A lire absolument : Les conseils de Jésus pour savoir discerner le bon grain de l'ivraie.

Il n'y a pas plusieurs vérités, il n'y en a qu'une et elle est la même pour tous.

Seigneur Jésus, depuis mercredi passé, habite en moi ce désir de démasquer les esprits faux qui font dévier lorsque nous parlons de vérité.
Je Vous demande pour moi et pour le groupe de prière un enseignement à ce sujet.
Merci d'entendre ma prière. Je Vous aime.

"Mon tout-petit, c'est dans la joie que je réponds à ta demande, car la vérité est souvent déformée parce que chacun ou chacune veut apporter sa vérité. Il n'y a pas plusieurs vérités, il n'y en a qu'une et elle est la même pour tous.
Pour l'obtenir, il faut d'abord la demander avec un coeur prêt à l'accueillir, c'est à dire un coeur prêt à renoncer à ses pensées propres, à sa façon de voir ; un coeur prêt à interpréter les choses ou les évènements de la vie à la lumière de la foi, selon Ma Parole et l'interprétation donnée à Mon Eglise.
Bientôt, très bientôt viendra un temps ou l'Ennemi ne viendra plus semer l'ivraie dès que le bon grain est semé.
Voici comment vous pouvez reconnaître l'ivraie ou les faussetés qui s'infiltrent à travers la vérité :
Elles ne sont pas en tous points conformes à la Parole de Dieu ;
Elles ne contribuent pas à faire grandir l'Amour, au contraire, elles créent la division ;
Elles n'invitent pas au dépassement et à la générosité ;
Elles ne respectent pas les valeurs fondamentales comme la personne, le mariage, la famille, etc ;
Elles permettent à la personne qui les émet de sortir de sa mauvaise agressivité ;
Elles favorisent l'égoïsme et l'orgueil ;
Elles ne sont pas livrées dans l'Amour.

Ce ne sont que les principaux indices qui vous permettront de détecter les faussetés lorsque vous constaterez l'un ou plusieurs de ces points.
Vous avez à prier l'Esprit Saint pour obtenir le discernement. Il est facile de prendre sa vérité pour la Vérité et l'Ennemi cherche toujours à créer la division lorsqu'il y a des opinions contraires.
Il est donc important de ne pas lui donner de prise et le moyen par excellence c'est de toujours prier avant de contredire qui que ce soit, de s'assurer que l'opinion contraire a été bien discernée, et enfin que la livraison est faite dans l'Amour. Il est préférable de rater une occasion de dire la vérité que de dire une fausseté ou d'ouvrir une blessure qui incite la personne à s'ancrer dans sa fausseté.
La prière et les ministères invisibles ne produisent pas d'erreur alors qu'il y en a beaucoup dans les paroles. Sans compter le risque d'interprétation qu'en fait le récepteur et que l'Ennemi suscite chez lui.
Avant de vouloir faire la vérité chez les autres, vous devez vous assurer d'être un être de vérité, et avant d'être un être de vérité, vous devez être un être d'Amour ; c'est L'Amour qui fait la lumière sur la vérité et non l'inverse.
Il y a une vraie vérité ou, Je dirais, la plus grande des vérités, c'est que l'Amour t'aime et il vient faire de toi l'Amour.
En devenant l'Amour, tu deviens la vérité. Tendrement je t'aime.

Extrait du Livre Volume 1 Pour le bonheur des Miens, Mes choisis...Jésus.
Message 105 du 3 juin 1997 à 4 h 45.

Chère Mary,

En principe quand tu prends ce chemin de réconciliation, c'est déjà un pas dans et avec l'humilité.

Dans ce sacrement, le Seigneur défait les noeuds et guérit ce qui doit l'être.
Plus tu pratiques ce chemin, plus le Seigneur l'éclaire. Plus ta conscience est éclairée et plus tu prends conscience de ta petitesse et de tes "maladresses".

Je prends l'exemple de ce tunnel que voient les personnes en NDE.
Que voient-ils ? Un tunnel avec au bout une lumière et quand ils arrivent au bout du tunnel, ils sont baignés dans la lumière et certains voient Jésus ou ou des anges ou des parents décédés...

Je prends ce tunnel en analogie avec notre chemin de réconciliation. Plus on avance, plus on voit la lumière et lorsqu'elle nous baigne, nous pouvons voir notre petitesse.

C'est un chemin à étapes...
En UDP petite soeur
Lily-Anne

Assurément la Vérité est "Une"; mais le grand Théologien Urs von Balthasar, qui fut très admiré par le Pape Jean-Paul II qui le nomma d'ailleurs cardinal...et qui reste encore très admiré aujourd'hui par le Pape Benoit XVI, a apporté cette belle et lumineuse nuance qui affirme aussi que la Vérité est également "symphonique". C'est en tout cas ce dont fait bien mention la citation ci-dessous:

Citation :

Pour que les chrétiens puissent donc interpréter le même chant de foi, en tout lieu et en tout temps, sans que chacun se compose un Christ à son image, il fallut d'abord en écrire la partition. L'Église mit cinq siècles pour composer cette partition. Avec des versions successives, depuis le symbole des apôtres jusqu'à la formulation de Chalcédoine (451) en passant par le Credo de Nicée Constantinople. Pendant cinq siècles, l'Esprit Saint a peu à peu inspiré à l'Église ce qu'on pourrait appeler la symphonie de la foi. Car il s'agit bien de symphonie. "La Vérité est symphonique"(H.U.Von Balthasar) La Vérité du Christ est trop riche pour n'être chantée qu'à une seule voix, mais elle se déploie dans les multiples harmoniques de la foi professée en Église.

Malheureusement, aux voix mélodieuses des grands ténors de la foi, comme Athanase ou le pape Léon, se mêlèrent les voix discordantes des dissidents de la foi, ceux qui professaient ce qu'on appelle les hérésies. Les hérésies christologiques sont des choix unilatéraux qui déséquilibrent l'harmonie de la foi en la personne du Christ.

Ainsi, dans la symphonie de la foi, il faut tenir tout ensemble les deux harmoniques de la divinité et de l'humanité du Christ. Si je dis que Jésus est vraiment Dieu, mais qu'il n'est pas vraiment homme, ma voix va détoner dans le concert ecclésial. C'est ce qui s'est passé avec les chrétiens qui ont professé le docétisme ( = l'humanité du Christ n'est qu'une apparence). A l'inverse, si je dis que Jésus est vraiment homme mais pas vraiment Dieu, je déséquilibre tout autant l'harmonie de la foi ecclésiale. L'adoptianisme fut une hérésie de ce genre (= Jésus n'est pas le Fils éternel, mais c'est un homme qui a été adopté par Dieu à son baptême).

Dans la symphonie de la foi, il faut également faire retentir ces deux harmoniques : Jésus n'est pas le Père, mais pourtant il est égal en divinité avec le Père au point de ne plus faire qu'un avec lui. Si je dis par exemple que Jésus, en tant que Fils éternel, est bien distinct du Père (ce qui est vrai) mais qu'il n'est pas égal au Père, qu'il lui est inférieur en divinité( ce qui est faux), je fais fausser l'Église en professant l'hérésie qu'on appelle le subordinatianisme. Si à l'inverse, je dis que le Père et le Fils sont bien égaux en divinité (ce qui est vrai), mais si j'ajoute (ce qui est faux) que, finalement, Jésus et le Père ne sont qu'une même personne divine (monarchianisme) se présentant à nous sous deux modalités différentes (modalisme), de telle sorte qu' au lieu de dire que Jésus est né, a souffert, est mort, on pourrait tout aussi bien dire que le Père est né, a souffert, est mort (patripassianisme), si j'ajoute cela, je fais fausser l'Église.

Ami qui lis ces lignes en 2003, tu pourrais te dire :" voilà des théories un peu étranges qui n'ont plus cours aujourd'hui !" N'en crois rien. Ces théories expriment en fait une tentation permanente de l'esprit : celle de vouloir réduire le mystère du Christ en le faisant entrer vaille que vaille dans les limites étroites de notre raison humaine.

A cette tentation, il n'est qu'une issue : demeurer dans le chœur de l'Église et joindre sa voix à la symphonie de la foi.


Bon chant !

Pour lire le texte complet que je ne cite ici que dans ses derniers paragraphes, voir le lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Stan