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 Que faire pour plaire à Dieu?

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AuteurMessage
Céline.
Admin
Céline.


Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Canada

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MessageSujet: Que faire pour plaire à Dieu?   Que faire pour plaire à Dieu? Icon_minitimeMer Juil 13 2011, 13:25

Dans la vie, il y a des circonstances où il est bon de s’arrêter, de faire le point, de s’interroger sur les fondements de notre foi chrétienne. Toutes choses que l’on risque de perdre de vue dans le bruit et l’agitation du monde où nous sommes immergés.



L’interrogation la plus nécessaire dans le charivari idéologique qui nous agresse de toutes parts, c’est celle de notre identité profonde. L’une des idéologies qui a dominé le 20e siècle prétend que l’homme est essentiellement un rouage de la méga-machine économique, dont le développement donne tout son sens à la société. Rouage interchangeable, donc éjectable dès qu’il ne sert plus.
Une autre idéologie entraîne les masses d’une sensation étourdissante à l’autre, sans jamais s’interroger sur le sens profond de la vie. Les masses moutonnières la suivent d’autant plus docilement qu’elle domine outrageusement les médias et qu’elle se situe sur la pente facile de l’existence où l’on se laisse glisser sans effort. Sans compter que cette idéologie du laxisme et de la mollesse correspond si bien à la pensée infiniment pernicieuse du grand gourou du 20e siècle, le Dr Sigmund Freud; pour lui «l’être humain est un tissu accidentel, imprégné de sexualité». Un point, c’est tout!
Tout cela se situe à l’opposé de la foi chrétienne. C’en est même l’inversion, et celle-ci porte toujours l’empreinte du «meurtrier de l’homme dès le commencement», le «père du mensonge» (Jn 8,44). Hélas la modernité mercantile d’esbroufe, saturée par la «culture de la mort» véhicule ces philosophies athées, entraînant du même coup les masses vers le néant.

L’identité divine


C’est dans ce charivari idéologique que le chrétien — qui est dans le monde sans être du monde — doit s’interroger: «Qui suis-je? Qui sommes-nous» sur cette planète, insignifiante à l’échelle de l’Univers?
D’où est-ce que je viens et où vais-je?… Cela vaut-il la peine de vivre si je ne suis qu’un rouage ou un tissu imprégné de sexualité? Comme l’aveugle Bartimée près de Jéricho, il faut lancer vers le Seigneur un «fais que je voie!» (Mc 10) si le doute s’est insinué dans votre cœur.
Qu’il est facile de voir, à condition de posséder le trésor de la foi! Alors, le Seigneur peut nous répondre ce qu’il a dit à Bartimée: «Va, ta foi t’a sauvé!» Si, par contre, la foi est chancelante, suppliez sans cesse le Seigneur: «Seigneur, raffermis ma foi!»
C’est alors qu’on peut se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu. Ouvrons la Bible. Dès la première page, Dieu révèle à l’homme son identité. O merveille, celle-ci est, littéralement, de nature divine:
«Dieu dit: “Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance…” Et Dieu créa l’homme à son image; à l’image de Dieu, il le créa; homme et femme, il les créa.» (Gn 1, 26-27)
Voilà pour nous, êtres humains, le passage le plus important de la Bible. Il dévoile notre identité divine. Tout le reste, y compris l’Incarnation, l’annonce de la Bonne Nouvelle, la Mort et la Résurrection du Christ Jésus, découle de ce passage fondamental de la condition humaine.
Trois détails sont frappants dans les deux versets de la Genèse:
1) Dieu parle au pluriel. On l’interprétait, jusqu’à Jésus, comme un pluriel de majesté. Le Christ en a révélé la nature trinitaire. Ainsi, la T.S. Trinité se dévoile à la première page du Livre Sacré.
2) Dieu emploie deux mots différents pour caractériser l’homme: «image» et «ressemblance». Chacun de ces mots recouvre une réalité divine différente. «A l’image»? «Dieu est amour» (Jn 4,8), donc l’homme authentique est amour. Cependant, dans le respect de la liberté concédée à l’homme, Dieu a déposé en lui le germe de l’amour, et non pas l’amour en plénitude. A lui de faire croître ce germe, de le déployer au long de la vie, pour finalement devenir amour tout entier. Ou alors, dans sa liberté, de laisser ce germe dépérir…
Et que signifie «à notre ressemblance»? Dieu est un et trine, il est une famille, pour employer le langage humain. Il créa également l’homme un et trine: «homme et femme, il les créa.» Et voici que de l’amour du couple humain jaillit une nouvelle vie. Ensemble, l’homme et la femme deviennent créateurs avec le Créateur.
Voilà l’ordre naturel, grandiose, de nature divine contre lequel notre époque, sous l’influence du «Prince de ce monde» (Jn 12,31) se révolte avec ses dénaturations avilissantes, avec ses couples, voire ses «mariages» d’homosexuels. La Bible appelle «abomination» ces dépravations contre nature (Lv 18,22).
3) Le troisième détail frappant dans ce passage vital, c’est la répétition. Pour souligner l’importance d’une chose, la Bible utilise le procédé de la répétition. Ici, elle répète quatre fois l’affirmation de la nature divine de l’être humain. C’est dire que l’importance de ce dévoilement est fondamentale, elle est infinie.

Qu’est-ce que l’Amour?


Dieu étant amour, ayant déposé dans l’homme le germe de l’amour, la grande interrogation que chacun doit se poser, c’est celle de la nature même de l’amour. Oui, qu’est-ce que l’Amour? Ce mot est l’un des plus galvaudés du vocabulaire. D’innombrables livres traitent de ce sujet. On y trouve du bon et du mauvais. Tous ces livres ensemble — des kilomètres de rayons de bibliothèque — ne valent pas les treize versets du chapitre 13 de la première lettre aux Corinthiens. Cette hymne à l’amour est une illustration dynamique de l’amour vécu au quotidien. Il s’agit là de l’amour tel que le chrétien se doit de le vivre. Ce texte devrait être gravé en lettres d’or dans le cœur de tout disciple:
«Même si je parlais en langues, celle des hommes et celle des anges, s’il me manque l’amour, je suis une cymbale retentissante; même si j’avais la foi la plus totale, celle qui transporte les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
L’amour est patient, l’amour rend service; il n’est pas jaloux, ni fanfaron, ni orgueilleux; il ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt; il ne s’irrite pas, n’est pas rancunier.
L’amour ne passera jamais…»
Voici un conseil plus précieux que tout l’or du monde: faites chaque dimanche une relecture de la semaine écoulée, le texte de saint Paul en main: «Est-ce ainsi que j’ai vécu l’amour?» Repérez les déficiences et portez votre effort plus particulièrement sur l’une d’entre elles au cours de la semaine à venir. Il est vain de s’attaquer à toutes en même temps. On ne change pas en une semaine.
Si vous consacrez chaque dimanche un quart d’heure à cet examen de conscience et tentez de modifier sur un point particulier votre comportement, les fruits que vous cueillerez seront des plus précieux: votre bonheur ainsi que celui de vos proches croîtra, votre progression sur la voie de la sainteté s’accélérera. Des fruits qu’on ne peut acheter avec tout l’or du monde.
Oui, assurément, faites de 1 Corinthiens 13 votre texte de chevet, à méditer concrètement chaque dimanche. Je ne connais pas de méthode plus simple et sûre de progrès spirituel et moral. Songez à votre propre bonheur et à celui des personnes aimées de votre entourage.
Saint Augustin disait: «Ce n’est pas en courant que l’homme parvient à Dieu, il l’atteint pas à pas, à force de progresser sur la voie ardue menant à la sainteté.»

Que faire pour plaire à Dieu?


Plaire à Dieu doit être l’objetif premier de toute vie chrétienne. Voici trois étoiles qui nous guident vers cet objectif aussi sûrement que l’étoile de Bethléem a guidé les savants astronomes venus d’orient vers la crèche.
La première étoile, c’est la prière. Sa portée et son efficacité sont le plus souvent sous-estimées.
La prière est vitale. Saint Martin disait: «La prière, c’est la respiration de l’âme.» Si le corps cesse de respirer, il meurt; si l’âme cesse de prier, elle décline, puis meurt elle aussi.
La prière est le moteur de la vie du chrétien. Mère Teresa disait : «Le moteur de mon action, c’est la prière.» Le cardinal Saliège, qui a eu une attitude héroïque pendant la guerre, face aux nazis, a exprimé la puissance prodigieuse de la prière par ces mots étonnants: «Prier, c’est agir invisiblement sur le Cœur de Dieu et, par Lui, sur les hommes et tout l’univers.»
Quelle prière? Enfiler machinalement des Pater et des Ave débités rapidement, est-ce prier? La prière du cœur, elle, monte jusqu’au Père céleste; l’Esprit qui nous habite murmure en même temps que l’on s’adonne à la prière du cœur, le doux nom d’Abba.
Le mot «cœur» est l’un des mots-clés de la Bible où il revient plus de mille fois dans son sens métaphysique: Le «cœur» est le centre vital, en nous, des forces affectives, spirituelles, morales et intellectuelles. C’est la demeure du Dieu trinitaire en nous, dès lors qu’on aime Jésus (voir Jn 14, 23). C’est ce qui a permis à sainte Thérèse d’Avila d’écrire: «Le cœur est un palais d’une richesse incomparable tout d’or et de pierres précieuses. Dieu y réside sur un trône du plus haut prix.» Cependant, que l’on ne l’oublie pas, le cœur est aussi le lieu où se livre le grand combat entre les puissances des ténèbres et la Lumière divine. Dans ce combat, chacun est son propre chef des armées; il peut les conduire au «Prince de ce monde» (Jn 14,30) et les ranger sous sa conduite, ou alors il rejoint le Roi des rois et s’abrite dans sa «forteresse du salut». (Ps 28,8) Grandeur et défi de la condition humaine!
La seconde étoile qui me guide à travers l’existence, c’est la conscience que j’ai de servir d’instrument au Seigneur. Ce mot essentiel de la vie chrétienne apparaît au chapitre 9 des Actes des Apôtres.
Dans une vision, le Seigneur apparaît à un disciple nommé Ananias. Il l’envoie imposer les mains à Saul. Le disciple prend peur, car Saul est un impitoyable persécuteur des chrétiens. Le Seigneur dit alors à Ananias: «Va, je l’ai choisi, car il me servira d’instrument pour porter mon Nom aux nations païennes.» (Ac 9,15)
Servir d’instrument au Seigneur, voilà un objectif que tout chrétien doit se fixer. Quel genre d’instrument? Ils sont aussi variés que la vie elle-même. A chacun de choisir le domaine où il s’emploie à servir d’instrument. A moins que le Seigneur lui-même y mène, comme il l’a fait pour Saul, son futur Apôtre. Quelques exemples?
Voici un médecin chrétien qui se penche avec amour sur l’âme malade de ses patients et la soigne en même temps que le corps.
Ou encore cette mère de famille qui chaque jour s’abîme de longues heures en priant devant le Saint Sacrement, après avoir élevé sa famille nombreuse. Elle a été l’instrument du Seigneur comme éducatrice durant la première partie de sa vie de mère, puis comme adoratrice, une fois que ses tâches de maman avaient pris fin.
J’ai connu une humble femme de ménage, une chrétienne d’une grande piété. Elle rayonnait la joie du Christ dans les maisons où elle était employée. Et on l’aimait pour sa nature lumineuse. Elle ne cachait pas qu’elle la devait à Jésus.
Voici encore un professeur de lycée, chrétien engagé, qui se penche plus particulièrement sur les élèves défavorisés et déjà blessés par la vie. Il leur manifeste l’affection dont ils ont été privés et ils en sont reconnaissants. Eux aussi sont créés à l’image de Dieu; ils portent en eux le germe de l’amour. Quelle belle mission de les aider à le faire croître!
On pourrait multiplier sans fin les exemples d’instruments. Ceux-ci varient d’ailleurs dans une même vie, comme c’est le cas de la mère de famille nombreuse citée. Ma propre vie est marquée par plusieurs phases où je me suis efforcé d’être un instrument selon la nature d’activité marquante de l’une ou l’autre de ces phases: éducateur de mes enfants, enseignant, chef d’établissement, responsabilités diverses dans la vie, retraité. Me voici dans la phase ultime où, sans l’avoir recherché, je sers d’instrument comme auteur.
Que chacun s’interroge sur son rôle au service du Christ. Nous sommes tous des instruments pour la réalisation des desseins du Seigneur qui nous dépassent», disait Robert Schuman. Comme le monde changerait vite si Dieu disposait d’un milliard d’instruments performants!
Troisième étoile pour guider vers le Christ: l’application concrète, dans le quotidien, du second des deux Commandements les plus importants: l’amour du prochain sans lequel l’amour de Dieu est impossible. Saint Augustin donne une recette infaillible en deux mots, grâce au génie lapidaire du latin: Ordinaria extraordinarie, ce qui signifie faire les choses ordinaires de la vie extraordinairement bien. Par amour, bien entendu. J’en ai déjà parlé dans Stella Maris. Je suis à chaque fois émerveillé par l’exceptionnelle efficacité de cette recette si elle est concrètement vécue. Je crois avoir cité la lettre d’une lectrice, un an après la parution d’un article sur ce sujet. Elle me remerciait, car ces deux mots, disait-elle, avaient changé sa vie. Elle les avait écrits sur un panneau qu’elle a suspendu dans sa cuisine, pour en avoir constamment conscience. Au bout de quelques mois déjà, sa vie d’épouse et de mère avait changé. Elle était plus heureuse, et les siens découvraient avec bonheur une nouvelle épouse et maman.

* * *

Trois étoiles aussi sûres que celle de Bethléem! Elles nous guident à travers une vie où nous avons le privilège d’apparaître ce que nous sommes par naissance et élection divine: des images de Dieu.
De plus, notre état au long des années que nous passons sur terre est lui aussi prodigieux: nous sommes des alliés du Créateur et Maître de l’univers. L’alliance, dont l’arc-en-ciel est le signe, témoigne de l’immense tendresse de Dieu pour ses créatures, ainsi que de la grandeur de celles-ci. Et en Christ, cette alliance est nouvelle et éternelle.
Puissions-nous, chacun à sa façon, porter au monde divagant et désemparé ce message d’espérance et de joie. Il est grandiose! Il n’y en a pas d’autre. A nous d’en témoigner et de le proclamer. Le Saint Esprit fera le reste.
Il est grand temps, déjà le 21e siècle s’est mis en route…

René Lejeune

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