Bienheureuses Carmélites de Compiègne (+ 1794)Saint du jour

Bienheureuses Carmélites de Compiègne (+ 1794)

Lorsqu’éclate la Révolution française, en 1789, la communauté du carmel de Compiègne compte 21 religieuses. 16 monteront sur l’échafaud. Conformément au décret du 13 février 1790 qui supprime les Ordres religieux contemplatifs, chaque carmélite est invitée à déclarer si son intention est de sortir de son monastère. Toutes affirment "vouloir vivre et mourir dans cette sainte maison". En 1792, la Mère prieure leur propose "un acte de consécration par lequel la communauté s’offrirait en holocauste pour que la paix divine, que le Fils de Dieu était venu apporter au monde, fût rendue à l’Eglise et à l’Etat". Le 14 septembre 1792, elles sont expulsées de leur couvent. Chaque jour, elles prononcent l’acte d’offrande. Le 23 juin 1794, au temps de la Grande Terreur, elles sont arrêtées. Jugées et condamnées à mort le 17 juillet, elles sont guillotinées le soir même, sur la place de la Nation, à Paris. Leurs corps furent enterrés au cimetière de Picpus dans une fosse commune, où ils se trouvent encore dans le jardin des religieuses.


"Il est certain que notre position actuelle porte des exceptions qu’un cœur droit peut avouer mais dont un cœur fidèle n’abuse pas."

(Lettre de Mère Thérèse, prisonnière, à l’une de ses religieuses)

Merci Céline , de nous amener ce témoignage de ces religieuses de Compiègne .

Il est exact " Nul ne peut abuser un coeur droit " comme l'a dit si justement Mère Thérèse à l'une de ses religieuses

Celui qui suit le Chemin de la Vérité , ne mourra pas , car il est sur le Chemin de la Vie !
Ces héroïques religieuses l'ont bien compris .

En partage

Mary-ray

Les bienheureuses 17 carmélites de Compiègne dont la doyenne s'appelait Charlotte 74 ans, ont été toutes guillotinées et sont fêtées le 17 juillet !

15 jours plus tard, ce furent les ursulines de Tournai en Belgique à être guillotinées à leur tour !


je la considère comme ma sainte patronne;
la petite statuette qu'elles embrassèrent avant de monter à l'échafaud, est conservée à Compiègne.
Leurs dépouillent furent jetées dans une tombe commune mais il ne reste rien sauf cette belle petite statuette de Marie tenant Jésus dans ses bras que la mère supérieure cacha dans sa main permettant à chacune d'entre elles de l''embrasser;
la mère supérieure sut donner la petite statuette à une dame de la foule avant de monter à son tour !!!

Gloire à Dieu !

:flower:

Bon retour parmi nous , coquelicot !:lol:

Merci de ce rappel émouvant de l'histoire de ces héroïques religieuses.

En union

Mary-ray