations sont étrangères; ce dont je me plains aujourd'hui a peut-être pour cause un caprice de mon bisaïeul, etc.
......
Ramener, par la diffusion des lumières, par la discussion approfondie des effets et des causes, l'opinion publique dans cette direction intelligente qui flétrit les mauvaises tendances et s'oppose aux mesures funestes, c'est rendre à son pays un immense service. Quand la raison publique égarée honore ce qui est méprisable, méprise ce qui est honorable, punit la vertu et récompense le vice, encourage ce qui nuit et décourage ce qui est utile, applaudit au mensonge et étouffe le vrai sous l'indifférence ou l'insulte, une nation tourne le dos au progrès, et n'y peut être ramenée que par les terribles leçons des catastrophes.
......
Voyons maintenant dans quel esprit doit être conçue la loi humaine.
Il me semble que cela ne peut faire l'objet d'un doute. La loi humaine doit abonder dans le sens de la loi naturelle: elle doit hâter et assurer la juste rétribution des actes; en d'autres termes, circonscrire la solidarité, organiser la réaction pour renforcer la responsabilité. La loi ne peut pas poursuivre d'autre but que de restreindre des actions vicieuses et de multiplier les actions vertueuses, et pour cela elle doit favoriser la juste distribution des récompenses et des peines, de manière à ce que les mauvais effets d'un acte se concentrent le plus possible sur celui qui le commet...
En agissant ainsi, la loi se conforme à la nature des choses: la solidarité entraîne une réaction contre l'acte vicieux, la loi ne fait que régulariser cette réaction.
La loi concourt ainsi au progrès; plus rapidement elle ramène l'effet mauvais sur l'auteur de l'acte, plus sûrement elle restreint l'acte lui-même..... http://bastiat.org/fr/solidarite.htmlAndré Dominique | |
| | | | Échos de la Manif pour la famille (Père, Mère et Enfants), le 13 janvier 2013, à Paris. | |
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