La 4è voyante de Fatima: la Bxe Alexandrina de Balasar

la 4ème voyante de Fatima ?

C'est habituellement Soeur Lucie de Fatima qui est reconnue, chez les catholiques, comme étant la messagère de Dieu auprès des Papes Pie XI et Pie XII, pour que le monde soit consacré au Coeur Immaculé de Marie; mais très peu savent tout le poids spirituel d'amour et de souffrance qu'a eu aussi auprès du Pape Pie XII, une autre portugaise, qui habitait un petit village appelé Balasar (Portugal); il s'agit ici celle qui deviendra en 2005, la Bienheureuse Alexandrina da Costa (1904-1955).

Handicapée dès l’âge de 14 ans à la suite d'une mauvaise chute alors qu'elle fuyait trois hommes qui voulaient attenter à sa pudeur, Alexandrina fut favorisée de phénomènes mystiques à partir de 1924: elle eut à revivre, en sa chair, la Douloureuse Passion du Christ; elle eut aussi des demandes et des messages prophétiques à transmettre au Pape de la part de Jésus; et comme Marthe Robin, elle reçut la grâce de ne vivre que de l'eucharistie à partir de 1942 et, cela, jusqu'à sa mort (le 13 mai 1955)

Citation :

«En 1936, Alexandrina fit parvenir au Saint Père une demande de Jésus, par l'intermédiaire du Père Mariano Pinho: la demande de la Consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie. Cette supplique fut de nouveau réitérée en 1941, motif pour lequel, le Saint-Siège interrogea par trois fois l'Archevêque de Braga sur Alexandrina : enfin, la Consécration fut faite par Pie XII à Rome — via la Radio et en langue portugaise — le 31 octobre 1942.»

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Il est intéressant de noter, dans la citation ci-dessous, l'annonce prophétique qu'a faite Alexandrina, en 1945: celle des communions indignes qui se feraient dans l'avenir, chez des personnes qui recevraient la Sainte Eucharistie avec "des langues sales" (des langues et des coeurs ayant consentis à dire des mauvaises paroles ) ou bien avec "des mains sales" (des mains et des coeurs ayant consentis à accomplir des actes mauvais)

Citation :

Alexandrina prophète

Un vendredi de 1945, au cours d’une Passion, Alexandrina eut une vision terrible au sujet de l'avenir. Bien longtemps avant le Concile Vatican II elle écrivit:

«Quel feu dans mon cœur!... Combien je donnerais, combien j’aimerais souffrir pour obtenir que ce feu soit le mien et qu’il soit un feu d’amour pour Jésus. Je veux de l’amour, je veux de l’amour pour le donner au monde afin qu’il aime uniquement Jésus... Je vois le monde s’enfuir vers un autre monde, un monde de perdition.


Je reste les bras ouverts et les yeux levés vers le ciel. Comment remédier à ce mal? De grandes, de très grandes inquiétudes montent de la terre vers le ciel. Mon Dieu, je vois les âmes pleines de lourdeur et les corps détruits par la lèpre: conséquences du péché. Quelle lumière, celle qui m’oblige à tout voir!... À quel extrême le monde est réduit!... Doux Jésus, votre divin Cœur n’en peut plus!...
Je me sens placée entre le monde et Jésus afin d’éviter que la méchanceté des hommes ne blesse son Cœur si aimant. Flagellation, épines et mauvais traitements me blessent. Je ne vois pas Jésus mais je le sens comme opprimé, rempli d’épouvante et qui attend les coups de cette chaîne de méchanceté...

Sans même avoir pensé à la Cène de Jésus avec ses disciples,
je me suis sentie à table.
Mon cœur était le calice, le vin et le pain. Tous venaient manger et boire à ce calice. À partir de cet instant cette Cène allait se répéter. Mais quelle horreur ce que j’ai vu!... Tant de Judas buvant et mangeant indignement! Que de langues sales! Pire encore: combien de mains indignes distribuant ce pain et ce vin; des mains indignes et des cœurs démoniaques.

Quelle horreur mortelle!... J’en ai éprouvé tant de douleur et tant d’horreur au point de croire que mon âme allait fondre et le cœur se briser. Je ne sais pas mieux exprimer ce que j’ai vu, ce que j’ai souffert. Et avant tout autre chose, l’amour de Jésus, un amour indicible; un amour que l’on ne peut évaluer qu’après l’avoir expérimenté…" (Autobiographie: 12 avril 1945)

Remarque importante

Ces textes ont de quoi nous affliger. En effet, en 1945, les fidèles recevaient l'hostie consacrée uniquement sur la langues, et jamais les laïcs ne distribuaient la communion. Comment Alexandrina aurait-elle pu deviner ou inventer ces choses? Il faut également ajouter qu'en 1945, une telle révélation devait être incompréhensible. Et pourtant, aujourd'hui, n’importe qui peut distribuer la Communion, et bien rares sont les personnes qui se confessent pour recevoir le Sacrement de l’Amour. Aussi doit-on considérer les paroles d'Alexandrina comme une vraie prophétie.

Annonce de la guerre

En 1935 et en beaucoup d'autres occasions, le Seigneur, en lui annonçant la guerre comme châtiment des nombreux péchés de l'humanité, lui disait:

"Ce seront les victimes de mes Tabernacles qui arrêteront le bras de la Justice divine, pour que le monde ne soit pas détruit
et que de plus grands châtiments n'adviennent."

La même année, Jésus lui ordonna de demander au Saint-Père la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, et l'institution de la fête liturgique.

Citation :

Il se bat pour la canonisation d'Alexandrina Maria Da Costa


Publié le mardi 10 juillet 2012 à 10H48

Damien Rocha mène son combat pour faire d'Alexandrina Maria Da Costa une sainte.

Ancien conservateur du cimetière du Nord, Alphonse Rocha s'active depuis plus de vingt ans pour que la portugaise Alexandrina Maria Da Costa béatifiée en 2004 soit canonisée.

« C 'est ma mère, qui quand j'étais tout petit, au séminaire m'a parlé de cette sainte, de cette mystique portugaise née en 1904, morte en 1955 et dont la vie fut si étonnante, si exemplaire qu'elle fut canonisée en 2004 par le pape Jean-Paul II. Moi, ayant victime d'un phénomène étonnant alors qu'un jour je prenais en photo l'église de Balasar, la région où elle avait vécu, j'ai décidé de créer à Reims l'association Alex diffusion. Mon objectif : faire connaître ce personnage et sa vie étonnante avec l'espoir de parvenir un jour à la faire canoniser à la suite d'un miracle dont elle aurait été à l'origine en 2001 à Strasbourg en guérissant une portugaise atteinte de la maladie de Parkinson. »
Ancien conservateur du cimetière du Nord, Damien Rocha n'a rien d'un fou ou d'un illuminé.
C'est très sérieusement et avec des milliers de soutien sur Internet qu'il mène son combat pour faire d'Alexandrina Maria Da Costa une sainte.
Si vous voulez connaître la vie de cette femme, il suffit d'aller sur Internet.

À toute vitesse

Presque totalement paralysée après avoir sauté d'une fenêtre pour échapper à des violeurs, la jeune femme passa presque tout le reste de sa vie couchée à partir de 1933.
Ayant des visions, chaque vendredi elle vivait aussi la passion du Christ et retrouvait alors sa liberté de mouvements en pouvant sortir de sa couche où elle restait ensuite, dans l'impossibilité de bouger. Intrigué par le phénomène, l'archevêque de Braga ordonna l'internement de la jeune femme durant plusieurs jours en clinique pour voir s'il y avait simulation. On dit qu'elle y resta 40 jours et 40 nuits sans manger, ni boire. On rapporte qu'elle resta finalement 13 ans et demi sans s'alimenter si ce n'est l'eucharistie.
Informés de ce phénomène, les chrétiens furent alors très nombreux à se presser autour de la maison d'Alexandrina Maria Da Costa. Alexandrina de Balasar, son surnom, fut aussi à l'origine de la consécration du monde au cœur Immaculée de Marie faite par le pape Pie XII en 1942.
Elle rendit son âme à Dieu le 13 octobre 1955, date de la dernière apparition de la Vierge à Fatima.

Halo de lumière

« Tombé amoureux » - c'est son mot - de cette personne au si étrange destin, Damien Rocha renforça sa foi en elle, si l'on peut dire, en étant victime d'un curieux événement. « Un jour alors que je photographiais l'église de Balasar, il y eut comme un halo de lumière, une flamme qui partait vers l'église. C'est là que l'aumônier de Strasbourg m'a dit, je suis certain qu'elle vous aime et vous protège. J'ai alors pris une loupe pour examiner le clocher, j'ai agrandi l'image et dans le halo il y a le portrait d'Alexandrina Costa. »
Pour relayer son projet de tout faire pour qu'elle soit un jour canonisé Damien Rocha a créé un site internet : alexdiffusion.free.fr qui vient de façon modeste s'ajouter au site : alexandrina.balasar.free.fr, un site multilingue sur lequel les personnes intéressées pourront y trouver son histoire, ses écrits (lettres et autres.)

Alain MOYAT

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Les doutes et l'humilité
de la Bxe Alexandrina da Costa

La Bxe Alexandrina est une mystique par laquelle la Vierge Marie demanda
(comme aux enfants de Fatima) que le message soit transmis au pape
que Dieu désirait la consécration du monde au Coeur Immaculé de Marie.

Elle qui a été pendant un certain temps visiblement stigmatisée,
et qui a cessé de se nourrir pendant plus de 13 années;
elle qui était grabataire, mais revivait pourtant en son corps
la Passion du Christ lorsqu'elle était en extase, (voir le clip ci-dessous)
n'en a pas moins vécu avec une étonnante humilité les phénomènes
de la vie mystique qu'elle expérimentait et les révélations privées
qu'elle recevait par grâce. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire
le compte-rendu (ci-dessous) du premier examen que le Saint Siège
lui a fait subir:

Citation :

Premier examen du Saint-Siège

Le 1er mai 1937, j’ai eu la visite du révérend Père Durão. Il était envoyé par le Saint-Siège afin d’examiner la question de la consécration du monde à Notre-Dame. Je ne désirais pourtant que vivre cachée, sans que personne sache ce qui se passait en moi. Le révérend remis à ma sœur un billet de mon directeur spirituel, lui demandant de me le lire. En entendant les mots du billet — qui étaient les suivants : « Je vous présente le révérend Père Durão ; parlez-lui librement et répondez à tout ce qu’il vous demandera » —, je me suis affligée et j’ai demandé à ma sœur : « Que dois-je lui répondre ? » Car je ne savais pas qu’un interrogatoire était nécessaire pour des cas comme le mien.
Ma sœur m’a encouragée en me disant :
« — Dis-lui ce que Notre-Seigneur t’inspirera ».

J’ai été surprise, par la manière dont, sans hésitation, j’ai répondu aux questions au sujet des communications de Notre-Seigneur. Il m’a suggéré de ne lui dire que les choses principales, afin de ne pas me fatiguer. Je lui ai répondu que je ne savais pas quelles étaient les choses principales. Le révérend me dit alors : « — J’aime ça ! J’aime ça ! » Et ce fut alors qu’il m’a parlé de la consécration du monde à Notre-Dame. Après quelques questions il m’a dit : « — Vous ne vous trompez pas ? » À ces paroles, je me suis souvenue de mon erreur au sujet de ma mort et, j’ai pensé : « — Une fois déjà, je me suis trompée... » Et je lui ai raconté ce qui s’était passé le jour de la fête de la très Sainte-Trinité, en 1936. Le révérend Père ne m’a plus dit si je ne m’étais pas trompée, mais il a repris : « — Ces choses-là coûtent beaucoup, n’est-ce pas ? » Et je lui ai répondu : « — Oui, elles coûtent et me rendent triste. » Et j’ai commencé à pleurer. À la fin, il s’est recommandé à mes prières et m’a assuré qu’il ne m’oublierait pas non plus, lors de la célébration de la sainte Messe.

Il s’est agenouillé ensuite et a récité trois Ave et quelques prières jaculatoires. Celles-ci terminées, il a pris congé. J’ai beaucoup pleuré, et je suis restée dans la tristesse et la tourmente, car ce qui pendant longtemps était resté caché et gardé au sein de la famille, sortait ainsi à la lumière. Tout de suite j’ai écrit à mon directeur spirituel pour tout lui raconter. Il m’a répondu rapidement en me rassurant, me disant que tout cela servait pour la plus grande gloire de Notre Seigneur.[/u]

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