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 Méditation de Benoît XVI à l’ouverture des travaux du synode

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jean m




Date d'inscription : 08/09/2010

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MessageSujet: Méditation de Benoît XVI à l’ouverture des travaux du synode   Méditation de Benoît XVI à l’ouverture des travaux du synode Icon_minitimeMer Oct 13 2010, 07:19

Méditation de Benoît XVI àl’ouverture des travaux du synode
Les fausses divinités doivent êtredémasquées

ROME, Mardi 12 octobre 2010 (ZENIT.org) - Dans les idéologies terroristes,« la violence est apparemment pratiquée au nom de Dieu, mais ce n'est pasDieu: ce sont de fausses divinités qui doivent être démasquées, qui ne sont pasDieu », affirme Benoît XVI.

Lors de l'ouverture de la première assemblée générale du synode, lundimatin, 11 octobre, après la prière d el'office de « Tierce », Benoît XVI atenu la réflexion suivante sans papier, d'abondance du cœur. La traduction estfaite par les soins de l'organisation du synode.

Chers frères et soeurs,
Le 11 octobre 1962, voici quarante-huit ans, le Pape Jean XXIII inauguraitle Concile Vatican II. Le 11 octobre voyait alors la célébration de la fête dela Divine Maternité de Marie et, par ce geste, le Pape Jean XXIII voulaitconfier l'ensemble du Concile aux mains maternelles, au coeur maternel de laSainte Vierge. Nous aussi, nous commençons le 11 octobre et nous aussi, nousvoulons confier ce Synode, avec tous les problèmes, avec tous les défis, avectoutes les espérances, au coeur maternel de la Vierge Marie, Mère de Dieu.

Pie XI, en 1930, avait introduit cette fête, mille six cents ans après leConcile d'Éphèse, qui avait légitimé pour Marie le titre de Théotokos, DeiGenitrix. Dans ce grand mot de Dei Genitrix, de Théotokos, le Concile d'Éphèseavait résumé toute la doctrine du Christ, de Marie, toute la doctrine de larédemption. Et il vaut donc la peine de réfléchir quelque peu, pendant uninstant, sur ce dont parle le Concile d'Éphèse, ce dont il parle en ce jour.

En réalité, Théotokos est un titre audacieux. Une femme est Mère de Dieu.On pourrait dire: comment est-ce possible? Dieu est éternel, il est leCréateur. Nous sommes des créatures, nous sommes dans le temps: comment unepersonne humaine pourrait-elle être Mère de Dieu, de l'Éternel; vu que noussommes tous dans le temps, que nous sommes tous créatures? L'on comprend doncqu'il existait une forte opposition, en partie, contre ce mot. Les nestoriensdisaient: on peut parler de Christotokos, oui, mais pas de Théotokos. Théos,Dieu, est au-delà, au-dessus des événements de l'histoire. Mais le Concile adécidé cela et c'est ainsi qu'il a mis en lumière l'aventure de Dieu, lagrandeur de ce qu'Il a fait pour nous. Dieu n'est pas demeuré en soi: Il estsorti de soi, il s'est uni de telle façon, de manière si radicale avec cethomme, Jésus, que cet homme Jésus est Dieu, et si nous parlons de Lui, nouspouvons toujours également parler de Dieu. Ce n'est pas seulement un homme quiavait à faire avec Dieu qui est né mais, en Lui, Dieu est né sur la terre. Dieuest sorti de Lui. Mais nous pouvons également dire le contraire: Dieu nous aattiré en Lui, de sorte que nous ne sommes plus hors de Dieu, mais que noussommes dans l'intime, dans l'intimité de Dieu même.

La philosophie aristotélicienne, nous le savons bien, nous dit qu'entreDieu et l'homme existe seulement une relation non réciproque. L'homme se réfèreà Dieu, mais Dieu, l'Éternel, est en Lui, Il ne change pas: Il ne peut avoiraujourd'hui cette relation et demain une autre. Il demeure en soi, Il n'a pasde relation ad extra. C'est un mot très logique mais qui conduit au désespoir:donc Dieu n'a pas de relation avec moi. Avec l'Incarnation, avec l'événement dela Théotokos, ceci a été modifié de manière radicale parce que Dieu nous aattiré en Lui-même et Dieu en tant que tel est relation, et nous faitparticiper de sa relation intérieure. Ainsi, nous sommes dans son être Père,Fils et Saint-Esprit, nous sommes à l'intérieur de son être en relation, noussommes en relation avec Lui et Lui a réellement créé une relation avec nous. Ence moment, Dieu voulait être né d'une femme et être toujours Lui-même: tel estle grand événement. Ainsi, nous pouvons comprendre la profondeur de l'acte duPape Jean XXIII qui confia l'Assise conciliaire, synodale, au mystère central,à la Mère de Dieu qui est attirée par le Seigneur en Lui-même et ainsi noustous avec Elle.
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jean m




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MessageSujet: Re: Méditation de Benoît XVI à l’ouverture des travaux du synode   Méditation de Benoît XVI à l’ouverture des travaux du synode Icon_minitimeMer Oct 13 2010, 07:20

Le Concile a commencé avec l'icône de la Théotokos. À la fin, le Pape PaulVI reconnaît à la même Vierge Marie le titre de Mater Ecclesiae. Et ces deuxicônes, qui débutent et clôturent le Concile, sont intrinsèquement liées,constituant à la fin une seule icône. Parce que le Christ n'est pas né comme unindividu parmi d'autres. Il est né pour se créer un corps: Il est né - ainsique le dit Saint Jean au chapitre 12 de son Évangile - pour attirer tous leshommes à Lui et en Lui. Il est né - comme le disent les Épîtres aux Colossienset aux Éphésiens - pour récapituler le monde entier, Il est né comme premier néd'une multitude de frères, Il est né pour réunir en Lui le cosmos, de tellesorte qu'Il est la Tête d'un grand Corps. Là où naît le Christ, commence lemouvement de la récapitulation, commence le moment de l'appel, de laconstruction de son Corps, de Sa Sainte Église. La Mère de Théos, la Mère deDieu, est Mère de l'Église parce qu'Elle est Mère de Celui qui est venu pournous réunir tous en Son Corps ressuscité.

Saint Luc nous fait comprendre cela dans le parallélisme entre le premierchapitre de son Évangile et le premier chapitre des Actes des Apôtres, quirépètent, sur deux niveaux, le même mystère. Dans le premier chapitre del'Évangile, l'Esprit Saint se pose sur Marie et ainsi elle accouche et nousdonne le Fils de Dieu. Dans le premier chapitre des Actes des Apôtres, Marieest au centre des disciples de Jésus qui prient tous ensemble, implorant lanuée de l'Esprit Saint. Et ainsi, de l'Église croyante, avec Marie en soncentre, naît l'Église, le Corps du Christ. Cette double naissance est l'uniquenaissance du Christus totus, du Christ qui embrasse le monde et nous tous.

Naissance à Bethléem, naissance au Cénacle. Naissance de l'Enfant Jésus,naissance du Corps du Christ, de l'Église. Ce sont deux événements ou bien ununique événement. Mais, entre les deux, se trouvent réellement la Croix et laRésurrection. Et c'est seulement par la Croix qu'advient le chemin vers latotalité du Christ, vers Son Corps ressuscité, vers l'universalisation de Sonêtre dans l'unité de l'Église. Et ainsi, en tenant compte du fait que seul dugrain tombé en terre naît ensuite la grande récolte, du Seigneur transpercé surla Croix provient l'universalité de ses disciples en Son Corps, mort etressuscité.

En tenant compte de ce lien entre Théotokos et Mater Ecclesiae, notreregard va vers le dernier livre de l'Écriture Sainte, l'Apocalypse, dans lequelau chapitre 12, apparaît justement cette synthèse. La femme revêtue de soleil,avec douze étoiles sur la tête et la lune sous les pieds, enfante. Et elleenfante avec un cri de douleur, elle enfante avec une grande douleur. Ici, lemystère marial est le mystère de Bethléem élargi au mystère cosmique. Le Christnaît toujours de nouveau en toutes les générations et ainsi il assume, ilrecueille en Lui-même l'humanité. Et cette naissance cosmique se réalise dansle cri de la Croix, dans la douleur de la Passion. Et à ce cri de la Croixappartient le sang des martyrs.@font-face { font-family: "Times";}@font-face { font-family: "Cambria";}p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 10pt; font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; }div.Section1 { page: Section1; }
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jean m




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MessageSujet: Re: Méditation de Benoît XVI à l’ouverture des travaux du synode   Méditation de Benoît XVI à l’ouverture des travaux du synode Icon_minitimeMer Oct 13 2010, 07:21

Ainsi, en ce moment, nous pouvons jeter un regard sur le deuxième Psaume del'office du milieu du jour, le Psaume 81, où l'on voit une partie de ceprocessus. Dieu est parmi les dieux - ils sont encore considérés comme dieux enIsraël. Dans ce psaume, dans une grande concentration, en une visionprophétique, on voit la perte de puissance des dieux. Ceux qui apparaissaienttels ne sont pas des dieux et perdent leur caractère divin, tombant à terre.Dii estis et moriemini sicut homines (cf. Ps 81, 6-7): la perte de puissance,la chute des divinités.

Ce processus qui se réalise dans le long chemin de la foi d'Israël et quiest ici résumé dans une vision unique, est un processus véritable de l'histoirede la religion: la chute des dieux. Et ainsi la transformation du monde, laconnaissance du vrai Dieu, la perte de puissance des forces qui dominent laterre, est un processus douloureux. Dans l'histoire d'Israël, nous voyonscomment cette libération du polythéisme, cette reconnaissance - "Lui seulest Dieu" - se réalise au milieu de nombreuses douleurs, en commençant parle chemin d'Abraham, l'exil, les Macchabés, jusqu'au Christ. Et dansl'histoire, ce processus de perte de pouvoir dont parle l'Apocalypse auchapitre 12 se poursuit; il parle de la chute des anges qui ne sont pas desanges, qui ne sont pas des divinités sur la terre. Et il se réalise réellement,justement dans le temps de l'Église naissante où nous voyons comment lesdivinités, en commençant par le divin empereur de toutes ces divinités, perdentleur pouvoir par le sang des martyrs. C'est le sang des martyrs, la douleur, lecri de la Mère Église qui les fait tomber et transforme ainsi le monde.

Cette chute n'est pas seulement la connaissance qu'elles ne sont pas Dieu;c'est le processus de transformation du monde, qui coûte le sang, qui coûte lasouffrance des témoins du Christ. Et, à bien regarder, nous voyons que ceprocessus n'est jamais fini. Il se réalise dans les différentes périodes del'histoire de manières toujours nouvelles; aujourd'hui encore, en ce momentauquel le Christ, l'unique Fils de Dieu, doit naître pour le monde avec lachute des dieux, avec la douleur, le martyr des témoins. Pensons aux grandespuissances de l'histoire d'aujourd'hui, pensons aux capitaux anonymes quiréduisent l'homme en esclavage, qui ne sont plus chose de l'homme, maisconstituent un pouvoir anonyme que les hommes servent, par lequel les hommessont tourmentés et même massacrés. Il s'agit d'un pouvoir destructif, quimenace le monde. Pensons ensuite au pouvoir des idéologies terroristes.

La violence est apparemment pratiquée au nom de Dieu, mais ce n'est pasDieu: ce sont de fausses divinités qui doivent être démasquées, qui ne sont pasDieu. Pensons ensuite à la drogue, ce pouvoir qui, telle une bête vorace, étendses mains sur toutes les parties de la terre et détruit: c'est une divinitémais une fausse divinité qui doit tomber. Pensons encore à la manière de vivrerépandue par l'opinion publique: aujourd'hui, on fait comme ça, le mariage necompte plus, la chasteté n'est plus une vertu, et ainsi de suite.

Ces idéologies dominantes, qui s'imposent avec force, sont des divinités.Et dans la douleur des saints, dans la douleur des croyants, de la Mère Églisedont nous faisons partie, doivent tomber ces divinités, doit se réaliser ce quedisent les Épîtres aux Colossiens et aux Éphésiens: les dominations, lespouvoirs tombent et deviennent sujets de l'unique Seigneur Jésus Christ. Cettelutte dans laquelle nous nous trouvons, cette perte de puissance de Dieu, cettechute des faux dieux, qui tombent parce qu'ils ne sont pas des divinités maisdes pouvoirs qui détruisent le monde, est évoquée par l'Apocalypse en son chapitre12 à travers une image mystérieuse pour laquelle, il me semble, existentdifférentes belles interprétations. Il est dit que le dragon vomit un grandfleuve d'eau contre la femme en fuite pour l'entraîner dans ses flots. Et ilsemble inévitable que la femme soit noyée dans ce fleuve. Mais la bonne terreabsorbe ce fleuve et il ne peut lui nuire. Je pense que le fleuve peut êtrefacilement interprété: ce sont ces courants qui dominent tout et qui veulentfaire disparaître la foi de l'Église, qui ne semble plus avoir de place face àla force de ces courants qui s'imposent comme la seule rationalité, comme laseule manière de vivre. Et la terre qui absorbe ces courants est la foi dessimples, qui ne se laisse pas emporter par ces fleuves et sauve la Mère et sauvele Fils. C'est pourquoi le Psaume dit - le premier psaume du milieu du jour -la foi des simples est la vraie sagesse (cf. Ps 118, 130). Cette véritablesagesse de la foi simple qui ne se laisse pas dévorer par les eaux, est laforce de l'Église. Et nous en sommes revenus au mystère marial.

Et il y a également un dernier mot dans le Psaume 81, "movebunturomnia fundamenta terrae" (Ps 81, 5), les fondements de la terre vacillent.Nous le voyons aujourd'hui, avec les problèmes climatiques, combien sont menacésles fondements de la terre, mais ils sont menacés par notre comportement. Lesfondements extérieurs vacillent parce que vacillent les fondements intérieurs,les fondements moraux et religieux, la foi dont découle la droite manière devivre. Et nous savons que la foi est le fondement et, en définitive, lesfondements de la terre ne peuvent vaciller si la foi, la vraie sagesse demeureferme.

Et puis le Psaume dit: "Lève-Toi Seigneur, et juge la terre" (Ps81, 8). Ainsi, disons, nous aussi, au Seigneur: "Lève-toi en ce moment,prends la terre entre tes mains, protège ton Église, protège l'humanité,protège la terre". Et remettons-nous à nouveau à la Mère de Dieu, à Marieet prions: "Toi la grande croyante, toi qui as porté la terre au ciel,aide-nous, ouvre aujourd'hui encore les portes pour que soit victorieuse lavérité, la volonté de Dieu, qui est le vrai bien , le vrai salut dumonde". Amen[1].



[1] http://www.zenit.org/article-25689?l=french
[Texteoriginal: italien]
©️Copyright : Libreria Editrice Vaticana
Traductiondistribuée par le secrétariat du Synode
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