Céline. Admin
Date d'inscription : 29/08/2010 Localisation : Canada
| Sujet: Aux malheureux de la terre./ Maria Valtorta Mer Aoû 31 2011, 12:36 | |
| Et comment devons-nous nous comporter avec ceux qui sont nés malheureux ? Extrait des visions de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé" - Tome 6 - chapitre 110 - Page 208-209
(...) Jésus intervient providentiellement pour mettre tout le monde d'accord. «Allons près du fleuve. Là, en attendant la nourriture, et qu'elle soit parcimonieuse et frugale car la nourriture doit servir au corps et ne pas être le but du corps, Moi, j'évangéliserai. Que ceux qui veulent m'entendre et m'interroger viennent avec Moi. Je pourrais dire que le village tout entier le suit.Jésus monte sur une barque qui a été tirée au sec sur la grève et, de cette tribune improvisée, ayant les auditeurs en face de Lui, assis en demi-cercle sur la rive et parmi les arbres, il leur parle. Il prend le sujet de la question que Lui pose un homme: «Notre Loi, Maître, a l'air d'indiquer comme frappés par Dieu ceux qui naissent malheureux, au point qu'elle leur interdit tout service à l'autel. Mais quelle faute en ont-ils? Ne serait-il pas juste de réputer coupables les parents qui ont donné le jour à ces malheureux? Leurs mères en particulier? Et comment devons-nous nous comporter avec ceux qui sont nés malheureux?Jésus : «Ecoutez: Un très grand sculpteur, un sculpteur parfait, fit un jour la forme d'une statue et il en fit une œuvre tellement parfaite qu'il s'y complut et dit: "Je veux que la Terre soit remplie de pareilles merveilles". Mais il ne pouvait suffire à tant de travail. Il appela donc à son aide d'autres personnes et leur dit: "Faites, sur ce modèle, mille et dix mille statues pareillement parfaites. Je leur donnerai la dernière touche en imprimant l'expression à leur physionomie". Mais ses aides n'étaient pas capables d'y arriver. En effet ils étaient d'une capacité très inférieure à celle de leur maître et, en plus de cela, ils s'étaient rendu quelque peu ivres pour avoir goûté un fruit dont le suc créait des délires et des brumes. Alors le sculpteur leur donna des moules et il leur dit: "Coulez-y la matière pour la modeler. Ce sera une œuvre exacte et, pour la finir, je lui donnerai la dernière touche pour l'animer". Et les aides se mirent au travail.Mais le sculpteur avait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: ennemi personnel et ennemi de ses aides. Cet ennemi cherchait de toutes manières à faire faire mauvaise figure au sculpteur et à faire naître des dissentiments entre lui et ses aides. Pour cela, il fit agir son astuce dans leurs œuvres: tantôt en altérant la matière qu'il fallait couler dans les moules, tantôt en rendant le feu moins vif, tantôt en exaltant exagérément les aides. Il advint donc que le recteur du monde, pour éviter le plus possible que l'œuvre ne sortît pas en copies imparfaites, établit des sanctions graves contre les modèles sortis sous une forme imparfaite. Et l'une fut que de tels modèles ne pourraient être exposés dans la Maison de Dieu. Là tout doit, ou devrait être, parfait. Je dis "devrait" parce qu'il n'en est pas ainsi. Même si l'apparence est bonne, la réalité ne l'est pas. Ceux qui sont présents dans la Maison de Dieu paraissent sans défauts, mais l'œil de Dieu découvre en eux les plus graves: ceux qui appartiennent au cœur.Oh! le cœur! C'est avec lui que l'on sert Dieu. En vérité, c'est avec lui. IL n'est pas besoin et il ne suf fit pas d'avoir l'œil limpide et l'ouïe parfaite, une voix harmonieuse, un beau Physique, pour chanter des louanges agréables à Dieu. Il n'est Pas besoin et il ne suffit pas d'avoir de beaux vêtements, Propres et parfumés. Limpide et parfait, harmonieux et bien fait doit être l'esprit dans le regard, dans l'ouïe, dans la voix, dans les formes spirituelles, et celles-ci doivent être ornées de Pureté; voilà le beau vêtement, propre et parfumé de charité: voilà l'huile saturée d'essences qui plaît à Dieu.Et quelle charité serait celle de quelqu'un qui, étant heureux et voyant un malheureux, aurait pour lui mépris et haine? Mais, au contraire, double et triple charité doit être donnée à celui qui, innocent, est né malheureux. Le malheur est une peine qui donne du mérite à celui qui la supporte et à celui qui est frappé de le voir supporter, et en souffre par amour de parent et peut-être se bat la poitrine, en pensant: "C'est moi, Par mes vices, qui suis la cause de cette peine". Et le malheur ne doit jamais devenir cause de faute spirituelle pour celui qui le voit. La vue devient une faute si elle provoque l'anticharité. Voilà Pourquoi je vous dis: "Ne soyez jamais dépourvus de charité envers votre prochain. Il est né malheureux ? Aimez-le Parce qu'il porte sa grande Peine. Il est devenu malheureux Par sa faute? Aimez-le car sa faute s'est déjà changée en châtiment. C'est le père de quelqu'un qui est né malheureux ou qui l'est devenu? Aimez-Le car il n'y a Pas de douleur plus grande que la douleur d'un père frappé dans son enfant. C'est une mère qui a engendré un monstre? Aimez-La car elle est littéralement écrasée Par cette douleur qu'elle croit la Plus inhumaine. C'est une douleur inhumaine. Mais elle l'est davantage encore celle de la femme qui a engendré quelqu'un qui dans l'âme est un monstre, qui s'aperçoit qu'elle a engendré un démon et un danger Pour La Terre, Pour la Patrie, Pour La Famille, pour Les amis. Oh! Cette mère qui n'ose même plus lever le front, pauvre mère d'un étre féroce, abject, homicide, traître, voleur, corrompu!
Eh bien, je vous dis: "Aimez aussi ces mères, les plus malheureuses". Celles qui passeront dans l'histoire avec le nom de mères d'un assassin, d'un traître. Partout, la Terre a entendu les pleurs des mères déchirées par la mort cruelle de leur propre enfant. Depuis Eve, que de mères ont senti leurs entrailles se déchirer plus que par les douleurs de l'enfantement, mais, que dis-je?, se sont senti arracher les entrailles, et avec elles Le cœur, par une main féroce, devant le cadavre du fils assassiné, supplicié, martyrisé par les hommes. Elles ont crié leur affreuse douleur, en se jetant dans un délire spasmodique de leur amour douloureux sur la dépouille qui ne les entendait plus, qui ne se réchauffait plus à leur chaleur, qui ne pouvait plus faire un seul mouvement pour dire par le regard, ou par un geste, s'il ne le pouvait plus le dire: "Mère, je t'entends". Et pourtant je vous dis que la Terre n'a pas encore entendu le cri, ni recueilli les pleurs de la femme la plus sainte et de la femme la plus malheureuse, de celles qui resteront éternellement dans le souvenir de l'homme: la Mère du Rédempteur mis à mort, et la mère de celui qui l'aura trahi. Ces deux, martyres de manières différentes, s'entendront à des milles de distance, s'entendront gémir, et ce sera la Mère innocente et sainte, la plus innocente, l'Innocente Mère de l'Innocent, qui dira à sa sœur lointaine, martyre d'un fils cruel plus que tout autre chose: "Sœur, je t'aime".Aimez pour être dignes de Celle qui aimera pour tous les hommes et aimera tous les hommes. L'amour, c'est ce qui sauvera la Terre. Jésus descend de sa chaire rustique et se penche pour caresser un enfant à demi-nu dans sa chemisette, qui se roule dans l'herbe de la rive. Après tant de sublimes paroles, il est doux de voir ainsi le Maître qui s'intéresse à un tout petit, comme un homme ordinaire, et qui ensuite rompt le pain, l'offre et le donne à ses plus proches voisins et qui s'assoit et mange comme les autres hommes alors que, certainement, dans son cœur il entend déjà le cri douloureux de sa Mère, et qu'il voit à côté de Lui Judas.Pour moi, si impulsive, cette maîtrise de ses sentiments m'impressionne plus que beaucoup d'autres choses. C'est une instruction continuelle que j'en reçois. Mais pour ceux qui sont là, il semble qu'ils soient restés absolument fascinés. Ils mangent, pensifs et silencieux, en regardant avec vénération le doux Maître d'amour. (...)
_________________ Quand ils diront : « Paix et sécurité ! », alors une destruction subite sera sur eux...1 Thessaloniciens 5:3
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