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Méditer et me disposer devant Dieu (Inspiré à Luz de María, 20.10.2011).
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LucJos Admin
Date d'inscription : 28/05/2013 Localisation : BE
Sujet: Méditer et me disposer devant Dieu (Inspiré à Luz de María, 20.10.2011). Jeu Oct 20 2022, 06:36
MÉDITER ET ME DISPOSER DEVANT DIEU (Inspiré à Luz de María, 20.10.2011)
Je marche et je m'arrête, je m'arrête et je marche, comme si le temps marchait et s'arrêtait, s'arrêtait.
Je respire, et en même temps que l'air entre dans mes poumons, il reste en moi, et je me dis : Comment m'abandonner à Toi, mon Dieu ? Comment courir à la recherche de la mesure de Ton Amour, afin qu'il soit pur et abondant, si abondant que rien ni personne ne puisse me désaccoupler de Toi ?
Et je pense aux possessions, aux biens que les créatures possèdent et auxquels elles s'attachent. Et comme les possessions ne font pas le bonheur et parfois encapsulent, lient, figent l'amour, je pense à ceux qui ne possèdent rien et se contentent de peu et au bonheur qui se lit sur leur visage face au peu que la vie leur donne.
Et je pense : c'est contradictoire, mais c'est une réalité. Et je me souviens d'une chose qu'une personne m'a mentionnée ces jours-ci, qui m'a dit : sais-tu pourquoi Dieu permet que les événements de la nature frappent davantage les pauvres que les riches ? Parce que les riches nient quand quelque chose leur arrive et les pauvres crient à Dieu quand quelque chose leur arrive.
Crie vers Dieu, me dit le souffle. Vous ne respirez plus et vous avez l'impression de perdre la vie. Crier vers Dieu, c'est se souvenir de sa Miséricorde, c'est croire qu'il me libère de l'abîme, c'est croire que mes oreilles entendent la Voix de Dieu et que la Foi est vécue.
La voix de Dieu. Oui, cette Voix qui résonne en moi, qui, comme un poignard, blesse et, comme un pinceau, trace les contours. Comme un crayon, il écrit et comme une allumette, il allume le feu et brûle.
La voix de Dieu, qui imprime avec des couleurs, qui donne la vie, qui embrasse et console. Voix de Dieu qui aime sans mesure. Et c'est cette Voix de Dieu qui donne le repos, le calme et qui me dit : tu es ma créature bien-aimée.
Cette Voix me dit que je dois connaître mon Dieu intimement, l'aimer sans mesure et en Lui mon prochain.
Je respire profondément et je pense à l'acte de respirer et je sens peu à peu le flux de l'air en moi, je le savoure, je l'apprécie, j'en suis reconnaissant et je m'unis avec lui à Dieu, étant un élément, une autre créature.
Et je suis reconnaissant pour tant de grandeur pour une créature, tant de grandeur et de délicatesse. La grandeur, qu'est-ce que ça peut être ? Et mon esprit me porte à évoquer un lieu, un espace précisément grand, mais ici je ne désire pas cette grandeur, mais la grandeur de Dieu, celle qui n'a pas de fin. La grandeur de me donner la vie, la famille, les dons, les vertus, mais surtout, la grandeur de pouvoir Le connaître.
La vie, penser à la vie, m'apporte la nostalgie. Nostalgie d'un hier qui passe et qui, en même temps, est présent aujourd'hui, mais loin de le retrouver. Et je pense et je me sens, dans la vie, dans l'enfance si heureuse entre les chansons et l'innocence. Peut-être aurais-je voulu rester dans cette étape, non pas pour me réveiller, mais pour m'y ancrer.
Mais je sais que ce n'est pas possible, mais que la loi de la vie conduit rapidement à sauter des étapes, nécessaires à l'intégrité de l'être humain. Je prends une inspiration et je m'arrête, regardant cet être qui pousse l'homme et le conduit à l'effondrement : le péché. Cette boue qui s'accroche fortement et qu'il est difficile de détacher du corps humain. Cette boue n'est pas compatible avec la vérité, avec l'amour.
Et, si je suis amour, comme Dieu est amour, ce qui lui est cher est doux et se mêle et se confond avec moi, car en Dieu tout l'être est unifié et les sens ne sont pas séparés du corps, car Dieu est Amour.
Amen.
_________________ †Couvre-nous, Seigneur, de Ton Précieux Sang !
jacquespascal aime ce message
Méditer et me disposer devant Dieu (Inspiré à Luz de María, 20.10.2011).