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 La lettre de l'évangile du dimanche éclairé par "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta du 5 février 2012

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Lily-Anne
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Lily-Anne


Date d'inscription : 01/09/2010
Localisation : France - Provence

La lettre de l'évangile du dimanche éclairé par "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta du 5 février 2012 Empty
MessageSujet: La lettre de l'évangile du dimanche éclairé par "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta du 5 février 2012   La lettre de l'évangile du dimanche éclairé par "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta du 5 février 2012 Icon_minitimeMer Fév 01 2012, 11:28

Dimanche 5 février 2012, Cinquième dimanche du temps ordinaire




Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,29-39.


En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta : Tome 2, Ch 22, p 110 - CD 2 (1er CD), piste 39 -


Pierre parle à Jésus. Il dit: “Maître, je voudrais te prier de venir dans ma maison. Je n’ai pas osé te le dire au dernier sabbat, mais… je voudrais que Tu viennes.” “A Bethsaïda?” “Non, ici… dans la maison de ma femme, sa maison natale, je veux dire.” “Pourquoi ce désir, Pierre?” “Eh!… pour beaucoup de raisons… et puis, aujourd’hui, on m’a dit que ma belle-mère est malade. Si tu voulais la guérir, peut-être tu…” “Achève, Simon.” “Je voulais dire… Si Toi tu l’approchais, elle finirait… oui, en somme, tu sais, autre chose est d’entendre parler de quelqu’un et autre chose de le voir et de l’entendre, et si ce quelqu’un, ensuite la guérit, alors…” “Alors la rancune tombe, tu veux dire.” “Non, pas rancune. Mais, tu sais… le pays se partage en plusieurs opinions, et elle… ne sait à qui donner raison. Viens, Jésus.” “Je viens, allons-y. Avertis ceux qui attendent que je parlerai ce soir à ta maison.” Ils vont jusqu’à une maison basse, plus basse encore que celle de Pierre à Bethsaïda, et encore plus proche du lac. Elle en est séparée par une bande de grève, et je crois qu’au cours des tempêtes les vagues viennent mourir au pied du mur de la maison, qui, si elle est basse est en revanche très large comme pour loger beaucoup de monde. Dans le jardin qui s’étend devant la maison, du côté du lac, il n’y a qu’une vigne vieille et noueuse qui couvre une tonnelle rustique et un vieux figuier que les vents du lac ont tout incliné vers la maison. La frondaison désordonnée de l’arbuste frôle les murs et bat contre les châssis des fenêtres fermées pour s’abriter du soleil ardent qui s’abat sur la petite maison. Il n’y a que ce figuier et cette vigne et un puits au muret bas et verdâtre. “Entre, Maître.” Des femmes sont dans la cuisine occupées, qui à réparer les filets, qui à préparer le repas… Elles saluent Pierre, puis s’inclinent, confuses, devant Jésus. Entre temps, elles le dévisagent avec curiosité. “La paix soit à cette maison. Comment va la malade?” “Parle, toi qui es la bru la plus âgée” disent trois femmes à une qui est en train de s’essuyer les mains avec un coin de son vêtement. “Elle a une forte fièvre, une très forte fièvre. Nous l’avons montrée au médecin, mais il dit qu’elle est vieille pour guérir et que quand ce mal passe des os au cœur et donne de la fièvre, surtout à cet âge, on meurt. Elle ne mange plus… Je cherche à lui faire une nourriture appétissante, même maintenant, tu vois, Simon? Je préparais cette soupe qui lui plaisait tant. J’ai choisi les meilleurs poissons dans ceux de tes beaux-frères, mais je ne crois pas qu’elle puisse la manger. Et puis… elle est agitée. Elle se lamente, elle crie, elle pleure, maugrée…” “Prenez patience, comme si vous étiez sa mère, et vous en aurez le mérite auprès de Dieu. Conduisez-moi à elle.” “Rabbi… Rabbi… je ne sais si elle voudra te voir. Elle ne veut voir personne. Je n’ose lui dire: "Je vais t’amener le Rabbi".” Jésus sourit sans perdre son calme. Il se tourne vers Pierre: “C’est à toi d’agir, Simon. Tu es un homme et le plus âgé des gendres, m’as-tu dit. Va.”Pierre fait une grimace significative et obéit. Il traverse la cuisine, entre dans une pièce, et à travers la porte fermée derrière lui, je l’entends parler avec une femme. Il passe dehors la tête et une main et dit: “Viens, Maître, fais vite” et il ajoute plus doucement à peine intelligiblement: “Avant qu’elle ne change d’idée.” Jésus traverse rapidement la cuisine et ouvre toute grande la porte. Debout sur le seuil, Il dit son doux et solennel salut: “La paix soit avec toi.” Il entre, bien qu’on n’ait pas répondu. Il va près d’une couche basse sur laquelle est étendue une petite femme, toute grise, amaigrie, essoufflée par la forte fièvre qui rougit son visage enflammé. Jésus se penche sur le lit, sourit à la petite vieille: “Tu as mal?” “Je meurs!” “Non, tu ne vas pas mourir. Peux-tu croire que je puisse te guérir?” “Et pourquoi le ferais-tu? Tu ne me connais pas.” “A cause de Simon qui m’en a prié… et aussi à cause de toi pour donner à ton âme le temps de voir et d’aimer la Lumière.” “Simon? Il ferait mieux de… Comment donc Simon a-t-il pensé à moi?” “C’est qu’il est meilleur que tu ne crois. Je le connais, et je sais. Je le connais et je suis heureux de l’exaucer.” “Non, femme, pour l’instant tu ne mourras pas. Peux-tu croire en Moi?” “Je crois, je crois. Il me suffit de ne pas mourir!” Jésus sourit encore. Il la prend par la main. La main rugueuse, aux veines gonflées disparaît dans la main juvénile de Jésus. Il se redresse et prend l’attitude qu’il a pour accomplir un miracle. Il crie: “Sois guérie, Je le veux! Lève-toi!” Et il laisse aller la main de la femme. Elle retombe sans que la vieille se plaigne, alors qu’auparavant, quand Jésus la lui avait prise bien que ce fût avec délicatesse, le mouvement avait arraché une plainte à la malade. Un temps bref à e silence. Puis la vieille s’écrie à haute voix: “Oh! Dieu des pères! Mais, je n’ai plus rien! Mais je suis guérie! Venez, venez!” Les belles filles arrivent. “Mais regardez!” dit la vieille, “je remue et ne sens plus de douleur et je n’ai plus de fièvre! Regardez comme je suis fraîche! Et le cœur ne semble plus le marteau du forgeron. Ah! je ne meurs plus!” Pas un seul mot pour le Seigneur. Mais Jésus ne se formalise pas. Il dit à la plus âgée des brus: “Habillez-la pour qu’elle se lève. Elle le peut.” Et il s’écarte pour sortir.Simon, mortifié se tourne vers sa belle-mère: “Le Maître t’a guérie. Tu ne lui dis rien?” “Que si! Je n’y pensais pas. Merci, que puis-je faire pour te remercier?” “Être bonne, très bonne. Car l’Éternel a été bon avec toi. Et, si cela ne t’ennuie pas, permets-moi de me reposer aujourd’hui dans ta maison. J’ai parcouru pendant la semaine tous les environs et je suis arrivé à l’aube, ce matin. Je suis las.” “Certainement, certainement! Reste aussi si cela t’arrange.”Mais il y a peu d’enthousiasme dans ses paroles. Jésus, avec Pierre, André, Jacques et Jean va s’asseoir dans le jardin. “Maître!…” “Mon Pierre?” “Je suis confus.” Jésus fait un geste, comme pour dire: “Laisse couler.” Puis il dit: “Ce n’est pas la première, et ce ne sera pas la dernière fois qu’on ne me remercie pas de suite. Mais je ne cherche pas la reconnaissance. Il me suffit de donner aux âmes la manière de se sauver. Je fais mon devoir. À elles de faire le leur.” “Ah! Y en a-t-il eu d’autres comme celle-là? Où?” “Simon curieux! Mais je veux te contenter, bien que je n’aime pas les curiosités inutiles. C’était à Nazareth. Tu te rappelles la maman de Sara? Elle était très malade quand nous sommes arrivés à Nazareth et on nous dit que la petite pleurait. Pour ne pas faire d’elle, qui est bonne et douce, une orpheline, et demain une filiâtre, je suis allé trouver la femme… Je voulais la guérir… mais je n’avais pas encore posé le pied sur le seuil que son mari et un frère me chassèrent en disant: Il Va t-en, va t-en! Nous ne voulons pas d’ennuis avec la synagogue ". Pour eux, pour trop de gens, je suis déjà un rebelle… Je l’ai guérie tout de même… à cause de ses enfants. Et, à Sara qui était au jardin, j’ai dit en la caressant: Il Je guéris ta mère. Rentre à la maison. Ne pleure plus ". Et la femme fut guérie au même instant et la petite le lui a dit, et aussi au père, et à l’oncle… Et elle fut punie pour m’avoir parlé. Je le sais, car l’enfant est accourue derrière moi pendant que je quittais le pays… Mais n’importe.” “Moi, je l’aurais fait redevenir malade.” “Pierre!” Jésus est sévère. “C’est cela que je t’ai enseigné à toi et aux autres? Qu’as-tu entendu sur mes lèvres dès la première fois que tu m’as entendu? De quoi ai-je parlé comme condition première pour être mes vrais disciples?” “C’est vrai, Maître. Je suis une vraie bête. Pardonne-moi. Mais… je ne peux supporter qu’on ne t’aime pas!” “Oh! Pierre, tu verras bien d’autres indifférences! Tu auras tant de surprises, Pierre! Des personnes que les gens soi-disant Il saints Il méprisent comme des publicains et qui au contraire seront un exemple pour le monde, un exemple que ne suivront pas ceux qui les méprisent. Des païens qui seront parmi les plus grands fidèles, des prostituées qui deviendront pures à force de volonté et de pénitence, des pécheurs qui se corrigeront…” “Écoute: qu’un pécheur se convertisse… passe encore. Mais une prostituée et un publicain!…” “Tu ne le crois pas?” “Moi, non.” “Tu es dans l’erreur, Simon. Mais voici ta belle-mère qui vient vers nous.” “Maître… je te prie de t’asseoir à ma table.” “Merci, femme. Dieu t’en récompense.” Ils entrent dans la cuisine et s’assoient à table. La vieille sert les hommes en leur distribuant généreusement de la bouillabaisse et du poisson grillé. “Je n’ai rien d’autre” s’excuse-t-elle. Et, pour ne pas perdre l’habitude, elle dit à Pierre: “Ils n’en font que trop, tes beaux-frères, seuls comme ils sont restés, depuis que tu es allé à Bethsaïda! Si au moins cela avait servi à enrichir ma fille… Mais je me rends compte que bien souvent tu es absent et que tu ne pêches pas.” “Je suis le Maître. J’ai été avec Lui à Jérusalem et le sabbat, je reste avec Lui. Je ne perds pas le temps à faire la fête.” “Mais, avec ça, tu ne gagnes rien. Tu ferais mieux, puisque tu veux faire le domestique du Prophète, de t’établir ici de nouveau. Au moins cette pauvre créature, ma fille, pendant que tu fais le saint, aurait des parents pour la nourrir.” “Tu n’as pas honte de parler ainsi devant Lui qui t’a guérie?” “Moi, je ne le critique pas Lui. Lui fait son métier. Je critique toi qui fais le fainéant, car tu ne seras jamais prophète ni prêtre. Tu es un ignorant et un pécheur, un bon à rien.” “Heureusement que Lui est là, sinon…” “Simon, ta belle-mère t’a donné un excellent conseil. Tu peux aller à la pêche d’ici. Tu pêchais même à Capharnaüm auparavant, il me semble. Tu peux y revenir encore maintenant.” “Et habiter ici de nouveau? mais, Maître tu ne…” “Bon, mon Pierre. Si tu es ici, tu seras sur le lac ou avec Moi. Par conséquent, qu’est-ce que cela peut te faire d’habiter dans cette maison?” Jésus a mis la main sur l’épaule de Pierre et il semble que le calme de Jésus passe dans le bouillant apôtre. “Tu as raison. Tu as toujours raison. Je le ferai. Mais… et ceux-ci?” et il montre Jacques et Jean, ses associés. “Ne peuvent-ils pas venir, eux aussi?” “Oh! notre père, et notre mère surtout, seront toujours plus heureux de nous savoir avec Toi qu’avec eux. Ils ne feront pas d’opposition.” “Peut-être aussi que Zébédée viendra” dit Pierre. “C’est plus que probable, et d’autres avec lui. Nous viendrons, Maître, nous viendrons sans faute.” “Est-il ici, Jésus de Nazareth?” demande un petit bambin qui se présente à la porte. “Il est ici, entre.” L’enfant avance et je le reconnais pour un de ceux que j’ai vus dans les premières visions de Capharnaüm. C’est justement celui-là qui tombé aux pieds de Jésus a promis d’être bon… pour manger le miel du Paradis. “Petit ami, avance” lui dit Jésus. Le bambin, un peu intimidé par tant de gens qui le regardent, se rassure et court vers Jésus. Le Maître l’embrasse, le prend sur ses genoux et lui donne une bouchée de son poisson sur un morceau de pain. “Voici, Jésus, c’est pour Toi. Aujourd’hui encore, cette personne m’a dit: "C’est le sabbat. Porte cela au Rabbi de Nazareth et dis à ton ami qu’il prie pour moi". Il sait que tu es mon ami!…” Le bambin rit, heureux, et mange son pain avec le poisson. “Bravo, petit Jacques! Tu diras à cette personne que mes prières montent vers le Père pour lui.” “C’est pour les pauvres?” demande Pierre. “Oui.” “C’est toujours l’offrande habituelle? Regardons.” Jésus lui passe la bourse. Pierre la vide et compte. “Toujours la même forte somme! Mais, qui est cette personne? Dis, petit, qui est-ce?”“Moi, je ne dois pas le dire, et je ne le dirai pas.”“Quel autoritaire! Allons, sois bon, et je te donnerai des fruits.” “Je ne le dirai pas, que tu m’insultes ou me caresses.” “Mais, voyez quelle langue!” “Jacques a raison, Pierre, il tient la parole donnée. Laisse-le tranquille.” “Toi, Maître, tu sais qui est cette personne?” Jésus ne répond pas. Il s’occupe du bambin auquel il donne un autre morceau de poisson grillé bien débarrassé de ses arêtes; mais Pierre insiste, et Jésus doit lui répondre. “Moi, je sais tout, Simon.” “Et nous, nous ne pouvons pas savoir?” “Tu ne guériras jamais de ton défaut?” Jésus lui fait ce reproche tout en souriant. Et il ajoute: “Tu le sauras vite. Le mal voudrait rester caché et ne peut toujours y réussir mais pour le bien qui veut rester secret, pour être méritoire, un jour vient où on le découvre, pour la gloire de Dieu dont la nature resplendit en l’un de ses fils. La nature de Dieu: l’amour. Celui-là l’a compris, car il aime son prochain. Va, Jacques. Porte à cette personne ma bénédiction.” La vision s’achève. Jésus me dit ensuite, à moi, pour moi: “Le salut que tu aimes tant: mon salut: - La paix soit avec toi - Ce doit être ton salut avec tous. Même si c’était mon Vicaire, salue comme j’ai salué et enseigné à saluer. La Paix, n’est-ce pas Dieu Lui-même? La paix, en qui nous reconnaissons la plus belle des choses, n’est-ce pas louer Dieu Lui-même, quand on la loue? Alors, dis: - La paix soit avec toi ". Pas avec vous mais avec toi. Comme je le disais. Et quand parfois il t’arrive de devoir entrer dans une maison, dis: "La paix soit à cette maison". Il n’y a pas de salut plus ample, plus doux, plus saint, qui rappelle davantage mon souvenir que celui-là. Adieu. La paix soit avec toi.”

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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La lettre de l'évangile du dimanche éclairé par "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta du 5 février 2012 Jc_6_b10
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