Benoît XVI mange avec les chômeurs...

Comme dit une très ancienne chanson du regretté Henri Salvador : "Le travail, c'est la santé !".

Le chômage m'interpelle car il met en péril la qualité de vie de l'homme. Il est source de précarité et d'injustice sociale. Il met l'homme en ballottage. Cette insécurité est une épée de Damoclès, une véritable maladie de notre société.

Chacun devrait avoir accès au travail. C'est un droit de l'homme fondamental. Notre Pape Benoît XVI nous rappelle la Doctrine sociale de l'Eglise. Pour ceux qui ne sauraient pas ce que c'est, voici quelques explications :

Cette doctrine sociale de l’Eglise fait des propositions de vie qui sont compatibles avec l’Evangile et avec ce que le Seigneur nous a révélé tout au long de l’histoire. Elle propose une vision très complète et très cohérente de la vie en société. Elle fait partie intégrante du ministère d’évangélisation. Elle a, selon Jean Paul II, par elle-même la valeur d’un instrument d’évangélisation.

Dieu confie le jardin à l’homme pour qu’il le travaille, pour qu’il le fasse fructifier, en un mot, pour que la Création continue. Le travail est donc une bénédiction, c’est le moyen donné à l’homme de réaliser sa dignité, c'est-à-dire d’être à l’image et à la ressemblance de Dieu. Et l’homme est à l’image et à la ressemblance, entre autre, quand il exerce une activité créatrice comme lui. Tout le sens du travail est tiré de là ! : poursuivre la création.

Dieu a proposé à l’homme de s’épanouir en tant qu’homme en créant et en particulier en travaillant. Banni du jardin, l’homme créé travailleur, reste travailleur. L’homme au travail marque l’exercice du pouvoir que Dieu lui a remis sur sa création. C’est l’accomplissement de la volonté de Dieu.

Parce que le travail est une donnée fondamentale de l’existence humaine, il se trouve immédiatement et profondément atteint par le péché.

Arbitraire, violence, injustice, rapacité font constamment du travail non seulement un poids accablant mais un lieu de haine et de divisions.

Au cours de sa vie publique, dans ses paraboles sur le Royaume de Dieu, Jésus se réfère constamment au travail, à celui du berger, du paysan, du médecin, du semeur, du maître de maison, du serviteur, de l’intendant, du pécheur, du marchand, de l’ouvrier,…Il parle aussi des divers travaux des femmes. Il présente l’apostolat à l’image du travail manuel, des moissonneurs ou des pécheurs. Il est attentif au métier de ceux qu’il choisit. Il se réfère au travail des scribes.



http://www.paroissesaintgenislaval.org/files/2009-01-11-Travail-Bible.pdf



Je vous partage cet article car il nous montre à quel point notre Pape est sur les traces de Jésus et dans la Volonté de Dieu.


Benoît XVI a déjeuné en compagnie d’ouvriers au chômage

Devant 100 000 fidèles réunis, le 11 septembre à Ancône (Italie), pour la messe finale du XXV^e Congrès eucharistique italien, le pape est revenu sur le fondement eucharistique de la doctrine sociale de l’Église.



« L’Église est très proche du monde du travail, ne l’oubliez jamais ! » C’est avec ces mots que Benoît XVI a salué ses convives, lors d’un déjeuner, dimanche dernier à Ancône, à l’issue de la messe de clôture du XXV^e Congrès eucharistique italien, qui avait rassemblé 100 000 personnes.

Autour de la table du pape, des délégués syndicaux des chantiers navals Fincantieri, au chômage technique depuis quatre mois, des fonctionnaires en contrat précaire et aussi des exclus accompagnés par la Caritas italienne.

Alors que l’Italie prend la mesure de la fragilité de son économie, sans beaucoup de signaux positifs en provenance de la classe politique, l’évêque de Rome a saisi cette occasion pour définir les contours, notamment sociaux, de la « spiritualité eucharistique » qui lui est chère.

« Antidote à l’individualisme »


Comme « antidote à l’individualisme et à l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne », une telle spiritualité porte, pour le pape, « à la redécouverte de la gratuité, de la centralité des relations, à partir de la famille, avec une attention toute particulière envers ceux qui sont blessés. »

« Quiconque reçoit le corps du Seigneur ne peut pas ne pas être attentif, au fil des jours, aux situations indignes faites à l’homme, et doit se pencher en premier lieu sur les personnes dans le besoin, se doit de partager son pain avec l’affamé, partager l’eau avec l’assoiffé, et ses vêtements avec celui qui est nu », a affirmé Benoît XVI dans son homélie.

Le pape a notamment insisté sur les aspects contemporains d’une telle spiritualité : « Elle est un chemin pour restituer sa dignité à l’homme dans sa vie quotidienne, à son travail, dans sa recherche pour conjuguer le temps de la fête et celui de la famille, dans son engagement à dépasser l’incertitude de la précarité et du chômage. »





FRÉDÉRIC MOUNIER

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Benoit-XVI-a-dejeune-en-compagnie-d-ouvriers-au-chomage-_NP_-2011-09-12-710329



Si vous avez été courageux pour lire ce long post, j'aimerais ouvrir une discussion avec vous sur ce que vous pensez du travail qui se raréfie dans nos pays (En France, sûrement !).

Avez-vous peur du chômage pour vous-même ou pour des proches ?

Comment vos pays luttent-ils contre ce fléau ?



Lily-Anne