| | le célibat ecclésiastique, un signe de contradiction | |
| | Auteur | Message |
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violaine
Date d'inscription : 06/09/2010 Localisation : FRANCE
| Sujet: le célibat ecclésiastique, un signe de contradiction Mar Mar 13 2012, 15:03 | |
| Le célibat ecclésiastique, un signe de contradiction L'abbé Guillaume Seguin réagit à la récente et pitoyable émission diffusée sur France 2 :
"Malaise … c’est le mot qui revient sur les lèvres de beaucoup après la récente et pitoyable émission « La vie amoureuse des prêtres » (parue sur France 2 dernièrement). [...] Dès l’introduction du reportage, la thèse officielle est annoncée : le célibat est d’un autre âge, il est d’ordre disciplinaire, imposé par un diktat de Rome, où l’autorité se fait rétrograde et oppressante. Toute transgression vaudra exclusion. C’est un premier mensonge … sur fond d’émotion télévisuelle. Ces hommes ne s’étaient-ils pas engagés, en toute liberté et connaissance de cause, après six années de discernement ? S’ils ne tiennent pas leur engagement, et qu’ils sont donc infidèles à la parole donnée, quel crédit accorder à leur témoignage ?
Où est le vrai « tabou » dont on nous rabat les oreilles tout au long de l’émission ? Certainement pas dans les amalgames et fausses vérités ressorties pour étayer la thèse officielle. On y entend par exemple que la moitié des prêtres vivraient une double vie. Mais d’où sortent ces chiffres ? Soyons sérieux ! La vie des prêtres est transparente ; on est ici dans la quasi-calomnie et, en tous cas, très loin du journalisme professionnel ! Mgr Ulrich, en première ligne sur cette affaire (voir son interview ici) monte courageusement au créneau sans oublier de faire part de sa douleur. [...]
La vérité, c’est que dans un monde déboussolé, où l’on doit même redonner la définition du mariage et expliquer le caractère fondamental de la plus petite cellule vitale de la société qu’est la famille, le célibat est une force. Il n’est ni mépris de la chair ni aversion de la sexualité mais un choix libre, exigeant et fécond. Padreblog en avait déjà parlé. La confession publique de ces hommes devant les caméras est pour nous l’aveu d’une infidélité : un peu de pudeur et de discrétion auraient été plus honnêtes. Et disons-le : savoir que des chrétiens puissent applaudir à la "sincérité" d'un tel choix fait mal …
L’émission a paradoxalement un avantage : celui de montrer qu’au 21ème siècle, le célibat est un témoignage et un signe de contradiction, plutôt qu’un décalage social. Il s’agit ni plus ni moins de l’anticipation du Royaume de Dieu : une annonce des noces éternelles où le Bien-Aimé comblera les cœurs de tous. Il est aussi une force de conversion et un réel témoignage. Le prêtre n’est ni un fonctionnaire, ni un permanent en pastorale, ni un acteur de lien social. Il est un « autre Christ » [...].
Disons-le : ce reportage est exhibitionniste. Il préfère faire la part belle à des « soldats perdus » plutôt qu’aux milliers de prêtres heureux et fidèles. Il n’aborde encore moins l’enseignement de Jean-Paul II, récent et moderne, sur le mariage et la sexualité humaine. Cette exhibition est malsaine et manipule l’opinion. On attendait mieux d’une chaîne du service public ! [...]"
Michel Janva | |
| | | Lily-Anne membre
Date d'inscription : 01/09/2010 Localisation : France - Provence
| Sujet: Re: le célibat ecclésiastique, un signe de contradiction Mar Mar 13 2012, 15:41 | |
| Merci Violaine pour le choix de cet article à propos de cette émission diffusée sur France 2.
Quand j'ai lu ce titre : " La vie amoureuse des prêtres ", j'ai éprouvé un recul naturel. Je n'ai pas voulu regarder cette émission. C'est toujours le même sujet récurrent.
Il faut comprendre que cela concerne deux mondes différents : celui du bas et celui du Haut.
Ces deux mondes sont opposés dans leurs valeurs. L'un défend la chair, l'autre l'esprit. Chacun parle mais ils ne peuvent s'entendre.
Malheureusement, il arrive qu'un citoyen d'en-Haut chute et se retrouve en bas. Faut-il en faire une généralité ? Qui souhaite culpabiliser l'autre parce qu'il est différent ? Qui souhaite mettre l'autre au même niveau ?
Comme vous le savez, il est plus facile de descendre que de monter.
Certains prêtres ont pris le toboggan et l'atterrissage est rude. Comment ne pas se sentir déçu puis révolté contre un ordre aussi intransigeant et une ascèse aussi rigoureuse ? L'homme est fait de chair et ce n'est pas parce qu'il endosse l'habit du prêtre qu'il le devient. C'est un apprentissage, une lutte et un combat de chaque jour. Tous ne sortent pas gagnants même si Jésus l'est pour toujours. Ils ont échoué à l'examen. Tristesse, regret et parfois remord sont leur quotidien. Ne sont-ils pas plus à plaindre qu'à blâmer ? Sur eux coulent perpétuellement les larmes de Pierre. Le Pierre d'avant la crucifixion qui renie son Jésus face à une servante devant un feu de nuit.
Ce Pierre d'avant n'a pas encore croisé le regard PERSONNEL du Christ. Que ce soit ici ou ailleurs, cette rencontre se fera et tout rentrera dans l'ordre.
En attendant, le don des larmes est une purification. Certains pleureront plus que d'autres...
Que Dieu bénisse tous nos prêtres.
Lily-Anne _________________ | |
| | | elischeva
Date d'inscription : 17/01/2011 Age : 58 Localisation : france
| Sujet: Re: le célibat ecclésiastique, un signe de contradiction Mer Mar 14 2012, 03:18 | |
| C est un vaste sujet, qui revient inlassablement.
Oui un pretre fait sermont de chastete, il accepte le celibat. Il reste neanmoins homme et sa vie faite de solitude ne doit pas etre chose facile au quotidien. C est un des combat les plus rude qu il lui faut menute sa vie durant. Il arrive aussi que quelques pretres trebuchent et tombe " du mauvais cote " . J ai vu dans certains villages pres de chez moi, a l epoque ou l on avait la chance d avoir un pretre par village. Des petite histoires de clochers , ou l on savait pertinament que tel ou tel pretre retrouvait une dame . D autres meme qui avaient eu un enfant. On voyait arrive un gamin qui etait soi disant le neveu, qui en realite etait ni plus ni moins le fils de Mr le cure. Tout le monde en parlait avec un petit sourire dans le coin, mais personne ne jugeait. Et les pretres allaient au bout de leur vie ainsi. Ma grand les femmes etaient plus indulgentes que les hommes. Elles disaient qu un pretre etait avant tou un homme et les promesses ont ete faites a u Christ. Cela reste donc un soucis a regler entre le Christ et le pretre, que c etait donc pas a nous de juger " l affaire " mais qu il fallait prier pour les pretres qui ont " flancher ". Quand un couple se mari devant Dieu, n est il pas aussi sous sermont devant Dieu ??? et ne dit on pas que " ce que Dieu a unit la main de l homme ne doit pas le d esunir ?? " que dire lorsqu il y a adultere ou separation??? et pourtant au fil du temps on oubli ces fautes....... | |
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